La rencontre naturiste de mai 2021.
L'année dernière, les rencontres que nous prévoyons tous les ans n'avaient pu avoir lieu, pour cause de Covid 19.
Cette année, donc, frustré, je me suis inscrit dès janvier, malgré le contexte sanitaire défavorable, aux rencontres du site " etre-naturiste.com " : à celle de la Pentecôte et à celle de juillet.
Il était hors de question de repousser encore nos retrouvailles !
Je suis parti de bonne heure. Ayant un rendez-vous avec mon ami Olivier à Nîmes en début de semaine, j'ai quitté ma Lorraine natale dès le mardi matin.
Le périple en train est maintenant habituel. Nous traversons la Lorraine d'ouest en est, puis l'Alsace du nord au sud, puis la Franche-Comté d'est en ouest, puis la Bourgogne du nord au sud, puis la vallée du Rhône de Lyon à Nîmes.
Bien sûr, par ces temps de Covid, le masque est obligatoire tout le temps, c'est-à-dire sept heures ! Sauf évidemment pour boire et manger... Le wagon bar étant fermé pour raison sanitaires, j'avais prévu des munitions pour le trajet ! Et pour justifier le non-port du masque, j'avais toujours un Picon-bière à portée de main. Bien sûr, ma place était en solo, en 1ère...
Je suis arrivé à Nîmes sans encombre, chez mon ami. Nous avons commandé une pizza pour le dîner.
Le lendemain matin, mercredi 19 mai 2021 - le jour de la délivrance, aurait-on pu dire - je me donc suis rendu à la gare de Nîmes prendre le train pour Alès. Mais la voie était en travaux, et le trajet s'est fait en bus.
Arrivé à Alès, quel plaisir de pouvoir enfin s'asseoir en terrasse, en ce 19 mai, pour commander un bon Picon-bière ! Le premier que le café de la gare servait cette année... Je suis un pionnier !
Mais pour me rendre à la Genèse, mon périple n'était pas fini !
J'ai pris un autre bus jusqu'à Barjac. De là, encore un autre bus pour Méjannes-le-Clap, et enfin un taxi qui m'a emmené jusqu'à l'accueil de la Genèse. Il était 16 heures.
Le temps de prendre les clés du chalet que j'avais loué - Podium 7, à coté du transfo, pour ceux qui connaissent - et de déposer mes affaires et mes fringues, j'ai enfilé mon peignoir de Jedi. Et hop, direction le bar qui ouvrait ce jour-là.
Encore une fois, premier Picon de la saison !
Puis, muni d'une bouteille de vieille prune que j'ai trimballée depuis ma Lorraine ( avec la traditionnelle bouteille de mirabelle ! ) j'ai rendu visite à un résident qui participait aux rencontres. Pierreffcr, de son pseudo.
Nous avons un peu refait le monde. Nous avons discuté avec Jack, une autre figure des résidents de la Genèse. Puis, prenant congé, je suis allé manger une pizza au restaurant ! La première pizza qu'ils servaient cette année ! Décidément, j'essuie les plâtres... Elle était délicieuse, mais trop énorme pour mon appétit. Un appétit pourtant décuplé depuis la réparation de mon tuyau intérieur !
Ensuite, un dernier saut au bar, là-bas...le Barlaba... Franck, que je surnomme Dutronc à cause de ses lunettes - il était déjà là il y a deux ans - m'a concocté un magnifique irish-coffee - the first , of course ! - avant de fermer le bar pour cause de couvre-feu ( et de manque de clients, aussi ).
Retour à ma niche, ou plutôt à mon chalet, où j'ai pris un forfait Wifi pour surfer jusqu'à une heure tardive. Et puis hop ! dans les bras de Morphée ...
Jeudi matin. Nous sommes le 20 mai.
Je me rends à la supérette faire quelques emplettes. Des produits de première nécessité : sel, poivre, bière, PQ, coquillettes, sauce bolognaise, des œufs, un pot de mayo, et un bout de pain.
Lola et Patrick sont arrivés, alors que je buvais le café avec Pierreffcr, Jean François de son patronyme. Lola m'a informé que le Croco suivait, et qu'il ne devrait pas tarder à arriver.
Nous avons réservé une table au restaurant ce midi pour nous cinq.
Après le repas, nous avons monté le barnum. Finalement, maintenant on maîtrise bien, et à trois, nous l'avons monté sans problème. Les instances du camping nous avaient livré les tables, les bancs et le frigo. Le temps d'installer la sono, et une douce mélopée de rock nous envahissait tendrement...
Dans l'après-midi, Ludique arrive avec son char nucléaire, sans bruit...Il ramène, comme à son habitude, un gros jambon à l'os et son support de découpe. Traditionnellement maintenant, c'est Laurence qui se charge du dépeçage de la bête, mais elle ne sera sur place que demain, alors Ludique, courageusement, s'y est mit pour la plus grande joie de nos papilles.
Nous sommes sous le barnum, le temps est humide et froid.
Tous en mode textile, ou presque ! En peignoir avec des chaussettes pour ma part !
Le soir, repas en commun. Je me suis empiffré de macédoine-thon-œuf dur-mayonnaise, me faisant du coup passer pour un addict de la mayo, tellement j'en ai mis !
Mais j'ai tout mangé ! Moi qui jusqu'aux dernières rencontres ne pouvais que picorer - et encore pas de tout - c'est maintenant l'inverse. À l'excès, parfois !
J'ai eu du mal à digérer cette nuit-là...
Vendredi 21 mai.
Le café est servi au barnum. Jean-Marc nous a prévenus !
En allant faire la vaisselle du matin, je suis tombé sur un papillon exceptionnel... Je n'en avais jamais vu de pareil ! Il est venu sucer l'éponge humide. Elle avait soif, la bestiole !
Les arrivants arrivent !
À l'accueil, un géant se présente. C'est mon ami Cees ( prononcez Keith), David 66 de son pseudo, qui partagera mon chalet.
Nous sommes enchantés de nous voir physiquement. Notre relation amicale, jusque là, n'était que virtuelle.
Nous retournons ensemble au chalet. Je lui montre ses "quartiers" ... en fait un simple canapé-lit dans le séjour.
Il faut dire que j'ai eu le plus petit chalet du camping ! Une chambre où le lit prend toute la surface, un séjour équipé d'un canapé-lit, d'une table et d'un banc, un coin cuisine de deux mètres carrés, et une salle d'eau avec une douche, un lavabo et des WC coincés sous le cumulus d'eau chaude.
Mais cela suffit, pas besoin de plus !
Seuls, ou en couple, la plupart des inscrits sont arrivés ce matin. Les chalets se remplissent, les tentes se dressent, les caravanes se détellent, tout le monde s'installe.
Mention spéciale au couple franc-comtois.
Lui n'avait jamais fait de naturisme.
C'est elle qui l'a emmené à la rencontre pour l'initier... en insistant sur le fait qu'il leur fallait arriver nus !
Et ils ont donc débarqué au barnum en tenue de peau, alors que, vu le temps, nous étions tous engoncés dans nos peignoirs et autres protection textiles.
Un bon moment de rigolade, quand ils se sont aperçus qu'ils étaient, lui et sa compagne, les seuls en tenue d'Adam et Ève ! Mais ils ne semblaient pas trop souffrir de la température médiocre... Il est vrai que la Franche-Comté n'est pas réputée pour être la région la plus chaude de France, loin s'en faut !
Dans l'après-midi, quelques balades couvertes, quelques passages à l'épicerie et au Barlaba, et l'heure de l'apéro a sonné au barnum.
Chacun a apporté sa nourriture. Des partages de caillettes, de saucisses de Montbéliard, et bien sûr du jambon de Ludique, jambon que Laurence a découpé avec amour.
Philippe, un résident invité au barnum, a ramené trois bourriches d'huitres, de qualité supérieure aux dire des gourmets qui aiment les huitres, et qui s'en sont régalés.
Monica, la responsable de l'accueil de la Genèse, est passée nous faire un coucou. Et dans la soirée, le boss, David est venu aussi.
Des pannes de courant à répétition nous ont plongés dans le noir. En délestant les prises sur d'autres coffrets, nous avons pu continuer.
Puis vint le temps des chansons. Ou du moins de LA chanson, que je me suis forcé à " chanter " avec une voix déraillante et bien fausse, ce qui a fait rire l'assemblée ! Mais je suis allé au bout de la chanson, écrite spécialement pour Lola :
Sur une musique de JUJU ( Ma préférence ) et des paroles de Roro...
Je l'ai fait
La décision n'était pas simple
Je le sais
La Covid m'aurait plutôt
Incité
À rester
De préférence chez moi...
Oui je sais
Prendre le train oui c'est risqué
Mais je pense
Qu'il me faut des vacances...
Tant qu'à y aller
Je préfère encore la Genèse
La Genèse
Je m'y sens bien à l'aise...
Je me dis
Pour la rencontre organisée
Par Lola
Enfin je dois d'y aller
Car Lola
Oui elle est
Ma référence à moi...
Une année
Nous en avons été privés
À regret
On est restés chez soi...
Cette fois-ci
Je ne renoncerai pas à
Venir à
La Genèse avec vous...
Avec vous
Pour la rencontre organisée
Par Lola
Enfin je me dois d'y aller
Car Lola
Oui elle est
Ma référence à moi...
Ma préférence à moi...
Ma référence à moi...
Et toutes et tous ont repris en chœur :
Lalala
Lalalalalala
Lalala
Lalalalalala
Lalala
Lalala
Lalalala...lala...
Des applaudissements de circonstance... Et malgré les restrictions sanitaires, j'ai eu droit à un bisou de Lola !
La soirée s'est terminée doucement, dans le noir à nouveau. Et là, plus moyen de remettre le courant. Petit à petit, les convives se sont retirés, et l'intendant s'est couché sans chauffage. Un chauffage qui aurait été bien apprécié, par ce temps froid et plus qu'humide !
Samedi 22 mai.
Jean Marc a traversé le chemin avec une longue rallonge, pour aller prendre du courant sur la rangée supérieure des bornes. Apparemment la rangée au niveau du barnum avait pris l'eau, et plus moyen de la réenclencher. Mais le café a pu enfin couler...
Et nous n'avons plus eu de panne de courant !
Il faut dire aussi que la pluie avait cessé. Ceci explique peut-être cela...
Un peu de ménage dans mon chalet. Enfin, juste vider la poubelle et sortir les bouteilles vides ! Je ramène tout cela vers les containers à verre et les bennes.
Après un apéro au barnum, nous avons mangé. Puis ce fut une promenade digestive vers le coin sauvage du camping et les bords de la Cèze. Nous n'étions qu'un petit groupe, tandis que d'autres ont opté pour une sieste.
Le soir, restaurant ! Nous sommes vingt-deux. Des tables de six, en terrasse, avec distanciation réglementaire, et avec un plat commun : le poulet basquaise. Une valeur sûre du restau !
Pas de chanson ce soir-là , mais j'ai lu à la cantonade le mot envoyé par Moustapoil et Serge, qui à leur grand dam n'ont pu venir à la rencontre...
" Un petit coucou des Dupondt ! "
(je dirais même plus...
Un petit coupon
des Dudus ! )
Bonjour les anciens et les anciennes
Bonjour les nouveaux et les nouvelles...
On aurait dû être là, mais on n'y est pas.
Tout ça par la faute de Mousta
qui a des ennuis de petons et de papattes.
On est bien sûr désolés,
mais on veut quand même participer.
Alors on a envoyé un petit quelque chose à Lola
qui saura sûrement s'en servir.
Allez, à la vôtre !
Profitez bien, soyez sages, écoutez Lola,
et portez-vous bien nus,
aussi bien que Roro !
On espère pouvoir vous revoir en juillet...
On vous embrasse. (bisous bisous )
Moustapoil et Serge
Nous avons trinqué à leur santé, et tous ont regretté qu'ils ne soient pas avec nous ce soir !
Après le restaurant, nous avons fait une projection photos sur écran. Patrick avait apporté un projecteur vidéo. J'avais fait suivre mon ordinateur et le stock des photos des rencontres passées. Et nous avons fini la soirée à commenter ce qui apparaissait sur l'écran. Souvenirs, souvenirs...
Dimanche 23 mai.
La matinée s'est passée tranquillement, entre épicerie et Barlaba. Il ne pleut pas, mais le temps reste mitigé. Mon peignoir de Jedi est bien de circonstance !
J'ai loupé le rendez-vous que j'avais fixé avec "Laurence-doigts-de-fée " pour un massage. Heureusement, elle a trouvé un autre candidat !
À midi, après l'apéro, au barnum, toutes sortes de denrées circulent, notamment le jambon de Ludique, celui que Laurence a découpé. J'ai concocté un plat des nouilles. Avec le reste des menus que David66 avait élaboré, une tambouille qui nous a nourris !
L'après-midi, c'est la traditionnelle photo de groupe, faite en bord de Cèze cette année.
Un cosmonaute a débarqué au barnum...ou plutôt une ! Une amie de Jean-Marc, apicultrice de son métier, est arrivée en costume de travail , accompagnée de son chien Jolly. Elle a passé la soirée avec nous. Nous avons pu goûter de sa production, et même de la gelée royale, qui m'a donné une pêche d'enfer pour la soirée !
Ce soir, c'est le banquet des régions, où chacun amène une spécialité de son village, de sa ville, de sa région...
Je n'ai cette année ramené que le fruit de mon travail de l'été dernier, c'est-à-dire l'eau de vie de mirabelle.
Il y avait des saucisses, des saucissons, des pâtés, en croûte ou en tartelettes, des caillettes, des boissons diverses...Pinot gris, banyuls, mirabelle... J'ai fait plus qu'honneur au vin de Banyuls que David66 a apporté !
Dans la soirée, un membre est revenu avec une trouvaille : un bébé ragondin échoué sur la rive de la rivière, probablement emporté par le courant. Il l'a adopté !
Puis vient le temps des chansons ! Lola me demande de rechanter " sa " chanson, je m'exécute, avec plus ou moins de justesse.
Ensuite, j'entonne une autre mélodie, toujours de Julien Clerc, sur l'air de Melissa:, en racontant mes aventures médicales de 2020:
La science a fait d’énormes progrès
Oui pour nous réparer.
La technique a bien évolué
Les robots sont placés.
Dès janvier un robot pénétrait
Petit dans ma trachée.
Descendant dans le tuyau gainé
Tenter d’éradiquer.
Ce mal longtemps m’empêchait
De me sustenter…
Et ce mal m’interdisait
Même de m’abreuver…
Le sphincter ne veut pas marcher
Robot a tranché !
Ce muscle il l’a bien shunté
Le boulot est fait !
Il est remonté, le travail fait
En refermant la plaie.
Par là où il s’était infiltré
Guérissant à jamais.
Et j’ai a recommencé
À en profiter…
Prendre du poids, me renflouer
Boire à volonté
Et vraiment ! Oui ! C’est le pied !
Je peux tout manger !
Et depuis j’ai contrôlé
Tout est bien posé !
Une belle machine, bien imagée
A pu elle détecter
En moi, dans les poumons, planquée
Une tumeur à enl’ver
Sauf de souffrir et d’y rester
Il a fallu y aller.
Un nouveau robot est appelé
Une grosse bête en acier.
Constitué de bras armés
D’outils acérés …
Fini par des tiges affinées
Pour aller chercher
Ce crabe qui au fond se planquait
il l’a découpé !
Par des petits trous pénétré
Il l’a extirpé !
Ses bras se sont ensuite retirés
Par tous les trous creusés.
Le dernier les a refermés
Et je peux respirer.
Guéri deux fois dans l’année
Oui bien réparé…
Le poumon et la trachée
Me voilà fin prêt…
Je peux à nouveau chanter
Comme ça me plaît !
Les robots sont arrivés
C’est vraiment le pied !
Ahhhhhh ! Oui je peux chanter !
Ahhhhhh ! Oui je peux manger !
Ahhhhhh ! Même m’enivrer !
Ahhhhhh !
Suivent les applaudissements de circonstance, je ne sais pas si c'est par politesse ou parce qu'ils ont aimé !
Je reprends mon souffle, mes capacités pulmonaires étant somme toutes bien diminuées.
Enfin , selon la formule consacrée, d' excès d'abus en abus d'excès, je suis finalement allé me coucher bien chargé. On est déjà lundi... Heureusement, David 66 était là pour me coucher !
Lundi 24 mai.
Le réveil fut...vaporeux ! Mais point de marteau dans la tête ou de nausée. Le café m'attendait depuis longtemps au barnum, la matinée était déjà bien avancée !
L'apéro au barnum était consistant. Les restes du banquet sont apparus, et nous nous sommes régalés, au point de nous contenter de ces restes, sans supplément gastronomique !
Après le repas, rangement général. Chacun a repris ses affaires, sa vaisselle, ses denrées. Le frigo a été vidé, la sono démontée. Puis nous avons démonté le barnum et ramené la caravane intendance dans un coin du camping. En attente jusqu'en juillet pour remettre ça !
Mon colocataire David 66 est parti avant le repas, et moi j'ai zappé le nettoyage du chalet, que je devais rendre finalement dès aujourd'hui. Alors qu'au départ, je n'avais prévu mon départ que demain mardi. Je dois donc payer un forfait ménage pour mon chalet, vu que je pars sur l'heure...
Ce sont des saluts. Pas d'embrassades, règles sanitaires obligent ! Et la plupart d'entre nous se revoient en juillet.
Jean-Marc m'emmène. En route vers sa grotte ardéchoise ! Deux heures plus tard, nous sommes chez lui, à Saint-Symphorien-sous- Chomérac. Un bon Picon, un repas, et la soirée s'achève devant l'ordi. Pas tard, car demain, réveil à 6 heures ! Le boulot reprend pour lui...
Mardi 25 mai.
Le café a coulé, dans sa machine programmée la veille. À six heures, il est prêt, tout chaud !
Nous décollons à six heures trente. Jean-Marc me dépose à l'arrêt de bus du Pouzin, pour aller prendre son camion et sillonner les routes provençales.
J'attends le bus pour Valence, qui arrive quelques minutes plus tard. Et me voilà parti pour le trajet vers ma maison dans ma campagne mosellane. Arrivé à la gare routière de Valence, je prends la navette qui m'amène à la gare TGV, perdue en rase campagne dans la vallée du Rhône.
Là, je n'ai plus qu'à attendre. Il est huit heures trente, et mon train est à dix heures !
Je m'achète le dernier Fluide Glacial. Chez Paul, je me fais faire deux sandwiches, et je m'installe à une table pour déjeuner, avec un grand café.
Le temps passe, c'est le moment de descendre sur le quai, le train va arriver.
Il y a du monde sur le quai ! Je trouve quand même ma place, et me voici parti pour Lyon, où je dois changer de train.
À la gare Lyon-Pardieu, j'ai juste le temps de changer de quai. Je m'installe dans le train avec ma glacière contenant mon sandwich, quelques bières et une bouteille de 50cl de Picon ! Je me confectionne un bon Picon, et j'enlève mon masque pour le boire. C'est alors que le contrôleur, qui n'a pas vu mon verre, me fait remarquer qu'il va me mettre une amende si je ne remets pas le masque ! Je lui montre mon verre de Picon, et cela suffit comme sauf-conduit...
Et nous voilà partis pour un périple à travers le Grand-Est en sens inverse, jusqu'à la gare de Nancy, en passant par Montbéliard, Belfort, Mulhouse, Colmar et Strasbourg.
À Nancy, je prends le TER pour Metz, bondé. Il est 16 heures. Il s'arrête à toutes les gares, une bonne douzaine !
Mais au bout d'une bonne heure, on arrive finalement à Metz, où un autre TER m'attend pour Saint-Avold. Et une demi-heure plus tard, je vois Estelle qui m'attend à la gare pour me ramener chez nous.
Content d'être arrivé, le Roro ! En Lorraine, il fait froid, et il pleut...
Ainsi s'achève la rencontre naturiste de printemps, qui n'aura pas été très nudiste !
Gageons que la prochaine, début juillet, se déroulera sous des cieux plus cléments...
Merci à Lola pour son organisation... au top, comme à son habitude !
Merci aux participants qui ont égayé nos journées, quand même belles en dépit du climat !
Merci à Cees, qui m'a réjoui par sa présence !
Merci à Jean-Marc qui m'a permis de revenir sans encombres !
Merci à Moustapoil, qui, bien qu'absent notoire de cette rencontre, a corrigé ce récit !
Portez-vous bien nus.
Roro