La Genèse en juillet... Les rencontres du site être-naturiste
La préparation.
Cette année, les rencontres se font du 13 au 20 juillet, et sont déjà annoncées depuis février.
Depuis le retour du week-end de Pentecôte, où nous nous sommes rencontrés à la Genèse, je suis impatient d'y retourner, avec du soleil cette fois-ci ! Trois jours, c'était trop court !
Mon voyage est planifié, j'ai déjà les billets de train, achetés en "prems" en mai.
Mon paquetage est vite fait.
Pas de peignoir. Le mien, offert par Lola, est resté sur place en juin.
Pas de liquides, la mirabelle est déjà dans la caravane intendance.
Mon sac à dos est rempli quand même : des serviettes, une trousse de toilette, une boîte à outils, des espadrilles, et moult bricoles technologiques avec leurs câbles.
Je partirai habillé, les groles de rando aux pieds...
Et le jour J arrive.
Le voyage.
Nous sommes jeudi. Estelle m'emmène à la gare de Saint-Avold. Il pleut...
À 10 h, je prends le TER pour Metz, où le TGV m'amènera à Valence.
A 10 h 30, en rase campagne, le TER tombe en panne. Après un moment, un bus arrive à travers champs pour nous ramener à la gare de Metz.
Ça commence bien !
Heureusement, j'arrive pile pour embarquer dans le TGV, qui a 5 mn de retard.
Et c'est parti pour faire le tour du Grand Est. Je passe la plupart du temps au bar, seul endroit "social" du train. Ma réserve de Picon est bien entamée quand j'arrive à Valence, à 17 h 45...
Le temps de passer par les toilettes, pour éviter un arrêt intempestif, et je monte dans le bus pour le Pouzin, prêt à démarrer.
Le trajet se passe sans problème. Les travaux au rond-point sont terminés, et et on arrive au Pouzin à 19 h 10 avec 5 mn d'avance sur l'horaire.
Le Croco est déjà là, nous passons par le camion pizza, et en route pour la grotte.
La grotte.
Pizza, Picon, vin blanc, et nous nous couchons tôt. Le Croco se lève à 4 h, et moi je suis crevé.
Quel calme ! Je dors comme un loir !
Vendredi matin, le Croco décolle à 5h, non sans m'avoir préparé le café. Intendance...
La bru du Croco vient me chercher pour faire des courses, il n'y a plus rien de comestible à la grotte !
La journée se passe tranquille, entre balades, cuisine, et ne rien faire. Je goûte au soleil de l'Ardèche... et à son ombre pour une sieste.
Je passe un bon moment à répéter une chanson pour Lola, que j'ai du mal à maîtriser. Sur une musique de Mylène Farmer, "Désenchantée " avec des paroles de circonstance. C'est du lourd ! Je doute d'y arriver...
Le Croco a fini tôt. Après s'être mis à l'aise, vlatipas qu'il faut se rhabiller.
Ce soir, resto à Privas !
Bonne maison, ils ont du Picon !
Mais il a fallu insister pour l'avoir bien noir...
De retour à la grotte, nous chargeons le fourgon, sans oublier les rampes (que Jean-Marc a égalisées à la disqueuse ) pour charger Didol demain.
Voilà. Prêts pour une nouvelle aventure .
Samedi.
Nous quittons la grotte. Il est 6 h. Direction la Genèse, que nous atteignons une heure plus tard.
Dans la descente, halte, et hop ! À poil ! Il fait frais, à peine 17 °, mais ça va monter ! Tout le monde dort encore, ou presque, et nous nous devons d'arriver en catimini à l'emplacement du barnum.
Lola est debout. Elle nous prépare le café. Je le bois au soleil, dans un rayon entre les arbres. Nu, je n'ai pas chaud !
À 8h, Jean Marc amène la caravane intendance qui est restée sur place en juin, et le montage du barnum commence.
Quelques membres sont déjà là, ce qui a accéléré le montage. La plupart sont aguerris !
Le barnum monté, je passe par l'accueil prendre mes clés, et mes draps, en tirant la chariotte rouge. Mon sac à dos augmenté de mes groles est trop lourd...
Et là, je prends conscience de l'endroit où se trouve mon chalet.
Zone Acacia, derrière l'accueil, tout en haut, et j'en transpire de tirer la chariotte sur le chemin caillouteux et raviné . Ça me rappelle le chemin pour arriver à pied à Héliomonde.
Mon chalet est tout petit. Je dors dans la cuisine ou dans le placard à lits, une pièce de 2 m par 2m, avec deux lit superposés.
Cette année, j'ai un colocataire, P.O, que d'emblée je baptise Z6P.O, allez savoir pourquoi... Il arrive bientôt. Je lui laisse le choix : la cuisine ou le placard ! Mdr...
Je redescends. Ce qui est bien, c'est que ça descend tout le temps. Et quand ça ne descend plus, je suis au Barlaba... Ludo est là, bien embêté par une entorse à la cheville. Mais pas d'entorse à la règle, il m'offre le premier Picon. Bien noir !
Je retourne au barnum. Le centre a livré les tables, les bancs, le frigo... Notre home est installé. Je m'attelle à la sono, et bientôt, une douce mélopée nous enveloppe...
Z6P.O. est arrivé, il a choisi le placard.
Et nous prenons notre premier repas commun. Il ne manque que Jean -Pierre et Serge, qui arriveront dans l'après midi.
Ludique a ramené un jambon Serrano, laissant à Lolo la charge de le découper. Elle aime cela.
À 14h, le Croco part à Alès chercher notre mascotte, Didol. Il arrive par le train, depuis Tours, accompagné cette année par Isa, son auxiliaire de vie depuis longtemps.
On se souvient du flop de l'année dernière, où un gars voulait s'en charger. Mais le gars, quelques imprévus aidant, a abandonné , laissant Didol sur le quai, seul dans son fauteuil, livré à lui même. Didol n'avait plus eu qu'à retourner chez lui. Faisant une croix sur ses seules vacances.
Le fourgon arrive. L'émotion générale est grande. Des larmes de joie, de bonheur, suivent son arrivée.
Didol est là. Je fais la connaissance d'Isa, que je ne connaissais que virtuellement, notamment lors d'un sauvetage pécuniaire, auquel beaucoup de membres du site avaient participé. Sauvetage réussi !
Un passage par l'épicerie. Le nouveau gérant, fort sympathique, essaie de satisfaire ses clients. Il vend même du textile ! Des peignoirs, pour les soirées fraîches...
Quelques produits de base, un rayon bio, du pain frais, des légumes , et des viandes congelées pour les barbecues.
J'y trouve de quoi me nourrir, et de la bière pour mes Picons. Mais il n'y a pas de Picon à l'épicerie !
Le Picon, c'est Lola qui s'en est chargée. Elle s'est aussi chargée du miel, dont je suis grand consommateur.
Après-midi piscine, bar... Tout le monde est arrivé, et le soir nous dînons ensemble au barnum.
C'est l'occasion pour Lola de prendre le micro pour annoncer la suite des festivités. Bien que certains n'écoutent pas et demandent après : " Qu'est ce qu'elle a dit ? ".
Le vent s'est levé, c'est parti pour trois jours de mistral...
Et sous le vent, nous regagnons nos couches respectives, non sans passer par la case Barlaba où Ludo me sert une de ses spécialités : un Irish coffee bien trempé !
Dimanche
Mon chalet chante ! Le mistral et ses rafales me font lever tôt. Il est 6h !
Trop tôt pour le café de l'intendant. Je me fais couler un café au chalet. P.O. lui aussi est un lève-tôt. Nous déjeunons sur la terrasse. Le vent nous charrie toutes sortes de choses... Difficile de rouler ma clope !
La matinée se passe à monter au chalet et à en descendre. Mes poumons, bien atteints par mon tabagisme, se rappellent à mon bon souvenir !
Après un repas dominical de fête nationale, nous faisons la photo de groupe, avant le départ de Cat et Claude et de Teyu, que le Croco a baptisé Idéfix. Demain, ils bossent !
Lola s'est fait offrir des fleurs pour son anniversaire. Par Ludique, qui les a fait livrer. Sauf que le fleuriste s'est planté d'une semaine, Ludique les avait commandées pour le 19 .
Après midi, piscine, rivière, bar... À 18 h, un pot de bienvenue est offert par la Genèse. Le boss présente son équipe.
Nous nous retrouvons au barnum pour le repas du soir.
P.O. a ramené une liqueur de mandarine, qui descend comme du petit lait, et mon corps accepte !
Je décide, avec appréhension, de chanter la chanson pour Lola :
♫ Venir à la Genèse
Ça fait du bien
Pour vivre nu à l'aise
Ensemble ça crée des liens
Pour ça qu'on vient
Et c'est vraiment très bien
Si en plus il fait chaud
Ce sera nonchalance
Nous profiterons encore
Tout nus de nos vacances
C'est parce qu'elles sont préparées en avance
Et sans le barnum
Rien ne va !
Qui organise ? C'est Lola
Qui réunit la troupe ? C'est Lola
Qui gère le forum aussi ? C'est Lola
Un peu notre mère à tous ! C'est Lola
Notre Lola...
Le programme est bien fait
Mais pas figé
Le plein d'activités
Le barnum est monté
Et tout commence
Notre home, c'est notre antre
Et c'est là dès le matin
Y 'à le café d' l'intendance
Au barnum midi et soir
nous mangerons ensemble
Oui mais
'Faut tenir les troupes comment s' y prendre
Rien n'est acquis
'Faut s' répéter
Et tous les ans C'est Lola
Qui nous concocte ça C'est Lola
Pour qui je chante ce soir C'est Lola
Bientôt l'anniversaire C'est Lola
Notre Lola..."♫
C'est un fiasco !
Je n'étais pas dans le rythme, je ne trouvais pas la bonne tonalité...
Mais Lola me dit : " Merci d'avoir essayé, c'est gentil !"
Après cet échec, nous allons au bar.
Ce soir, il y a un karaoké...
Une fois n'est pas coutume, un batteur et un guitariste accompagnent les chanteurs, rattrapant la tonalité si besoin, et c'est plutôt bien.
David , le boss, nous chante " Knockin' on Heaven's Door" de Bob Dylan, superbe interprétation !
Une Hollandaise vient m'inviter à ranger mon appareil photo : "Les photos sont interdites dans le centre, c'est stipulé dans le règlement intérieur !"
Ne voulant pas de brouille, j'obtempère et range mon Canon.
Mais le règlement intérieur ne parle pas de photos...
Après un passage au comptoir, où je déguste un Irish coffee, je regrimpe une dernière fois aux Acacias, j'ai mal aux mollets...
Lundi
Je me lève après une nuit d'enfer. Des crampes au mollets dues aux moult grimpettes d'hier m'ont tarabusté. Je n'en ai pas dormi !
P.O. est déjà debout, il me prépare le café.
Une randonnue est prévue à 9 h, je n'irai pas !
Avec la lampe frontale de P.O. je bricole une fixation pour ma Gopro,
Que j'installe sur son chapeau. Lui, il va la faire, la rando.
Nous descendons au barnum pour 9 h. J'ai du mal à marcher, mes mollets sont raides et douloureux... Patrick, Nono et Denis sont prêts .
Et c'est le départ vers les Trois arches.
Le mistral rafraîchit l'atmosphère, je reste en peignoir.
Je prends rendez-vous pour un massage chez Lolo-doigts-de-fée.
Mes mollets, traités à l'huile essentielle d'écorce de mandarine, se sont relâchés... Plus de douleurs !
Lolo en profite pour me masser tout le corps, les bras...
Et au final , au bout d'une bonne demi-heure, je me sens zen, un peu groggy.
Les randonneurs sont de retour. Je les vois passer, assis en terrasse à m'hydrater, avec un Picon...
Et nous nous retrouvons à table au barnum.
Avec le mistral, Moustapoil prend des allures de Vassiliu ... " Qu'est-c' que c'est, qu'est-c' qu'il a, qui c'est celui-là ? "
Dans l'après-midi, le groupe va à la rivière.
Moi, je fais une bonne sieste, puis j'entreprends de les rejoindre.
Et je les rencontre sur le chemin du retour...
On se retrouve tous ensemble à la terrasse du Barlaba.
Le soir, après notre repas, le Croco est parti en fourgon pour ramener Ludo et ses béquilles au barnum.
Un vrai plaisir, de grosses rigolades, je sors la bouteille de mirabelle, et c'est parti ! Ludo est un bon vivant, nous aussi, et nous faisons beaucoup de bruit, nos rires résonnent dans la vallée de la Cèze.
Une voisine vient nous demander le silence, ses enfants ne peuvent pas dormir. Mais Ludo, le silence, il ne sait pas faire ! Bon, c'est vrai qu'il est plus de 23 h...
De toute façon, le combat cesse faute de mirabelle. La bouteille est vide, et nous... pleins !
Et nous partons au Barlaba finir de rigoler. Il est bien 1 heure quand je gravis, péniblement, la colline.
Demain ça ira mieux !
Mardi
Je me réveille, P.O. s'active dans la chambre, enfin la cuisine.
En arrivant samedi, il avait un cuissot de chevreau à faire mariner, ce qu'il a fait dès samedi. Ce matin, il s' en occupe encore...
Après une balade dans les collines alentour, je prépare ma sardinade au Saint-Moret. C'est Ludique qui me l'a rapporté des courses. il n'y a pas ce genre de fromage à l'épicerie du centre.
Et nous nous retrouvons pour l'apéro au barnum. Je passe par l'accueil réserver un canoë pour l'après-midi.
Nous prenons le chemin de la rivière, le canoë suit.
C'est Patrick qui pilote ! (Tiens ?) , promenant ses petits-enfants qui passent la semaine avec nous. Du coup, plus de place pour le Croco qui arrive à la nage. (Oui, enfin, à pied dans la rivière, quoi ! La Cèze est un peu basse... )
Et c'est la ronde des balades. Didol est enthousiasmé, Denis emmène son amoureuse, Catherine, et chacun s'amuse, entre deux poses à l'ombre.
Mercredi.
Ce matin, P.O a besoin d'argent, moi j'ai besoin de clopes. Nous partons donc tôt, 8 h 30, vers Barjac où se trouvent des distributeurs bancaires.
Depuis hier soir, le Wifi ne fonctionne plus. Une panne que l'on pensait locale, et qui en fait affecte tout le nord du département et les départements limitrophes.
En fait, un transfo a été pillé en câbles ce qui a supprimé Internet dans tout le secteur.
Du coup, les distributeurs ne fonctionnent pas à Barjac.
Nous nous renseignons au syndicat d'initiative. Le gérant , bien sympathique, nous trouve le guichet LCL le plus proche, à Alès.
Nous trouvons notre bonheur, et des sous, et des clopes, et nous retournons vers Méjannes. Il est midi passé quand nous arrivons à la Genèse. Lola , inquiète de notre " disparition ", est rassurée.
Mais nous avons droit à des réprimandes, pour être partis sans prévenir.
Nous qui pensions rentrer dans la matinée !
Ce midi, nous avons la visite d'un couple d'amis de Lola, venu d'Uzès, Philippe, qui s'est mis au naturisme l'année dernière, et sa compagne, qui, elle, est restée en mode textile . Étonné de voir une textile attablée au barnum. Mais comme elle veut bien faire la vaisselle, on l'accepte ! Mdr...
Ce soir, moules-frites au restaurant. Nous sommes invités à l'apéro au Barlaba par Christian le patron du resto.
Vers 21 h, nous passons à table, j'ai droit à un grand Picon bien noir.
Les moules sont délicieuses, aux petits légumes. Quant aux frites, ben, ce sont des frites...
Pour ne pas rester sur un échec, j'ai écrit une chanson, vite fait, sur l'air de " "La Montagne" de Jean Ferrat, que je chante au dessert.
♫ 1
" La première fois que je suis venu
La première fois ici tout nu
Ça a été la découverte
Depuis je suis re-revenu
A chaque fois cela m'a plu
La Cèze dans la Nature verte
Ce qui me plaît c'est les rencontres
On est ensemble on se raconte
Des histoires naturistes
Et même si parfois on rit
Trop fort pour ceux qui sont au lit
Nos rencontres ne sont pas tristes.
Refrain
Venez, venez à la Genèse
On ne peut pas s' imaginer
Comment vivre nu à l'aise
Pour y goûter, il faut y aller.
2
Ce soir nous sommes attablés
Z'etes obligés de m'écouter
Moi j'ai besoin de chanter
Pour moi c'est une thérapie,
Bien sûr un plaisir aussi
D'être en votre compagnie
Je sais, je ne suis pas chanteur
Mais ce que je dis ça vient du cœur
Oui ça, vous l'aurez compris
Et si je chante ce soir,
Je garde encore l'espoir
Que vous aimerez aussi
Refrain
3
Je voudrais tous vous remercier
Vous tous qui m'avez aidé
À passer des vacances de rêve
D'abord il y a Lola, il y a aussi Lolo
Elles s' occupent de moi sans trêve
Pour le café il y a l'Croco,
Et Pat s' y colle pour les randos
Z6-PO c'est not' balèze
C'est un très bon cuisinier
Et du cidre il a ramené
Assez pour être à l'aise
Refrain "♫
Applaudissements, ce coup-ci c'est un succès !
Et cela engendre quelques chansons. Moustapoil, c'est "Le Grand Café" de Trenet... Et un couple de voisins de caravane de Pat, attablé avec nous, connaît tout Sardou.
Jeudi.
Ce matin nous partons à l'assaut des drapeaux, en haut de la falaise en face.
Nous nous préparons, P.O. et moi, chaussures de randonnée aux pieds, pour descendre à 9 h au barnum.
Là, nous apprenons que la rando est reportée à demain, pour cause d'olympiades !
En effet, la Genèse organise des olympiades, par équipes, avec des épreuves tout au long de la journée.
Une équipe " être-naturiste " est montée, composée de Patrick, de ses petits- enfants, et de Denis et Catherine. Patrick notre sherpa n'est donc plus disponible aujourd'hui pour la rando initialement prévue.
Ni P.O. ni moi n'étions au courant. L'annonce avait été faite la veille à midi, alors que nous étions en vadrouille.
Du coup, cela nous laisse le temps de préparer le banquet des régions, qui a lieu ce soir au barnum.
P.O. termine de préparer son cuissot de chevreau, qu'il fera au barbecue, pour ma part, je ferai des galettes de pommes de terre, une spécialité lorraine, entre autres.
Pour le banquet des régions, Denis, assisté d'Isa, nous fait des crêpes, fourrées. Et aussi des odeurs de nat grillé quand il s'est assis sur la crépière !
P.O. a fait griller son cuissot, il y a des caillettes, du jambon, des saucissons, et mes galettes de pommes de terre, suivant une recette de ma mère : 1 kg de pommes de terres râpées, un poireau, ou comme ce soir deux oignons frais, et un œuf.
Le cidre brut et demi-sec de P.O. a charmé les papilles...
Tout cela est un régal, chacune et chacun se délectent de ces mets !
Mais il a fallu écourter le banquet, pour cause de résultats des olympiades.
L'équipe " être-naturiste " n'est pas sur le podium, mais obtient une honorable place au classement.
Après tout, comme le disait Pierre de Coubertin, l'essentiel est de participer !
Vendredi.
Ce coup-ci, c'est le bon jour pour la randonnue.
Nous partons vers 9 h, direction la Sablière, et nous traversons, en nous déchaussant, la Cèze là où elle est le plus large, donc moins profonde.
Et c'est l'ascension de la falaise, par l'arrière. Le chemin est pénible par la route, il fait chaud, beaucoup de voitures circulent, soulevant des nuages de poussière qui, combinés aux effluves d'échappement des voitures, nous irritent la gorge et les yeux au plus haut point.
J'ai du mal à suivre, vite essoufflé.
Nous ratons le sentier qui mène au drapeau, et nous nous retrouvons pas loin du Ran du Chabrier, un camping libertin, qui se dit naturiste.
Les décharges sauvages dans les ravins de carcasses de frigo et autres déchets encombrants nous font dire que ce n'est pas un comportement naturiste qui règne dans le coin !
Vaille que vaille, nous arrivons au drapeau.
Le point de vue sur la vallée de la Cèze est splendide, avec la Genèse en bas.
Nous descendons par l'autre côté, vers le camping de Feyrerolles. C'est bien plus court qu'à l'aller, et sans la route et ses voitures.
Le groupe décide de pousser jusqu'au château. Encore une grimpette, que je sens de trop pour mes mollets. Je les laisse et retraverse la rivière, pour me poser et m'hydrater au Barlaba ( avec du Picon, la seule boisson que mon tube accepte, l'eau étant systématiquement régurgitée ) en attendant le groupe pour notre repas commun.
Idefix est de retour pour le weekend.
L'après-midi, piscine, rivière, boules, bar... Le programme est varié, chacun y trouve son bonheur.
Le soir, rendez vous au resto, nous fêtons l'anniversaire de Lola.
Avec un ventre qui me fait des misères, je ne picore que quelques bouchées. Rien ne passe vraiment.
Néanmoins, je m'attelle à écrire une chanson d'anniversaire. je choisis un air connu, "Aux Champs-Élysées" de Joe Dassin, que je chanterai au moment du café.
♫ Allons fêter
Ensemble nus
L'anniversaire
De notre chère
Modératrice du forum, j'ai nommé Lola
Elle est aussi
Not' mère ici
Nous fait la vie
Belle sans soucis
Nous vivons nus tous ensemble, grâce à Lola
Refrain
C'est l'anniversaire
Oui ! L'anniversaire
Un an de plus, ce n'est pas rien
C'est notre lot, on n'y peut rien
On va fêter l'anniversaire de notre Lola
Nous sommes ce soir
Au restaurant
Not' dernier soir
Demain partant
Nous nous devons donc de fêter
Cet événement
L'anniversaire
En point d'honneur
De cette semaine
De bonheur
Merci à vous pour ces rencontres
Et merci Lola
Refrain ♫
Lola a bien aimé ma chanson, et toute la tablée a repris les "pam pam padadam padadam" ... Un beau moment de partage.
Puis vient le gâteau, que Lolo découpe ...
Délicieux, paraît-il. Mais je ne peux rien avaler...
Un passage au bar, une Suze digestive, et nous regagnons nos couches. C'est notre dernière nuit ici. Demain, chacun s'en retourne chez sa maison.
Samedi.
Après le café du matin au chalet, .P.O. est descendu au barnum, aider au démontage. Je me charge du nettoyage, après avoir plié mes affaires. Et vers 10h15 (rendez vous pris à 10h 30 ) l'agent d'entretien est passé, et sans rien contrôler, a repris la clé du chalet. Il pleut un peu ce matin.
Quand je pense que le barnum nous protège de la pluie, je me dis que c'est bête de le démonter le jour où il pleut ! Mdr...
Je descends donc avec mon barda. Le barnum est plié. Nous chargerons le fourgon après avoir ramené Didol à la gare d'Alès, en début d'après-midi.
Nous faisons notre dernier repas en commun. Il faut finir tout ce que le frigo contient encore ! Il y a de tout, de l'apéro au dessert, et moult boissons en tout genre. Il reste pas mal de Picon.
Yvess, qui est arrivé hier, devait dormir au chalet et m'a apporté une bouteille de Picon. Finalement Ludique l'a invité chez lui, mais le Picon est resté !
À 14h, Didol est embarqué. Séquence émotion ! Les au-revoir sont toujours déchirants...je les accompagne, pour que le Croco ne fasse pas le trajet tout seul au retour.
Pat me charge de lui trouver des cigarettes, parfum vanille.
Arrivée à la gare d'Alès. Bien sûr, une voiture garée sur l'accès handicapé oblige Didol à faire le tour pour accéder au quai. Les agents de la gare, prévenus , attendaient pour monter dans le train. Et notre Didol s'en est allé, avec Isa, direction Nîmes, où il change de train pour Tours.
Nous repartons vers Méjannes. il faudra s' arrêter en route, le tabac de la gare n'a pas de cigarettes parfum vanille.
Nous trouvons en chemin un tabac qui a le bon produit, et nous revoilà à la Genèse.
Le chargement du fourgon terminé, la caravane intendance, qui prend sa retraite aujourd'hui après des années de bons services, retourne dans son pays, l'Ardèche. Elle est attelée. Nous voilà prêts à quitter notre lieu de vacances. Un plouf de piscine rafraîchissant, et un dernier Picon au Barlaba. Les adieux au groupe, à Ludo et son équipe.... Et nous voilà on the road again direction la grotte.
En chemin, un coup de fil au camion pizza nous permet de prendre au passage deux pizzas pour la soirée , que nous passons tranquillement tous les deux, à refaire la semaine et ses bons moments, avant de nous coucher.
Notre séjour à la Genèse est bel et bien fini, je ne crois pas y retourner cette année. ( L'année dernière, j'y suis retourné en août, une journée, pour fêter mon anniversaire, mais cette année, le budget restreint ne le permettra pas . )
Dimanche, nous ramenons la caravane en son lieu de retraite, la maison familiale, et c'est l'heure de boire l'apéro, en terrasse, à Privas.
Une bonne sieste plus tard , nous passons la soirée avec des nouilles et du comté râpé. Et nous nous couchons tôt. Lever à 5 h demain .
Le retour.
Le café coule, je me dis qu'il faut vider le fourgon avant de partir, mais le Croco l'a fait hier, tout seul, pendant ma sieste ! Brave Croco !
Nous arrivons au Pouzin, je monte dans le camion, et en route pour Lyon, où je rattraperai mon train à midi.
Le lieu de livraison n'est pas loin de Perrache, au confluent du Rhône et de la Saône.
En bus, j'arrive à la gare de Perrache. Sur quatre niveaux, tram, bus, taxi, et trains. Le tram est en rénovation, il y a des tranchées un peu partout.C'est un foutoir sans nom, des travaux partout, des escalators en panne, mais je finis par arriver dans le grand hall de la gare. Là, je regarde le tableau des départs. Mon train n'y figure pas. Je trouve un café pas loin, et regarde sur le site SNCF, je m'aperçois que mon train, qui passe par Perrache à l'aller, passe par la gare de Part-Dieu au retour ! Toute la ville à traverser. Pas de panique, il y a le métro ! Une heure et deux changements plus tard, j'arrive à la bonne gare, vers 11h. Bondée ! Tous les voyageurs sont parqués dans le hall, un colis suspect ayant été trouvé sur un quai. Il faut attendre l'intervention des démineurs. Aucun train au départ, ni à l'arrivée.
Au bout d'une heure d'attente, le quai est dégagé, le trafic peut reprendre. Certains voyageurs sont restés bloqués dans les rames aux abord de la gare. Rien que pour une valise oubliée...Mais cela aurait pu être un colis piégé !
Nous partons finalement avec un petit quart d'heure de retard, et c'est le retour vers ma Lorraine natale, en faisant le tour du Grand Est. Je passe du temps au bar, je sympathise avec un gamin et sa maman, qui revient de Montpellier pour rejoindre Strasbourg. . Je fais goûter le picon ( ben oui, j'ai une réserve ! ) à la maman. Pas au gamin ! Elle adore...
En arrivant à Metz, le TGV a rattrapé son retard, nous sommes à l'heure !
Il est 17h, il fait plus de 30°.
Le TER pour Saint-Avold m'emmène sans problème à destination, où Estelle m'attend, comme prévu.
Et me voici à Dourd'hal, content que ce voyage se termine, et triste de la fin de mes vacances...
Des vacances réussies grâce à Lola, mais aussi à tous les membres du groupe ! Mention particulière à Jean-Marc, alias le Croco, qui m'a pris en charge à l'aller et au retour.
Un grand merci à Jean-Pierre, notre Moustapoil, pour la correction et l'aide à la rédaction de cet article.
Vivement les prochaines rencontres. Probablement en juin, si mes finances s' arrangent d'ici là !
Portez-vous bien nus !