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Le blog de Robert
tranches de vie, mode de vie, travail et passion, vie...

La vie à Durandalem. 768. Chapitres 1, 2, 3.

robertditsch

Préludes

 

 La visite au chalet de Michel Wald

 La Chambre des commis

 Chez Dillon

 Premiers amours

 Etang d’Oderfang

 

Chapitre 1

 

 Les gens du village de Durandalem

 Le don du ciel

 Childéric

 L'auberge de Child

 Dillon d’Ortega

 Le métal céleste

 La chambre de l’auberge

 La fonte

 Les Nouvelles

 La naissance de Durandal

 

Chapitre 2. L'école des soldats

 

 L’horloge

 La construction de l’école

 Le bâtiment

 La construction

 Le chauffage

 Le personnel

 La fin du chantier

 L’école

 La mission de Georges

 Les futurs soldats

 Apprentissage

 Réalités

 Projets

 Les témoignages

 Le jour de l’orgie

 Le lendemain

Le pouvoir de communiquer mentalement Les garçons

 Le pouvoir de communiquer mentalement. Les filles

 L’apprentissage de la pensée

 L’instruction

 Education militaire

 La Terre

 Préparatifs

 Les portes ouvertes de l’école

 La découverte du Naturium

 

Chapitre 3. La vie au village et à l'école

 

 Les douches de Durandalem

 Les filles

 Le cannabis

 Les cantonniers

 La douche

 La douche à la maison

 La douche au moulin

 Adèle Pferd

 Les douches communales

 La soirée chez Child Germain 

Les cousins de Naborum

 Le chalet de Michel

 Aux douches communales

 Chez Child

 Les douches communales. Ouverture

 Le Fernand et ses commis

 L’utilisation des douches

 La visite à l’école

 Les Vikings

 Les bigotes

 Le livreur de charbon

 L’initiation des Vikings

 Les villageois aux douches

 Yvonne Basin 

 La fréquentation des douches communales

 Les copines

 Le pouvoir de voler

 Les douches payantes

 Les douches du Fernand

 Aux douches communales

 L’hospice des Œuvres de Naborum

 Les travaux dans les douches

 Les essais d’insonorisation

 La Confrérie du Blauersland

 Le programme des douches

 Le rasage des pubis

 Les tailleurs de pierres

   

 

 

 

                         Préludes

 

 La visite au chalet de Michel Wald

 La Chambre des commis

 Chez Dillon

 Premiers amours

 Etang d’Oderfang

 

 

         Vendredi 21 juin 767

 

La visite au chalet de Michel Wald

 

 Marianne, Mariette, Dillon

    Dillon d’Ortega, le commis du Fernand Bauer, le fermier, doit livrer quelques denrées, des légumes, des fruits au chalet de Michel Wald, le bûcheron, sur le versant Sud de la colline.

     En chemin, il passe par chez Clovis Hune, l'éleveur de volailles pour emmener une douzaine d'œufs ce qui évitera à Clovis d'y aller. Arrivant au chalet, il ne voit personne ! Ni Michel, ni ses filles jumelles, Marianne et Mariette, ne semblent être là ! Il appelle, mais pas de réponse...

     Mais, peu après, il voit les deux sœurs, qui sortent de la grange en tenue très légère, juste un petit bout de tissu autour de leur taille, lui font de grands signes pour qu'il les rejoigne, ce qu'il fait prestement, curieux de voir ces deux anges si légèrement vêtus ! Il entre dans la grange, il voit des grands tissus étendus, d'autres en train de tremper dans différents bains colorés, d'autre aussi suspendus tels des voiles d'un navire. Les deux sœurs expliquent à Dillon qu'elles teignent les tissus pour après les couper et en faire des tenues magnifiques pour les soirées au bourg. Il est arrivé au moment où elles procédaient aux essais, l'une sur l'autre, d'où leur tenue plus que minimaliste !

 

Annexe 1.

 

      Mercredi 10 juillet 767

 

La Chambre des commis

 

François, Le Borgne, Dillon

    Dillon d’Ortega grand gaillard à la longue chevelure blonde, est venu s'installer, à côté de l'auberge de Child, comme maître d'arme dans le village, après son éducation reçue à Mettis, dispensée par Jean d'Ortega, son père adoptif.

   Son emploi lui laissant pas mal de temps, il travaille comme commis, dans l'exploitation de la ferme du Fernand Bauer, avec Le Borgne, que Fernand a recueilli enfant, adopté, et élevé avec son propre fils, François. Dillon a toujours été discret sur son enfance, passée à Mettis chez Jean d'Ortega, et ne se confie pas facilement aux deux garçons.

   François est jeune maraîcher, il parcourt les marchés de la contrée, et même au-delà, pour vendre les produits de la ferme. Depuis leur enfance, François et le Borgne vivent ensemble, mangent ensemble, dorment ensemble, et un lien d'affection s'est formé au fil du temps, une entraide entre les deux garçons est réelle, et une affinité sensuelle s'est développée chez eux. Ensemble, ils ont découvert les plaisirs des caresses mutuelles, et de la jouissance en commun, et leurs corps n'ont plus de secrets pour les deux garçons !

 

Annexe 2.

 

                Mardi 16 juillet 767

 

Chez Dillon

 

François, Le Borgne, Dillon

     Quelques temps plus tard, les trois garçons se retrouve dans la ferme du Fernand, et se souviennent de leur soirée chez les frères, ils décident de remettre ça le soir-même !

     Ce coup-ci cela se fera chez Dillon qui pour l'occasion prépare une grande couche, bien moelleuse, où ils pourront s'ébattre à foison ! Les frangins arrivent, Dillon les accueille en chemise, sans dessous, laissant apparaître son sexe qui bien qu'il soit au repos, dépasse quelque peu ! Il les met à l'aise, ils goûtent une gnole qu'il a pris chez Child, ils devisent de la manière dont ils vont procéder, et s'agenouillent sur la couche.

 

Annexe 3.

 

                Jeudi 25 juillet 767

 

Premiers amours

 

Armand, Gabin

    Cet été de l'an de grâce 767, la chaleur est vive sur la province d'Austrasie.

    Au nord du bourg de Naborum, dans le canton d'Oderfang, un étang attire pendant toute la belle saison de nombreux badauds à la recherche d’un peu de fraîcheur dans cette eau claire, résurgence de la nappe phréatique située sous Naborum. Les pluies abondantes du dernier printemps ont fait monter le niveau d'eau de façon spectaculaire, et un grand territoire se trouve aux berges de l'étang. Les jeunes de Naborum, mais aussi des villages avoisinants, Durandalem, Laudrefang ou Tenquin aiment à se retrouver les après-midis pour passer de bons moments ensemble au bord de l'eau.

   Armand, fils de Roger Capes, maraîcher de Tenquin, accompagne souvent son père au marché de Naborum, et connaît plusieurs jeunes du bourg, notamment Gabin Fleich, le fils du boucher de Naborum, avec qui il lie d'amitié. Un matin, sur le marché, ils décident de se retrouver à Oderfang cet après-midi. Ils sont bons copains, et aiment faire des blagues ensemble et cet après-midi, il fait particulièrement chaud ! Ils s'amusent à s'asperger au bord de l'étang et de fil en aiguille, dans une joute amicale, leurs jeunes corps moulés dans les habits mouillés, dans un corps à corps ils tombent dans l'eau et éclatent de rire ! Tout mouillés, Gabin ses longs cheveux sur le visage, Armand d'un geste délicat les écarte, dévoile un visage qu'il n'avait jamais vraiment regardé de près auparavant. Il lui caresse le front, puis les joues, il passe un doigt sur les lèvres de Gabin, qui ouvre la bouche, et le happe pour le sucer langoureusement.

 

Annexe 4.

 

          Vendredi 26 juillet 767.

 

Etang d’Oderfang

 

Armand, Gabin

    Armand Capes et Gabin Fleich ont pris l'habitude de se retrouver les après-midis au bord de l'étang d'Oderfang, où ils se promènent main dans la main, s'échangent des baisers, parlent peu, leurs regards suffisent à signifier leur amour réciproque !

   Une journée ou le soleil cogne, ils s'assoient à l'ombre du grand chêne, adossés au tronc séculaire, et se reposent, ils viennent de traverser l'étang à la nage et sont fatigués, ils sont tranquilles, nus, leurs habits séchants accrochés aux branches basses.  De ce côté, de l'étang, il n'y a pas de chemin d'accès, pas de risque d'être surpris. Ils s’endorment, paisiblement, leurs rêves sont remplis d'amour...

 

Annexe 5.

 

 

 

Annexes du prélude

 

  1.  La visite au chalet de Michel Wald.  Marianne, Mariette, Dillon
  2.  La Chambre des commis. François, Le Borgne, Dillon
  3.  Chez Dillon.  François, Le Borgne, Dillon
  4.  Etang d’Oderfang. Premiers amours. Armand, Gabin
  5.  Etang d’Oderfang.  Armand, Gabin

 

 

Annexe 1 :   Vendredi 21 juin 767

 

La visite au chalet de Michel Wald

 

              Marianne, Mariette, Dillon

 

     Dillon, voit Marianne et Mariette devant lui, nues ou presque, et ne peut s'empêcher de hisser le pavillon de l'amour, son pénis énorme formant une grosse bosse dans ses braies.

     En pouffant de rire, les sœurs s’approchent de lui, et dénouent la ficelle sur les braies, libèrent le phallus qui bondit tel un diable dans les mains des jumelles, qui poussent un grand cri d'exclamation.  Elles ont tôt fait de se débarrasser du petit tissu entourant leur taille, et commencent à caresser Dillon, qui ne sait pas s’il rêve ou si elles veulent vraiment le baiser !

     Elles le poussent dans les tissus éparts sur le sol empaillé de la grange, il comprend que non, il ne rêve pas ! Tandis que Mariette monte à califourchon sur lui, lui suce le sexe pour le lubrifier, puis se pénètre le vagin de ce pénis, Marianne, une jambe de chaque côté de la tête de Dillon se fait lécher, sucer, titiller, aspirer les lèvres, la vulve, jusqu'à ce qu'un liquide jaillisse du fond de son vagin, accompagné d'un « Hohohoho ! » d'orgasme puissant.

     Puis, elle recommence ! Dillon n'a d'autre choix que d'avaler ce jus chaud venu des entrailles de Marianne, Mariette, elle, chevauche toujours le vit de Dillon, (qui, de ses seize pouces, fouille bien au fond,) hurle des « Ouiiii ! » « Haaaaa ! » « Hoooo ! » de plaisir à chaque poussée, et recommence sans cesse, mouille plusieurs fois le ventre de Dillon, jusqu'à la salve puissante de sperme, énorme, dans un grand « Rhaaaa ! » qui fait tomber Mariette en pleine pamoison, tremblante, on la dirait secouée comme un prunier lors de la récolte.

      Un moment de repos s'en suit, des douces caresses et tendres embrassades réjouissent les trois amants, des caresses un peu plus ciblées redonnent à Dillon une vigueur rigide, et il entreprend par derrière Marianne, en tirant doucement mais fermement sur ses cheveux en queue de cheval. Son phallus la pénètre doucement, jusqu'au fond de son vagin, plusieurs fois. Marianne glousse des « Mmmmmm ! » « C’est bonnn ! »  « Oh ouiiii ! », tout en suçant Mariette, offerte les jambes écartées devant elle. 

     Puis Dillon monte un peu, et pénètre de son énorme appareil le tout petit trou de son anus, la fait crier, « Nonnnn ! » « C’est trop gros ! »  au début, mais « « Ouiiii ! » « Ahhhhhh ! » « HO ! » « Ohhh » !  par la suite !

     Et quand il arrive à la garde au niveau de ses testicules, Marianne n'en peut plus et s'écroule, le nez dans la vulve de Mariette, en un grognement convulsif, et pousse des petits « Hi ! » « Hi ! » « Ho ! » « Haaa ! » « Hooo ! » « Hiii ! »  rapides entremêlés de grognement sourds, tandis que Dillon continue son exploration profonde, jusqu'à ce qu'il se vide au fond de l'anus.

    Marianne hurle d'avoir ce liquide bouillant au plus profond de ses entrailles et Dillon hurle de cette vidange qui lui pompe jusqu'à ses dernières ressources.

   Nul ne s'est aperçu que le Borgne, le commis et fils adoptif du François Bauer, ne voyant pas revenir Dillon, est venu voir ce qu'il faisait, et a vu ! Sans mot dire il s'en est retourné, avec une grosse bosse dans ses braies, et encore l'image de cet immense membre viril qui disparaît entre les fesses de Marianne.

 

 

 

Annexe 2 :  Mercredi 10 juillet 767

 

La Chambre des commis

 

            François, Le Borgne, Dillon

 

      Le soir, un été de l'an 767, une fois leurs tâches accomplies, les frères Bauer, François et le Borgne, les fils du Fernand Bauer, le fermier, se retrouvent tous les deux dans leur chambre commune, avec une envie de plaisir que tous deux ressentent. Après quelques caresses corporelles, quelques attouchements sensuels et précis, ils s’enlacent, et se pénètrent tour à tour avec ardeur, leurs verges gonflées de désir.

      Le Borgne raconte à François ce qu'il a vu au chalet, Dillon d’Ortega et les jumelles Marianne et Mariette Wald, les filles de Michel Wald, le bucheron, en train de faire l’amour, et le pénis immense que Dillon possède !

     Ils conviennent alors d'une invitation de Dillon, pour le lendemain si cela lui convient, prétextant un cours privé sur le maniement de l’épée.

     Dillon accepte volontiers, et le lendemain, en soirée, après ses corvées, taches et obligations envers le Fernand, il se rend dans la cabane des frères, qu'ils ont installé à côté de la grange, leurs quartiers privés, en somme.

     Il arrive, avec deux épées que Child Germain, l’aubergiste et tenancier de l’échoppe lui prête, afin d'expliquer leur maniement aux garçons. De fil en aiguille, ils parlent d’épée, puis des plaisirs que le corps peut apporter, la discussion tourne vite sur le fait que Le Borgne et François soient amants. Dillon sourit, il est intéressé, et reconnaît que les hommes l'attirent aussi.

     Le Borgne avoue l'avoir vu au chalet en pleine action avec les frangines, et s’approche de Dillon, commence à caresser ses brais, les voit se tendre de plus en plus, jusqu'à ce que jaillisse son pénis, que François découvre, les yeux écarquillés !

     Dillon comprend bien que les épées ne seront d'aucune utilité dans ce cours, et tous trois se déshabillent en se caressant mutuellement, chacun ressent les caresses des deux autres, que de sensations d'avoir quatre mains qui s'activent sur son corps, et insistent sur les parties les plus sensibles !

     Ils se couchent en cercle, chacun entreprend de prendre en bouche le phallus de celui devant lui, François se retrouve avec le monstre de Dillon en bouche, peut à peine l'intégrer dans sa bouche, et manque plusieurs fois de s'étrangler.

     Viennent ensuite les embrassades, ils se roulent les langues de bouche à bouche, sucent les tétons gonflés par le plaisir, François a envie d'une pénétration, et demande à Dillon de le prendre, en levrette tandis qu'il suce le pénis du Borgne, couché sous lui. Mais avec précaution !

      En effet son gros pénis pénètre difficilement dans l'anus de François, il n'en peut plus de plaisir, au fur et à mesure qu'il s'enfonce en lui, les yeux tout ronds, la bouche bée...

     Dillon continue ensuite à glisser doucement dans François, son phallus défonce l'anus en entrant et en sortant, François hurle, « Haaaaa ! » « Hoooo ! » « Haaaaa ! » dans un mélange de plaisir et de douleur, sous le regard inquiet du Borgne, qui du coup se demande s'il va essayer lui aussi !

      Dillon qui est un grand gaillard costaud, aime donc bien autant les hommes que les femmes ! Mais au vu de son anatomie, la plupart des hommes se laissent tenter par la sodomie, et Dillon n'a pas beaucoup d'expériences de ce côté, étant rarement sodomisé lui-même. 

     Leur disant cela, François propose de réparer cette injustice, lui, pénètre Dillon pour le remercier, et Dillon pénètre Le Borgne, qui hésite entre inquiétude et excitation.

     Finalement cela se fait, debout, Dillon pénètre le Borgne, doucement de plus en plus profondément, le borgne s'agrippe à la fenêtre, avec un rictus qu'on pourrait croire de douleur, en gémissant des « Ohooooo ! » « Haaaaa ! » et François s'installe alors dans l'anus de Dillon qui gémit un « Mmmmmm ! » de plaisir ! Le Borgne sent bien, « Oh oui ! » le phallus de Dillon qui gonfle encore sous les coups de va-et-vient de François !

    Après une pause, ils restent l'un dans l'autre, Ils conviennent d'un jeu. Dillon ne bouge pas, hormis sa main qui saisit le pénis du Borgne. François et le borgne avancent et reculent en cadence, ce qui emmène Dillon au septième ciel et, comme si cela était réglé d'avance, le mouvement s'accélère, devient même rapide...

     Les râles des trois garçons se mêlent, dans un brouhaha de grognements de plaisir, jusqu'à l'explosion finale générale, simultanée, comme synchronisée ! Le Borgne lâche tout sur la fenêtre, Dillon remplit le Borgne à foison et François se vide remplissant l'anus de Dillon à le faire déborder.  Et les trois amants s'affalent sur la couche, épuisés, repus mais satisfaits d'une relation qui leur a fait le plus grand bien, et soudé un peu plus les liens entre Dillon et les frangins.

    Puis, Dillon s'essuie le pénis et l’anus, et prend congé, laissant les deux frères s'endormir.

 

 

 

Annexe 3 :  Mardi 16 juillet 767

 

Chez Dillon

 

          François, Le Borgne, Dillon

 

      Le Borgne, qui aime la longue chevelure blonde de Dillon, lui caresse la nuque et le dos, lui embrasse les fesses, et après avoir introduit sa langue dans l'anus de Dillon, entreprend de le pénétrer doucement, par derrière, tel un cabri.

      François, en face de cette scène, rigole, et voit le sexe de Dillon grandir, grandir, et se tenir horizontalement sous lui.

      Le Borgne saisis alors la chevelure de Dillon, lui tirant la tête en arrière, la bouche ouverte de râle de plaisir de la verge qui fouille ses entrailles. 

     Et François, à genoux devant Dillon en profite pour introduire la sienne dans cette ouverture béante qui se referme telle un coquillage, sa langue titille le gland qui ne tarde pas à prendre de l'ampleur et le phallus grossit, force les lèvres de Dillon.

      François reste ainsi, son pénis chaud dans la bouche de Dillon et sent monter en lui une chaleur qui finit en explosion, son pénis crache tout ce qu'il peut dans la bouche du grand blond alors que Le Borgne le fouraille comme une bête.   Puis il éjacule aussi, Dillon sent dans ses entrailles le liquide chaud, son sexe bave de lubrifiant, avant que les deux frères ne se retirent, ayant bien rempli Dillon, qui se couche sur le dos. 

     Les frangins entreprennent alors de s'occuper de lui, le caressent, l'embrassent, lui sucent les tétons, pour finalement se concentrer sur son sexe, brandi comme un épieu.  Il se fait lécher, frotter sucer, branler, Le borgne s'occupe du gland et François des testicules, tandis que Dillon, les bras étalés sur la couche, se laisse faire, gémissant de plaisir.

      Et ce qui devait arriver arrive, Dillon éjacule d'une giclée qui monte au-dessus des deux autres, puis une deuxième, et une troisième, dans un soubresaut qui le terrasse. Jamais les frangins n’avaient vu telle éjaculation, aussi belle que l'est son membre viril !

      Les trois garçons, satisfaits sont allongés côte à côte, puis François entreprend de monter sur Dillon qui du coup bande à nouveau comme un âne, et s'empale sur le vit, énorme, jusqu'à ce qu'il soit enfoui dans ses chairs.

     Le Borgne, que cette vision excite au plus haut point, incline François en avant, et se fait une place dans son anus, pour son membre à côté de celui de Dillon, enfoncé jusqu'à la garde.

      François ne bouge plus, Dillon non plus, et Le Borgne œuvre en des saccades qui finissent par faire éjaculer Dillon, qui reste ainsi jusqu'à ce que le Borgne le rejoigne, remplissant encore un peu plus l'anus de François.

     Il miaule de plaisir, il n'a jamais eu autant de chairs et de sperme en lui et il éjacule de concert ! Le Borgne se retire, puis François libère Dillon, qui se retrouve le ventre couvert de sperme, que les frangins lèchent et aspirent jusque dans le nombril, rempli lui aussi, nettoient au passage le pénis de Dillon qui se retrouve en pleine érection.

      Une bonne rasade de gnole parachève la dégustation, et ils restent ainsi, repus, épuisés par tant de plaisirs, et se promettent déjà de remettre le couvert plus tard.

 

 

Annexe 4 :  Jeudi 25 juillet 767

  

Etang d’Oderfang. Premiers amours

 

            Armand, Gabin

 

       Un frisson parcourt l'échine d'Armand Capes, le fils de Roger Capes, le maraîcher de Tenquin, qui pose l'autre main sur la poitrine trempée de son ami, sent du bout des doigts son téton durci, tandis que Gabin Fleich, le fils du boucher de Naborum, tout émoustillé lui suce maintenant deux doigts, tout en lui caressant le poitrail des deux mains, il sent bien lui aussi ces tétons qui durcissent.

      Ils sont corps à corps dans leurs habits mouillés, et sentent que leur entre-jambe grossit, une réaction des plus plaisantes.

     Ils se caressent d'emblée mutuellement tout le corps, leurs lèvres s'approchent, leurs bouches se touchent, et vont plus profondément dans l'eau, ils s'embrassent alors goulûment d'un baiser charnel, ferment les yeux et se serrent l'un contre l'autre.  Dans l'eau jusqu'au cou, ils s'arrachent violement leurs habits, se frottent l'un contre l'autre, sentent chacun le sexe dur de l'autre contre son corps, leurs mains disparaissent pour s'attarder sur leurs sexes gorgés de sang.

    Leur étreinte est de plus en plus forte, jusqu'à ce que Gabin se retourne se fait d'une main caresser les tétons, et de l'autre se fait frotter le pénis dans un mouvement de va-et-vient, ses deux mains saisissent par l'arrière le pénis d'Armand, dans le même mouvement.

      Armand, sans savoir vraiment pourquoi, de son sexe pénètre alors l'anus de Gabin, qui pousse un râle, commence à onduler sur ce sexe qui le fouille, il éprouve un plaisir qu'il ne connaissait pas ! Armand glisse dans son anus, continue ses caresses sur les tétons et masturbe le phallus de Gabin...

      De la berge, on ne voit que deux têtes, qui ondulent en rythme, des habits déchirés flottent non loin de là...

      A force de le pénétrer, Armand lâche sa semence en gémissant au fond de l'anus de Gabin, qui grogne, et éjacule sous les mouvements de la main de son ami. Ils restent ainsi un moment à moitié inconscients, sans bouger, puis Armand se retire, retourne Gabin et l'embrasse longuement, leurs langues se nouent dans leurs bouches.

     Enfin, les ardeurs calmées, ils récupèrent leurs habits à moitié déchirés, et regagnent la berge, et les enfilent avant de sortir de l'eau.  Les personnes qui les voient sortir de l'étang, souriants, voient les habits en lambeaux, s'esclaffent des jeux probablement brutaux auxquels les deux compères ont dû s'adonner, et ne soupçonnent pas que plus loin, il y a peu de temps, une histoire d'amour vient de naître. 

     Puis ils s'allongent à l’écart sur la rive, laissent leurs habits sécher sur eux, côte à côte, leurs mains une dans l'autre.

     Ils n'ont toujours pas dit un mot, les yeux fermés et le sourire aux lèvres, ils pensent à ce qui vient de se passer, et se tournent l'un vers l'autre, s'embrassent à nouveau, se caressent la tête.

     Une longue observation mutuelle, les yeux dans les yeux s'en suit, en silence, un grand sourire éclate leur visage, puis ils se relèvent et quittent l'étang, et se promettent d'y revenir le lendemain.

 

 

Annexe 5 :  Vendredi 26 juillet 767

 

Etang d’Oderfang

 

           Armand, Gabin

 

       Armand se réveille, son esprit attisé par un bruit, mais il n'y a personne. 

     Il regarde Gabin, endormi, toujours assis adossé à l’arbre, qui doit faire des rêves érotiques, vu son pénis qui s’allonge entre ses jambes tendues.

     Il voit que, malgré l'ombre, Gabin transpire, des gouttes de sueur coulent sur son poitrail. Une des gouttes atteint le téton gauche, et attire la langue d’Armand, qui la lèche sur le téton, et en profite pour le sucer doucement, il fait pousser un soupir d'aise à Gabin, toujours endormi.

     Il voit son pénis ramper sur le sol moussu, qui grandit encore, Armand sent une irrésistible envie de lui faire l'amour ! Il se positionne donc, les jambes bien écartées de chaque côté du large tronc, le torse en arrière, face à Gabin, s'assoit sur ses cuisses chaudes, et guide le pénis de son ami vers la rosette de son anus qu'il a quelque peu lubrifié avec sa salive.

     Il avance son bas ventre, fait pénétrer le pénis en pleine érection doucement dans son anus, c'est la première fois qu'un pénis s'aventure par-là ! Gabin émet des petits gémissements, comme dans un rêve, Armand fait des va-et-vient lents de son bas ventre, pénètre le pénis de plus en plus profondément, jusqu'à ce qu'il disparaisse complétement sous ses cuisses.

      Gabin ouvre les yeux, écarquillés par ce qui lui arrive, Armand accélère les mouvements, un large sourire sur son visage, il halète, ses bras le soutiennent derrière lui, son propre pénis dressé jusqu'au nombril.

     Le large sourire sur le visage d’Armand est vite remplacé par une étreinte buccale des plus suaves, leurs langues font des pirouettes insensées dans leur bouches, ils se mordillent les lèvres et replongent dans les abimes ensalivés.

      Les mains de Gabin saisissent le pénis d'Armand pour le caresser, serrant son gland d'une main et palpant ses testicules de l'autre, le mouvement cadencé est donné par les coups de reins d'Armand.

    Manquant de s'étouffer, ils libèrent leurs bouches et poussent des râles de plaisir tous les deux, jusqu'à ce que Armand jouisse dans la main de Gabin, son sperme projeté jusque sur le haut de la poitrine, coule ensuite sur les tétons gonflés et durs comme le roc, que Gabin, malgré les secousses d’Armand, essaye de lécher.

     Armand continue à s'empaler sur le vit de Gabin, de plus en plus violemment, et, dans un grand cri de jouissance, Gabin se vide en saccades répétées. Armand sent la chaleur du sperme projeté dans ses entrailles, ralentit le mouvement pour arrêter complétement, et garde tout au fond de lui le pénis de Gabin, jusqu'à sa sortie naturelle, une fois dégonflé.

      Ils sont couverts de transpiration. Ils se lèvent, leurs corps chauds bouillent, leurs positions les ont quelque peu engourdis, et vont se refroidir en piquant une tête dans l'étang, ce qui leur fait le plus grand bien ! Assis dans l'eau jusqu'aux tétons, ils se sucent mutuellement les bouts encore durs, puis s'embrassent à nouveau, en une longue étreinte.

     Ils décident de rentrer par la berge, ce qui leur permettra de garder des habits secs, ils ont largement eu le temps de sécher pendant leur sieste. Ils se rhabillent en arrivant au chemin, leur peau a pris encore de belles couleurs au soleil.

     Une nouvelle expérience sexuelle à leur actif, ils se séparent, Armand en a encore pour deux heures de marche pour rentrer chez lui, à Tenquin, si aucune charrette de passage ne l'emmène. Ce qui est rare, la route de Naborum au duché de Dieuze, qui passe par Tenquin, est très fréquentée.

                                                            Chapitre 1

 

 

                             Durandalem village d’Austrasie

 

 Les gens du village de Durandalem

 Le don du ciel

 Childéric

 L'auberge de Child

 Dillon d’Ortega

 Le métal céleste

 La chambre de l’auberge

 La fonte

 Les Nouvelles

 La naissance de Durandal

 

Les gens du village de Durandalem

 

     Je suis Robert. Robert le Schmit. Le forgeron. Je me lève. Il fait encore nuit. Dans les braises de l'âtre, je pose quelques bûches, retire un bout de bois en flamme et allume ma lampe à huile.  Une lueur blafarde éclaire la pièce derrière l'atelier. Estelle, ma Dame, dort encore, ainsi qu'Alison, notre fille adolescente de quatorze ans, et notre fils de dix ans, Benjamin.

      Je quitte mes habits de nuit, humides malgré les peaux recouvrant la couche, je me réchauffe, nu devant la chaleur du feu. Je grignote un quignon de pain et un bout de fromage, avec une rasade du vin de Child Germain, l’aubergiste.  Tout est calme au dehors, les crépitements des braises réactivées résonnent dans la chambre. Une fois qu'elles seront séchées à la chaleur de l'âtre, je pourrai enfiler mes braies de travail. Le jour se lève.  Il fait encore froid en cette fin de février.

     Je suis Robert, forgeron et maréchal-ferrant. J'habite un petit hameau, Durandalem, au fond d'une vallée de l’Austrasie entourée de collines qui hélas, désespoir du forgeron, ne recèlent pas de fer. Du plomb au sud, du cuivre au nord. Le fer, ainsi que le charbon, proviennent des provinces du nord de l'Austrasie.

      Ce matin, je dois allumer ma grande forge, située sous la cascade, au bout du bourg, vers les collines. La journée est chargée ! Hier, on m'a livré du minerai provenant des confins du royaume, par une ordonnance émanant de l'abbaye des Glandières. Je dois en extraire le fer.    La grande forge de Robert est spéciale ! Pour fondre le minerai, j'ai trouvé un système ingénieux de ventilation forcée. L'énergie provient de la roue à aube, dans la cascade.

      Nous sommes bientôt au printemps. La saison froide tire à sa fin, les neiges fondent, et la cascade débite bien plus d'eau qu'il n'en faut à la roue. "Que peut-on faire de toute cette énergie ? «, m’interrogé-je parfois, imaginant des machines fantastiques... tout en chargeant mon foyer de bois et de charbon. J'ai mis au point un système d'alimentation en eau pour le village.  Chaque maison possède une arrivée d'eau : il suffit de soulever le panneau à l'extrémité du tuyau pour qu'elle s'écoule, depuis une réserve constituée d'une immense barrique. Cette barrique est située sur la colline. Elle se remplit d'eau avec des seaux mus par la force de la roue à aube. Le tuyau court à travers tout le village avec des ramifications à chaque maison. Tous les villageois reconnaissent que c'est bien pratique d'avoir de l'eau à volonté dans sa maison !

      Pour Michel Wald, le bûcheron, j’ai inventé une scie qui, grâce à un mécanisme mu par l'énergie de la roue à aube, débite automatiquement des planches, de rondins de bois, planches dont tout le monde fait grand usage !

    Michel Wald, maître charpentier, bâtit des maisons, des granges, construit des meubles fonctionnels, des armoires et autres cagibis de stockage, finement décorés des sculptures de ses filles Marianne et Mariette, des jumelles blondes de vingt ans. Il est maître charpentier, et donc pas une des demeures du village ne s'est construite sans lui.

     La forge commence à bien chauffer. De chauffe en chauffe, le fer contenu dans le minerai finit par fondre et coule directement dans de grands rectangles de terre cuite, qui formeront la base de lames d'épées.  Au bout de la matinée, j'ai fini. Il y a cinq moules pleins. Je peux donc forger cinq épées ! Je peux rentrer chez moi. Estelle a préparé le déjeuner, et je dois allumer la petite forge au village pour l'après-midi. Des chevaux ont besoin d'être ferrés.

 

 

 

 

 Le don du ciel

 

     Soudain, en chemin vers le village, un grondement venant de l'ouest derrière moi me fait me retourner ! Une boule de feu arrive du ciel et s'écrase dans un vacarme assourdissant, labourant la prairie à quelques coudées de ma grande forge !

     Il s'en est fallu de peu !

     Je retourne prestement vers le lieu de l'impact, je suis rejoint par les habitants du village, intrigués et effrayés par cette boule de feu tombée du ciel !  En touchant le sol, la boule, un caillou de trois pieds de diamètre, a creusé un sillon d'au moins cent cinquante pas dans la prairie. Un nuage de vapeur monte au contact de la terre encore froide et enneigée. La chaleur a fait fondre la neige dans un rayon de dix pas.

      On entend comme un sifflement. 

     D'abord de couleur rouge, elle refroidit et vire rapidement au noir, et le sifflement diminue en fréquence, s'atténue, jusqu'à disparaître.

     Je m'en approche. Le curé du village, l'abbé Paul Angst, me conjure de rester à l'écart, ceci ne pouvant être que l'œuvre du Démon !  Pour l'abbé Paul, tout ce que lui ne peut expliquer sur-le-champ est l'œuvre du Démon...   Malgré son avertissement, je vais chercher des outils, et avec d'infinies précautions, j'essaie de tâter la boule. J'ai du mal à approcher la pique, non seulement à cause de la chaleur que la boule dégage, mais ma pique en fer a tendance à être repoussée par la boule. À l'aide d'une lance en bois, je peux la toucher. Elle est molle, comme du fer très chaud.

      Oh ! Mais que voilà un beau minerai tombé du ciel, cadeau des Cieux. Ce qui est loin de l'avis de l'abbé Paul, voyant plutôt là les portes de l'enfer s’ouvrir. D'un pas décidé, l'abbé s'en retourne vers sa chapelle, et sonne le tocsin ! Pourtant, personne n'est mort...  Mais l'abbé est aussi pleutre que curé. D'un commun accord, nous nous donnons rendez-vous ici même après le déjeuner, déjà retardé par l'événement. Il faudra rouler la boule jusqu'à la grande forge quand elle sera refroidie.

     L'après-midi, la boule a durci, suffisamment refroidie pour être roulée, à grand renfort de bâtons, jusqu'à la grande forge.  Je remarque que son poids paraît léger au vu de sa taille. L'abbé Paul n'a pas réapparu. Terrorisé, il s'est enfermé dans la chapelle, prie tous les saints de lui venir en aide !

     Un phénomène étrange : les petits éclats et copeaux de fer jonchant le sol sont repoussés par le passage de la boule. Qu'est-ce donc que ce prodige ? De la diablerie ? L'abbé aurait-il raison ?  Ce serait bien la première fois !

      Je m'en occuperai demain, si Dieu me prête vie. Pour l'heure, je dois ferrer Bella, la jument du Fernand Bauer, le fermier. Dillon d’Ortega, un des commis du Fernand, me mènera la jument à la forge. Et il faut aussi que je continue le travail sur un rouage pour P'tit Louis Muller, le meunier et boulanger.

      Émile Pferd, l'éleveur de chevaux, vient passer commande de chevaux à ferrer. Il a un client important qui viendra sous peu acheter quelques mâles et une jument. Il est installé à l'orée du bois, sur la route de Naborum, et doit construire, avec Michel Wald, des charrettes pour son client. Bien sûr, il compte sur moi pour cercler les roues de ses charrettes ! Tout en œuvrant, je pense à cette boule. Mais de quoi est-elle faite ?

     D'où vient-elle ?

      Est-ce un cadeau de Dieu ?

      Ou est-ce un châtiment ?

     Dans un cas comme dans l'autre, est-ce pour moi, Robert ? Sûrement, vu qu'elle est tombée juste à côté de la grande forge.

 

 

 

Childéric

 

      Le crépuscule est là, il est temps d'aller chez Child écluser quelques chopines et relater l'événement.

     Child, de son vrai patronyme Childéric Germain, est notre "blanc qui vend tout " ! Childéric est un ancien négociant, archer réputé dans l'armée de Pépin.  Il parcourait le monde pour trouver toutes sortes de choses. Un jour, il y a déjà des années, il est arrivé avec Pépin en route pour Mettis, s'est amouraché de Berthe, la sœur au Fernand, qui lui a donné une fille, Manon.

      Et il est resté à Durandalem, s'installant dans le village, ouvrant une échoppe de toutes sortes de produits, et installant une auberge qui est vite devenu l'agora du village. 

     Son érudition et ses nombreux savoirs l'ont fait élire adjoint du bourgmestre Jacou Artz.

     Son échoppe recèle des trésors, des denrées et épices d'Orient, des vins des coteaux d'Aix, des cervoises de Belgique, des tissus de Cachemire, des soies de Lugdunum, des étoffes venues des plus lointaines contrées d'Orient, des onguents et pommades de tout l'Empire romain d'occident et d'orient, des bijoux et ornements provenant des conquêtes de l'Armée du roi, et moult alcools venus des provinces de l'est. Sans oublier la production locale, fournie par Clovis Hune, l'éleveur de volailles, Alvin Koch le boucher pour les viandes et par le Fernand Bauer pour les légumes et autres fruits. Et le schnaps distillé par le même Fernand !

      Toute une partie de l'échoppe renferme des armes, une passion de Child. La petite hachette côtoie un trébuchet, des arcs et autres arbalètes sont accompagnés de flèches. Il y en a de toutes sortes : des flèches à pointe en triangle, classiques, en harpon, provoquant des blessures inguérissables, des flèches terminées par une boule, pour assommer sans tuer, des flèches à bout en croissant, qui tranchent net tous les membres qu'elles touchent, des flèches -sifflets pour terroriser l'ennemi, des flèches rotatives, transperçant toute matière, y compris les cotes de mailles et les armures, des flèches incendiaires, s'allumant au moindre contact...

     Les arcs aussi sont de factures variées ! Certains peuvent tirer cinq ou six flèches en même temps. D'autres, plus petits, à double courbure, ont une portée bien plus grande que les arcs classiques. Des arbalètes à répétition avec un magasin de vingt flèches sont capables d'envoyer deux flèches par seconde, des engins sur trépieds tirent des lances les unes derrière les autres avec une force inouïe sur une lieue de distance.

     À côté trône tout un étal de lames, de la petite dague " d’évêque " dissimulée dans une manche d'habit, même sacerdotal, à la grosse épée lourde de cinq pieds de long et douze livres de poids, du cimeterre sarrasin au sabre des confins de l'Orient. Toute une gamme d'épées est présentée ici, y compris la production locale, que je fabrique régulièrement.

     Des vêtements de protection allant de la cote de maille à l'armure la plus lourde, en passant par les gants, épaulières coudières et autres heaumes, casques et plastrons censés garantir la vie sauve en cas d'attaque au corps à corps, côtoient des habits plus luxueux qui sont plus de parade que de défense.

     Tout ce que le génie humain a pu inventer pour faire la guerre et tuer... Child fait souvent appel au forgeron pour construire des nouveaux modèles sortis de son imagination, et je participe avidement à ses créations.  Les pièces de bois sont confectionnées par Michel Wald, le bûcheron.  L'échoppe de Child est réputée au-delà des collines, et nombre de guerriers viennent à Durandalem se pourvoir en armement.

    Bien sûr, on trouve aussi les pains de P'tit Louis Muller et les gâteaux et autres délicatesses de la Berthe Muller, la dame au P'tit Louis. À côté de l'échoppe, la taverne, ou plutôt l'auberge, est le lieu de rencontre de Durandalem. Pour les voyageurs, Child a toujours quelques paillasses et un bon dîner à proposer. Sa muse, Berthe Germain, assistée de sa fille Manon, est un vrai cordon bleu, maîtrisant l'art culinaire comme personne.

 

 

 

 

 L'auberge de Child

 

     Child Germain est derrière son comptoir, à servir des roquilles de la dernière production du Fernand : une quetsche de l'automne dernier, bien macérée, et distillée récemment.

     Le Fernand Bauer est là, avec son fils François, et ses deux commis, Dillon d’Ortega, et Le Borgne.

      Michel Wald aussi est là, accompagné de ses filles, Marianne et Mariette, des jumelles de 20 ans, dont la joie permanente égaye l'assemblée.

     Le boucher, Alvin Koch, son épouse Elvire et ses jumeaux Judith et Roger arrivent pour boire un verre.

     L'abbé Paul Angst entre dans l'auberge, une grande croix portée à bout de bras, espérant grâce à Dieu pouvoir museler ce démon qui nous est apparu !  Quelques paroissiens le suivent, Claude Stein, qui travaille comme cantonnier avec son frère Pierrot, son épouse Marie, et leur fille Jenny, de dix ans, ainsi que Germaine et Gertrude Beten, deux sœurs vielles filles bigotes qui s’occupent de la chapelle.  Il a réussi à semer le doute sur cet objet venu du ciel. Tout le monde demande à l'abbé d'arrêter d'appeler le Seigneur à haute voix, Dieu n'est pas sourd !

     Claude Kaas, l’apothicaire est venu seul, sa femme Rosine est restée avec leur fils Maxime de cinq ans à la boutique.

     P'tit Louis Muller arrive, avec son épouse Berthe, son grand fils Isabeau, dix-neuf ans, sa fille Jeanne, quinze ans, et son petit dernier, Grégoire, dix ans, sur ses talons.  Il apporte des tartes flambées aux oignons et lardons, qu'il fait à chaque nouvelle flambée pour son four à pain. Elles sont le régal habituel de la fin d'après-midi. 

     Il est suivi de Clovis Hune, sa femme Clothilde, et leurs deux fils Gérôme, de onze ans et Fabien, de neuf ans, avec ses paniers d'œufs, et quelques volailles fraîchement plumées, pour Child.

      Il y a aussi Pierrot Stein, le cantonnier, avec son épouse Gisèle, et leurs enfants Agathe, onze ans et Félix, huit ans. Pierrot est le petit frère de Joseph, qui est handicapé, blessé dans un éboulement dans sa carrière qui a tué sa femme et éborgné son fils de seize ans maintenant, qu’on appelle dorénavant Le Borgne. Joseph est impotent et a perdu la raison. Il est gardé par Pierrot dans sa maison.

      Georges Hair, le barbier vient avec son épouse, line, et sa fille Aline de dix-huit ans.

      Le coutelier Denis Pepin et sa femme Béatrice se joignent à nous.

       Nous en sommes à trinquer, à parler de cette boule qui se trouve dans ma grande forge, et qui est tour à tour magique, bizarre, démoniaque, fantastique, mauvais présage, divine, dangereuse, " c'est un avertissement divin !" Mais le summum c'est quand je dis : « Demain je vais la faire fondre ! »

     Un tollé général ! « Tu es fou ! Inconscient !  Hérésie ! Blasphème !

     Tu vas tous nous tuer ! » crie l'abbé au bord de la crise de nerfs.

      La discussion s'enflamme, attisée par la quetsche, quand arrivent deux cavaliers.  La nuit est tombée, mais la pleine lune dévoile les deux silhouettes.

      L'un des deux est Jean Christian, l'abbé des Glandières, de l'abbaye de Saint-Martin du même nom, dans la vallée à côté, sur la route de Mettis.  L'autre, richement vêtu, semble être un personnage important.

      « Nous avons vu le signe du ciel ! », annonce d'entrée l'abbé Jean, « et entendu le tocsin ! »  Jetant un regard noir sur notre curé. « Monseigneur Denis Le Bon, évêque de Mettis, ici présent, est mandaté par Charles, fils de Pépin, pour faire confectionner une épée par chaque forgeron du royaume, pour participer à l'effort de guerre contre les Vascons qui menacent le pays. Il était avec moi ce matin à l'abbaye des Glandières quand nous avons vu le signe dans le ciel. Pouvez-vous nous en dire plus ? »

     Aussitôt le curé prend la parole et essaie de convaincre et l'abbé Jean et monseigneur Denis du bien-fondé de son inquiétude.   Monseigneur Denis Le Bon, évêque de Mettis, qui connaît l'abbé Paul et sa légendaire panique à chaque événement hors de la norme le fait taire d'un geste de la main.

    Un éclair et c'est le Diable qui crie !  Une rafale de vent et c'est Belzébuth qui souffle ! Quand Child est arrivé au village, c'était le diable en personne et quand il a séduit et engrossé Berthe Bauer, la sœur au Fernand Bauer, c'était la fin du village, qui serait maudit et détruit par le mal !

     Et la discussion repart de plus belle, chacun ayant une précision ou un détail à apporter.  Child calme le jeu en offrant une tournée, un repas à ces hôtes de marque, et leur propose un appartement qu'il met à la disposition des voyageurs de marque, que Manon va préparer pour eux.

      Monseigneur Denis, érudit, après ma description et un moment de réflexion, nous explique que ce n'est pas une coïncidence. 

      « Non !  Hurle l'abbé Paul, c'est le diable ! »

     Congédiant l'abbé Paul, le renvoyant prier pour le salut de son âme tourmentée, Monseigneur Denis continua son explication. Sa venue pour me mander une épée et ce minerai tombé du ciel, à côté de ma forge, ne peuvent que signifier une chose ! Il en tire son interprétation de cet événement céleste et nous la révèle :

     « Robert, tu dois faire de ce caillou une épée ! Pour Charles ! C'est la volonté de Dieu ! »

      Les plus craintifs dans l’assistance, échaudés par les délires de notre curé, se font à plusieurs reprises, bénir par Monseigneur Denis demandant à Dieu de les épargner lors de cet acte qui relève sûrement de la sorcellerie !

     Jacou Artz, notre médecin, érudit, qui remplit aussi la tâche de bourgmestre du village, nous explique que ce n'est somme toute qu'un phénomène astral, notre Terre recevant de ci de là tous les jours des corps tombés du ciel. Et ceci, bien que rarement perçu dans nos contrées, est déjà arrivé, relaté par les écrits des moines disséminés sur le continent.

 

 

 

 

Dillon d’Ortega

 

     Dillon est un grand et solide gaillard !

      Une tignasse blonde couvre son chef, et cache partiellement une cicatrice sur son front, restes d'un combat à l'épée. Discipline où il est depuis passé maître ! 

     C'est en tentant de défendre ses parents, attaqués par des pillards dans leur maison à l'entrée du village, que Dillon, alors âgé de dix ans, avait saisi l'épée du père, et avait blessé et mis en fuite deux des trois pillards, le troisième lui ayant assené un coup de la tranche de son épée sur le front.  Il parvint néanmoins, avant de plonger dans l’inconscience, de percer le flan du pillard, qui succomba sur place.

     Ses parents, hélas, n'avaient pas survécu à l'attaque. Il fut soigné par le doc, Jacou Artz, qui l'hébergea quelque temps chez lui.

     Un ami de Jacou, Jean d’Ortega, maître d'arme à Mettis, enseignait son art dans toute la province, et ne manquait pas de passer saluer son ami lors de ses voyages, et de visiter l'échoppe de Child, avide des nouvelles découvertes de ce dernier.  Il prit sous sa coupe et adopta le jeune garçon, l'emmena à Mettis, lui donna une éducation noble et lui enseigna l'art de l'épée. Jean d'Ortega fit de Dillon un érudit, et une des plus fines lames de la contrée.

     Quand il eut atteint l'âge adulte, Dillon d’Ortega revint au village, et ouvrit une école d'arme, sous la bénédiction de son mentor et père adoptif Jean d’Ortega, à côté de l'échoppe de Child qui voyait là un bon moyen de faire commerce de ses créations et de ses trouvailles par le monde. Travaillant comme commis auprès du Fernand, il est devenu un fidèle client de ma forge, apportant son savoir des arts des armes et son érudition des sciences et des chimies du feu.

 

 

Le métal céleste

 

     Me voilà nanti d'une mission ! Fabriquer une épée, avec un caillou... Divin, certes ! Monseigneur Denis et l'abbé Jean se retirent dans leurs appartements, ils reprennent la route demain, dès que se peut.

 

 

 

 

La chambre de l’auberge

 

Manon, L’abbé Jean, L’évêque Denis.

      Dans l'auberge, le soir, dans l'appartement, l'abbé jean Christian des Glandières et Monseigneur Denis Le Bon, l'évêque de Mettis.

     Manon a fini de préparer l'appartement, elle a prévu une grande couche, pour l'abbé et l'évêque. La cheminée rayonne, sur la grille une grande marmite chauffe de l'eau.

      Ils arrivent pour prendre possession des lieux, tous deux remercient Manon qui est bien aise de les servir, elle reste à leur disposition pour tous besoins des hommes d'Eglise. Ils lui demandent donc, de leur faire couler un bain.  L'eau est chaude, Manon a veillé à ce qu'elle le soit, Et le bain est près, dans une baignoire en bois, suffisamment grande pour y asseoir deux personnes.

       Manon, en bonne servante, les déshabille donc, l'évêque en premier, et les installe dans la baignoire, remplie d'eau bien chaude, pour leur plus grand plaisir. Puis, elle se met à les frotter, d'un savon venu des contrées au-delà de la Grande Bleue, dont même la reine Cléopâtre jadis faisait usage, un savon au lait d'ânesse, parfumé aux senteurs de lotus.

      Child l'avait ramené de l'un de ses voyages aux confins de l'empire Romain d'Orient.  Ce n'est pas la première fois que Manon lave des hommes, et sait comment leur faire plaisir dans le bain. Puis elle se mit en devoir de les sécher, les frottant doucement, les cheveux, la tête les bras, le corps, les jambes...et l'entre-jambe...

       Les deux hommes, relaxés par tant de soins délicats, se mettent à caresser Manon, qui se laisse faire…

 

Annexe 6. 

                                                                             

 

         Samedi 29 février

 

 

 

 

La fonte

 

     La nuit se passe, des questions, des peurs, puis des ébauches de mode opératoire.   Des plans sont élaborés. Le Fernand me prête ses commis pour construire un four plus résistant, devant supporter des températures très élevées, bien plus élevées que pour le minerai de fer, d'après moi.

       Et à l'aube, après une nuit blanche réchauffée par la quetsche du Fernand, me voilà prêt à retourner à la grande forge. Tout un cortège m'accompagne, Monseigneur Denis en tête, pour découvrir ce don de Dieu. L'abbé Paul observe de loin, n'osant pas s'approcher.  La boule est toujours là, dans la grande forge au fond de la vallée. Elle a bien refroidi, et nous pouvons la manipuler.

    Première surprise ! Au lieu des quelques cinq cents livres que pèserait une boule de fer de cette taille, elle ne fait qu'une centaine de livres ! La matière est très dense, bien moins poreuse que le minerai de fer, et une pincée de limaille de fer jetée sur la boule est aussitôt éjectée dans toutes les directions. Aucun de mes outils n'arrive à entamer sa surface, étant lui-même fermement repoussé.

      On décide, d'un commun accord avec Monseigneur Denis, de fondre cette boule.  Pour cela il faut agrandir le four, beaucoup de charbon, et le charbon viendra des Glandières dans la journée.  Monseigneur Denis et l'abbé Jean s'en retournent. Dès son retour à l'abbaye, l'abbé fera mander en hâte une charrette de charbon.

    Chacun est retourné vaquer à ses tâches. Le Fernand, comme convenu la nuit précédente, me laisse ses deux commis, Dillon et Le Borgne, pour finir la construction du four.  La ventilation est ajustée, un culottage au bois de chêne, peaufiné par Michel, le bûcheron, finalise le tout.

      On attend le charbon, qui ne saurait tarder.  L'abbaye n'est qu'à deux lieues de Durandalem. Mais la charrette, tirée par deux puissants percherons, les plus solides chevaux que je connaisse, ne peut passer par la colline, elle doit faire le détour par la route de Mettis vers Naborum, et remonter par la vallée. Elle arrive enfin, on peut s'y mettre, tout est prêt.  La mise en place de la boule est facile.  À deux on la soulève !

     Dans la forge, il ne reste que Dillon, Le Borgne et moi.  Estelle mon épouse, et mes enfants, Alison et Benjamin, sont passées nous apporter de quoi nous sustenter.  Nous ne pourrons quitter la forge une fois le brasier lancé.

      Et un feu d'enfer occupe bientôt le four, attisé par un vent puissant actionné par un soufflet géant, mu par la roue dans la cascade ! La chaleur intense fait jaunir la boule, puis rougir. Un sifflement apparaît, de plus en plus aigu au fur et à mesure que la boule vire du rouge au blanc. 

     Mon four craquelle de toutes parts, jamais je n'avais atteint de telles températures ! Le sifflement, trop aigu, est devenu inaudible. Un filet de matière en fusion se forme et coule, en un fluide gris brillant. Aussitôt récupéré dans un moule.

     Il fait une chaleur infernale. Nous sommes nus, enfilant un tablier de cuir pour approcher et charger le four. L'eau abondante permet une pluie au fond de la forge pour nous refroidir régulièrement, aussitôt évaporée dès que nous approchons du four.

 

Annexe 7. 

 

     Une fois la dernière goutte extraite de la boule, nous recouvrons vivement de sable tout ce brasier, jusqu'en haut du four, une fumée mêlée de vapeur envahie la forge, alors prestement nous enfilons nos braies et sortons de cet enfer, ou un sifflement d'abord très aigu, qui diminue en fréquence mais pas en intensité nous incite à nous éloigner de la forge. Dehors il fait bien plus frais, cela nous fait du bien de respirer un air pur et vivifiant !

      Il est temps pour nous d'aller se réhydrater chez Child !

      Quatre bonnes pintes de ce fluide ont suinté de la boule, puis, malgré des efforts de surchauffe, plus rien, sinon une boule blanche, légèrement plus petite qu'avant. Le four est en fin de vie, à bout, il se disloque, on risque l'incendie !

      On arrête tout, on couvre de sable le magma de charbon et ce qui reste du four. Le sable fond au contact du magma !  Il faut maintenant laisser refroidir. La journée est bien remplie. 

       Le sifflement aigu réapparaît au fur et à mesure du refroidissement de la boule, et nous incite à rapidement lever le camp !  Et avec Le Borgne et Dillon, nous allons chez Child nous réhydrater après cet enfer !

 

 

 

 

Les nouvelles

 

       Des nouvelles nous parviennent des confins du royaume. Reproduites dans l'abbaye en plusieurs exemplaires.  Rendez-vous tous chez Child. Notre bourgmestre dit, devant une assemblée réunissant tout le village, tout ouïe :

      « - Pépin et son fils Charles sont en Aquitaine, il a repoussé les Sarrasins mais son armée s'affaiblit. Au sud, au-delà des Pyrénées, des troubles éclatent, les Vascons fomentent une guerre. Carloman est en Provence, il se bat contre les Lombards qui veulent reconquérir la Papauté. Pour l'instant, il arrive à les contenir. Pépin est malade. Sentant sa fin proche, Il rentre à Saint-Denis. Un recrutement aura lieu pour renouveler et renforcer l'armée du roi, pour lutter contre les Basques, il concernera tous les jeunes hommes de quatorze ans à dix-huit ans.  À charge des seigneurs d'armer leurs paysans. »

      Sont concernés Le Borgne et François, les fils au Fernand. Isabeau, le fils à P'tit Louis, Isabeau, qui vient de fêter ses dix-neuf ans, échappe au recrutement, et c'est tant mieux, car P'tit Louis en a bien besoin pour faire tourner le moulin pendant qu'il est au pétrin !

      Dillon, sur recommandation de Jean d'Ortega, nommé depuis capitaine des soldats du roi, est pressenti pour former les jeunes aux arts de la guerre, et devra donc enseigner Le Borgne et François, du village, mais aussi les jeunes des villages avoisinant, Laudrefang, à l'ouest, Tenquin, au sud, Naborum jusqu'à Hombourg, à l'est.

     Cela fait une dizaine de jeunes gens à former, et ce en un temps très court, l'armée du roi doit être prête avant l'hiver !  Cette nouvelle jette un froid !

       La guerre !  Et Durandalem devra payer son tribut !  Dillon est enthousiaste ! "Je ferai mon épée avec Robert, ce sera la meilleure ! "

       Le Borgne, lui, évidemment ne voit pas cela d'un bon œil ! Un accident lors d'un éboulement dans la carrière de son père alors qu'il était minot, lui avait crevé un œil, d'où son nom. Il avait un autre patronyme, Stein, comme son père, mais dans toute la contrée, on ne le nommait que " Le Borgne ", le fils de Joseph.

     Joseph, lui, tailleur de pierres naguère, dans le même accident avait perdu non seulement son épouse, qui succomba à ses blessures, mais aussi la parole et la raison, et n'était plus que l'ombre de lui-même, incapable de pourvoir ni à ses besoins, ni à l'éducation du Borgne. Joseph a été recueilli par son jeune frère, Pierrot Stein le cantonnier, le Fernand Bauer a adopté Le Borgne, et l'a éduqué comme son propre fils. Dorénavant, il s’appelle Le Borgne Bauer. François et Le Borgne sont considérés dans le village comme deux frères.

 

 

 

          Dimanche 1er mars

 

 

La naissance de Durandal

 

Annexe 8. 

 

     Après une nuit réparatrice dans ma couche avec Estelle, en arrivant à la grande forge, je constate l'état du four, disloqué, à moitié fondu.  Il y a encore des braises. Une couche dure et translucide recouvre les cendres, c'est le sable qui a fondu ! Intéressant... La boule s'est déformée en refroidissant, elle ressemble maintenant à une grosse quetsche.

      Je démoule la coulée de la veille, et stupeur ! La barre de métal, d'une couleur gris foncé, de trois pouces par un et de quatre pieds de long, ne pèse pratiquement rien. Elle est aussi légère qu'une baudruche gonflée ! Jamais je ne pourrai faire une épée d’un métal aussi léger !

      La barre dans ma besace, je me rends dans ma forge au bourg, il reste des braises du précédent ferrage. Emile, l'éleveur de chevaux, m'attend.  Il passe commande pour douze cerclages de roue, pour la semaine prochaine. Je réactive la forge, je veux voir comment se comporte cette barre de métal léger comme une plume !

     J'ai du mal à la maintenir dans la forge, je dois confectionner des outils qui ne soient pas en fer, avec l'aide de Michel je dois fabriquer des outils en bois, je fabrique une pince en chêne, que je dois tremper souvent pour qu’elle ne s’enflamme pas ! Néanmoins, j'arrive à chauffer au rouge cette barre.

      Elle possède une force qui la repousse dès que je la présente sur l'enclume, et j'ai du mal à la maintenir ! Je frappe de ma masse, qui a l'impression de rebondir au contact de la barre, mais qui donne des formes assez encourageantes. À chaque frappe, les bords s'effilent, sans s'ébrécher...  Je n'ai jamais vu de métal réagir de la sorte ! Malgré l'impossibilité de mélanger le carbone des braises au métal rougissant, comme on le pratique pour renforcer le fer, J’arrive à obtenir un tranchant que jamais je n'ai obtenu jusqu'alors, effilé comme un rasoir !

      De quoi rendre Denis Pepin le rémouleur jaloux !

      J'arriverai à en faire une épée finalement ! Mais il me faut du temps pour faire prendre forme cette barre, qui, après moult chauffages, frappes et refroidissements, accompagnés du sifflement chantant au gré de la température, ressemble maintenant presque à une épée. 

     Les premiers essais sont fantastiques ! Après avoir fixé un pommeau au bout de la barre, je fais des essais de frappe sur divers matériaux. Une frappe sur un billot de chêne le fend en deux ! Bien plus aisément qu'une hache...

      La frappe sur l'enclume est sidérante ! Non seulement l'enclume est entaillée sur plusieurs pouces, mais la lame, pourtant effilée à l'extrême, ne présente aucune écorchure ou bavure après la frappe !

     Un dernier test sur le rocher était tout aussi concluant ! Le rocher est fendu de part en part !

 

 

Annexes du chapitre 1

 

 

6- La chambre de l’auberge. Manon, L’abbé Jean, L’évêque Denis

7- Dans la grande Forge. Le Borgne, Dillon 

8- Chez le forgeron. Estelle, Robert

 

 

Annexe 6 : Vendredi 28 février 768

 

La chambre de l’auberge

 

            Manon, L’abbé Jean, L’évêque Denis

 

        Manon Germain, la fille de Child Germain, l’aubergiste, éprouve un grand plaisir à se faire caresser sur tout le corps, quatre mains passent par les parties les plus intimes, réjouissent l'abbé et l'évêque, qui ne tardent pas à avoir une formidable érection, leurs phallus de dix pouces de long et deux de diamètre, que Manon entretient aussitôt de ses mains et à tour de rôle, de sa bouche.

        Puis, Monseigneur Denis s'allonge sur sa couche, Manon entreprend de lui sucer la verge, tandis que l'abbé Jean voit là l'occasion de lui lécher le clitoris, sa langue fouille la vulve, puis il se met à la pénétrer, avec son membre gonflé de désir, doucement, tandis qu'elle pompe l'évêque.

      Ce jeu dure un moment, des « Mmmmmmm » étouffés par la bouche remplie, jusqu'à ce que Manon s'installe à califourchon sur l'évêque, guide son pénis entre ses lèvres, échaudées par l'abbé.

      Et elle entreprend une cavalcade digne d'un pur-sang, Monseigneur gémit de plaisir sous les assauts fougueux de Manon.

     L'abbé, ne veut pas et ne peut pas rester sans rien faire, il entreprend donc de la prendre par l’anus. Tandis que Monseigneur exulte, son pénis tout au fond de son vagin, l'abbé la fait gémir, entre et sort pour entrer plus profond, aussi profond que son pénis le permet.

     Elle hurle de joie, « Oh ! » « Oui ! » « Oh ! » « C’est bon ! » « Oh oui ! » et jouit plusieurs fois prise par les deux hommes, qui un moment, inversent les rôles, Manon se retourne, monseigneur lui fore l'anus, tandis que l'abbé lui laboure le vagin, jusqu'à une explosion de concert, les deux hommes éjaculent en même temps, alors qu'elle a un orgasme des plus puissant en hurlant des grands « Haaaaaa ! » « Hoooooo ! » « Haaaaaa ! »

      Les deux hommes sont épuisés, couchés côte à côte, Manon entreprend de nettoyer, avec sa bouche, les deux pénis jusqu’à ce qu'ils soient à nouveau propres.

      Ce qui a attisé leurs envies, et ils entreprennent de pénétrer, les deux pénis ensemble, l'anus de Manon, qui hurle des « Ho ! » « Ho ! » « Ho ! » « Ho ! » en pleine pamoison.  Et une deuxième éjaculation mutuelle emplit l'anus de Manon, qui, épuisée par tant de jouissance s’affale sur la couche.

      Quelques temps tous les trois immobiles, ils récupèrent, se caressent mutuellement, jusqu'à ce que et le curé et l'évêque s'endorment.

 

       Manon alors se lève doucement, couvre les hommes, met quelques bûches dans l'âtre, et se rhabille, quitte discrètement la chambre, emmène les vêtements des deux hommes, et laisse le clergé se reposer du sommeil du juste.

      Elle repasse par l'auberge, où nous discutons de la manière de reconstruire un four, elle prend congé, épuisé par tant de service auprès des hommes d'église, services qui, au vu de ses yeux brillants, étaient sûrement bien rendus !

      Il lui reste encore à laver les vêtements, et les laisser sécher près de la cheminée. Ils devront être secs et dans leur chambre quand les hommes d'Eglises se lèveront.

 

 

 

Annexe 7 :  Samedi 29 février

 

Dans la grande Forge

 

              Le Borgne, Dillon

 

     Dans la forge, une fois seuls, Dillon, le borgne et moi en cet après-midi de printemps...

      La chaleur règne dans la forge, elle nous incite à nous débarrasser de tous nos vêtements, sous peine d'être brulés par un cuir trop chaud. Et c'est donc nu que nous œuvrons, nous fournissons le charbon au fur et à mesure du rougeoiement des braises, pour arriver à des températures extrêmes, nécessaires à faire fondre cette boule venue du ciel.

      Nous nous couvrons d'un tablier de cuir pour approcher la pelle de charbon, puis, vivement nous nous reculons, couverts de transpiration, pour se refroidir sous une douche permanente qui coule au fond de la forge.

      Dillon et le Borgne, n’ont pas de gène l'un vers l'autre, ils se sont déjà rencontrés intimement, et les frottements de leurs corps nus et chauds provoquent chez les jouvenceaux des réactions somme toutes naturelles, et bien ostentatoires !

       Le Borgne est toujours et encore fasciné par le pénis en érection de Dillon, bien plus gros et long que le sien, et il ne peut s'empêcher de le saisir, pour le plus grand plaisir de Dillon.

      Et pendant que j'œuvre autour de la braise, tous deux s'assoient et se caressent mutuellement le pénis, ils éprouvent manifestement un grand plaisir à cela ! Je les observe, souriant, moi aussi plus jeune je m'adonnais à ces plaisirs corporels !

      Et je ne dédaigne pas, malgré ma trentaine bien sonnée de m'adonner encore à ce plaisir personnel. Et, bien que je sois affairé à mon four, les sons émis par les jeunes m'émoustillent quelque peu, mon membre viril se dresse sous le tablier de cuir. Et eux font comme si je n'étais pas là, s'en donnent à cœur joie de se masturber mutuellement.

      Le Borgne ne résiste pas à prendre en bouche cet énorme pénis, le lèche, le suce, l'aspire jusqu'à la garde, manque de s'étrangler, lui palpe les testicules, jusqu'à ce que Dillon explose dans sa bouche en poussant un grand « Haaaaa ! ».

      Une quantité énorme de sperme dégouline aux commissures des lèvres du Borgne, il avale comme il peut ce fleuve blanc chaud et crémeux, tandis que Dillon râle de plaisir... Il continue à masturber le vit du Borgne, plus petit certes mais bien dur, jusqu'à ce que lui aussi explose et remplisse sa main. 

      Puis ils restent là, assis, sans mot dire, leurs sourires évoquent une grande satisfaction.

      Un passage sous la douche nettoie ces traces de leurs ébats, et calme aussi leurs ardeurs, leurs pénis refroidis rentrent dans leurs coquilles, et comme si rien ne s'était passé, les garçons se remettent au travail, me permettent de souffler un peu et boire une bonne rasade de vin bien frais refroidit sous la douche.

      Il est évident, même sans le dire, que ce qui se passe dans ma forge ne sera pas ébruité au dehors !

 

 

 

Annexe 8 :  Dimanche 1er mars

 

Chez le forgeron

 

          Estelle, Robert.

 

 Dans l'intimité de notre foyer, le soir...

      Une fois que notre fille Alison se soit retirée dans sa chambre, de l'autre côté de la chaumière, avec son petit frère Benjamin, mon épouse Estelle et moi-même, Robert Schmit le forgeron, sommes à l'aise dans notre chambre, nus près de l'âtre, nous profitons de cette chaleur en dégustant un pichet de vin.

     Mais nos corps, mutuellement attirés par certains signes ostentatoires du désir, se rapprochent, quelques caresses commencent un jeu des plus plaisants, nos mains explorent des zones bien connues qui réagissent au moindre effleurement !

    Agé de trente-cinq ans, je mesure six pieds deux pouces, les cheveux noirs, un corps musclé, un petit ventre rond.

    Sous la toison noire fournie, se trouve un membre de cinq pouces de long et d’un pouce et demi de large, entre deux testicules pendants.

    Estelle, six pieds, a une magnifique chevelure blonde, un corps bien charpenté, deux seins splendides terminés par des tétons ronds et rose, un petit ventre rond est orné d’une toison blonde.

       Elle a de belles cuisses fermes, et un fessier bien rond.

       Couchés sur les peaux devant l'âtre, nous nous caressons mutuellement l'entre-jambes, nos désirs sont de plus en plus forts et bientôt nos bouches remplacent nos mains, nous ressentons et faisons ressentir des frémissements, des gémissements de plaisir étouffés par nos chairs qui envahissent nos bouches...

      Couchée sur le ventre, je l'embrasse par baisers langoureux, depuis les pieds, m'attarde sur les fesses, remonte le long de la colonne vertébrale, tout mon corps suit le mouvement, et j’arrive au cou.

     Mon pénis, en pleine érection, de huit pouces sur trois maintenant, se fraye un passage entre les fesses, pénètre doucement son vagin qui tremblote, et s'enfonce au fur et à mesure que ma bouche remonte la nuque.

       Un « Hoooo ! » de plaisir ponctue le geste, puis, tout doucement, je me retire, sans sortir, et reviens un peu plus profondément, le gémissement se fait bruyant, et quelques mouvements du même acabit le transforme en cris suaves, des « Haaaaa ! » « Hooo ! »  « Haa ! »  « Hoooo ! »  qui ne font qu'accélérer le mouvement, j’enfonce jusqu'aux testicules mon pénis gorgé de sang, la faisant hurler de plaisir. 

      Ce va et vient, de plus en plus rapide, fait monter en moi une onde de chaleur, jusqu'à l'explosion qui la remplit de mon foutre, en saccades qui n'en finissent pas, je hurle un grand « Rhaaaa ! » « Hoooo ! » je suis au bord de l’évanouissement.

      Tout son corps est pris de tremblement, un énorme orgasme la prend tout entière, et nous restons ainsi un bon moment, l'un dans l'autre, silencieux si ce ne sont nos respirations saccadées, nous récupérons de l'effort qu'on vient de fournir tous les deux.

      Après un moment ainsi, immobiles, nos corps ont récupéré, nos tempes ne cognent plus, et nous nous endormons, repus et sereins, pour une douce nuit, nous avons tiré sur nous les peaux qui nous maintiennent au chaud.

 

                          Chapitre 2

 

 

 

                   L’école des soldats

 

 

 L’horloge

 La construction de l’école

 Le bâtiment

 La construction

 Le chauffage

 Le personnel

 La fin du chantier

 L’école

 La mission de Georges

 Les futurs soldats

 Apprentissage

 Réalités

 Projets

 Les témoignages

 Le jour de l’orgie

 Le lendemain

Le pouvoir de communiquer mentalement : Les garçons

 Le pouvoir de communiquer mentalement. Les filles

 L’apprentissage de la pensée

 L’instruction

 Education militaire

 La Terre

 Préparatifs

 Les portes ouvertes de l’école

 La découverte du Naturium

 

 

        Dimanche 1er mars

 

L’horloge

 

       Jacou vient me voir à la forge. Il voudrait faire une expérience avec le rocher céleste, qui selon lui doit avoir des propriétés extraordinaires.

       D’une boîte qu’il m'a apportée, il sort d'étranges cristaux d’un bleu translucide, de forme cylindrique, et les approche du rocher. Là, chose incroyable, ils se mettent à changer de couleur, et ils oscillent sur eux-mêmes, tour à tour attirés puis repoussés par le rocher !

       « Voilà ! J’en étais sûr ! » s'exclame Jacou.

       Il m’explique qu’il a récupéré ces cristaux avec son maître Sirius, lors d’un long voyage au-delà des mers occidentales. Dans les montagnes, ils furent accueillis chez un peuple qui se nommait les Mayas, que Maître Sirius connaissait déjà, étant originaire de ces montagnes.

     « Les Mayas nous ont affirmé que des êtres venus du ciel leur avaient jadis confié ces cristaux, pour qu'ils les offrent aux premiers voyageurs de la mer qui viendraient chez eux.

     - Comme semble-t-il nous étions les premiers, c'est à nous qu'ils les ont confiés, en nous précisant que ces cristaux auraient des pouvoirs, une fois rapprochés d’autres éléments venus du ciel... 

     - Et les oscillations générées tout à l'heure par l’approche de ton rocher céleste sont la preuve qu'ils disaient vrai !

     - J'ai réfléchi à la façon d'utiliser cette propriété oscillatoireEt voici l'idée qui m'est venue : si nous fixions les cristaux au bout d’un balancier devant le rocher, nous pourrions obtenir un mouvement perpétuel régulier qui nous permettrait de compter le temps ! »

     Il me montre des croquis qu’il a élaborés, avec des roues dentées tournant grâce au balancier, qui poussera d’un cran la roue à chaque balancement. Un jeu d’engrenages que je devrai façonner permettra de ramener la durée de rotation à un tour par jour, ce qui nous permettra de diviser les jours en un nombre de parties égales.

     « Nous pourrons ainsi avoir un temps avant midi, et un temps après midi. Chacun de ces temps sera divisé en deux parties égales, qui elles-mêmes seront divisées en six. Nous obtiendrons ainsi douze parties avant midi et douze parties après-midi... Donc vingt-quatre heures de durées égales. »

     Je réfléchis : comment faire pour que ces divisions soient utiles à tous ? Pour que tout le monde sache à quel moment précis de la journée nous sommes ?

     « Nous pourrions faire sonner une cloche à chaque fois qu’une nouvelle heure s'est écoulée, suggère Jacou. Reste à trouver une énergie fiable pour actionner la cloche ! »

      Je lui propose une crémaillère qui serait incrémentée aussi par le mouvement de balancier. Elle remonterait un poids qui serait libéré à chaque heure, et qui actionnerait la cloche. Ce mouvement serait autonome !

    Jacou retient ma proposition, et me charge de construire ce mécanisme. Je m’y attelle aussitôt. C’est un défi fantastique que je me dois de mener à bien !

     Je calcule avec son aide, et dessine les engrenages qu’il me faudra. Michel Wald, notre bûcheron-menuisier devra, avec l’aide de ses filles Marianne et Mariette, habiles à la sculpture sur bois, me confectionner des moules afin de fondre ces engrenages.

      Jacou a étudié le système que nous avons constitué, et affirme que par un jeu de cames et de ressorts, on pourra même faire sonner la cloche plusieurs fois, indiquant le rang précis de l’heure dans la journée !

     Je forge les pièces nécessaires, je fonds les engrenages.

      Dillon d’Ortega, le commis au Fernand Bauer, aguerri aux travaux de forge, me donne une aide précieuse pour arriver à nos fins : une horloge qui donnera l’heure à tout le village.

 

 

 

 

La construction de l’école

 

      Tout le village, fier de cette décision royale de faire de Durandalem un centre d’entraînement et de formation de soldats du roi, se met au travail pour construire les locaux qui abriteront les jeunes gens en formation.

    Il a été décidé que ce sera Jacou Artz le maître des lieux. Il a imaginé et dessiné les plans. Dillon d’Ortega est déjà désigné comme formateur.

    Mais d’abord, il faut ériger le bâtiment.


 

 

 

Le bâtiment

 

      Il sera construit sur le pré, au fond de la vallée, non loin de la grande forge. Le bâtiment principal sera bâti avec des fondations en pierre, d’une surface de cent sur deux cents pieds.

      Le rez-de-chaussée sera divisé en plusieurs parties.

      Dans la partie en pierre qui monte jusqu’en haut de l’étage, dans l’angle nord-est du bâtiment sur le quart du mur nord et la moitié du mur est, seront installées la chaudière et la production de vapeur, dans une pièce de cinquante par cinquante pieds. Une douche y sera installée.

      L’angle sud-est du bâtiment, l’autre moitié du mur est et le quart du mur sud, ce sera la réserve de charbon, de la même surface de cinquante par cinquante pieds, avec un accès vers la salle des chaudières. Il y aura également une douche.

      Une buanderie, à côté de la pièce à chaudière, occupera le deuxième quart du mur nord.  De la même taille que la pièce des chaudières et la réserve, cinquante par cinquante pieds. Ici aussi, une douche sera installée.

      Devant la buanderie, un espace de la même taille sera disponible pour différentes utilisations, notamment le séchage du linge.

       L’entrée du bâtiment sera au milieu du mur sud, ainsi que l’escalier d’accès à l’étage. Sous l’escalier sera installée une pièce d’aisance, avec point d’eau et chasse d’eau, reliée à une fosse, derrière le mur nord.

      La moitié ouest du bâtiment sera aménagée en quartiers de vie. Séparés par un couloir central allant du milieu du mur ouest jusqu’à l’escalier, seront placées deux rangées de quatre quartiers, de douze par vingt-quatre pieds, avec pour chacun une douche et une pièce d’aisance.

      A l’étage, dans l’angle nord-est sur le quart du mur nord, et la moitié du mur est, se trouveront la salle de sudation et le bassin de kaolin, de cinquante par vingt-cinq pieds chacun. Il y aura aussi une pièce d’aisance.

      Dans l’angle sud-est, sur l’autre moitié du mur est et le quart du mur sud, se trouveront la salle de massage et la salle de relaxation, de vingt-cinq par cinquante pieds également, avec une pièce d’aisance également.

      Le long du mur nord, sur l’autre quart attenant aux salles de sudation et au bassin, des douches collectives seront installées, ainsi que des pièces d’aisance.

     À  côté, sur le quart du mur nord ce sera la salle des repas et son office.

      Sur le dernier quart du mur nord, les salles privatives avec leurs douches et pièces d’aisance.

      Dans l’angle sud-ouest, sur la moitié du mur ouest et le quart du mur sud, sera édifié le dortoir. Devant le dortoir, là aussi, des douches collectives et des pièces d’aisance.

      Sur le deuxième quart du mur sud se trouveront les quartiers de Dillon, de Jacou et le cabinet de Jacou.

      Sur le troisième quart nous aurons la salle commune, sur la moitié de la largeur du bâtiment.

     Au-dessus de l’étage, dans le grenier sous le toit, sera logé le mécanisme de l’horloge que j’ai construite.  Le rocher céleste trônera au milieu. Une structure métallique le surplombera pour soutenir le balancier, les crémaillères du mécanisme de la cloche. À côté sera édifié un petit clocher abritant la cloche.


 

 

 

 

 

La construction


      Le terrassement commence dès lors. Pierrot et Claude Stein, les cantonniers, sont à l’œuvre, ainsi que chaque homme valide participant à la cause.

      La route de Durandalem  n’a jamais été aussi fréquentée ! des charrettes de pierres, de bois, de fer, de verre, de victuailles arrivent et repartent sans discontinuer, et ce manège durera le temps des travaux de construction du centre.

      Child Germain, assisté de Berthe son épouse, de Manon sa fille, des jumelles Marianne et Mariette Holz, filles de Michel Holz le bûcheron, de Jean Louis Stamm et de sa serveuse Ingrid Stevenson, qui tiennent l’auberge de Laudrefang, et de Judith et Roger Koch, les jumeaux d’Alvin Koch le boucher, tous s’occupent de la restauration de tout ce monde qui travaille sur le chantier.

      Une grande tente en toile est dressée pour fournir quelque cinquante repas journaliers, suffisamment copieux pour garantir la bonne forme des ouvriers.

      Berthe Muller, l’autre Berthe, l’épouse de P’tit Louis Muller, nous fera les desserts. Elle est la reine des entremets et autres gâteaux savoureux.

      La viande est fournie par Alvin Koch et par Damien Fleich, le boucher de Naborum. Les œufs et les volailles, par Clovis Hune et Richard Schaff de Naborum.  Les légumes et les fruits, par le Fernand Bauer, ainsi que par Roger Capes, le maraîcher de Tenquin.

       Claude Kaas le marchand et Vivien Kauf, commerçant de Naborum, fournissent tout ce qu’il faut pour préparer les repas.

      Le bon vin de Child Germain fait partie des denrées essentielles.

     P’tit Louis Muller, aidé de son fils Isabeau, fait tourner son moulin et son four à fond pour produire une bonne quantité de pain.

       Emile Pferd, avec ses chevaux et ses charrettes s’occupe de l’acheminement des pierres, depuis une carrière non loin de Tenquin, des ouvriers sont recrutés pour œuvrer dans la carrière, de façon à extraire rapidement les pierres.

     Les fonds nécessaires pour tout cela sont attribués par l’abbaye des Glandières, mandatée par le roi Charles.

      Le terrassement est terminé en un temps record. Les murs commencent à être érigés. Bientôt Michel Wald le charpentier pourra poser le premier plancher sur la bâtisse.

      Il s’est déjà chargé des portes et des fenêtres du rez-de-chaussée avec Louis Brett, l’ébéniste de Laudrefang.

      Le verre venant des fourneaux des forges de Meisenthal est arrivé, coupé aux dimensions des fenêtres du bâtiment. Michel et Louis se chargent des encadrements, et bientôt, le rez-de- chaussée est clos.

      Parallèlement, je suis sollicité pour construire tout le système d’acheminement de l’eau et des différentes pièces d’eau, selon les plans dessinés par Jacou Artz.

      Il a aussi prévu des pièces d’aisance équipées en eau, afin de garantir une hygiène parfaite en toutes circonstances.

      Une grande fosse fermée est creusée à l’arrière du bâtiment pour recueillir les excréments.

      Michel Wald est assisté de quelques charpentiers recrutés dans les villages alentour, notamment Guillaume Holz, de Tenquin.

      Louis Brett, l’ébéniste de Laudrefang, est à l’œuvre. Son frère Anatole qui l’assiste travaille bien aussi.

    Les poutres et autres planches viennent du nord de la province, en quantité suffisante pour achever le bâtiment.  Et la construction de l’étage de la bâtisse est bientôt achevée.

 

 

 

 

Le chauffage


      Je dois aussi m’occuper d’un système de chauffage du bâtiment, et notamment de la fourniture de la chaleur pour une grande pièce de sudation nécessaire aux projets de Jacou.

      J’ai donc imaginé une chaudière alimentée par charbon et bois, qui fournira l’eau chaude nécessaire.

       Il en faut une grande quantité. Les douches que j’installerai partout dans le bâtiment seront très utilisées tout le long de la formation.

     Un système identique à celui que j’ai installé sur la colline pour alimenter en eau le village est prévu dans la bâtisse pour avoir de l’eau froide et chaude dans les salles d’eau situées à l’étage.  Une partie du bâtiment sera érigée en pierre sur toute sa hauteur pour soutenir la réserve d’eau.  Laquelle sera nécessairement située au-dessus, pour assurer une pression d’eau suffisante dans les douches.

      L’eau arrivera par un aqueduc venant du haut de la colline, depuis une deuxième cuve construite à côté de celle de l’alimentation en eau du village.  Les travaux de construction de l’aqueduc sont déjà bien avancés. Des maçons de la région de Mettis, aguerris à la construction de ces ouvrages, qui ont déjà monté les murs en pierre de la bâtisse, sont à pied d’œuvre. La cascade, entraînant la roue à aube, fournira l’énergie nécessaire à l’acheminement de l’eau dans cette grande cuve.

      Le plancher posé, la construction de l’étage sur la même surface ne traîne pas. Le mur de pierre soutenant la cuve est maintenant terminé.

      Cinq conduits de cheminées sont montés le long des murs, afin de disposer de foyers pour le chauffage du bâtiment. Il devra y régner une température constante, suffisante pour vivre nu dans le bâtiment.

      Car la nudité est une nécessité dans le projet de Jacou Artz. Non seulement sur le plan physique.  Il faudra que les garçons acquièrent un mental leur permettant de vivre nus ensemble, en compagnies de filles elles aussi nues, sans penser systématiquement au sexe !

      Un défi que Jacou est sûr de mener à bien.

     Quelques forgerons, dont Emile Gouvy, le forgeron de Hombourg, et Léon Iser, celui de Laudrefang, m’assistent pour installer toutes les conduites nécessaires aux salles d’eau et à la salle de sudation.  Elle bénéficiera d’une production de vapeur, nécessaire à la température élevée qu’il faudra dans la salle.

      La fonderie de la région de Mousson fournit les tuyaux fabriqués là-bas, ainsi que les pommeaux de douche commandés spécialement.  Il en faut quarante, qui seront acheminés jusqu’à Durandalem. Il faut plusieurs charrettes, une grande quantité de tuyaux étant nécessaire pour l’installation que Jacou a pensée, et que je dois réaliser.

        Nous avons donc construit un réseau de tuyaux dans lequel circulera la vapeur, chauffant par rayonnement toute la salle, et des dissipateurs de chaleur, en ailettes, dans toutes les pièces de la bâtisse. Les différents âtres dans les pièces sont un apport supplémentaire de calories.

      Et la mise en eau et en pression débute.  La chaudière fonctionne bien, la cuve d’eau chaude est pleine.  Quelques fuites sont colmatées.  La production de la vapeur fonctionne bien également, et, tandis que la pose du toit s’achève, nous pouvons tester les douches et constater que la salle de sudation est opérationnelle.

      La production de vapeur pour chauffer les pierres de la salle de sudation fonctionne à merveille. La vapeur me fascine ! Plus on chauffe, et plus la pression monte !

      J’en déduis qu'avec cette pression, je pourrai convertir cette énergie en mouvement, et faire ainsi tourner un axe muni de pales sur lesquelles soufflera la vapeur canalisée en jets sortant de buses, que je confectionne dans la forge !

      Je m’attelle donc à ce projet, sans oublier ma mission principale, la confection d’une épée pour Charles ! Bientôt, j’ai une machine qui génère la rotation d’un axe, mu par la vapeur d’eau sous pression ! Cela va améliorer toutes sortes de choses.

     Par exemple, j’ai construit un grand tambour, qui tourne sur son axe, permettant de laver une bonne quantité de linge sans se fatiguer ! Les buandières que Jacou Artz a prévues seront sûrement ravies de la chose.  Un lavoir autonome ! Le rêve !

 

 

 

 

 

 

Le personnel
 

A) Conciergerie

      Bien sûr, il faudra que quelqu’un s’occupe de la bâtisse, du chauffage, de la production de vapeur, et des différentes tâches nécessaires à la bonne marche de l’ensemble !

     Anatole Brett, frère cadet de Louis, l’ébéniste de Laudrefang, propose sa candidature à ce poste.  D’un naturel posé, grand et musclé, une tignasse noire sur son chef trentenaire, ne parlant pas beaucoup, il est débrouillard et habile de ses mains.  Il s’intéresse à toutes les techniques, il a travaillé avec son frère dans son ébénisterie, mais aussi avec Léon, le forgeron de Laudrefang.

      Il veut participer à la réussite de ce projet. Son neveu Joseph fait partie des jeunes qui seront formés. Et personne d’autre ne s’étant présenté, et personne n’étant contre, c’est donc Anatole Brett, avec l’aval de Jacou Artz, qui sera le maître des clefs du centre !

      Je lui explique le fonctionnement des chaudières, de la machine à vapeur, et de l’acheminement de l’eau.  Il assimile bien et pourra à mon sens faire l’affaire ! Sa tâche ne sera pas aisée, l’eau chaude est importante, voire primordiale, et il ne saurait être question d’en manquer !

     Anatole devra aussi s’assurer que le combustible ne vienne pas à manquer, et prévoir suffisamment à l’avance l’acheminement du charbon jusqu’à la bâtisse.  Un charbon venu des Glandières. L'abbaye en fait régulièrement des stocks, alimentés par des convois depuis le Nord de l’Austrasie.

      En outre, il a la charge de l’éclairage dans le bâtiment.  Les lampes à huile et autres chandeliers nécessitent un entretien suivi, et une réserve d’huile et de bougies suffisante !

B) Le nettoyage, la buanderie

     Le lieu devant rester propre et hygiénique, il faudra aussi un service de nettoyage actif, pour entretenir la propreté des lieux.

     Deux filles de Naborum, Josiane Welch et sa cousine Joelle Wasch, toutes deux âgées de vingt-deux ans, se proposent pour mener à bien cette tâche. Elles connaissent bien le métier, elles étaient buandières à l’hostellerie du Warndt, tenue par le comte de Créhange, à Naborum. Leurs mères, deux sœurs, sont les servantes du comte.  L’hostellerie est en instance de fermeture, elles n’ont donc plus d’emploi.

     La sœur de Josiane Welch, ainsi que les frères aînés de Josette Wasch, habitent à Naborum, dans un logis appartenant au comte de Créhange. Et le fait qu’il y ait dix jeunes hommes ensemble ne leur fait pas peur !  Jacou leur explique ce qu’il attend d’elles.

      La salle de sudation devra être nettoyée tous les jours, ainsi que les douches collectives et attenantes aux salles. Les salles privatives aussi auront besoin de nettoyage, de changements de draperies quotidiens, qu’il faudra laver… Une buanderie sera leur domaine. Elles auront leurs quartiers personnels dans la bâtisse, à côté de la buanderie.

      Elles devront être nues, en permanence, comme tous les locataires de l’école. Cela les étonne, mais ne leur pose pas de problème. Il décide donc d’embaucher Josiane Welch et Josette Wasch, qui se réjouissent de cet emploi !
    Bientôt nous pourrons organiser une fête inaugurale. Tous les participants à la construction du centre y participeront !

 

La fin du chantier

 

      Le système de l’horloge est en place, dans le grenier. Le mécanisme fonctionne, la cloche retentit toutes les heures. Après quelques ajustements, en nous basant sur le cadran solaire, nous parvenons à la régler de façon qu'elle sonne douze coups à midi et douze coups au milieu de la nuit. Dorénavant, Durandalem vivra au rythme des coups de cloche de son horloge.

      L’abbé Paul est jaloux ! La cloche de son église était jusqu'ici la seule du village. Et lui, pour appeler ses ouailles à la messe, c'est toujours à la force des bras qu'il doit la faire sonner... Nettement moins pratique !


       Le centre sera situé au milieu d’une enceinte de cinq cents pieds de côté, érigée sur une hauteur de dix pieds. Cela afin de garantir l’intimité des lieux, où les garçons vivront nus en permanence, sans interférences extérieure, tel que l’a exigé Jacou dans son projet hygiéniste. Après l’achèvement de l’aqueduc, les maçons terrassiers construisent donc ce mur, dernière étape dans la finition du projet.  Bientôt, un mur d’une longueur totale de six mille pieds et de dix pieds de haut entoure la bâtisse.

      Je fabrique un grand portail d’accès en acier, habillé de bois par Michel Wald, avec des poids de compensation facilitant la manœuvre de l’ouverture et de la fermeture du portail, qui pèse quand-même lourd !

      Jacou Artz veut faire de ce lieu un exemple d’hygiène, et semble y être parvenu !

      La fête a lieu par une belle journée, ce jeudi 19 mars. Il n’aura donc fallu que quelques semaines pour mener à terme le projet de Jacou. L’école peut ouvrir dès le lendemain !

       Georges, le barbier, passera à l’école deux fois par semaine, en accord avec Jacou.

 

 

         Vendredi 20 mars

 

 

 

 

L’école

 

  L’école ouvre le jour du printemps. Sont donc élèves de Dillon d’Ortega :

 

    -Alix Holz, fils de Guillaume, bûcheron, de Tenquin,

                           âgé de quatorze ans,

    -Xavier Stamm, fils de Jean-Louis, aubergiste, de Laudrefang,

                             de quinze ans,

    -Charles Kauf, fils de Vivien, commerçant, de Naborum,

                            de quinze ans,

    -Achille Gouvy, fils d'Émile, forgeron, de Hombourg,

                               âgé de seize ans,

    -Armand Capes, fils de Roger, maraîcher, de Tenquin,

                               âgé de seize ans,

    -Le Borgne Bauer, fils adoptif de Fernand, de Durandalem,

                                   âgé de seize ans,

    -François Bauer, fils de Fernand, de Durandalem,

                                âgé de dix-sept ans,

    -Gabin Fleich, fils de Damien, boucher, de Naborum,

                             âgé de dix-sept ans,

    -Hugues Schaff, fils de Richard, éleveur de bétail, de Naborum,

                              dix-huit ans,

    -Joseph Brett, fils de Louis, ébéniste, de Laudrefang,

                             âgé de dix-huit ans.

      Jacou Artz accueille les jeunes gens convoqués par l'ordonnance de Charles.

      Dillon d’Ortega se présente, un grand gaillard blond de presque sept pieds de haut, très musclé, qui sera leur maître d’armes et leur enseignera tout l’art de la guerre.

      Jacou Artz leur présente Anatole Brett, âgé de trente ans, six pieds de haut, cheveux noirs, bien musclé aussi, qui s’occupe de la bâtisse, et toutes les questions d’intendance sont de son ressort. Il est le maître des clés du domaine.

     Puis viennent Josette Wasch et Josiane Welch, deux jeunes filles de Naborum, deux blondes de vingt-deux ans, de taille moyenne, cinq pieds trois pouces, mais bien proportionnées. Elles sont cousines, et se ressemblent beaucoup. Jacou Artz les présente comme buandières, que les garçons pourront solliciter pour des questions de nettoyage.

      « Manon Germain aussi est là, elle sera votre cantinière et vous servira les repas. »

      Il leur explique ensuite ce qu'il attend d'eux et détaille les journées à venir.

     « Pour commencer, tout le monde sera nu. »

      Les buandières rougissent, en souriant, elle ne se sont jamais montrées nues, hormis avec quelques garçons lors d’ébats intimes, mais elles avaient été prévenues par Jacou Artz, et sont donc d’accord pour cela !

     Déjà, certains des jeunes s'offusquent, la nudité n'étant pas, loin de là, dans leurs mœurs ! Pour certains, c'est même un sujet tabou, et jamais ils ne se montrent nus devant les autres ! Jacou Artz, en bon psychologue, leur explique les bienfaits de la nudité, et le fait d'écarter les tabous qui hantent certains.

      Pour tous, la nudité n’est que d'ordre sexuel, et la plupart ont peu, sinon aucune expérience de la chose !  Jacou Artz arrive, en donnant des cours de sciences naturelles, à leur expliquer les rouages du corps humain, et, pour montrer l'exemple, se met nu devant eux.

     Il est bel homme, âgé de quarante-cinq ans, d’une taille de six pieds trois pouces, une chevelure courte légèrement grisonnante, son corps est fin et quelque peu musclé.  Il explique sur son propre corps ce que chaque partie de l'anatomie a de particulier. Bien sûr, son sexe est l’objet des regards, son pénis d’une longueur de six pouces est bien entouré de bourses bien rondes quoique légèrement pendantes, le tout surmontée d’une toison dense qui grisonne elle aussi légèrement.

      Anatole Brett, pas pudique, se déshabille aussi face aux garçons. Une belle verge fine de sept pouces pend entre deux petits testicules.

    Puis Jacou Artz demande à Dillon d’Ortega de se déshabiller aussi, et tout le monde constate ! Dillon d’Ortega possède une anatomie que la Nature a gâté aussi, particulièrement à l'entre-jambe ! Au repos, son membre viril fait bien dix pouces, les bourses en rapport, et l'on s'imagine déjà sa taille au garde-à-vous !

      Ce qui fait hésiter beaucoup des jeunes à se montrer, n’étant pas fournis, et de loin, comme lui.   Le Borgne Bauer, se souvenant de l'épisode de la forge, et des réunions avec son frère et Dillon d’Ortega, ne peut empêcher une montée intempestive de son membre, dans ses braies serrées et dans un sourire gêné.

    Jacou Artz leur explique que cet appendice n'est qu'un appendice, et que, si l'on fait fi des éducations restrictives reçues, fait partie de la diversité des corps, au même titre que les nez, plus ou moins longs ou gros, les oreilles, plus ou moins grandes et toutes les parties du corps différentes suivant les individus.

      « Hormis le matin au réveil, où un changement de rythme cardiaque provoque un afflux de sang dans le pénis, ce qui le met en érection d'une façon naturelle et incontrôlée, les réactions physiques de cette partie de votre anatomie ne sont dirigées que par vos pensées ! » leur explique Jacou Artz, il leur enseignera la maîtrise et le contrôle de leurs émotions.

  Puis tout le monde doit se déshabiller, pour prendre une première séance de sudation, tous ensemble.

      Il y a les gênés, qui ne peuvent s'empêcher de cacher de leurs mains leurs attributs :

     Alix Holz, Charles Kauf et Xavier Stamm, les plus jeunes, sont timides.

     Alix Holz sort à peine de l’enfance, pas très grand, cinq pieds trois pouces, les cheveux roux, des yeux espiègles, son corps fin manque de muscles, mais Jacou lui assure qu’il va se développer rapidement, surtout avec les entraînements à venir. Sa toison naissante, d’un roux foncé, surmonte un sexe de cinq pouces et des testicules accrochés haut.

      Charles Kauf est un garçon bien portant, qu’on pourrait dire légèrement grassouillet, pas grand, à peine cinq pieds, les cheveux blonds, mais son entre-jambe est bien équipé, un pénis de près de sept pouces que sa toison blonde a du mal à cacher trône entre deux gros testicules.

      Xavier Stamm, lui est un grand garçon, fin, pour ne pas dire maigre, de longs cheveux noirs qu’il rabat sinon ils lui couvrent le visage, il mesure six pieds, sa toison pubienne est bien fournie, malgré son jeune âge, et sa verge de six pouces est bien proportionnée, entre deux testicules cachés dans sa pilosité abondante.

      Hugues Schaff, un athlète, haut de six pieds quatre pouces, une belle chevelure rousse, a une musculature qui se remarque. Des pectoraux bien en valeur, un ventre en tablettes, des bras gonflés par les muscles, des cuisses et des jambes fermes et puissantes, mais souffre beaucoup de son anatomie sexuelle, la nature l’a lésé dans l'attribution de son sexe, étant tout petit, moins que deux pouces ainsi que ses bourses, toutes petites, qui disparaissent dans sa toison rousse, comme l'on déjà fait remarquer à l'étang les filles qui l'on vu nu.

     Joseph Brett est un beau brun, grand de six pieds quatre pouces, un corps musclé bien proportionné, il possède un beau pénis, large, et de sept pouces, mais doté d'un seul testicule, caché par son membre viril. Cela l’a toujours complexé, n’étant pas comme les autres garçons.

      Achille Gouvy qui mesure six pieds, les cheveux bruns, a toujours fait des exercices physiques afin de travailler plus tard au sein de la communauté des moines du monastère des Récollets, où il a été élevé. Il a développé une bonne puissance musculaire.  Il a un corps plutôt velu, son bas-ventre est occupé par une toison ample, très fournie.  Son éducation stricte et pleine de tabous a toujours empêché toute découverte. On lui a toujours interdit de toucher son sexe, long de huit pouces et fin, entouré de beaux testicules ronds bien accrochés.

     Quelques-uns sont émoustillés par tous ces corps nus, et cela se voit !

      François et Le Borgne Bauer, les fils du Fernand, qui s'adonnent parfois aux plaisirs mutuels en cachette.

      Gabin et Armand depuis quelques temps déjà savent leur préférence quant aux plaisirs de la chair, préférant les hommes, bien qu’ils n’aient aucune expérience des femmes.

      François est un garçon de six pieds, blond, il a un corps fin, pas très musclé, et un sexe fin lui aussi, de seulement cinq pouces, caché en partie par une toison blonde, et de petites bourses, légèrement pendantes.

     Le Borgne, brun et velu, a à peu près la même morphologie et la même taille que François, sa toison pubienne cachant une bonne partie de ses attributs. Son pénis de cinq pouces et ses testicules hauts de chaque côté plaisent à François.

       Gabin Fleich est brun, sa taille de cinq pieds cinq pouces ne l’a jamais complexé ni son corps qui manque de muscles, ni la longueur de son pénis, à peine de cinq pouces, entouré de petites boules velues.

      Armand Capes, un beau blond de six pieds, n’a pas non plus un corps musclé, et sa verge de cinq pouces suffit à lui donner du plaisir, et en donner à Gabin comme ils l’ont déjà expérimenté.

      Parlant calmement, Jacou leur explique les réactions somme toutes naturelles et arrive à convaincre les plus chauds de penser d'une autre façon, écartant ce que leurs yeux leur suggèrent pour se concentrer sur ce pourquoi ils sont là ! Devenir les meilleurs soldats du roi !

      Puis, tout ce monde s'installe dans la salle de sudation. Elle fonctionne très bien ! Anatole en sort, nu et ruisselant, testant la chaleur avant que les garçons y pénètrent.  Il y fait une chaleur qui paraît au premier abord insoutenable, mais qui, sur les conseils de Jacou, devient vite supportable, si tant soi peu que l'on reste calme.  Chacun a l'occasion d'examiner le corps de l'autre, des moqueries sont vite rabrouées par Jacou, qui dit : « Chacun a un corps, don de la nature, et de se moquer du corps de l'autre, c'est se moquer de la nature ! ce n’est pas digne d'un comportement humain ! »

      Josiane et Josette, entrent nues, pouffent en voyant tous ces garçons qui les observent nus, mais affrontent leur gène et s’installent dans la salle, à côté de Jacou.  Evidemment, les garçons réagissent physiquement à la vue de ces deux petites poupées toutes mignonnes !  Elles ne seront pas avec les garçons, s’occupant dans le centre du nettoyage et de la propreté, mais travailleront nues, comme toutes les personnes ici, notamment dans la buanderie surchauffée. Leurs corps sont mignons, fins, cinq pieds six pouces de haut, de petits seins avec des gros tétons, et un fessier des plus arrondis. Une belle toison blonde cache l’entre-jambe.

      Il présente enfin aux jeunes gens les jumelles.

      Marianne et mariette Wald, elles sont les filles de Michel Wald le bûcheron. Elles ont vingt ans, et seront, entre autres, les masseuses des garçons.  D'une beauté éblouissante, leurs grands corps de six pieds magnifiquement charpentés, une poitrine voluptueuse, elles se ressemblent parfaitement, et seul l'agencement de leur chevelure longue et dorée peut les différencier !  Marianne rassemble ses cheveux sur l'arrière, en une queue de cheval, tandis que mariette préfère les mettre en couette de chaque côté du visage.

      Quand elles entrent à leur tour dans la salle de sudation, nues, tous se sentent à nouveau des réactions ! Tantôt de gêne, tantôt de désir, et chacun doit faire un effort sur lui-même pour canaliser ces sensations, détourner son regard !  

     Ces seins bien ronds, ornés de mamelons rose et de tétons tout pointus, cette toison dorée qui orne leur bas-ventre, qui laisse à peine dépasser des lèvres rose vif voluptueuses, ces fesses rebondies, entourant une rosace foncée centrée d'un mignon petit anus...  Ils doivent faire fi de tout cela pour continuer à supporter la chaleur extrême qui règne dans la pièce.

      Leur sourire force les regards, leur bouche aux lèvres pulpeuses... ils finissent par ne regarder les filles que dans les yeux. De magnifiques yeux bleus, dans lesquels certains regards se noient. 

      Dillon, qui, âgé de 21 ans, est le plus ancien des garçons, n'arrive pas à se contenir, des souvenirs d’un accueil plus que chaleureux alors qu'il livrait des denrées au chalet des filles lui reviennent en mémoire, son énorme pénis se dressant effrontément devant lui. Force est de constater que 15 pouces ne sont pas exagérés quant à la taille de son membre !

      Les buandières sont impressionnées ! Elles ne sont pas les seules ! Hormis les jumelles et quelques garçons qui ont déjà pu apprécier sa verge en pleine érection, tout le monde est béant d’admiration. Mais il arrive, néanmoins, en respirant profondément et pensant à autre chose, comme le lui conseille Jacou, à calmer et diminuer son érection ce qui le soulage quelque peu, devant montrer l'exemple aux jeunes gens par son statut de moniteur.

   Anatole Brett teste une dernière fois les douches communes, tout cela fonctionne parfaitement. Il testera aussi les douches attenantes aux petites salles du fond ainsi que celles installées dans les quartiers d’habitation.

      Après un bon moment de cet exercice de sudation, les corps ruisselants de sueur, tout le monde passe à la douche, froide, pour éliminer les toxines extirpées par la sueur, puis chaude pour refermer les pores. Enfin séchés ils se couchent sur le ventre, des tables à masser sont placées dans toute la pièce. Jacou et les filles leur massent le dos de leurs mains enduites d’huile relaxante, un à un pour une détente correcte.  Quelques-uns s'endorment. Il règne une douce chaleur, le système de chauffage que j’ai installé avec mes collègues forgerons fonctionne à merveille ! Et Anatole a tout à fait la maîtrise du système.

       Cette première prise de contacts a déjà bousculé bien des choses, leur formation commence !

   Josiane et Josette nettoient les douches et la salle de sudation à grande eau, sans traîner car la chaleur humide paraît plus chaude que la chaleur sèche, et devient vite brûlante.  Elles ont leurs quartiers au rez-de-chaussée, à côté de la buanderie, et passeront tout le temps de formation dans le centre, participant aux repas.

      Le soir venu, après le dîner, tous se retrouvent dans le dortoir, nus, chacun devant se reposer dans son lit, car demain, les choses sérieuses commencent !

 

      Samedi 21 mars

 

 

 

 

La mission de Georges

 

     Le lendemain matin, la cloche sonne huit heures. Le barbier Georges Hair est devant le portail. Anatole, en tunique, l’accueille et l’emmène dans une pièce spécialement aménagée pour lui. Jacou arrive, nu, et sous le regard interrogatif de Georges Hair, lui explique le topo :

     « A l’école, tous et toutes sont nus, pour des questions d’hygiène et de maîtrise du mental, c’est la règle, et tu devras aussi t’y conformer ! Ton travail consiste à t’occuper des cheveux et des barbes des garçons, des cheveux des filles, mais aussi de leurs toisons s’ils ou elles le désirent. 

     Tu travailleras le mercredi matin et le samedi matin dans ton atelier ici-même. Aujourd’hui, tu mangeras avec nous tous à midi, de façon à te présenter à toutes et tous. »

      Une douche réveille les jeunes, qui après un petit en-cas préparé par Manon Germain, la fille de Child, vont s'exercer au maniement de l’épée. Vêtus uniquement d'un pagne en cuir qui protège leurs parties, ils doivent déjà prendre l'épée des deux mains, et frapper de toutes leurs forces sur un tronc posé en long devant eux.  Les plus forts font pénétrer la lame, et ont du mal à la retirer ! L'exercice doit muscler leurs épaules, et canaliser leur énergie dans la frappe.  Quelques temps plus tard, fatigués par cet effort, après un repos et une hydratation, ils recommencent le même exercice.

La cloche sonne douze coups. Tous sont éreintés et ne sentent plus leurs bras, leurs épaules sont douloureuses, et ils sont affamés ! Tous passent à la douche, puis se dirigent vers la grande salle pour le repas.

     Jacou présente donc Georges Hair aux garçons, aux cousines buandières et aux jumelles que Georges connaît mais ne les avait jamais vu nues.

     Georges Hair est, à trente-huit ans, un bel homme de 6 pieds, des cheveux roux coupés court, un corps fin pas très musclé mais velu, d’un roux sombre, comme sa toison finement taillée, sur un sexe de quatre pouces, orné de deux testicules épais.

     Manon Germain les rejoint, avec les repas, et les garçons peuvent apprécier la plastique de son corps, bien proportionné.  Haute de cinq pieds cinq pouces, des cheveux bruns et des yeux verts, de magnifiques seins bien ronds, surmontés de jolis petits mamelons équipés de tétons en pointes accrochent le regard des garçons, qui veillent bien à contrôler leur réaction virile. Une toison brune couvre son pubis, des lèvres roses dépassent un peu à l’entre-jambe.

     Les garçons sont enchantés du repas que Manon leur sert, et, ne faisant pas de détails, mangent tout ce qui est servi ! Après le repas, Georges Hair se rhabille et s’en retourne à son échoppe au village.

       Un exercice facile, après le repas, est de trottiner le long des murs à l’intérieur de de l'enceinte, quelques tours, ce qui représente une lieue, puis rendez-vous en chambre pour un repos digestif, une sieste réparatrice ! Après la sieste, dont la fin est signalée par les trois coups de la cloche, l'exercice consiste, toujours à l'aide de l'épée, à frapper des troncs verticaux cette fois-ci, un coup par la droite, un coup par la gauche, afin de raffermir leurs bras et leurs pectoraux. Une heure de ce régime les anéantit complétement, et épuisés, ils vont prendre une douche bien chaude pour se relaxer.  La journée de travail s'achève, place à la relaxation.

      Après une séance de sudation, un bain dans une eau boueuse, saturée de Kaolin où ils sont comme en apesanteur, trois des jeunes sont invités, en passant par la douche, aux tables de massage, où Jacou et les jumelles les attendent pour une séance de décontraction des muscles sollicités dans la journée, puis retour au bain de kaolin et ainsi de suite jusqu'à ce que tous aient été massés.

      S'en suit un moment de quartier libre, dans l'enceinte, où chacun, tous restant nus, peut vaquer à ce qu'il désire. Des parties de dé, de cartes sont organisée, deux groupes de quatre, tirés au sort jouent, tandis que les deux garçons restants, Joseph et Charles, sont invités par les jumelles à une séance plus intime. Cela fait partie du programme ! l'éducation sexuelle.

 

Annexe 9

 

     Charles et Joseph regagnent la salle commune, les yeux pétillants, le sourire éclatant de leur visage ne laisse aucun doute sur ce qu’ils viennent de subir ! 

      Les questions fusent : « Alors, qu'est-ce qu'elles vous ont fait ? » 

     « c’était bien ? »

      « elles vous ont fait bander ? »  

     « Vous étiez ensemble ? » 

      N'ayant pas vraiment envie de raconter par le détail ce qui leur est arrivé, ils préfèrent se retirer sur leur couche, en disant « vous verrez bien, vous y passerez tous ! » et, autant Joseph que Charles, s'allongent et s'endorment aussitôt d'un sommeil récupérateur.

      Le souper est servi, Manon demande discrètement aux jumelles si elle ne pourrait pas aussi quelque peu profiter des séances de relaxations, les soirs ou elle n'a pas de travail à l'auberge. Elles n'y voient pas d'inconvénient, Jacou non plus, et Manon est invitée pour le lendemain après l’exercice, dès que Child la libérera.

 

 

 

           Dimanche 22 mars

 

Les futurs soldats


      Ce matin sera consacré à l'apprentissage intellectuel, la lecture et le calcul sont au programme.  Jacou fait le tour des connaissances de chacun, afin d'établir un programme où tous pourront à terme lire, écrire et calculer à leur aise.  Il s'avère que quelques-uns savent lire, Dillon, bien sûr a reçu une éducation dans ce sens, et sait enseigner l'art de la lecture, il donne déjà depuis quelques temps des cours à François et le Borgne, avec qui il travaille dans la ferme du Fernand, et passe avec eux d'autres moments des plus agréables...

      Charles Kauf, le fils de Vivien, commerçant à Naborum, a aussi des notions, qu'il a acquises à Naborum en compagnie de Hugues et sa sœur Nadège. Leur mère, Carole de Saint-Saëns, issue d'une famille bourgeoise de Mettis, et voulant se rapprocher des métiers de la terre, s'est engagée en épousailles avec Richard Schaff, paysan de son état, leur père.  Elle l'a rencontré un jour, lors d'une foire au bétail à Mettis, et ne l'a plus jamais quitté !

    Vivien Kauf voulait que son fils Charles soit instruit, et avait demandé à Carole de lui enseigner le savoir de la lecture et de l'écriture, afin qu'il puisse reprendre le commerce de son père.

    Achille Gouvy maîtrise les langues, parle aussi bien le latin que le franc, et le germain ne lui est pas étranger. Il baragouine aussi l'angle et le breton. Son éducation stricte, si elle ne l'a pas préparé à la vie, lui a permis d'être un érudit, y compris dans les mathématiques. Il maîtrise aussi bien les sciences de l’astrologie, que l'astronomie.

     Mais sa venue à Durandalem est une de ses premières sorties hors du monastère. Son père, Émile Gouvy, forgeron de Hombourg, veuf très tôt, l'a confié dès son plus jeune âge aux moines du monastère des Récollets, à Hombourg qui lui ont donné une instruction complète.

      Sauf pour ce qui est des connaissances du corps.

     Pour eux, le corps n'est qu'un support pour vouer son existence à la louange de Dieu, et ne doit pas occuper l'esprit, tout entier réservé au service du Seigneur. Néanmoins, il a acquis une bonne musculature, en vue des travaux qu’il devra faire, comme tous les moines, dans le monastère.
 

   Joseph Brett ne sait pas lire. Mais il sait mesurer et calculer par l'apprentissage avec son père, Louis, l'ébéniste de Laudrefang.

    Xavier Stamm, le fils de l'aubergiste de Laudrefang, Jean-Louis, a appris à compter, et sait écrire quelques mots, notamment les menus de l'auberge, qu'il couche sur une table d'ardoise, à l'entrée de l'auberge.

   Armand Capes, fils du maraîcher de Tenquin, Roger, ne sait pas lire non plus, pas plus que Gabin, le fils de Damien, le boucher de Naborum, et amant d’Armand depuis l'été dernier.

   Alix Holz, le plus jeune des garçons, d'un tempérament jovial et farceur, veut bien apprendre, mais se dissipe très vite en des idées burlesques, faisant de toutes les situations un amusement.

      Jacou organise donc les jeunes gens en groupes.

      Dillon, qui a des affinités avec François et le Borgne, continuera à leur enseigner la Langue, ainsi que les mathématiques. Il instruira aussi Joseph, novice en la matière.

     Armand et Gabin, qui aiment à être ensemble, seront enseignés par Achille, qui en retour apprendra par les deux garçons l'anatomie du corps, sujet qu'ils ont bien exploré.

      Charles et Hugues, son aîné de trois ans, seront perfectionnés par Jacou, qui s'occupera d’abord d’enseigner Alix et Xavier. N’ayant que quelques mois pour apprendre.

      Les cours peuvent donc débuter.  Les élèves n'ayant que quelques mois pour apprendre, il est demandé à chacun la plus grande attention, Les différents groupes s'installent autour de tables dans la pièce, assez éloignés les uns des autres afin de ne pas interférer d'une table à l'autre.

      La salle est lumineuse.  Des larges fenêtres laissent pénétrer la lumière sur les tables, de surcroît, chaque table est surplombée d’un grand chandelier, qu’Anatole allume en cas de besoin. Jacou passe de temps en temps, d'une table à une autre, contrôlant et approuvant les techniques d'enseignement de chacun, et les capacités de mémorisation de tous.

      Les élèves étant nus, et immobiles, la salle de cours est bien chauffée, et nul ne ressent le besoin de se couvrir le corps.

     À midi, la fin des cours est décrétée pour aujourd'hui. Manon a préparé le déjeuner dans la grande salle des repas. Dorénavant, les matins seront réservés à l'entraînement de la tête, et les après-midis aux exercices physiques. Les jumelles ne participent pas pour l'instant à ces cours, leur instruction par Jacou est déjà complète.

      Après le repas, copieux, car ces jeunes ont un gros appétit, tandis que Manon débarrasse la grande table, les garçons sortent, trottinent nus en faisant quelques tours internes de l'enclos, sur une distance d’une lieue, en un exercice digestif qu’ils feront tous les jours, avant la sieste, obligatoire elle aussi tous les jours.

      Après la sieste, les garçons revêtent leur pagne d'exercice. Child Germain est venu avec des arcs, pour leur enseigner l'art des archers, la technique de visée, mais aussi la construction de flèches, et des rudiments de balistique, essentielle dans le tir à l’arc !

      L’après-midi se déroule ainsi : les garçons aux bras fatigués de bander les arcs se retrouvent donc à la salle de sudation, pour décongestionner leurs biceps tendus. Le bain de kaolin est aussi apprécié !

      Les filles arrivent ensuite pour des massages du corps, nues évidemment, des onguents facilitent la relaxation des muscles. Manon s’y met aussi, et quelques-uns peuvent apprécier la douceur de ses massages des dos et des bras endoloris. Après ces ablutions, chacun a quartier libre et peut vaquer à des occupations diverses.  Mais déjà, ils attendent de savoir qui seront les heureux désignés pour une séance privée !

     Tandis que Manon, qui est restée là, demande à Dillon de lui donner un cours de langue privé, qu'il accepte volontiers. Les jumelles embarquent Armand et Gabin, bien décidées à leur faire découvrir les atouts du sexe faible ! Armand et Gabin se retrouvent donc ensemble, avec Marianne et Mariette dans une pièce, tandis que Manon entraîne Dillon dans une autre.
 

Annexe 10


      En voyant réapparaître les trois garçons et les trois filles, tous se disent que bientôt ce sera leur tour, et fantasment déjà sur ce moment ! Le Borgne et François se doutent bien de ce qui les attend, Le Borgne ayant vu les filles à l'œuvre avec Dillon, et l'ayant raconté à François. 

     Xavier a bien une idée, écoutant parfois les confidences des clients de l'auberge de son père.

     Achille se méfie, son éducation monastique lui a inculqué que ces créatures que sont les filles sont possédées par le démon, malgré les tentatives d'explication de Gabin et Armand, qui ne savent pas très bien par où aborder le sujet.

     Hugues a déjà des expériences sur le sujet, mais son petit sexe ne l’a pas avantagé. Il lui tarde d'en avoir une de plus, espérant que ce sera mieux.

     Alix, naïf, en les voyant revenir, se dit qu'ils se sont bien amusés. Il ne comprend pas encore comment, mais il a hâte que ce soit son tour.  Il sait qu'il va bien se marrer !
     S'ensuit le souper. Manon est bien lente pour les servir, elle a l'air épuisée !
     Puis chacun s'en retourne à sa couche. Les jumelles sont déjà rentrées chez elles, et Dillon, après l'avoir aidé à débarrasser la table, raccompagne Manon doucement. Ils s'échangent un sourire complice.


 

 

            Lundi 23 mars

 

Apprentissage


    Tout le monde est debout alors que la cloche sonne huit heures. La douche du matin réveille les plus somnolents.

      Manon, qui maintenant intègre le groupe, prépare le petit déjeuner, nue. C'est Estelle, mon épouse, qui la remplace à l’auberge pour préparer les repas.  Manon a donc aussi ses quartiers dans l’école. En se remémorant le « cours » d'hier soir, elle sourit à Dillon qui apparaît. Mais Dillon sait qu’il ne doit pas penser à cela...  Son organe dévoilerait une pensée bien trop ostentatoire !

      Tous déjeunent de bon appétit. Les denrées et boissons chaudes préparées par Child sont appréciées. Tandis que Manon débarrasse, Jacou prépare le programme de la journée.

      Il décide de continuer l’apprentissage de l’écriture et de la lecture. Les futurs soldats du roi se doivent de maîtriser cette discipline, comme les autres.  Plus tard dans la matinée, il dispensera des notions d’anatomie, sur le fonctionnement du corps humain dans son ensemble, sans s’attarder sur le côté sexuel, dont le programme est prévu comme tous les jours après la sudation. Il replace donc les garçons en tablées comme la veille, veillant au bon déroulement de leur apprentissage.

      Manon, qui est lettrée elle-même, assiste Jacou pour enseigner les plus jeunes, Xavier et Alix. Alix est intrigué par les formes de Manon.  Il a envie de la toucher, de jouer avec ses seins qui le frôlent quand elle se penche sur lui pour lui expliquer tel mot ou telle règle. Manon lui promet donc que ce soir, après la sudation, elle lui permettra de jouer avec son corps, ce qui réjouit Alix, tout content de l’aubaine.

     Xavier aussi voudrait palper ces seins qu’on dit suggestifs, aux dire de certains clients de l’auberge de Laudrefang. Il y entendait des commentaires sur la serveuse, Ingrid Leskigson, une grande rousse arrivée dans le village il y a quelques années. Ingrid Leskigson est d’origine viking.

      C’est une rousse bâtie comme un homme, très grande, six pieds cinq pouces, une voix autoritaire, bien musclée, sa poitrine en avant dans un corset qui cache comme il peut des seins proéminents, terminés par de gros tétons qui se devinent sous le tissu.  Les clients sont ravis de cette serveuse, dont l’arrière-train aussi, bien rebondi, en laisse rêveur plus d’un.

      Chacun se demande si son pubis est aussi roux... 

     Les fantasmes vont bon train ! Elle est toujours le sujet de commentaires, que Xavier enregistre chaque jour. Il a hâte de passer à la pratique de la chose.

      Hugues et Charles, dans un mode opératoire qu’ils ont acquis par l’enseignement de Carole de Saint-Saëns, la mère de Hugues, progressent vite, lisent très bien et écrivent déjà correctement. Pour le plus grand plaisir de Jacou, qui pourra se faire seconder par moment sur des points de difficultés lors de la classe.

     Achille est un bon pédagogue. Ses élèves Armand et Gabin apprennent bien.  Mais il est étonné par les petites attentions qu’ils ont l’un envers l’autre, ne comprenant pas qu’on puisse avoir plaisir à se toucher. Dillon, qui a déjà bien enseigné François et Le Borgne, passe du temps avec Joseph, avide d’apprendre. Il progresse rapidement.

     Après une pause, pendant laquelle Manon commence à préparer le repas de ce midi, Jacou commence son enseignement du corps humain, des différents organes, de leur rôle dans le fonctionnement de la machine humaine, et aussi de leur fragilité et des protections nécessaires lors des combats.

      Le crâne est étudié plus précisément. Il contient à lui seul les sens de la vision, de l’ouïe, de l’odorat, du goût. En sus, il abrite la conscience, la connaissance, l’esprit, et la plupart des qualités que l’on peut attribuer à un homme.

      Manon est de retour. Jacou détaille aussi les différences entre hommes et femmes.  Ils sont en grande partie identiques intérieurement et extérieurement, hormis les seins et le sexe, spécifiques à chaque genre.

     Il prend donc Manon et Dillon, pour expliquer ces différences. Ils insistent bien sur le fait que la taille de ces organes externes puisse varier dans de grandes proportions, sans entacher leur fonctionnement.

      Hugues est dubitatif. Voyant le sexe de Dillon, il ne pense pas que le sien, tout petit, puisse remplir le même rôle. Jacou lui affirme que si.  « Ces organes sexuels sont prévus pour la procréation, pour perpétuer l’espèce humaine, et tu aussi pourra sans problème le faire ».

      Achille comprend que c’est à cause des différences extérieures que les femmes sont, d’après les moines qui l’on élevé, des créatures du diable. Mais il ne sait pas encore pourquoi. Jacou explique donc, que pour donner un attrait à cette procréation, les humains éprouvent un grand plaisir à s’accoupler, ce qui est un gage de perpétuation.  Achille se demande pourquoi on lui a enseigné cela, et Jacou lui explique que ces plaisirs génèrent beaucoup de tentations, auxquelles bien souvent les hommes ne savent pas résister. C’est aussi pour éduquer les garçons à cette résistance à la tentation que tous les cours se font nu.

     Il explique aussi, dans la foulée, les résultats de cet accouplement.  Si les conditions de fécondité sont réunies, après une gestation de neuf mois qu’on appelle grossesse, cela donne naissance à un nouvel être humain, mâle ou femelle. Jacou possède une potion qui empêche l’ovulation, ce qui permet des rapports sans risque de grossesse. Il en donnera régulièrement aux filles.

      Mais il est l’heure de déjeuner. On pose un linge propre sur chaque banc, pour garantir l’hygiène du corps. Chacun est servi copieusement, avec des ingrédients choisis avec Child. Ils contiennent beaucoup de ce que Jacou appelle des protéines, pour renforcer le corps et l’esprit.

      Puis c’est le petit parcours digestif dans l’enceinte, malgré la pluie qui commence à tomber. Et le retour au chaud.  Et après une douche chaude, la sieste, ou du moins le repos, pour lequel la pénombre et le silence sont de mise.
      Après la sieste, tous se retrouvent dans la grande salle pour les exercices à l’épée. Impossible aujourd'hui de les faire en extérieur, vu le temps exécrable, avec la pluie qui redouble et le vent qui s’est levé.

      La séance du jour sera consacrée au corps à corps, à l’esquive et à l’attaque. Dillon organise donc des duels. Et les garçons se donnent à fond, à taper, éviter, croiser, dans un bruit de lames entrechoquées, avec leur pagne pour seule protection. Pour apprendre à gérer les coups adverses, les prochains combats seront sécurisés.

     Chaque garçon portera un heaume. À terme, chacun devra essayer de terrasser l’autre, voire plusieurs autres, mais dans des conditions de protection renforcées. Et les croisements de fer durent un temps. Le Borgne, un moment inattentif, a pris un coup sur l’épaule, entaillée légèrement. Jacou l’a immédiatement soigné, mais il faudra quelques jours pour que son épaule revienne à la normale.

     Tous alors se rendent compte de l'importance de la concentration, de la nécessité d'une attention de tous les instants. Leurs esprits doivent constamment être sur le qui-vive, afin de parer toute attaque. La blessure du Borgne fait montre d’exemple, et aucun autre blessé ne sera à déplorer.

     Après ces efforts physiques et ces concentrations extrêmes, une bonne douche fait du bien à tout le monde, et la sudation apporte un soulagement aux membres endoloris par les coups d’épées entrechoquées. Une douche froide à la sortie rétablit la circulation sanguine, puis c'est un séchage vigoureux.

      Les massages s’ensuivent. Les jumelles sont là, et assistées de Manon, s’occupent de décongestionner ces corps. C'est Jacou qui s’occupe d’Achille. Bien qu’il progresse, Achille a encore du mal à accepter qu’une femme le masse. Puis, tout en buvant pour s’hydrater des boissons sans alcool préparées par les filles, les garçons se relaxent et s’occupent calmement, jouant à des jeux, ou lisant, pour les plus avancés. Et on attend le tirage au sort des heureux garçons choisis ce soir.

      Manon va s’occuper d’Alix, elle le lui a promis.  Il est tout gaillard de savoir enfin ce qui va se passer. Mariette invite Xavier, et Marianne convie Hugues. Les six jeunes s’en vont donc vers les chambres du fond. Ce qui va se passer, certains le savent déjà !

 

Annexe 11


      Après des ébats qui ont réjoui trois des garçons, Manon les invite tous à passer à table. Certains sont affamés et déshydratés, tant ils se sont donnés à fond dans leurs ébats. Tout le monde mange de bon appétit. Mariette et Marianne participent au repas, ainsi que Jacou, Dillon, et Anatole.

     Après avoir pris congé, les garçons vont s’allonger sur leur couche, tandis que les filles débarrassent la table, en se racontant les prouesses de chacune ce soir, et en riant de bon cœur.

       Les deux maîtres écoutent ces récits, contents. Les garçons seront bientôt tous des hommes. Jacou sait qu’il a raison de les former de cette manière, la plus rapide et la plus efficace pour en faire de vrais soldats.

     Quant aux trois filles ; elles trouvent vraiment plaisant d’être au service des garçons dans cette école. Elles remercient Jacou et Dillon de les avoir intégrées. Puis chacun regagne sa demeure. Les garçons s’auto disciplinent d’eux-mêmes. Ils se couchent pour être en possession de tous leurs moyens physiques et intellectuels le lendemain.

 

 

         Mardi 24 mars

 

 

Réalités

 

      Dès le lever, une bonne douche est de mise !  Les garçons sont maintenant à l’aise avec la nudité. Certains complexes se sont estompés. Hugues a pris confiance en lui, et assimile d’autant mieux les enseignements donnés.

     Le Borgne a mal dormi, sa blessure à l'épaule persistant à le titiller.  Mais Jacou s’en est occupé après la douche. Des onguents calmant la douleur ont tôt fait revenir sa bonne humeur.

    Alix est tout fou.  Sa leçon privée avec Manon lui a ouvert l’esprit.  Bien qu’en la voyant ce matin au petit déjeuner, des pensées aient envahi son corps, surtout son bas-ventre ! Jacou lui demande donc de se calmer. Le fort d’un homme, d’un vrai, lui dit-il, est de savoir contrôler ses pulsions. Et il le fait se concentrer sur l’écriture, pour mieux orienter sa pensée, et faire descendre son ardeur.

     Les garçons sont studieux. Certains, en difficulté sur des règles de grammaire, sont aidés par ceux qui maîtrisent le sujet. Une solidarité s’installe au sein du groupe, et Jacou est satisfait des progrès de chacun ! Avec l’aide d’Achille, il initie les jeunes à l’astronomie, écartant d’emblée les sciences occultes.

      Les diseurs de bonne aventure et autres devins et astrologues n’ont pas voix au chapitre. À contre-courant des idées largement répandues qui disent que la Terre est plate et qu’elle est le centre de l’univers, Jacou est persuadé que nous vivons sur une boule, et que c’est elle qui tourne autour du soleil. Lequel est une boule de feu, et non un disque comme le veut la croyance populaire. Selon lui, Dieu ne participe pas à cela. Jacou essaye d’inculquer aux garçons l’immensité physique de l’univers, alors que Dieu doit s’occuper des âmes des Terriens.

      Telle est sa vision, qui a déjà été taxée de vision du diable. Ce qui fait de lui, aux yeux de certains, un sorcier maléfique.  Notamment aux yeux des hommes de religion, tels les moines ayant éduqué Achille.

      Achille, lui, est plutôt de l’avis de Jacou.  Des observations nocturnes de la voûte céleste l’ont déjà convaincu que ses précepteurs avaient une vision très étriquée et réductrice de l’univers.  Mais il n'avait pas pour autant osé les contredire, par crainte de brimades et autres châtiments corporels s'il avait exprimé son désaccord.

     Très curieux, il questionne Jacou sur ces sujets, faisant par-là bénéficier le reste de la classe des explications du professeur. Sur ces bases de planète en révolution autour d’un astre, Jacou leur explique le rythme des saisons. Les garçons écoutent, étonnés par ce qu’ils entendent, et posent moult questions sur les saisons, la nature, le climat, en apprenant à chaque instant quelque chose qui les épate.

      Il leur explique aussi que ces connaissances qu’ils acquièrent sont par les temps qui courent considérées comme des infamies, des blasphèmes. Les garçons doivent rester prudents et humbles devant les autres, au risque de se voir rejetés, ou même éliminés par ceux qui veulent que le monde soit régi selon leurs préceptes.

   La matinée s’achève.  Manon a dressé la table. Marianne et Mariette participent au repas. Cet après-midi, elles assisteront Émile Pferd, qui enseignera l’équitation aux garçons. Bonnes cavalières, elles lui seront d’un grand secours auprès des dix jeunes. Dehors, le printemps est revenu. Un grand soleil augure d’un après-midi agréable, avec les chevaux qu’Emile emmènera.

      Après le repas, et la traditionnelle trotte, les garçons font la sieste, dans la pénombre. Marianne et Mariette ont une autre idée. Elles invitent Jacou à passer un agréable moment avec elles.

 

Annexe 12

 

      Une bonne douche les remet d’aplomb, la sieste des garçons tire à sa fin, il est temps d’aller accueillir Emile, qui les attend, s’étant mis en condition de travail, c’est-à-dire nu, avec un pagne.

     Après la sieste, tout ce beau monde se retrouve dehors. Émile Pferd est là avec ses chevaux et quelques effets, des chausses, des couvertures, pour apprendre aux jeunes à monter. Voyant que toutes et tous sont nus, il suit l’exemple et se déshabille. 

      Émile Pferd est un paysan. Sa tête aux cheveux noirs repose sur ses épaules, il n’a presque pas de cou. Une stature de six pieds quatre pouces dans un corps légèrement adipeux mais musclé. Il a une toison noire velue sur des bourses qui pendent bas de part et d’autre d’un pénis de sept pouces.

   Équipés d’étriers, deux des chevaux sont sellés, permettant aux novices de monter facilement en enfilant des chausses.  Un manège est installé.

     Chacun apprend à diriger la bête, la faire avancer, trotter. Pour le galop, ce sera plus tard dans le pré ! Les plus agiles montent à cru, nus sur leurs montures. D’autres enfilent des braies pour monter, et chacun se débrouille tant bien que mal avec son animal, sous les recommandations d’Émile, mais aussi des jumelles qui ont été un temps élèves chez lui. 

     À terme, des joutes seront organisées, mais on n’en est pas encore là... Il faut d’abord maîtriser l’animal, qui parfois n’en fait qu’à sa tête !

     L’après-midi se passe ainsi, au soleil. Tous apprécient ce bol d’air et le contact de ces braves bêtes, puissantes et parfois espiègles. Ce n’est aujourd’hui qu’une prise de contact. Les prochaines leçons d’équitation seront plus poussées, afin que chacun devienne un bon cavalier.

      En fin d’après-midi, les jeunes prennent congé de leurs amis équidés, qu'Émile ramène à l’écurie dans son fief. Puis ils rentrent prendre une douche et passer par la séance de sudation. Mariette et Marianne aussi vont profiter de la séance, avant de masser les garçons.

      Les séances de massages se déroulent tranquillement. Manon arrive pour masser Achille, avec la présence de Jacou, en qui Achille a confiance. Jacou lui explique, en lui remémorant les discussions sur le corps humain, qu’il n’y a pas de différences notables entre les mains d’un masseur et celles d’une masseuse.

      Et, tout en massant son bras gauche, il demande à Manon de faire pareil sur le bras droit. Achille ressent ses deux bras massés, mais trouve les massages du bras droit plus doux ! Ce qui fait sourire Jacou, qui laisse alors Manon lui masser seule le dos, chose que Achille apprécie ! Il se rend compte que finalement, une fille, c’est pas mal pour masser ! Manon lui promet qu’après la séance commune, elle le massera en privé, pour qu’il apprécie pleinement ses gestes. Jacou laisse faire...  Achille est prêt à se faire masser par Manon !

      Puis après cette séance de bien-être, comme tous les soirs chacun vaque à ses envies. Manon emmène Achille dans une pièce, prenant la main qu'Achille lui donne. Elle sent qu’il est bien plus ouvert avec le contact féminin.  Quant aux jumelles, elles invitent François et le Borgne dans une autre pièce…

 

Annexe 13

 

     De retour avec les frangins, les jumelles, voyant que Manon n’est pas revenue, préparent le repas du soir, dressent la table afin que tous s’installent sans tarder.  

     Manon arrive en compagnie d’Achille. Il est rayonnant, un large sourire emplit son visage, et tous comprennent que ce n’est plus le garçon bloqué par son instruction religieuse, mais bien le compagnon de tous.

      Manon remercie vivement les frangines, qui la remercient à leur tour. Cette transformation d’Achille est une prouesse ! Jacou aussi la félicite, et Achille, se levant, la remercie à haute voix de lui avoir montré la voie, celle de la vraie vie, sous les applaudissements de toute la tablée.

  Après le repas, chacun veut parler avec Achille, savoir ce qu’il ressent. Mais Jacou les calme, leur disant que demain soir, ils feront un exposé chacun, sur leurs expériences avec les filles.  Et ils gagnent leurs couches, sereins, en sachant tous que maintenant, le groupe est solide, sans discrimination.

 

 

 

      Mercredi 25 mars

 

 

 

Projets

 

   Georges Hair est là, dès huit heures sonnantes, dans son atelier de coiffure. Anatole vient se faire tailler les cheveux.

 Après la douche et le petit déjeuner, les garçons s’installent à leurs tables respectives, et les leçons de langue reprennent. Après un moment studieux s’il en est, Jacou leur suggère de passer aux mathématiques.

     Tous ne savent pas compter et les plus instruits aident les novices dans cette tâche. Étudiant sans relâche, ils ressentent au bout d’un moment une fatigue intellectuelle, et Jacou décide d’arrêter là les études pour ce matin.  

     Le soleil chauffe bien, il leur propose de prendre un bain de soleil, tranquilles devant le bâtiment, jusqu’à l’heure du repas. Arrivant avec les préparations de Berthe et d'Estelle que Child a livrées pour le repas, Manon sourit en les voyant prendre le soleil, allongés, les jambes écartées, en toute impudeur, le soleil leur chauffant agréablement les testicules.  

     Je rejoins Jacou et Anatole et me mets nu tel que l’exige la règle pour tout le monde dans l’enceinte. Âgé de trente-cinq ans, je mesure six pieds deux pouces, les cheveux noirs, un corps musclé, un petit ventre rond. Sous la toison noire fournie, un membre de cinq pouces de long entre deux testicules pendants.

     Nous sommes en train de parler de cette vapeur qui promet des progrès dans notre vie quotidienne, nous réfléchissons aux machines que l’on pourrait construire pour se faciliter la vie.

      Michel Wald arrive, et doit se déshabiller. Grand, six pieds deux pouces, les cheveux courts qui commencent à passer du noir au poivre, les yeux verts, il est large d’épaule, des gros bras musclés, des mains gigantesques, et des pectoraux puissants. Son ventre est sculpté comme celui d'un dieu grec. Une grosse toison encore noire malgré ses quarante-cinq ans orne son bas ventre, au-dessus de son membre de sept pouces.

     Anatole vante la machine à laver, qu’il a expérimentée ce matin avec les cousines. L’heure du repas approche. Tout le monde va prendre une douche.  le soleil, ça fait transpirer ! Et la table est dressée, par Manon et les cousines qui lui donnent un coup de main. Michel et moi sommes invités au repas. Tout le monde mange de bon appétit.

      Michel et moi prenons congé, et après le petit tour digestif où participent Josiane et Joelle, riantes, l’heure de la sieste est arrivée. Après la sieste, Child est arrivé avec ses arcs, et se met nu.

     Child est un homme petit, un peu grassouillet, mais très musclé ! il a quarante-six ans. Il ne mesure que cinq pieds cinq pouces, il a peu de cheveux bruns qui entourent son crâne chauve sur le dessus, des pectoraux puissants, des gros bras robustes, un petit bidon et une toison éparse. Il est équipé d’un pénis de sept pouces de long et de petites bourses dissimulées derrière. Il a des cuisses bien musclées surmontées par un petit fessier très ferme, des gros mollets et des petits pieds.

     « Nous nous exerçons au tir sur cibles, plus ou moins distantes selon les progrès de chacun. » dit-il.  Le Borgne, qui ne peut pas encore utiliser son bras, est de corvée de ramassage des flèches. Avec un protocole bien établi pour éviter tout accident : tous les arcs restent au sol jusqu’à ce qu’il revienne, et c’est lui qui décide de quand les ramasser. Ainsi tout risque d’une flèche égarée est exclu.

      L’après-midi se déroule ainsi, sous le soleil brillant, puis c’est le passage aux douches et la salle de sudation. Pendant que les garçons transpirent, Jacou leur explique le déroulement de la soirée, avant le repas : chacun racontera son ressenti sur cette première semaine d’école, et pourra détailler les bienfaits qu’ils ont reçus des enseignements, y compris ceux que les filles leur ont prodigués.

      Après la sudation, la douche, l’heure du massage que chacun apprécie arrive. Les cousines, reportant à plus tard leur besogne de nettoyage, prennent part aux massages, et Jacou, Dillon, Marianne, Mariette, Manon, Josiane et Josette s’en donnent à cœur joie sur les corps de garçons dans un état de quiétude général.  Anatole est là aussi, les récits des jeunes l’intéresse. Jacou invite donc les garçons, chacun à leur tour à parler. On commence par le plus jeune, Alix.

 

 

 

 

 Les témoignages    

 

           Alix Holz

 

      Il apprécie vraiment cette vie, qui l’a fait sortir de l’enfance. Il remercie Jacou pour son enseignement, il sait presque lire maintenant ! Puis il raconte ce que Manon lui a fait, tout ce qu’elle lui a appris, sa jouissance colossale, et ce qu’il a fait à Manon, comment il l’a emmené à l’orgasme.

     Son récit lui provoque une érection dont il voudrait bien profiter maintenant ! Mais il doit se calmer, et l’enseignement de Jacou l’aide dans ce sens. Il espère néanmoins que d’autres rendez-vous privés lui seront accordés !

 

          Xavier Stamm

 

Xavier lui aussi sait presque lire maintenant, et s’amuse avec Alix de jeux de mots qui les enrichissent tous les deux, dit-il. Puis il raconte comment il est devenu un homme, avec Mariette qui lui a tout expliqué !

      Parlant des commentaires qu’il entendait dans l’auberge, à Laudrefang, il a compris ce que tout cela signifiait, Il raconte dans le détail, avec une érection à la clef, comment Mariette l’a fait jouir plusieurs fois, et comment il l’a prise, en levrette dans ses deux orifices alternativement, et comment il a joui dans et sur Mariette, en imitant les cris d’orgasme que Mariette poussait lors de cet assaut.   Tout le monde s’est esclaffé de cette imitation.

     Sa narration lui a fait lâcher un peu de lubrifiant, et il n’a pas pu s’empêcher de se masturber quelques coups.

   

       Charles Kauf

 

      Charles prend la parole. Il remercie d’abord Carole de Saint-Saëns, la mère de Hugues, pour l’enseignement qu’il a reçu d’elle. Il est heureux que, grâce à ces connaissances, il puisse aider les autres dans leur progression.

      Il raconte ensuite sa mauvaise expérience avec Nadège Schaff, la sœur de Hugues, au grand étonnement de celui-ci, qui n’en avait pas eu vent. Mais Mariette lui a déjà donné confiance en lui par les explications sur le corps des femmes, des vierges. Il est ravi du plaisir intense qu’il lui a procuré, de ses jouissances, et il raconte comment, sans sortir d’elle, il a éjaculé deux fois. Et chaque fois, c'était comme un coup de foudre dans sa tête !

 

          Achille Gouvy

 

      Narrant son enfance au sein de la communauté de moines de Hombourg, il raconte les brimades qu’il subissait dès qu’il touchait son corps, et la vie qui ne lui souriait pas, se voyant la finir comme les moines, en prières enfermé dans le monastère.

      Il remercie vivement Jacou et Dillon de l’avoir extirpé de là, les moines ne voulant pas le libérer. Et c’est sous une menace de répression du roi Charles qu’ils ont cédé, le laissant partir rejoindre Durandalem et l’école de Dillon.  

     Il reconnaît néanmoins que son érudition vient de leur enseignement, et il est heureux que celle-ci puisse servir au sein de l’école. Il remercie encore Jacou pour ses massages, et les deux garçons qu’il instruit, Armand et Gabin, pour leurs explications sur le corps, qu’il avait néanmoins du mal à assimiler.

     Puis il parle de Manon, un ange qui lui a ouvert l’esprit et le corps, ses massages doux et affectueux l’ont mis en confiance, et l’approche de Manon sur ses attributs l’a emmené là où il ne savait même pas que cela puisse exister !  

     Il a éprouvé un plaisir immense à faire jouir Manon, et raconte comme cela l’a surpris de jouir à son tour ! Il remercie enfin Manon pour son cours sur l’anatomie intime des filles, et espère, comme elle le lui a dit, qu’il pourra faire profiter les filles des leçons apprises.

   

          Armand Capes

 

      Armand parle de son enfance sur les marchés de la région, et de sa rencontre avec Gabin, de ses premiers émois, et de la séance dans l’étang, où il a découvert qu’il aime les garçons. Il raconte aussi comment ils ont fait l’amour au pied du grand chêne.

      Il remercie Achille, un excellent professeur, qui sait trouver les mots pour faire assimiler rapidement ses connaissances. Puis il raconte comment les jumelles se sont occupées de lui et de Gabin, et comment les deux garçons ont découvert le corps des femmes, et des jouissances que lui et son amant ont pu en tirer, et comment ils ont fait jouir les filles.

     C’était fantastique, dit-il. Gabin acquiesce dans son coin.

 

          Le Borgne Bauer

 

      Le borgne raconte son enfance qui a mal tourné, l’accident qui a tué sa mère, et handicapé gravement son père, et son œil qu’il a perdu ce jour-là dans l’éboulement de la Carrière.

      Il remercie le Fernand Bauer de l’avoir adopté, et de lui avoir donné une éducation pareille à celle de son propre fils, François. Puis vient sa découverte du corps, du sien en même temps que celui de François.

     Et, sans tabou, il raconte ses attouchements, ses rapports sexuels avec François, qui hoche de la tête, et enfin de sa rencontre avec Dillon dans la grande forge, où il a apprécié son énorme pénis, et leurs rendez-vous avec lui qui par deux fois les a fait jouir au plus haut point.

     Il le remercie aussi pour la qualité de son enseignement. Les années passées à Mettis avec Jean d’Ortega ont vraiment fait de Dillon un érudit complet.

     Mais le meilleur, c’était avec Marianne et Mariette, qui leur ont donné tellement de plaisir ! En racontant ce que Mariette a fait avec sa bouche, et leurs chevauchées dans les vagins puis les anus des filles, conclues par des éjaculations simultanées, il ne peut éviter une superbe érection.

     Ce qui fait rire François, qui du coup bande aussi. Il remercie grandement les jumelles qui, souriantes, entendent avec un plaisir non dissimulé ces compliments

 

           François Bauer

 

      François prend la parole. Il est heureux d’avoir un frère comme le Borgne et, bien qu’il s’occupe de ventes avec son père sur les marchés et ne soit donc pas en permanence avec lui, il ne tarit pas d’éloges à son sujet, toujours aussi heureux de partager sa couche, et éprouvant toujours autant de plaisir lors de leurs rapports sexuels.

      Il confirme que leurs rapports avec Dillon étaient fantastiques. Il éprouve, dit-il, encore des frissons quand il pense à cet énorme membre le fouillant tout au fond de l’anus, son pénis restant tendu et turgescent.

      Dillon, du fond de la salle, lui retorque que ce sera à nouveau avec le plus grand plaisir, sous les rires de tout le monde.

     Il remercie les jumelles pour leur application sur lui et Le Borgne, sa découverte d’un vagin, et du plaisir jouissif que son pénis peut apporter à une fille, bien belle chose qu’il n’ignorera plus jamais !

 

         Gabin Fleich

 

     Gabin, lui, raconte sa vie à Naborum, dans la boucherie paternelle, et évidemment sa rencontre avec Armand au lac d’Oderfang, qui lui a montré la voie de l’amour et du sexe.

     Il se remémore la soirée extraordinaire avec Mariette et Marianne, et sa découverte de l’autre sexe, tout aussi séduisant que celui de son amant Armand.

      Il a encore en mémoire les hurlements de plaisir des filles, et les épanchements de foutre et de mouille partout, et il est tout excité - cela se voit - en les narrant.

 

           Hugues Schaff

 

      Hugues, lui le timide dont tout le monde se moquait, s’était réfugié dans les études et avait acquis avec l’enseignement de sa mère Carole de Saint-Saëns, un solide bagage culturel.

     Mais il s’est engaillardi, le mot est faible, en compagnie de Marianne. Il a réussi à lui donner beaucoup de plaisir, des orgasmes qu’il ne pensait pas pouvoir donner, et Marianne l’a fait jouir, en explosions de sperme, dans sa main puis dans son vagin tout chaud, tout frémissant, comme il le décrit.

      Sous sa toison rousse, il a une magnifique érection que tout le monde remarque avec satisfaction, un joli petit pénis tout raide, tout gonflé qu’il ne cherche plus à dissimuler.

 

          Joseph Brett

 

      Joseph, enfin avait un gros complexe. Pourvu d’un seul testicule, il n’avait pas beaucoup d’expérience en ce domaine.

     Mais Marianne lui a montré, avec douceur d’abord, puis avec vigueur, qu’il pouvait donner beaucoup de plaisir, et l’a fait éjaculer deux fois. Non sans avoir un énorme orgasme, pour la plus grande joie de Joseph qui n’a plus qu’une envie, c’est de recommencer !

 

          Dillon d’Ortega

 

    Après avoir raconté son enfance, l’attaque meurtrière dont ses parents ont été victimes, et Jacou qui l’a récupéré blessé, puis son départ pour Mettis sous la protection de Jean d’Ortega, il parle de son retour, et de l’école d’armes qu’il a ouverte à côté de l’auberge.

      Dillon, qui n’est pas un novice en la matière, remercie vivement Marianne, Mariette et Manon pour le travail qu’elles ont fourni cette semaine, et le don qu'elles ont fait de leurs corps pour initier la plupart des garçons aux plaisir de l’amour. Il remercie en particulier Manon pour son écoute attentive lors de son cours particulier.

     Manon pousse un long soupir de plaisir à ce souvenir, et Dillon essaie de retenir, en vain, son pénis qui se redresse à nouveau.

     Tous les garçons ayant pris la parole, l’heure du souper est arrivée. La nuit commence à tomber, et Anatole allume les chandeliers. 

      Les denrées déposées par Child sont en bas, et tous dressent la table, affamés par cette séance quelque peu émouvante. Pendant le repas, Jacou demande aux filles, que les garçons ont encensées dans leurs récits, de leur donner leur ressenti.

 

           Marianne et Mariette Wald, et Manon Germain

 

      Outre le fait que leurs massages sont une nécessité et aussi un bienfait tout autant qu’une nourriture saine et abondante, elles expriment toutes les trois l’importance de leur mission : contribuer à faire des garçons de vrais soldats.

      Elles jubilent en parlant des plaisirs immenses qu’elles ont eus, les orgasmes de folie qui les ont parcourues, et du bonheur de faire jouir les garçons.

      Elles expriment enfin, sans honte et sans gêne, le désir ardant de goûter à tous les garçons, ce qui génère chez eux la plus grande joie et une excitation joviale.

      Jacou décide que demain, plutôt qu'à l’apprentissage du métier de soldat, l’après-midi sera consacré aux plaisirs en groupe, et fera participer tous les garçons à une orgie digne des Romains ici-même, en compagnie des filles si elles le veulent bien.  

     Bien sûr, tous les garçons sont enthousiasmés par cette idée.  Marianne et Mariette sont bien sûr partantes, elles adorent le sexe. Manon aussi est chaude à l’idée de passer d’un garçon à un autre. Les cousines, Josette et Josiane, émoustillées par les récits des garçons, se joindront avec envie aux festivités !

     Dillon se propose d’initier ceux qui le désireront aux plaisirs entre garçons, certains ayant été intrigués et intéressés par les récits des couples de garçons.

     Anatole, que les récits ont ému, propose, afin d’y participer lui aussi, de faire venir deux copines à lui de Laudrefang. Ingrid Stevenson, la serveuse de l’auberge, avec qui il a déjà eu des rapports des plus jouissifs, et Chantal Iser, la sœur de Léon le forgeron.  Chantal adore les filles, surtout Ingrid avec qui elle copule volontiers, mais ne dédaigne pas les garçons si le plaisir est au rendez-vous. 

      Et après avoir bien mangé, tous débarrassent la table, Manon va aider les cousines à nettoyer les douches et la salle de sudation.  Anatole s’en va s’occuper des chaudières. Les jumelles, après avoir débarrassé, rentrent chez elles, accompagnées par Dillon.

         Jeudi 26 mars

 

 

Le jour de l’orgie


      Tout le monde est debout. Chacun a en tête la soirée à venir, et tous se réjouissent de cette idée de Jacou de les réunir pour les plaisirs de la chair.
     Mais pour l’heure, après le petit déjeuner préparé et servi par Manon, tous se retrouvent en classe.
      Aujourd’hui, ils abordent le sujet de l’Histoire, celle du pays et celle du monde.
     Jacou leur explique ce qu’il sait de l’homme, comment il a évolué depuis la nuit des temps, en faisant remarquer que ce sont toujours les guerres et les batailles qui ont marqué l’Histoire.

      Il raconte les temps sombres, où l’homme a évolué sans cesse, d’abord nomade. Puis, découvrant la maîtrise du feu, de l’agriculture et de l’élevage, il s’est sédentarisé, revendiquant des territoires qu’il occupait.
     La civilisation grecque apporte d’énormes connaissances dans tous les domaines, la navigation pousse toujours plus loin les limites du monde Il y eut les Étrusques, puis les Romains, mais aussi les Germains, les Slaves, les Angles, les Bretons.
      Il entre dans le détail des batailles récentes, des rois qui ont régné. Il évoque les conquêtes des Romains, fondateurs d'un empire qui s’étendait sur tout la surface du monde, puis la déchéance cet empire, notamment dû à un mode de vie de plus en plus marqué par la débauche, la luxure et les orgies…
     Les rivalités des Gaulois, la venue des Francs, l’avènement de Clovis, et de Charles Martel, le grand père de Charles, la bataille de Poitiers, où il a repoussé l’armée arabe jusqu’au-delà des Pyrénées… Son fils Pépin qui, partageant le pouvoir laissé par son père, a ensuite régné en monarque absolu, en essayant de faire régner l’ordre et la paix sur le royaume… Le pape, et l’Église qui tenait une grande part dans la conquête des territoires... Jusqu’à Charles, qui guerroie en ce moment au sud de la Gaule, contre les Lombards.

      Les garçons savent qu’ils sont voués à entrer au service de Charles, et qu’ils doivent pour cela maîtriser l’art de la guerre. Les explications vont bon train. Dillon a quelques connaissances qu’il partage. Achille connaît bien les rouages du clergé, et explique le pouvoir divin.

       Les garçons sont attentifs, enregistrant tout cela, ou questionnant sur des sujets incompris, toujours éclairés par Jacou, grand érudit.

     Pendant ce temps, Manon est de retour pour dresser la table : il va être l’heure de manger.  Après le repas et la balade quotidienne, une sieste est nécessaire pour reposer les esprits, et pour reprendre des forces qui vont être nécessaires en soirée. Une soirée que l'on prépare après la sieste…

 

Annexe 14

 

 

           Vendredi 27 mars

 

 

Le lendemain



      Anatole, après s’être occupé des chaudières, raccompagne ses copines chez elles, à Laudrefang. Elles peuvent revenir quand elles le veulent. Ayant fait forte impression sur les garçons, elles seront toujours les bienvenues.

      Les garçons se lèvent, un à un, sans précipitation. Jacou a décrété la grasse matinée, après la folle soirée d’hier. Les cousines Josiane et Josette sont déjà à l’œuvre, ramassant les coussins et autres linges souillés par leurs effluves, Un gros travail de lavage est nécessaire pour nettoyer tout cela ! Mariette et Marianne, ont dormi sur place.

      Une fois que tous sont levés et douchés, elles s’attaquent au nettoyage des douches, lieux de quelques ébats également, ainsi que de la grande salle, qui a besoin elle aussi d’un nettoyage sérieux.

      Manon prépare le repas. La table est dressée. Comme on a sauté le repas d'hier soir, tout le monde a très faim. Ils mangent beaucoup et, se sentant un peu lourds, vont trotter un peu avant de faire une sieste digestive.

     Après la sieste, Jacou entreprend une séance de musculation. Cela se passe dehors. Les garçons font des pompes, soulèvent des charges, tirant sur leurs muscles, Jacou leur inculque les rudiments de la lutte au corps à corps, où il s’agit de maîtriser son adversaire, sans le blesser.
      Pendant ce temps, les cousines terminent la confection d’habits, qui serviront le lendemain.
      Quelques garçons s’adonnent au contact. Alix défie Xavier. Armand et Gabin, qui se connaissent bien, se préparent à lutter. Joseph se mesure à Achille, et sous la surveillance de Dillon, ils entreprennent une lutte.

      On explique quelques prises douloureuses. Les dangers de fractures, entre autres, sont mis en avant. Les exercices durent l’après-midi, jusqu’à la suspension des activités pour cette journée. Ils rentrent donc au centre, puis c’est l’heure d’une bonne sudation et du repos dans le bain de kaolin. Anatole a veillé à ce qu’il soit chaud.

     Puis ce sont des massages, que chacun ressent comme un bienfait nécessaire au corps. Quand Jacou, les jumelles et Manon œuvrent sur leurs corps, certains ne peuvent s’empêcher d’avoir une érection en pensant à la dernière soirée. Mais ils n’auront rien de plus ce soir !

       Jacou explique qu’ils doivent arriver à se contenir, à contrôler leurs pulsions. C’est une étape importante dans leur formation, ils ne doivent pas voir les filles nues comme des promesses de plaisirs sexuels, mais comme des professionnelles qui travaillent pour leur santé !

     L’exercice de la veille était un test pour la maîtrise d’eux-mêmes. Ils doivent parvenir à faire abstraction de la nudité. Ils sont là pour apprendre à être des soldats - les meilleurs, promet Jacou !

      Dorénavant, chacun durant son quartier libre pourra s’il le souhaite solliciter un rapport sexuel, mais personne ne pourra être obligé. Chacun ou chacune est libre de disposer de son corps, mais en aucune façon ne pourra exercer une quelconque pression pour arriver à obtenir ce qu’il désire.

      Cela est aussi valable pour les filles, qui doivent faire montre de retenue en présence des garçons. Ce n’est qu’à ces conditions que l’apprentissage pourra continuer, en bonne intelligibilité.

     Jacou rappelle aussi que l’acte sexuel est une fatigue pour le corps, et qu’il lui faut nécessairement des périodes de repos, sous peine de faire apparaître des carences.  Carences nuisibles, voire dangereuses, pour les exercices physiques destinés à former les garçons.

     Après la détente, l’heure du repas du soir est arrivée. Manon a comme à son habitude dressé la table, et chacun se délecte des plats préparés pour eux par Child, Berthe et Estelle. 

      Puis, fatigués, repus, et ayant encore à récupérer des ébats de la veille, tous vont se coucher. pour une nuit paisible. Et pour qu'elle le soit, Jacou leur a préparé une potion calmante leur assurant un excellent repos.

 

 

 

 

             Samedi 28 mars

 

 

 Le pouvoir de communiquer mentalement

 

 Les garçons

 

     Ce matin, Jacou, Dillon et les garçons, après avoir pris leur petit déjeuner, descendent à la buanderie, où les attendent Josette et Josiane. Elles apportent, pour les maîtres et les garçons, des habits lourds, tous identiques, qu’ils doivent enfiler, ainsi que des chausses hautes à mettre aux pieds. Ils doivent aussi chacun se munir d’un sac en toile épaisse…

      Ils vont sortir de l’enceinte, pour la première fois depuis huit jours. Ils ne peuvent le faire nus. Tous s’équipent.  Les habits épais semblent pouvoir résister à la déchirure.

      Jacou veut leur enseigner... rien de moins que la manière de communiquer par la pensée ! Pour cela, après s’être tous munis d’une épée, ils sortent de l’enceinte. Georges arrive pour sa permanence du samedi. Il s’occupera des filles.

     La troupe gravit la colline qui sépare Durandalem de l’abbaye des Glandières.  Sur le côté nord, à flanc de colline, parmi les broussailles, se devine l'entrée d’une caverne.

     Quand le groupe s’en approche, à l’étonnement général, les broussailles se mettent à trembler ! Jacou explique que ceci est un phénomène naturel : ces broussailles-là, appelées les trémulondes, sont sensibles aux ondes que dégage le corps humain sous forme de chaleur, même à travers les vêtements. 

     Cette chaleur, que Jacou nomme rayons de pensée, permet à ceux qui la maîtrisent de communiquer entre eux à distance, par la pensée.

     Les trémulondes contiennent une substance qui, si elle est recueillie dans le noir et préparée selon une méthode connue de Jacou, et absorbée en étant nu, permet de parler dans la tête et d'écouter ceux qui l’ingèrent.  Mais pour cela, il faut pénétrer dans la caverne, où la nuit règne, pour cueillir les trémulondes et les préparer. 

     Jacou avertit les jeunes : l'opération sera dangereuse, car des créatures rampantes, les leevancliffus à queue acérée, vivent dans cette caverne et peuvent blesser. Leur queue est munie de piquants acérés comme des épées, qui peuvent entailler les chairs. Les garçons doivent donc pénétrer dans la caverne, s’habituer à l’obscurité et guetter les bruits venant du sol. De leurs épées, ils doivent chasser les reptiles, et surtout ne pas les toucher, leur contact étant très urticant. Ils doivent chercher à tâtons ces herbes qui poussent sur les parois de la caverne, les cueillir et les enfouir dans leurs sacs, afin qu’elles ne soient jamais exposées à la lumière. Mais attention, leur explique Jacou : chacun ne doit toucher que les herbes qu'il mettra dans son propre sac. C'est le contact de leurs propres mains qui conditionnera la réussite de l’expérience.

      Ils ne comprennent pas très bien. Mais, s’organisant en groupes de trois, ils s'aventurent plus avant dans la caverne. Une odeur de champignon et d’humidité leur titille le nez.

      A tâtons, ils s’avancent, serrés l’un contre l’autre. Et tandis que deux d'entre eux balaient le sol de leur épée, le troisième cherche la plante et la casse pour l’enfouir dans son sac.  Ils sentent bien les coups donnés par les queues des leevancliffus, et essaient de les repousser avec leurs épées.

      Ils répètent l’opération à tour de rôle, et, une fois les trois sacs remplis, ils ressortent, aveuglés par la lumière du jour après cette complète obscurité. Les reptiles ont porté plusieurs coups sur les jambes des garçons, mais la toile épaisse de leurs habits les a protégés efficacement, et personne n’a été blessé, hormis quelques bleus sur les mollets. Tous sont ressortis, les herbes dans leurs sacs, et la troupe s’en retourne à l’école.

      Une fois de retour, ils se défont de leurs lourds habits, qui doivent être brûlés.  Et ils doivent aussi passer leur épée à la flamme. Tout cela pour détruire les toxines laissées par les reptiles. Jacou les réunit pour leur expliquer le mode opératoire.

      Ces trémulondes contiennent une substance qui, une fois inhalée par une personne nue, permet de transmettre les pensées en émettant des ondes d’un type bien particulier, tout en rendant réceptif aux ondes des autres personnes nues qui ont aussi inhalé la substance.

     Le principe consiste à penser au prénom de celui avec qui on veut communiquer, et de se concentrer exclusivement sur cette communication. Les exercices concernant les pensées sexuelles et le rejet de ces pensées s'avèrent donc utiles. les garçons ont déjà suivi un tel entraînement lors de leurs séances de sudation, entre autres.

     Pour commencer, il faut de l’eau très chaude dans un grand bol. Jacou y ajoute quelques gouttes d’une potion dont il a le secret. Chaque garçon, nu dans une pièce totalement obscure, devra sortir les herbes du sac, les plonger dans l’eau chaude, puis respirer les vapeurs qui émanent, le visage au-dessus du bol. Et ce, pendant cinq bonnes minutes, en faisant le vide dans sa tête, en ne pensant que à son prénom, concentré au maximum. L’exercice est difficile, mais primordial pour la réussite. Le temps que la potion agisse sur le cerveau et génère un processus permettant d’émettre les ondes.

     Puis ils pourront ressortir de la pièce, en emmenant leur sac et leur bol. Ils laisseront les buandières aérer la pièce, afin de la rendre à nouveau opérationnelle en éliminant les effluves répandus.

      Les bols seront vidés dans un réceptacle allant directement dans la fosse à excréments, puis ils seront bouillis, et les sacs seront jetés au feu, dans l’âtre allumé près des pièces.

      Ils devront ensuite, sans dire mot, aller dormir au moins deux heures. Jacou leur donnera à boire un puissant somnifère de sa composition. Les quatre pièces au fond du bâtiment ont été aménagées à cet effet, avec les fenêtres rendues opaques à la lumière, pour garantir l’obscurité totale.

      Manon est prévenue. Le repas se fera au réveil, dans l’après-midi, une fois que tous auront dormi, y compris Dillon et Jacou.

    Tous les garçons sont couchés. Jacou est le dernier à sortir de la pièce après avoir bu sa potion, et il se couche aussi. Pendant leur sommeil forcé, les pièces sont nettoyées à fond et ventilées par Josiane et Josette, et les tentures occultantes sont lavées.

     Au réveil, tous ont la tête lourde. Une douche bien chaude et un séchage vigoureux les mettent en condition pour la suite de cet apprentissage hors du commun.

     « Maintenant, leur explique Jacou, vous allez rester assis, sans bouger, sans parler, et vous allez garder les yeux fermés.  Quand vous entendrez votre prénom qui résonne dans votre tête, vous ouvrirez les yeux, sans mot dire, pour ne pas troubler les autres. ». 

      Il commence l’expérience.  Les uns après les autres, ils ouvrent les yeux, Jacou les appelant mentalement. 

    « Voilà, vous êtes maintenant connectés. vous pouvez essayer de vous appeler entre vous, et me dire si cela fonctionne. » Au début, c’est un peu ardu, les pensées se mélangent, mais petit à petit, les garçons arrivent à parler entre eux, mentalement. L’opération a parfaitement réussi !

    Gabin dit en pensée à Armand qu’il l’aime, et Armand répond que lui aussi, et ils décident d’aller tous les deux dans une des pièces du fond pour se le montrer.  Sans un mot, ils se lèvent, et se dirigent tous deux vers la pièce. Chacun devine la nature des échanges mentaux qu’ils ont eu !

      Jacou sourit.  Lui, et lui seul, peut grâce à sa concentration et ses inhalations multiples, recevoir les pensées de chacun, même si elles ne lui sont pas destinées.

      Il avertit les garçons de ce pouvoir qu’il est le seul à posséder. et leur explique qu'il peut de cette manière les conseiller sans mot dire. Mais ils ne doivent pas pour autant se sentir surveillés, assure-t-il.  Cependant, ajoute-t-il en s'esclaffant, ils doivent éviter de dire du mal de lui ! 

     « C’est une question de confiance réciproque. Vos pensées personnelles avec un de vos compagnons ne seront jamais l’objet d’une remarque de ma part, sauf si cela vous met en danger, ou si cela peut nuire à l’homogénéité du groupe ! ».

      Il leur annonce aussi que prochainement, il emmènera les filles dans la caverne, afin qu’elles puissent bénéficier du même pouvoir, et être en contact mental avec eux si elles le désirent.

      Les garçons se rendent peu à peu compte du pouvoir qu’ils ont acquis, pouvoir qui peut par exemple lors d’une bataille leur sauver la vie en étant prévenus d’un danger imminant dans la cacophonie d’une bataille.

     Ils se rendent compte aussi de la portée possible de leur pensée.

      Le Borgne demande mentalement à Gabin si ça va, et Gabin lui répond à l’autre bout du bâtiment, dans une pièce fermée, « Oh ! oui ! encore ! » ce que retransmet le Borgne, suscitant l’hilarité générale.

     Jacou les informe qu’il a déjà réussi à communiquer sur une lieue de distance ! Puis, mentalement, il dit aux amoureux qu’ils doivent maintenant cesser leurs ébats, vu que tout le monde est affamé et que Manon a dressé la table.

     Les jumelles sont là, ainsi que Josiane et Josette. Jacou dit aux jeunes que, s’ils ont acquis ce pouvoir, ils ne doivent pas l’utiliser forcément pour parler des prouesses sexuelles des filles !

     Après le repas, pris dans l’après-midi, la petite balade est de mise.  Mais plutôt que de la sieste, ils profitent immédiatement des bains de kaolin, de la salle de sudation, et des massages de Marianne et Mariette.  À leur guise, jusqu’en soirée, où une petite collation leur sera servie avant d’aller se coucher. Ainsi s’achève cette journée riche en découvertes, et ce nouveau pouvoir les enchante. Mais Jacou a d’autres pouvoirs en réserve, qu’il leur fera découvrir prochainement !

 

 

 

         Dimanche 29 mars

 

 

Le pouvoir de communiquer mentalement

 

Les filles

 

     Les garçons, dès le réveil, s’empressent d’expérimenter leur nouveau pouvoir. Après le petit déjeuner, les études reprennent.

     Mais l’acquisition de ce nouveau pouvoir change les choses ! Chacun peut questionner qui il veut, avoir des éclaircissements sur tel ou tel mot, telle règle ou telle formulation, ce qui fait progresser les étudiants d’une façon spectaculaire.

     Les mathématiques sont abordées, le calcul est aisé...  Et Jacou apprécie les vertus de leur nouveau pouvoir. Quelle amélioration des échanges !  La matinée est studieuse, animée, mais presque en silence. Les garçons, désormais dotés d'un grand pouvoir de concentration, assimilent très vite les données, ce qui étonne et réjouit Jacou, qui ne pensait pas les faire progresser aussi vite !

     Manon est arrivée. Elle dresse la table comme à son habitude, et les garçons, à force de réfléchir, ont vraiment faim ! Pendant le repas, Jacou annonce que cet après-midi, il emmènera les filles à la caverne. Leurs habits confectionnés par Josiane et Josette, sont prêts. Les salles pour les inhalations ont été occultées.

      Le sommeil forcé sera pris dans son cabinet. Des lits sont prévus pour cela, de façon à ne pas interférer avec les activités des jeunes gens. Il demande donc aux garçons de s’occuper des tâches de Manon après le repas, de nettoyer la salle de sudation et les douches - ce qui était généralement fait par Josiane et Josette - et d’être bien attentifs cet après-midi aux cours de Dillon, qui reprendra l’entraînement à l’épée.

     Quand ils reviendront, il faudra que les garçons respectent le repos des filles, qui ne pourront pas aujourd’hui vaquer à leurs tâches de nettoyage et de massage, ni s'occuper du repas du soir. Dillon en profitera pour initier les garçons aux techniques de massage après la sudation.

    « Que chacun se souvienne de la mésaventure du Borgne ! » dit-il, en faisant remarquer que sa blessure est guérie.

     Marianne et Mariette sont arrivées. Dans la buanderie, avec Josiane, Manon et Josette, elles enfilent les habits en toile épaisse, se munissent de sacs, et partent avec Jacou vers la colline, en direction de la grotte. Une fois sur place, Jacou accompagne chaque fille à tour de rôle dans la caverne, pour les protéger des coups de queues des leevancliffus. Et, une fois tous les sacs remplis de trémulonde, le petit groupe rejoint l’école.

     Les garçons sont dehors, à croiser le fer, tandis qu’elles vont à l’intérieur, pour se déshabiller et recevoir l’enseignement tel qu’il a été donné aux garçons.

     Après les cours d’épée, les garçons profitent de la sudation et s’initient aux massages. Dillon leur explique les techniques à adopter. Bien sûr, certaines réactions physiques apparaissent lors des massages... Les pensées se croisent, les idées se concrétisent, les mains s’agitent, et parfois les verges se dressent. Sans aller plus loin. 

      Mais quelques rendez-vous futurs sont pris !

      Le soir venu, Anatole a allumé les chandeliers, les garçons ont dressé la table pour le repas.  Les filles se joignent à eux, sous une multitude de questions mentales émanant de toutes parts, qu’elles n’arrivent pas à trier.

     Jacou, qui peut communiquer mentalement avec tout le groupe, impose sa pensée aux garçons, qui devront cesser d’utiliser leur pouvoir envers elles aujourd’hui.

      Il faut que les filles puissent expérimenter et maîtriser à leur aise leur nouveau pouvoir. Les garçons devront se contenter de répondre mentalement aux pensées des filles qui leur sont destinées.

     « C’est à ces conditions que tout le monde arrivera sereinement à communiquer ».

     Il est temps d’aller se coucher.  Demain sera une rude journée, a précisé Jacou, sans en dire davantage. Dillon et les jumelles quittent le bâtiment. Anatole fait le tour pour éteindre les chandeliers, les âtres dans la bâtisse, et s’active sur les chaudières pour la nuit. Josiane et Josette, après leur sieste forcée, n’ont pas sommeil, et veulent bien passer un moment à discuter avec Anatole dans ses quartiers quand il aura fini ses tâches de la journée.

 

Annexe 15

 

 

         Lundi 30 mars

 

 

 

 

L’apprentissage de la pensée

 

     Une journée qui commence sous un gros soleil, voilà qui est de bon augure ! Ce matin, après avoir déjeuné, les garçons vont s’entraîner en utilisant leur pouvoir. Mais ils constatent bien vite qu’ils ne maîtrisent pas encore leurs pensées.

      Joseph, en voyant Manon débarrasser la table, penchée en avant, se dit qu’il la prendrait bien, là, en levrette, sur la table... Et Manon de rétorquer par la pensée qu’il ferait mieux d’apprendre à maîtriser ses pensées, sous peine d’avoir de grandes déceptions ! Joseph, surpris que Manon ait capté ses pensées, lui demande, toujours mentalement, de l’excuser.  Il a du mal à séparer sa condition de soldat et sa condition de mâle ! Et Manon accepte ses excuses, en le regardant, souriante. Jacou, qui a capté l’échange, sourit lui aussi...

     L’apprentissage commence ! Les yeux bandés, chacun devra exécuter des actions sous des directives mentales, afin de bien connaître les possibilités et les outils que donne ce pouvoir.

     Ils peuvent recevoir des pensées venant de plusieurs personnes, et doivent savoir laquelle est la bonne. Jacou leur explique comment arriver à se déconnecter, pour ne suivre qu’une pensée, mais les essais ne sont pas probants. Certains y arrivent très bien, mais les plus jeunes ont du mal à trier, et n’arrivent pas à se concentrer suffisamment.

      L’exercice dure une bonne partie de la matinée. Le plus difficile, c'est de rester sans pensées ciblées quand arrivent les jumelles, à qui Jacou a demandé de venir ce matin. La beauté sublime de leurs corps nus les embrase tous. Sauf Alix, perdu dans des rêves, et Dillon, qui maîtrise la situation maintenant.

       Ils doivent apprendre à analyser ce que leurs yeux voient, imaginer ce qu’ils ressentiraient s’ils étaient aveugles, et cela n’est pas facile ! Certains pensent que c’est à cause de la nudité, et demandent à Jacou si les filles ne pourraient pas être habillées, ce serait plus facile ! 

     « Certes plus facile... Mais vous n’arriveriez pas à la maîtrise de vos pensées, et votre pouvoir pourrait se retourner contre vous. Un autre pourrait prendre le contrôle de vos pensées ! »

     Tous comprennent bien que leur apprentissage de ce pouvoir n’en est qu’au début, et qu’une grande discipline et une volonté de fer seront nécessaires pour évoluer !

     « La nudité en commun, sans parti pris, sans jugement du physique, sans regard sur la différence, c’est l’avenir de l’humanité ! » dit Jacou, en précisant bien que cela n’est pas près d’arriver...  Mais au sein de l’école, toutes et tous se doivent d’y parvenir, pour acquérir encore des pouvoirs.

     L’heure du déjeuner arrive. Manon, aidée par Marianne et Mariette, installe la table. Tout le monde s’installe, les cousines et Anatole aussi. Ainsi, à cette table, tous les convives connaissent ce pouvoir que Jacou leur a inculqué, et chacun peut à tout moment s’entraîner, les pensées fusantes tous azimuts. Sauf Anatole, qui demande à Jacou si lui aussi n’aurait pas à gagner de cet enseignement. Jacou lui promet que dès demain, il sera lui aussi initié !

     Après le repas, plutôt que la petite course et la sieste, Jacou propose de bavarder ensemble. Chacun pourra demander à haute voix. Ainsi, tout le monde entendra les questions et les réponses, et ce que les autres veulent savoir.

     Achille demande pourquoi les congrégations qui ont fait vœu de silence, tels les moines du monastère des Récollets, ne connaissent ni ne pratiquent ce pouvoir.  Jacou dit alors que leur voie est d’écouter, et non de communiquer. Chez eux, seul Dieu a la parole, et ils se doivent de se taire, pour mieux l’entendre. De plus, pour eux la nudité est taboue, et ce pouvoir ne peut s’acquérir qu’en étant nu.

     Xavier, qui est un curieux, demande comment un tel pouvoir est aussi méconnu. Jacou lui rappelle alors leur propre étonnement à l’approche de la caverne en voyant bruisser les trémulondes.  Personne d'autre ne s'est risqué à pénétrer dans cette caverne si étrange. Le Diable y habite sûrement !

     « Mais comment toi, Jacou, es-tu en possession de ce pouvoir ? » demande Hugues. Jacou leur dit alors qu’il y a des secrets qui ne se transmettent que de bouche à oreille, et que lui, qu’on aurait jadis appelé un druide, et qu’on nomme encore parfois le sorcier, a été enseigné par son maître Sirius. Il a voyagé avec lui sur toutes les terres et par toutes les mers connues, et encore au-delà, il y a déjà bien longtemps.

      Joseph demande quelle est cette potion qu’il verse dans l’eau d’infusion. Jacou lui répond que cela fait partie du secret, avec bien d’autres éléments encore. Il ne doit manquer aucun de ces éléments, sous peine de fabriquer un poison mortel !  Quelques infortunés alchimistes s’y sont attelés, ils y ont laissé leur vie... 

      Il leur assure cependant que tout cela ne tient ni de la magie, ni de la sorcellerie, ni de la volonté divine. C’est l’aboutissement naturel de l'intelligence de l’homme, de sa connaissance toujours plus approfondie et réfléchie de son corps et de la nature...

      Dillon demande qui possède ce pouvoir, hormis celles et ceux qui sont à table. « Personne ! J’étais le seul initié, formé par Sirius, mon Maître. À sa mort, je suis devenu l’unique possesseur de ce pouvoir.  Sirius connaissait les chemins du destin, et m’a enseigné le mien.

     J’ai attendu des années et préparé ce jour, en m’installant à Durandalem. Ce n’est pas par hasard ! Vous êtes les premiers à qui j’enseigne ce pouvoir. Vous serez parmi les seuls à le posséder, et, si j’arrive à le faire évoluer, vous vous en servirez entre vous quand vous serez soldats, même habillés !

      J’ai beaucoup insisté sur le caractère isolé de mon enseignement auprès des instances de l’Église et de la Royauté ! Ils ont admis, non sans mal, le sens hygiéniste de votre formation nudiste, conscients que le temps pressait. 

     J’ai eu l’appui de mon ami Jean d’Ortega, reconnu comme un Maître auprès de toutes les soldates et tous les soldats du roi. En voulant bien me confier son élève, Dillon ici présent, il m’a permis de mener le projet à bien.

      Avec la nudité, avec votre isolement complet, beaucoup se demandent de quelle nature est cet enseignement ! Et attendez-vous à être questionnés dès que vous serez en dehors de cette enceinte sur ce que vous avez appris ici.  

     Anatole me rapporte que des espions ont tenté et tentent encore de pénétrer dans l’enceinte, et les filles me disent aussi être souvent questionnées sur nos activités et sur leurs rôles ici. 

     Ne parlez pas de votre pouvoir de communiquer par la pensée, son existence est à oublier !  Je vous l’ai transmis, afin de vous former au mieux avec des armes que vous seuls posséderez ! On pourrait, si l’on connaissait son existence, l’interpréter comme un pouvoir permettant de lire dans la pensée de tout le monde, et certains voudraient se l’approprier, vous mettant en danger ! »

      Puis il demande aux garçons quelles autres questions ils auraient. Alix, qui a découvert les joies de l’amour physique, demande de quelle manière l’on doit aborder les filles pour bénéficier de leurs faveurs, ce qui fait rire tout le monde. Marianne lui répond que, s’il a envie de passer un moment avec elle, il n’a qu’à le demander, ce sera avec plaisir ! Alors, il lui demande si maintenant ce serait possible, et elle répond que oui, elle veut bien lui donner une séance de massages privée maintenant et l’invite dans une pièce !

    Personne d’autre n’a de questions. Jacou clôt donc la discussion. Les garçons ont l’après-midi pour se détendre, entre eux, ou avec les filles.

      Il donne rendez-vous à toutes et à tous en fin d’après-midi pour une séance de sudation, où il montrera une technique qui leur fera chaud au corps ! Pour l’heure, il a quelques expériences à faire dans son cabinet, et ne veut pas être dérangé.

     Un après-midi de loisir, voilà qui n’était pas prévu ! Mariette invite Xavier et Charles à la rejoindre dans une pièce, Manon fait de même avec Joseph, qui la désirait ce matin, et avec Hugues, qui s'en fait une joie.  Armand et Gabin veulent terminer ce qu’ils ont entamé ce matin, et invitent le Borgne et François dans la dernière des quatre pièces.  Anatole participerait bien, mais il a du travail. Il doit préparer la salle de sudation.

     Josette et Josiane aussi ont du travail, et elles invitent Achille et Dillon à les aider dans la buanderie, ce qu’ils acceptent avec joie !

 

Annexe 16

 

     L’heure est arrivée.  Toutes et tous, après leurs loisirs, ont pris une douche, et se retrouvent dans la salle de sudation. Jacou les rejoint et leur montre une méthode, qu’il appelle « ouragan ».

     Il prévient que cela va paraître brûlant, et que si quelqu’un se sent mal, il peut quitter la salle à tout moment. La technique consiste à verser de l’eau parfumée sur des pierres brûlantes installées par Anatole, et à ventiler la vapeur qui s’en dégage. Les parfums sont un mélange de menthe, d’eucalyptus, et de quelques plantes aux vertus connues de Jacou. 

      Il verse, à l’aide d’une grande louche en bois, l’eau parfumée sur les pierres brûlantes, eau qui se transforme aussitôt en vapeur. Quelques louches.

     Puis il se munit d’un grand éventail qu’il a apporté, et brasse l’air saturé de vapeur vers les jeunes assis autour de lui. Un souffle brûlant les saisit, piquant les yeux. La température monte en flèche, et atteint une chaleur jamais égalée dans la salle de sudation. Chaque personne présente a droit à un souffle personnel.

      Des plaintes se font entendre : « Ça brûle ! », « C’est trop chaud ! », ou des « Ouf !» que lâchent les filles et les garçons surpris.  

     Un moment plus tard, une fois que tout le monde a accusé le coup, il remet de l’eau sur les pierres, encore plusieurs louches, et, avec une grande serviette qu'il fait tournoyer au-dessus de sa tête, il répand la chaleur brûlante dans toute la salle.  Il est en nage, la sueur coulant à flots sur son corps. Les jeunes n’en peuvent plus.  Mentalement, ils se disent leurs souffrances, et chacun attend qu’un autre craque et sorte, pour le suivre immédiatement. Mais personne ne sort…

      Encore les dernières louches et Jacou reprend son éventail, pour recommencer le souffle sur les jeunes. Ils ferment les yeux, se mettent les mains sur le visage, ou la tête entre les genoux ! Tout le monde râle, mais aucun n'est sorti. Tous attendent en haletant, l’air trop chaud leur brûlant les poumons. Mais petit à petit, l’humidité de la vapeur s’en va, et cela devient à nouveau respirable.

     « Maintenant, tout le monde sous la douche froide ! »  Toutes et tous se précipitent, trop heureux de sortir de cet enfer, et leurs corps fument au contact de l’eau froide, dans un gros nuage de vapeur qui les camoufle les uns et les autres.

      Jacou les invite aussitôt à descendre et à sortir, mouillés dans l’air frais du soir, afin que leurs corps refroidissent encore, jusqu’à ce qu’ils sentent des frissons. Anatole, qui les voit arriver, est mort de rire en voyant leurs traits tirés, leurs visages et leurs corps ruisselants couleur écrevisse ! 

      Les voilà mûrs pour passer sous une douche tiède et reprendre une température corporelle normale. Après quoi ils s’essuient mutuellement, chacun frottant l’autre pour le sécher.

     « Repos, maintenant ! » dit Jacou en les invitant à s’allonger sur les coussins au sol. Lui-même s’allonge parmi eux, et mentalement leur demande d’écouter leur corps, de ressentir en eux leur cœur, leurs poumons, le sang dans leurs veines, et de garder le silence. Leur respiration est de moins en moins haletante, leurs cœurs qui tapaient la chamade se calment, et un sentiment d’immense plénitude les envahit. Un bienfait qu’ils n’avaient jamais ressenti ! Ils restent ainsi allongés. Certains s’endorment, apaisés comme jamais !

     L’heure du repas du soir approche, et les filles vaillantes s’y mettent toutes pour dresser la table. Tout le monde est affamé et déshydraté par ces litres de sueur éliminés avec leurs toxines. 

     À table, les garçons comme les filles remercient Jacou pour son « ouragan », et lui suggèrent de le refaire de temps en temps, tellement ils se sentent bien maintenant ! Les plats sont vidés, les corbeilles de fruits aussi. Plus rien à manger sur la table quand le repas est fini ! Jacou leur sert des petits verres de remontants, des digestifs qui les mettent presque en transe.

     Entre-temps, Anatole a installé des nouveaux quartiers au rez-de-chaussée, à côté du quartier des cousines, pour les jumelles, près de Manon.

      Dorénavant, les filles resteront le jour et la nuit dans le bâtiment, leurs allées et venues à l’extérieur intriguant trop les gens au dehors.  Dillon aussi s’installe un quartier à côté du dortoir des garçons.  Ainsi, plus de contacts extérieurs et de questions gênantes.

     Child s’occupera de ravitailler l’école, Michel devra se passer de Marianne et de Mariette. Pour manger, il ira chez Child. Estelle, mon épouse, aide déjà depuis un moment Berthe et Child à la place de Manon.

     Tout le village est fier de son école. On en parle même par-delà les collines, comme le raconte le Fernand Bauer quand il revient des marchés.

      Depuis que ses commis ne sont plus là, il a embauché trois jeunes de Naborum, Edouard et Jacques Basin, et Gildas Dor, pour l’aider à la ferme.

      Il est l’heure de se coucher.  Nul ne rechigne, tant tout le monde est épuisé par cet après-midi de loisir pas comme les autres !

      Les jumelles sont enchantées de leur quartiers, Manon aussi est ravie, et Anatole, qui sait que toutes les filles dorment à quelques pieds de ses quartiers, est, on ne peut plus heureux ! 

      Par la pensée, Jacou leur souhaite une bonne nuit, et chacun lui répond, lui souhaitant également la nuit la plus douce. Et tout le monde s’endort rapidement. Anatole fait le tour du propriétaire, éteint les derniers chandeliers allumés, fait sa ronde avec sa lanterne, regarde du côté des quartiers des filles, qui dorment épuisées. Puis il se couche aussi.

 

 

        Mardi 31 mars

 

 

 

L’instruction

 

     Ce matin, les cours sont dirigés par Dillon, qui veille à la progression de l’instruction des garçons. Anatole s’est levé tôt, il doit avoir terminé ses tâches dans le bâtiment avant de partir avec Jacou hors des murs pour son initiation. Après quoi tous les habitants de l’école posséderont le même pouvoir.

     Une livraison de charbon est prévue ce matin. Anatole a sollicité Marianne et Mariette, qui désormais dorment sur place, pour s’en occuper. Il leur a expliqué comment cela se déroulerait.

      Elles devront enfiler des tuniques, non seulement pour ne pas se salir, mais aussi parce qu’elles devront ouvrir le portail à Pierre, le livreur, qui est autorisé à pénétrer dans l’enceinte sans se mettre nu.

     La charrette est munie d’une benne permettant de déverser son contenu dans la réserve de charbon. J’ai confectionné à cet effet un système à manivelle pour incliner la benne, qui se déversera toute seule dans l’ouverture de la réserve. Cette charrette est très appréciée. L’abbé Jean des Glandières ne tarit pas d’éloges sur son utilité, et sur mon génie inventif !

     Quand Pierre arrive, les jumelles sont là pour l’accueillir.  Il en est fort agréablement surpris.

      Une fois la charrette vidée, des envies le prennent en voyant les bouts de seins que l’on devine sous leurs tuniques. Les jumelles comprennent vite que Pierre a des idées bien arrêtées. Elles ont bien vu sous ses braies une forme qui laisse à penser qu’il ne rechignerait pas à un contact plus intime avec elles ! Elles lui proposent donc de venir dans le bâtiment, pour prendre une douche chaude.  Les douches ne sont pas légion en dehors de la bâtisse ! Il accepte volontiers, il est couvert de poussière, et noir jusque dans les oreilles.

      Il a bien une idée, mais ne sait pas s’il ne fera que prendre une douche !

 

Annexe 17

 

     Après s’être habillé de neuf avec les braies que les cousines, sur la demande des jumelles, lui ont données, Pierre repart en charrette. Marianne et Mariette en tunique lui ouvrent le portail. 

     À la sortie de l’enceinte, il croise Jacou et Anatole, qui reviennent de la grotte avec le sac d'herbes. Pierre leur assure que cette livraison s’est passée bien mieux qu’il ne l’espérait ! Jacou et Anatole éclatent de rire, ils connaissent bien le tempérament des jumelles, qui devant le portail, prennent un air de saintes, avant de rire de bon cœur elles aussi !

      Child arrive pour livrer les préparations pour le prochain repas, et trouve les jumelles rayonnantes. Il félicite Jacou pour sa sollicitude à leur égard !

     Manon, sa fille, arrive vêtue de la tunique qu’elle doit enfiler quand elle doit prendre livraison, depuis qu’elle vit nue au sein de l’école. Child la trouve splendide.  Il est heureux que sa fille soit aussi impliquée dans cette formation...  Il aura de quoi raconter à l’auberge !

     Rares sont les moments où autant de monde se trouve au portail !

     Puis Anatole suit Jacou pour la suite de l’opération. Les jumelles et Manon s’en vont pour dresser la table.

     Les cours sont finis, tout le monde est attablé. Jacou a couché Anatole dans une pièce du fond.  

     Les jumelles racontent mentalement à Manon leur douche améliorée. Manon leur répond par la pensée qu’elle avait déjà deviné sous ses braies l’appareil de Pierre, quand il venait livrer le charbon à la forge. Elle aimerait bien essayer aussi !

     La vie de l’école reprend son cours normal. Le petit trot après le repas, la sieste des garçons, et l’entraînement de l’après-midi.

     Aujourd’hui, Child revient avec ses arcs. Il est nu, profitant sur son corps du généreux soleil de l’après-midi.

      Les garçons, de plus en plus habiles, parviennent à atteindre des cibles de plus en plus éloignées. Le Borgne, qui n’a pas pu profiter des premiers entraînements à cause de sa blessure, s’en sort bien lui aussi.

     Joseph est le champion. Il ne rate aucune des cibles qu’il doit toucher, aussi loin soient-elles. Puis Child amène une catapulte, qui lancera des disques d’argile. Les garçons devront toucher ces cibles en mouvement. L’affaire est plus compliquée qu’il n’y paraît ! Il faut anticiper la vitesse de la cible, et décocher la flèche devant, de façon à la toucher. Il faut beaucoup d’entraînement à chacun pour y parvenir.

      Et c’est tard dans l’après-midi que Child repart. Les garçons vont prendre leur séance de sudation, bien douce en comparaison de celle d’hier.

     Après la sudation et la douche, les massages apportent un soulagement aux bras des garçons, endoloris par les bandages successifs de leurs arcs.

     Anatole a réapparu. Tous essaient de communiquer avec lui. Il est un peu perdu, avec toutes leurs pensées qui lui parviennent en même temps !

     Jacou, mentalement, demande aux garçons d’arrêter, et de laisser Anatole faire le contact, afin qu’il maîtrise bien ce nouveau pouvoir.

     Anatole questionne alors Marianne sur la livraison de charbon. Elle lui dit en pensée ce qui s’est passé, et Anatole, apparemment sans raison, éclate de rire, à l’étonnement de l’assistance. Mais Mariette, qui voit Marianne rire, s’esclaffe aussi, ainsi que Jacou, qui a perçu les pensées de Marianne. Les cousines sourient aussi, elles ont entendu les ébats, et savent pourquoi Anatole rigole.

      Il veut bien se faire masser. Il se sent comme endolori après sa sieste forcée et les potions de Jacou. C’est Manon qui se dévoue.  Elle propose mentalement à Anatole, pendant qu’elle le masse, de venir voir comment elle a aménagé ses quartiers qu’il lui avait préparés, mais rapidement, car elle doit aussi s’occuper du repas du soir. Anatole est d’accord.  Lui aussi a encore des tâches à exécuter avant le soir.

      Il essaie de se contenir.  Sa verge semble vouloir se dresser, et il ne veut pas montrer aux autres ce qui se trame avec Manon. Mais ils ont bien vu que son pénis était plus long qu’à l’habitude, ce qu’ils ont mis sur le compte du massage de Manon, et de ses mains devenues si expertes.

      Les massages sont finis pour aujourd’hui.  Chacun a quartier libre jusqu’au repas du soir.

 

Annexe 18

        Mercredi 1er avril

 

 

 

 

Education militaire

 

      Tandis que Georges s’installe à son atelier, ce matin, une fois pris le petit déjeuner, Jacou va expliquer plus longuement les lois de la balistique, de l’aérodynamique, et de la gravité, que les garçons ont déjà expérimentées hier, à l’entraînement de tir sur cibles mouvantes.

      « Ce sont des lois que mon Maître m’a enseignées, parmi d'autres lois que par le monde seuls quelques Maîtres connaissent.  Elles expliquent bien des choses, des actions et réactions, des états et leurs modifications. Rien à voir avec la magie, la sorcellerie ou la main divine. La plupart des découvertes de ces lois nous viennent du lointain Orient, au-delà des terres connues ! ».

      Sur un tableau noir, Jacou dessine quelques croquis, écrit quelques formules mathématiques que les garçons trouvent bien obscures ! Il veut ainsi leur montrer que la connaissance des mathématiques, elle aussi, est très importante dans la vie d’un soldat.

     Aidé de Dillon et d’Achille, qui maîtrisent les mathématiques, il leur explique les modes de calcul leur permettant de tracer les trajectoires des cibles et des flèches censées les toucher.

      « Mais dans la vie réelle, leur précise-t-il, on n’a pas toujours - à vrai dire jamais - connaissance de la distance exacte de la cible, ni de sa vitesse ! 

      Ce que l’on peut savoir, c’est la vitesse de la flèche, et l'estimation du temps qu’elle mettra pour atteindre sa cible. Une flèche décochée d’un arc bandé à son maximum peut atteindre deux cents pieds par seconde, donc une cible à mille pieds sera atteinte en théorie au bout de cinq secondes. Mais il faut tenir compte de la courbure donnée au parcours de la flèche, à cause de la gravité, qui rallonge ce temps de près d’une seconde.

     Vous serez peut-être contraints, dans votre métier de soldat, à des lancers de pierres avec des catapultes, ou des trébuchets.

     Là, vous pourrez étudier mathématiquement la meilleure trajectoire pour faire aboutir la pierre au bon endroit. Mais en pratique, sur le terrain, vous n’aurez jamais le temps de procéder à des calculs, et seule votre expérience pourra vous aider.  Il est donc primordial que vous mémorisiez tous les gestes, toutes les postures que vous utiliserez à l’entraînement. Et avec l’enseignement de Child, il est sûr que vous deviendrez d’excellents archers !»

       Les garçons maintenant passent à une séance plus plaisante, le dessin. Pour cela, les jumelles Mariette et Marianne viennent participer au cours. Elles connaissent le sujet, Jacou le leur a enseigné il y a quelque temps. Chacun, sur un tissu clair, doit dessiner à l’aide d’un fusain de carbone un objet placé devant eux : un vase, une bouteille...

     Puis on complique la chose, il faut dessiner un cube. Jacou leur explique pour cela la notion de perspective. Il leur parle de leur vision qui instinctivement reproduit l’objet dans l’espace en trois dimensions, qu’ils devront représenter sur le tissu, en deux dimensions. Ils comprennent le sens de la troisième dimension, la profondeur, et acquièrent les bases de la proportion qui doit faire ressembler sur le tissu un cube à un cube ! 

      Ils s’appliquent, s’énervent, sont déçus, ou contents, selon leur degré de réussite du dessin. Certains sont doués, d’autres sentent bien qu’ils ne sauront jamais bien dessiner !

      Mais tout ceci n’a d'autre but que de se connaître, de connaître ses limites, nullement d’établir un quelconque classement. Et personne ne sera brimé ni gratifié par rapport à ses dessins. On leur demande d’être des soldats, pas des artistes.  Et si d’aucuns se sentent à l’aise, il ne s’agit que d’avoir une connaissance des arts, ce qui entre dans leur culture générale, qu’ils auront tous à terme.

        L’heure du repas est arrivée. Manon est à l’œuvre. Ce matin, elle a nettoyé l’office à fond, elle a commandé par le biais de son père Child, un peu de vaisselle supplémentaire. Child la commandera chez Claude Kaas, l’apothicaire et marchand de Durandalem.

      Tout le monde est attablé : les dix garçons, les jumelles, les cousines, Jacou, Dillon, Anatole et Manon. Cela fait dix-huit personnes, une grande tablée tous les jours ! Manon a du mal à suivre par moments, mais elle peut à tout instant solliciter l’aide des garçons et des filles.

     Néanmoins, Jacou réfléchit. Il aurait aussi besoin d’une aide dans son cabinet, une apothicaire s’y connaissant en botanique lui serait utile. Anatole lui parle de Chantal Iser de Laudrefang, que tout le monde connaît, et qui a des aptitudes. Elle connaît bien les plantes et les remèdes qu'on en tire. Jacou missionne donc Anatole dès cet après-midi, pour qu’il aille la chercher et la ramener à l’école, afin qu’il sache si elle convient pour ce rôle. Elle pourra alors aussi assister Manon.

       Après la promenade digestive, tout le monde va se coucher pour la sieste, avant de reprendre les exercices quotidiens.

       Aujourd’hui, combat à l’épée. Il s’agit de contrer les coups que porteront les autres chacun leur tour. Pour commencer, Dillon se met en position de défense, les jambes légèrement écartées, le buste souple, prêt à faire des esquives, les bras tendus et les deux mains sur le pommeau de l’épée, pointe au sol devant lui. Chacun doit venir lui assener un coup d’épée qu’il doit esquiver.

     Le principe est d’analyser le mouvement de son agresseur et d'en déduire la défense à appliquer. Du plus jeune, Alix, au plus âgé, Joseph, tous doivent attaquer Dillon. « N’ayez pas peur, ni pitié ! vous devez m’attaquer pour me neutraliser ! ».

     Alix s’avance, lève son épée et veut frapper par le dessus, sur la tête de Dillon. Lequel aussitôt place son épée au-dessus de la tête, bloquant net l’attaque d’Alix.

     Xavier arrive en courant, l’épée tendue devant lui, Dillon fait une rotation et Xavier, dans son élan passe à côté.

     Charles, son épée brandie d’une main, fonce sur Dillon, qui d’un coup d’épée puissant le désarme facilement.

     Achille est rusé. Il vient en marchant, et veut faucher les jambes de Dillon. Mais Dillon dresse son épée à bout de bras, piquant le torse d’Achille avant qu’il ait pu faire quoi que ce soit. Le premier sang - mais sans gravité - est versé.

      Armand fait des moulinets au-dessus de lui, stoppés net par un coup d’épée qui lui fait lâcher la sienne. Il a mal au poignet.

      Le Borgne tient son épée des deux mains devant lui, prêt à le pourfendre de face. Dillon dresse son épée horizontalement devant lui, et de bas en haut tape l’épée de l’assaillant qui vole dans les airs. Le Borgne ressent aussitôt une douleur dans les poignets.

      François charge en criant, son épée brandie à bout de bras vers le haut. Dillon s’écarte au dernier moment, sa jambe gauche tendue.  Ce qui fait mordre la poussière à François, qui ne crie plus : il râle. 

      Gabin fait des grands gestes de gauche à droite avec son arme... Un seul coup suffit à le désarmer.

      Hugues charge de toute son énergie, son épée dans sa main droite, le coude plié vers la gauche, prêt à frapper de toutes ses forces en détendant son coude. Mais Dillon place son arme devant lui, et, déviant la frappe et profitant de l’inertie de la charge de Hugues, se baisse, faisant basculer Hugues par-dessus lui et rouler au sol derrière. Sans dommages heureusement.  

     Joseph, lui, arrive avec son épée fermement tenue dans ses deux mains, à bonne distance. Il donne un coup vers Dillon qui l’arrête, et pendant qu’il relève son épée pour refrapper, Dillon lui pique l’abdomen, en contrôlant pour ne pas l’embrocher. Lui aussi saigne un peu, mais sans plus.

     Tous ont vu les assauts, et comprennent que ce n’est pas simple de combattre à l’épée ! Après cet exercice, Dillon nettoie et panse les plaies de Joseph et d’Achille. Il ne faut pas que les plaies s’infectent. Il a une sacoche de secours préparée par Jacou pour ce genre de maux.

      Il leur propose, plutôt que de risquer des coups si un autre prend sa place, moins expérimenté donc vulnérable, de choisir un adversaire à leur taille et de croiser le fer, sans chercher à blesser l’adversaire, uniquement pour renforcer les poignets.

      Il fait remarquer que plusieurs ont lâché leur arme, ce qui dans un combat les condamne à une mort probable.  Et aussi que beaucoup ont mal au poignet, qui sont insuffisamment musclés pour amortir les coups et les vibrations. Ils devront arrêter si l’un des deux se sent fatigué. Ils doivent se prévenir mentalement, car le bruit des fers peut les empêcher d’entendre, et cela risque de mener à la blessure, ce qu’il faut éviter. Et c’est un brouhaha des dix épées qui s’entrechoquent sans trêve, jusqu’à ce que les protagonistes arrêtent d’eux-mêmes, les uns après les autres, épuisés.

     Les deux pansés, Achille et Joseph, continuent encore un moment, assenant des coups de toutes leurs forces, sous les yeux des autres admiratifs et essoufflés.

     Puis le combat cesse, faute de combattant.

     Quelques-uns se plaignent de douleurs aux poignets. Dillon s’en occupera après la douche et le sauna, aidé par les jumelles, bien formées par Jacou. « Du coup, si c’est Marianne et Mariette, tout le monde va prétendre avoir mal aux poignets ! », disent-ils en rigolant.

     La sudation terminée, après la douche, Jacou et Dillon s’occupent donc des poignets du Borgne et d’Armand.

      Chantal Iser est arrivée avec Anatole, qui lui a dit de se mettre nue à son arrivée. Elle est étonnée de voir tout le monde nu sans intention de sexe. Les quelques explications données lui conviennent.

      Elle est mise à l’épreuve pour voir si elle peut soigner un poignet, et le résultat est positif.  Elle connaît le corps humain, au moins les poignets, se dit Jacou, et les remèdes à apporter pour ce genre de maux. Jacou est d’accord avec elle sur le choix des herbes à appliquer sous les bandages.

     Charles aussi sent des douleurs. Armand et Charles s’en sortent avec un bandage et quelques herbes bienfaitrices que Chantal leur applique. Quant au Borgne, il a un hématome sur l'os de l'avant-bras. Cela nécessite un emplâtre que Jacou lui prodigue. Marianne et Mariette s’occupent des poignets des autres, les massant avec des huiles qu’a préparées Jacou, pour calmer les douleurs et apaiser les tensions.

      Manon doit refaire les pansements de Joseph et d'Achille, qu'ils ont perdus lors de la sudation, puis s’occupe du genou de François, écorché lors de sa chute, avant de masser également les poignets. Jacou fait remarquer que quelques-uns sont blessés, certes, mais ce sont des blessures légères, et ils guériront rapidement, sans séquelles.

      La blessure du Borgne n’est pas grave non plus : dans trois jours il n’y paraîtra plus.  Mais les garçons doivent ménager leurs poignets fragilisés. Il distribue à chacun une fiole contenant de l’huile qu’ils doivent utiliser pour masser leurs poignets, ce soir au coucher, et demain matin au réveil.

      « Et ce soir, pas d’utilisation intempestive des poignets ! » envoie mentalement Jacou à la cantonade, sous les rires de tous. Sauf de Chantal, qui n'étant pas initiée, ne comprend pas. Jacou lui explique donc, et lui propose de l’embaucher pour l’assister dans ses soins, et aussi d’aider Manon dans ses tâches.  

     Elle accepte volontiers, et Manon lui propose d’habiter à côté d’elle. Elle aura ses propres quartiers, au rez-de-chaussée. Mais pour l’heure, le temps libre est utilisé par chacun à sa guise. Manon, tout en expliquant à Chantal Iser en quoi consistent leurs tâches, la conduit à l’office. Josette et Josiane viennent nettoyer la salle de sudation, ainsi que les douches.

     L’heure du repas du soir arrive. Anatole allume les chandeliers, Manon et Chantal dressent la table. Après le repas, les garçons, les poignets douloureux, s’en vont vers leur couche, se massent les poignets avec l’huile que leur a donné Jacou. Une longue nuit de repos sera propice à tous ! Manon et Chantal débarrassent, et nettoient la vaisselle à l’office.  Leur journée de travail est alors terminée.

     Manon emmène donc Chantal dans ses quartiers.  Elles vont aménager un coin pour elle.

 

Annexe 19. 

 

 

 

     Jeudi 2 avril

 

La Terre

 

      La cloche réveille tout son monde.  Ce matin après la douche, le massage des poignets et le petit déjeuner, les garçons vont apprendre un peu de géographie. Jacou leur explique ce qu’est le Monde, la terre, les mers, et les contrées qui se trouvent de chaque côté. La Gaule est vue en détail, Charles la parcourant en tous sens pour maintenir la paix dans tous les recoins du pays.

     Sur une carte, dessinée par Jacou, ils repèrent l’Austrasie, situent Durandalem, et voient les contrées lointaines dont ils ont déjà entendu parler : la Germanie, la Bretagne, l’Hispanie, l’Italie, les contrées de l’Orient, l’Afrique, les pays du Grand Nord. Jacou leur dit que la Terre est ronde, que c'est une boule, et que ce qui est à l’est rejoint ce qui est à l’ouest.

      Les garçons ont du mal à assimiler ! À l’ouest de la Gaule, il n’y a rien, disent-ils. Jacou leur affirme que si, même si personne à sa connaissance, à part lui et Sirius n’y est encore allé !

      « Au bout de la grande mer, il y a une terre, assurément, j’y étais avec mon maître Sirius, et des montagnes au-delà desquelles s’étend encore une mer qui rejoint le lointain Orient ! » leur affirme-t-il.

     « La croyance que la mer s’arrête, et que si on s’y aventure, on tombe dans le néant ou les profondeurs infernales, c'est une fabulation ! Ces croyances ont été inventés par les hommes d’Église, qui ne pouvaient répondre aux interrogations des marins. C’est pour cette raison que personne n’a encore osé tenter l’aventure vers l’ouest ! ».

     Il leur explique les montagnes, les plaines...  Telle celle de Durandalem qui a été, il y a longtemps, creusée par un glacier qui usait la roche en glissant. Il leur parle aussi des différences de température suivant les contrées. Plus on va vers le nord, et plus il fait froid, mais quand on est tout au nord, on ne peut qu’aller vers le sud !

      L’heure du repas approche. Jacou annonce que cet après-midi, ils feront de la course, afin de muscler leurs jambes. Après le repas, le petit trot et la sieste, ils s’équipent. Un pagne, vu qu’ils vont sortir de l’enceinte. Et pour protéger leurs pieds, Josette et Josiane ont préparé des chausses aux semelles renforcées prévues pour la course.

      Et Dillon en tête, les voilà partis pour faire le tour des collines autour de Durandalem.

     Pendant ce temps, Jacou a préparé Chantal.  Il va l’emmener à la caverne, afin qu’elle aussi soit initiée au pouvoir de communication mentale.

    Pendant que les garçons courent, longeant des champs que les paysans ensemencent, ces derniers se demandent bien quelle est cette troupe à moitié nue qui court ainsi dans les collines !

     Après un après-midi à courir, ils ont parcouru bien six lieues, à travers les champs, les bois et les prés, aux alentours du village. Ils arrivent à l’école, fatigués, hors d’haleine, les jambes lourdes, et vont prendre une douche revigorante avant d’aller dans la salle de sudation.

     Jacou est revenu avec Chantal. Après son inhalation, elle dort.

     Marianne et Mariette se préparent à masser les cuisses et les jambes des garçons. Josiane et Josette s’y mettent aussi, ainsi que Manon.

     Nos coureurs sont dans un tel état de fatigue qu’ils ne pensent pas à solliciter les filles pour autre chose. Après les massages, ils sont réunis autour du coin des boissons, à boire des boissons énergétiques. Ils en ont besoin !

     Le repas du soir est servi. Chantal arrive à point pour manger, un peu étourdie, et répond, mentalement, difficilement aux questions qui lui sont posées. Une fois nourrie, cela va mieux, et elle est opérationnelle pour aider Manon à débarrasser.

     Nouvelle importante : Jacou leur annonce que l’école va faire une journée « portes ouvertes ». Tout le village est invité, ainsi que les familles de tous les habitants de l’école. Ce sera dans deux jours.

      La journée de demain sera consacrée à la préparation de la manifestation. Donc pas de cours le matin, et pas d’entraînement l’après-midi. Les jumelles demandent aux garçons de se présenter devant elles. Elles ont besoin de leurs mensurations pour fignoler les habits festifs qu’elles ont cousus pour cette journée « portes ouvertes ». Chacun peut disposer maintenant d’un peu de temps, avant d’aller se coucher.

     Josiane et Josette, accompagnées par Manon et Chantal, rejoignent les jumelles dans leurs quartiers, pour les aider à terminer les habits, Quelques garçons, émoustillés par la poitrine proéminente de Chantal, aimeraient bien la voir de plus près. Mais ce soir les filles restent sérieuses, elles ont du travail.

      Il est bientôt l’heure pour tout le monde de se coucher. Anatole fait sa ronde, et, allant dans ses quartiers, il passe devant ceux des jumelles affairées à la couture avec les autres filles. Il entend des rires, elles ont l’air de prendre plaisir à ce qu’elles font !

      Mentalement, il leur souhaite, l’une après l’autre, une bonne nuit. Elles répondent de la même manière et lui souhaitent une bonne nuit aussi.

 

 

 

   Vendredi 3 avril

 

Préparatifs

 

     C’est le jour des préparatifs !  Les garçons descendent devant l’école. Ils ont revêtu une tunique, car ils attendent Michel et Émile qui doivent arriver avec une charrette pleine de planches.

     Le portail est grand ouvert, la charrette arrive, les garçons déchargent les planches, des tréteaux, et quelques tables que Michel a fabriquées. Une fois la charrette vidée de son contenu, Michel et Émile repartent.

      Les garçons ferment le portail, et comme le soleil est généreux ce matin, ils enlèvent leurs tuniques pour profiter sur tout leur corps de ses rayons bienfaiteurs. Les planches et les tréteaux serviront à confectionner une grande table de banquet, ainsi que des bancs pour asseoir cent convives demain au repas de midi. Les garçons se mettent au travail.  Après avoir exécuté ses tâches matinales, Anatole vient les diriger, il sait comment faire.

      Dans le courant de la matinée, une grande table est installée, suffisante pour accueillir tous les convives. Les garçons sont contents d’eux !

      Child arrive pour livrer les plats préparés pour ce midi. Manon arrive, dans sa tunique comme d’habitude. Chantal aussi a enfilé une tunique, pour prendre livraison des plats.  Manon la présente à Child. C'est elle qui l’aide dorénavant pour les repas.  Child repart. Le portail refermé, Manon le verrouille. Dorénavant plus personne ne peut entrer sans se faire ouvrir en actionnant la cloche. Elles vont donc vers le bâtiment. Les garçons leur donnent un coup de main pour porter les plats jusqu’à la table où ils vont bientôt manger.

      Et ils les débarrassent prestement de leur tunique, faisant bondir les seins de Chantal, qui en rit !

     Le repas terminé, Manon et Chantal débarrassent le tout vers l’office et nettoient la vaisselle.

     Dillon aimerait bien passer un moment avec Chantal, ses gros seins lui plaisent beaucoup ! Il lui donne donc rendez-vous dans une pièce du fond, ce qu’elle accepte avec plaisir : elle a vu l’appareil que Dillon porte entre ses jambes !

     La sieste aujourd’hui est facultative. Alix veut bien aller dans son lit, mais seulement si Josiane le rejoint ! Josiane est toute jouasse de faire la sieste avec Alix.

     Il en est de même pour Charles et Josette.

      Le Borgne voudrait que Manon lui masse le poignet, et il l’invite dans son lit.

      Marianne, elle, s’invite dans le lit d’Achille, et Mariette vient dans le lit de François.

     Les autres garçons, Xavier, Armand, Gabin, Hugues, Joseph, retournent dehors prendre le soleil.

 

Annexe 20

 

     Après la sieste, l’après-midi est bien entamée. Les jeunes alités rejoignent les autres au soleil. Ils jouent au ballon. Dillon les rejoint. Tandis que Chantal, mandée mentalement, va voir Jacou dans son cabinet, car ils ont quelques préparations à concocter pour le lendemain.

      Puis vient la sudation qui fait encore transpirer celles et ceux qui étaient au soleil.

     Et après la douche, toutes et tous se retrouvent au coin des boissons. Aujourd'hui, Jacou leur a exceptionnellement autorisé l’alcool ! Les filles boivent des liqueurs, goûtent les différents parfums. Les garçons tâtent à l’eau de vie du Fernand, qu’ils comparent à celle qui vient de l’abbaye, et trinquent à leur avenir de soldats !

     Les filles pouffent de rire... L’alcool, cela aide pour les éclats de rire ! Manon se modère un peu. Elle doit être capable de mettre la table et de servir tout le monde, ce soir !

     Les garçons, eux, sont ivres. Alix ne tient plus debout, c’est sa première vraie cuite ! Les autres chantent, très faux, et sont contents de leur fortune.

      Manon demande de l’aide aux autres filles, qui, bien qu'éméchées, acceptent volontiers. Chantal, quant à elle, est restée avec Jacou pour préparer de mystérieuses potions…

      Les filles mettent la table tant bien que mal. Marianne et Mariette ont enfilé les tuniques pour aller chercher les plats de Child, qui les voit arriver bras dessus bras dessous, et comprend que pour elles, la fête a déjà commencé ! Il se remémore les quelques bonnes cuites qu’il a prises dans son auberge, et se dit, le sourire aux lèvres, qu’il faut bien que jeunesse se fasse !

     Il est l’heure de passer à table. Jacou arrive avec une carafe remplie d’un liquide jaunâtre, il sert un petit verre à chacun, y compris à Alix.

      C’est un remède à base de plantes qui dessaoule instantanément et donne une bonne énergie à celui qui le boit. Après l'avoir bu, Alix se redresse aussitôt, en demandant ce qu’il s’est passé, sous les rires de tous. 

      Toutes et tous sont à nouveau en bonne forme. Jacou voulait faire ce test sur eux.

     Test réussi !

     Et il se dit que demain, son breuvage soignera sûrement plus d’un convive. Car il connaît les penchants de certains pour le bon vin. D'autant que le Fernand a promis de faire goûter sa nouvelle distillation !

     Tout le monde mange de bon appétit. Une fois la grande table débarrassée, Jacou leur explique le déroulement de la journée de demain.

      Les filles confirment que les habits sont prêts. Chacun s’habillera juste avant l’ouverture des portes. Il s’agira d’accueillir tout le monde.

     Jacou et Dillon s’occuperont de l’accueil des habitants de Durandalem, les garçons accueilleront leurs familles respectives, des groupes seront faits afin de visiter les installations.

     En vue de cette visite, demain matin, avant l’ouverture des portes, chacun mettra la main à la pâte pour nettoyer, ranger la maison, qu’elle soit un exemple d’hygiène et de propreté !

    « Vos armes seront astiquées, elles doivent rutiler ! » dit Jacou. « Même la réserve de charbon devra briller ! ». Il va de soi qu’eux-mêmes se seront douchés avant de s’habiller. Tout le monde va vite se coucher, car pour cette journée des « portes ouvertes », demain, on se lève tôt !

 

Samedi 4 avril.

Les portes ouvertes de l’école

 

     Il fait à peine jour, en ce début avril. La cloche a sonné sept heures.  Les oiseaux gazouillent à tue-tête depuis un petit moment, le soleil devrait être présent aujourd’hui.  Jacou se réveille.

     Ce jour ne sera pas comme les autres !  Il fait le tour de la bâtisse, réveille les garçons et les filles. Manon prend rapidement une douche et prépare le petit déjeuner, plus copieux ce matin, au vu de l’activité prévue.

     Georges aussi est là, il va nettoyer son atelier pour le faire visiter.

     Après s’être sustenté, chacun met la main à la pâte ! Armand, François, Gabin et le Borgne s’attaquent au rez-de-chaussée, notamment au nettoyage de la réserve de charbon et de la pièce où se trouvent les chaudières. 

      Ils s’amusent à se dessiner sur le corps avec les morceaux de charbon. Ils s’amusent, mais ils sont efficaces ! Les chaudières sont lustrées, Anatole vérifie tous leurs réglages de façon qu’elles fonctionnent sans la moindre anicroche. Le sol est balayé, puis lavé à grande eau, raclé, séché.  Ce coin de la bâtisse est propre ! Les quatre garçons vont donc prendre une douche, tous les quatre ensemble, se frottent mutuellement, avec des érections à la clé, mais l’heure n’est pas au plaisir de la chair ! Une fois séchés, ils entreprennent le nettoyage du rez-de-chaussée.

     Josiane et Josette sont chargées des linges. Les draps, les serviettes et le reste, tout doit être propre ! La buanderie est rangée, tout est plié de façon impeccable. Les quartiers de vie des cousines sont nettoyés, pas un grain de poussière ne traîne ! Elles nettoient ensuite les quartiers de Manon et Chantal, et les douches du rez-de-chaussée. Les quartiers des jumelles sont remplis des habits que chacun enfilera.  Confectionnés sur mesure, ils seront seyants pour toutes et tous !

     Manon et Chantal s’occupent de l’office, où tout doit être trié, classé, rangé, les piles d’assiettes bien alignées, les fourneaux briqués. La salle à manger est elle aussi passée au peigne fin.

     Alix, Xavier et Charles nettoient la salle de sudation, ainsi que les abords du bassin de kaolin.  Il faut frotter les murs, les bancs, les sols, nettoyer les pierres et le foyer de chauffe, avant qu’Anatole ne remette la salle de sudation en fonction.  Il faut qu’elle soit opérationnelle à l’ouverture des portes !

      En attendant de passer à l’habillage, les jumelles nettoient les pièces du fond. Les literies sont mises à neuf, les douches sont briquées. Achille, Hugues et Joseph se chargent des dortoirs, toutes les literies sont changées, les quartiers de Dillon sont nettoyés. Tous les dortoirs sont d’une propreté exemplaire ! Tous s’appliquent à donner à leur école le meilleur d’eux-mêmes. Jacou et Dillon aménage le cabinet de Jacou…  La bâtisse est maintenant propre comme un sou neuf !

     Tout le monde se retrouve dehors.  On parachève la disposition des tables pour accueillir les convives. Anatole termine la cambuse où seront stockées les victuailles que Child et Émile ne sauraient tarder à livrer. 

     C'est qu'ils ont tous travaillé d’arrache-pied, villageoises et villageois, pour préparer toutes les denrées, toutes les boissons nécessaires pour la fête !

     Ainsi, P’tit Louis a confectionné beaucoup de miches de pain, son four a tourné jour et nuit ces derniers jours...

     Anatole signale que la charrette d’Émile arrive. Alors, tout ce monde nu se précipite dans le bâtiment. Restent Anatole et Dillon qui enfilent leur tunique pour accueillir les fournisseurs. Au rez-de-chaussée, Marianne et Mariette habillent les garçons. Georges a amené ses plus beaux habits et les enfile prestement.

      Les garçons sont magnifiques, dans leurs habits chatoyants de soie et de cachemire. Des couleurs vives assorties. Il n’y en a pas deux pareils mais ils sont tous aussi beaux les uns que les autres !

      Un pantalon ample, ne serrant pas les attributs des hommes, une vareuse souple sur un maillot de peau, font des garçons les plus beaux hommes que l’on puisse voir par le monde !

     Les filles sont habillées d’une longue jupe, fendue sur le côté, permettant tous les mouvements. Jupe surmontée d’un boléro ajusté mettant en valeur leurs belles poitrines, mais sans décolleter l’avant outre mesure.

     Child et Émile ont fini de décharger le contenu de la charrette. Tout est stocké, rangé dans la cambuse, et ils s’installent avec un pichet et deux verres après avoir mené les chevaux et la charrette au bout de l’enceinte.

     Anatole et Dillon rentrent s’habiller, tandis qu’apparait Jacou, dans un costume magnifique. Costume tout en nuances de bleu, un pantalon ample sous une toge, il est splendide !

      Il va saluer Child et Émile, il est temps d’ouvrir le portail, dès que tout le monde sera là, habillé et à pied d’œuvre. Jacou espère qu'un jour, on pourra tous vivre sans habits ! Il œuvre dans ce sens, et ce jour viendra !

     Enfin, le portail s’ouvre…

     Les premiers sont l’abbé Jean des Glandières, accompagné de Pierre, sur sa charrette, et de l’abbé Paul qui est assis derrière. L’abbé Jean et Pierre sont partis tôt de l’abbaye, ils ne voulaient pas arriver après tout le monde !

     Pierre, en voyant les filles dans leurs atours, ne peut s’empêcher de penser à sa dernière visite, et espère que peut-être, même aujourd’hui, il trouvera l'occasion d'un moment intime avec l’une ou l’autre d’entre elles...

     Avec Estelle et mes enfants Alison et Benjamin, je me présente au portail. Jacou m’accueille et me félicite pour ma participation efficace. « Les chaudières, toute la partie tuyauterie, l'eau, les douches, tout fonctionne à merveille, grâce à moi ! » dit-il. « Et aussi à ceux qui étaient avec moi ! » lui précisé-je.

     Le Fernand arrive, avec ses nouveaux commis, des garçons de Naborum, Édouard, Jacques et Gildas, qui remplacent ses garçons et Dillon. François et le Borgne les accueillent et les emmènent pour une visite des lieux. Il apporte comme promis sa nouvelle eau-de-vie, qu’Anatole range précieusement dans la cambuse.

      Émile Gouvy, le forgeron de Hombourg, est accueilli par son fils Achille, qu’il trouve rayonnant et magnifique dans son bel habit !

     Venant tous deux de Tenquin, Roger Capes, maraîcher et père d’Armand, et Guillaume Holz, bûcheron et père d’Alix, sont accueillis par leurs fils respectifs. « Ma parole, tu es devenu un homme ! » dit Guillaume à Alix, qui en quelques semaines s’est métamorphosé ! Ils partent tous les quatre visiter cette bâtisse qui les impressionne.

     Richard Schaff, l’éleveur de bétail de Naborum est là, avec son épouse Carole de Saint-Saëns, et leur fille Nadège, la sœur de Hugues.

     Le père de Charles, Vivien Kauf, commerçant, de Naborum également, est venu avec eux. Ils ont de bonnes relations. Vivien avait confié l’éducation de son fils à Carole, qui enseignait les notions d’écriture et de lecture aux garçons Hugues et Charles, et à sa fille Nadège, Hugues et Charles les accueillent, et ensemble ils partent faire une visite de la bâtisse.   

     Nadège, se remémorant leurs premiers rapports sexuels ratés, ne sait pas quelle attitude elle doit avoir avec Charles. Mais après une courte discussion - Charles plaidant l'inexpérience - les deux amants frustrés décident de rester malgré tout bons amis.

     Michel arrive, et ses deux filles l’accueillent avec enthousiasme. Il constate qu’elles sont très belles dans leurs habits de fête ! Marianne et Mariette l’emmènent alors lui montrer où elles habitent, et quel est leur travail dans l’école.

     Louis Brett, l’ébéniste de Laudrefang, arrive accompagné de Jean-Louis Stamm l’aubergiste, venu avec son épouse Marie et Ingrid Leskigson, la serveuse. Anatole, le frère cadet de Louis, les reçoit avec Joseph, le fils de Louis, et Xavier, le fils de Jean-Louis.

     Quand Xavier revoit Ingrid, il lui sourit, sourire que la belle rousse lui rend volontiers, ils se souviennent de la soirée qu’ils ont vécue ensemble un moment. Le groupe va s’asseoir à table pour discuter et boire un pichet ensemble. Puis ils partent à la découverte des lieux.

     P’tit Louis Muller le meunier est là, accompagné de sa femme Berthe, de son fils Isabeau, de sa fille Jeanne, et du dernier, Grégoire, avec dans sa besace un grand pain surprise.

      Clovis Hune, l’éleveur de volailles, arrive aussi, avec Clothilde sa femme et leurs enfants Gérôme et Fabien, de onze et neuf ans. Denis Pepin, le rémouleur, est venu avec son épouse Béatrice, et sans sa chariote !

     Damien Fleich, le boucher de Naborum emmène avec lui sa femme Angel, belle-mère de Gabin, et aussi quelques terrines de sa fabrication. Son fils Gabin, heureux de revoir son père, met les terrines dans la cambuse, avant de les emmener à la visite du bâtiment.

    Ainsi arrivent petit à petit les habitants de Durandalem, qui pour la plupart ont participé à la construction de l’édifice.

      Les cantonniers, Pierrot Stein avec son épouse Gisèle et ses enfants Agathe de onze ans et Félix, de huit ans, ainsi que Claude Stein et son épouse Marie, avec leur fille Diane sont là.

     Et même les sœurs Beten, Germaine et Gertrude arrivent, pour voir ce lieu de débauche !

     Les mères et frères et sœur des cousines ne sont pas là, ils sont en vadrouille avec le comte de Créhange.

     Line Hair, la femme de Georges le barbier, arrive avec Aline, sa fille. Georges leur montre son nouveau fief au sein de l’école, et leur fait visiter la maison.

     Le boucher Alvin Koch, son épouse Elvire, et les jumeaux Judith et Roger sont arrivés.

     Ainsi que Claude Kaas l’apothicaire, sa femme et leur fils Maxime, de cinq ans.

     L’horloge sur le toit sonne douze coups. Il est midi, tous les invités présents sont ébahis par cette cloche qui sonne et donne l’heure, les Durandalemois sont déjà habitués à l’entendre, mais les invités extérieurs sont vraiment étonnés !

Toutes et tous se retrouvent attablés, Marianne, Mariette, Josiane, Josette, Manon et Chantal sont au service, Dillon s’occupe des vins, des vins de qualité, disponibles en grandes quantité. Child n’a pas lésiné sur ce point ! Jacou répond aux innombrables questions que posent les visiteurs. Ils ont été tous surpris, en ouvrant la porte de la salle de sudation, de la chaleur qui y règne.  Le bassin de kaolin intrigue aussi beaucoup de visiteurs, qui se demandent à quoi peut bien servir cette boue blanchâtre. Jacou propose que ceux et celles qui veulent essayer se retrouvent après le repas pour une séance de sudation. La nudité étant de mise, chacun pourra s’envelopper dans une serviette que Josiane et Josette mettront à leur disposition.

      La chaudière est aussi dans les discussions, ainsi que la machine à vapeur. J’apporte des réponses sur leurs fonctionnements, et sur le mécanisme qui fait tourner la machine à laver dans la buanderie. Machine qui en a épaté plus d’un et surtout plus d’une !

     L’horloge en intrigue plus d’un ! L’abbé Paul en tête, j’emmène toute une troupe dans le grenier pour dévoiler le secret de cette machinerie magique.

     Le banquet se poursuit, le vin coule à flots. Dillon se fait aider par Joseph et Hugues pour abreuver tout le monde. Child fait sortir son alcool. Beaucoup le trouvent fort, notamment l’abbé Paul, qui néanmoins en boit plusieurs verres sans se rendre compte qu’il s’enivre, sous les regards outrés des bigotes Germaine et Gertrude. Tout le monde reste assis, profite de cette belle journée ensoleillée, en buvant pour certains plus que de raison.

     Les jeunes enfants, Benjamin, Grégoire, Agathe, Félix, Diane, Gérôme, Fabien et Maxime s’amusent autour du bâtiment, c’est un superbe terrain de jeu.  À chaque fois, ils s’arrêtent aux tables pour chiper là une friandise, là un gâteau.

    Alison, Nadège et Jeanne se connaissent. Elles ont plaisir à partager ces moments entre elles, se racontant leurs secrets.

     Josiane, qui a déjà fait signe à Pierre, s’en va dans la bâtisse, prétextant un changement de linge dans la machine à laver, Pierre la suit pour l’aider. Elle ne rechigne pas. C'est lourd, le linge mouillé !

 

Annexe 21

 

     Ils sont de retour, Josiane boit une grande rasade d’eau, et Pierre un pichet de vin. « C’est qu’il fait chaud dans la buanderie ! » dit Pierre, le sourire aux lèvres.

      Mentalement, elle raconte leur rapport à Marianne, qui lui confirme par la pensée que c’est la plus grosse verge qu’elle ait jamais eu entre ses cuisses ! Jacou fronce les sourcils en regardant Josiane, mais sourit ensuite en croisant son regard. Il a suivi les pensées de Marianne et Josiane, et leur dit qu’il faut rester discret, surtout aujourd’hui !

     Puis Jacou envoie Chantal chercher la fiole réparatrice, certains convives ne sont plus eux-mêmes, et même le curé du village chante, faux, mais chante ! Elle revient avec la fiole de liquide jaunâtre, l’abbé Paul en boit un verre, et aussitôt reprend ses esprits, « Jacou est un grand sorcier » se dit-il. Quelques convives sont ainsi retapés, la gnole du Fernand a été appréciée !

     Tout le monde est joyeux, Jacou propose d’emmener celles et ceux qui le désirent dans la salle de sudation.

     Un groupe se forme : Isabeau et sa sœur Jeanne, Grégoire préfère rester avec ses copains, Claude et Rosine Kaas, laissant Maxime avec les enfants, Emile l’éleveur de Durandalem, Clovis sans Clotilde, Aline, la fille de Georges, Les jumeaux Judith et Roger les enfants d’Alvin le boucher, Denis Pepin et Beatrice, et Carole de Saint-Saëns, accompagnée par sa fille Nadège, Alison, ma fille veut bien tester aussi, du moment qu’elle reste avec ses copines.

     Une fois arrivés devant la salle de sudation, tous doivent se mettre nu. Josette est là pour leur donner des serviettes pour s’en draper.  Ils peuvent se changer dans les douches, juste à côté. Isabeau veut y aller tout nu, il n’est pas pudique. Sa sœur Jeanne veut aussi, avant de se raviser, voyant ses copines Alison et Nadège en serviettes. Émile préfère une serviette, il craint des réactions ostentatoires de son corps, il y pense déjà. Denis Pepin et Béatrice, Claude et Rosine Kaas, s’enveloppent. Carole aussi s’emballe dans une serviette, ainsi qu’Aline et Clovis. Elvire et Roger s’emballent à leur tour. Jacou se munit d’une serviette, pour ne pas choquer, et tous pénètrent dans la salle. Une chaleur intense les envahit.  Il leur est conseillé de s’asseoir et de ne pas bouger, et de respirer lentement, sans gonfler les poumons.

     Très vite, la serviette est trop chaude, et Carole l’enlève. Du haut de ses cinq pieds dix pouces, sous sa chevelure noire, elle dévoile un corps superbe, de quarante ans une belle poitrine et de magnifiques tétons, gonflés par la chaleur. Son bas-ventre est glabre, et on devine le début de sa fente entre ses cuisses, légèrement ouvertes.

      Nadège alors enlève aussi sa serviette. Ses longs cheveux blonds retombent sur ses épaules, son corps d’adolescente de quatorze ans est déjà bien formé - cinq pieds dix pouces - avec des petits seins tout ronds et des petits tétons. Sa jolie toison blonde naissante est à peine visible.

     Alison, qui a vraiment trop chaud, se lâche aussi. Six pieds, avec une magnifique chevelure noire qui descend sur son dos. Son corps, charpenté comme celui d'une adulte, alors qu’elle n’a que quatorze ans, arbore de beaux seins ronds, fermes, avec des tétons fins, et une toison déjà bien noire lui couvre le pubis.

     Jeanne, pour ne pas être en reste, tombe également la serviette. Brune comme son frère, de cinq pieds neuf pouces, elle est déjà complétement formée à quinze ans. Ses seins pointent en avant, terminés par des tétons pointus. Son ventre légèrement rond est tout mignon, et une magnifique toison brune orne son bas-ventre.

     Aline, un peu gênée, tombe néanmoins la serviette. La rousse de dix-huit ans, cinq pieds sept pouces, a un corps splendide, des seins comme des melons qui tranchent avec son corps fin. Sa toison rousse presque rouge est superbement sculptée, et de longues jambes prolongent ses petites fesses fermes.

   Judith, sans gêne, a enlevé sa serviette dès qu’elle est entrée. Une grande blonde de vingt et un ans, de six pieds, aux yeux bleus. Un corps fin orné de deux splendides seins terminés par de petits tétons tout roses, une toison blonde et fournie, et de longues et fines jambes qui lui donnent une silhouette élancée.

     Rosine Kaas décide d’enlever aussi sa serviette. La belle rousse aux yeux verts, de cinq pieds cinq pouces, affiche son corps de trente ans, superbe, bien charpenté, avec de magnifiques seins hauts et fermes et de superbes tétons rouges, un ventre plat et une splendide toison rousse frisée qui ne couvre pas les lèvres rose foncé de son entre-jambe.

     Béatrice suit le mouvement et, pour la première fois de sa vie, se montre nue devant les autres. C’était jusqu’à présent réservé à son mari Denis. Blonde de quarante et un ans aux cheveux courts, elle est bien en chair, pas grande, cinq pieds quatre pouces, les yeux bleu azur, des seins bien volumineux et bien droits, terminés par des tétons pointus, une toison blonde épaisse, des fesses rondes et de bonne cuisses sur des jambes potelées. Elle n’éprouve aucune gêne à se dévoiler.

     Son mari Denis, lui, est un peu gêné que tout le monde profite de la vue de sa femme, lui qui en avait l’exclusivité ! Il tombe alors aussi la serviette, et se montre à tout le monde, debout. C’est un homme de quarante ans, petit et trapu, cinq pieds cinq pouces, des cheveux blonds courts et des yeux vert, un poitrail musclé qui surplombe de beaux abdominaux, une toison dorée au-dessus d’un pénis long et épais, de sept pouces par deux, qui cache les testicules.

      La vue de ces magnifiques femmes et de ces jeunes créatures qui se dévoilent devant lui émoustille Émile, qui détourne le regard, mais ne peut retenir une érection. Depuis qu'il a regardé Béatrice, Carole, Aline, Rosine, Nadège, Alison et Jeanne, il reste bien emballé, sa verge dressée cachée sous sa serviette. Il craint qu’on la remarque et reste les bras croisés sur ses cuisses.

    Isabeau, dix-neuf ans, est grand, au moins six pieds, les cheveux brun foncé. Il est à l’aise, il prend souvent des bains avec sa sœur, et leur nudité leur est familière. Il a un beau corps, musclé par tous ces sacs de farine qu’il transporte au moulin, et un membre viril de quelques cinq pouces qui n’a rien à envier aux autres, orné de deux belles bourses velues. Sa toison pubienne abondante et brune cache en partie son sexe.

     Aline l’observe avec plaisir.  C’est la première fois qu’elle le voit nu, cela lui plaît, et elle sourit en le regardant. Il lui rend son sourire, sans oser trop la regarder. Il sent comme des picotements dans le bas-ventre, et ne voudrait pas que cela se voie.

    Clovis à son tour dévoile son corps. Sa petite taille de cinq pieds n’altère pas l’harmonie de l’ensemble. Un homme fin de trente ans, blond aux yeux bleus, pas très musclé. Une toison blonde sur son bas-ventre dissimule un petit sexe de quatre pouces et de petites bourses accrochées haut. Il admire la plastique de ces corps féminins dévoilés, sans réaction ostentatoire pour sa part. Il les regarde et sourit. Carole lui rend son sourire.

     Roger, le frère jumeau de Judith, enlève sa serviette aussi. Il ressemble à sa sœur, à quelques détails près. Un peu plus grand, six pieds quatre pouces, un corps tout fin, un poitrail couvert de poils blonds et des tétons tout roses comme sa sœur. Un ventre plat orné d’une toison blonde abondante, et un pénis fin de 5 pouces entre deux petits testicules. Il a de longs bras et de longues jambes.

   Jacou enlève aussi sa serviette. Il est bel homme, âgé de quarante-cinq ans, d’une taille de six pieds trois pouces. Une chevelure courte légèrement grisonnante. Son corps est fin et quelque peu musclé. Carole regarde ce corps d’homme mûr et ce sexe de six pouces qu’elle trouve magnifiques, sourit à Jacou, mais ne dit rien.

     Claude, voyant que tout le monde ou presque est nu, tombe la serviette. Roux aux yeux verts, comme Rosine son épouse, il mesure cinq pieds huit pouces. À quarante ans, il est dans la force de l’âge. Son corps est puissant et velu, et son pubis est recouvert d’une touffe de poils roux très longs et frisés qui cache en partie son membre de cinq pouces, bien large de deux pouces.

     Au bout d’un bon quart d’heure, tous sont en nage, Jacou dit qu’il est temps de sortir. Chacun se recouvre, et tous se dirigent vers la douche. Après la douche, Jacou leur propose un bain de kaolin, mais personne n’est tenté, la sudation les a quelque peu épuisés. Émile sort le dernier, gêné, toujours en érection, et reste emballé jusque sous la douche, où il tourne le dos aux autres. Il espère que sa proéminence va se calmer. Finalement, avec l’eau, elle se calme... Josette lui tend une serviette dans la douche pour se sécher.  Puis tout le monde se rhabille, et le groupe rejoint les convives, sous le soleil de l’après-midi. Sur les conseils de Jacou, tous vont se désaltérer : la sudation fait perdre beaucoup d’eau, et ils ont grand soif !

     Alison me raconte sa séance. Sa peau est toute douce au toucher, et elle se sent apaisée. Elle, Jeanne et Nadège conviennent de se revoir - pourquoi pas à l’étang - dès que sera venu le temps de la baignade. Et si Nadège veut passer quelque temps à Durandalem, elle sera la bienvenue ! Elle demande à Jacou si elles pourront revenir prendre une séance de sudation. Il lui répond qu'il est d'accord, qu’il organisera cela. Toutes contentes, elles retournent à leurs discussions.

     Quelques convives voudraient prendre une douche chaude. Ils ne connaissent pas ce procédé, ils aimeraient essayer. Jacou est d’accord. Et plusieurs d’entre eux vont tenter l’expérience ! Josiane et Josette les accompagnent, fournissent des serviettes, et les attendent. « Le savon est dans de petites fioles, dans chaque douche. » leur disent-elles.

     Ils reviennent, propres et ravis, rafraîchis malgré la chaleur de la douche, et demandent à revenir, tellement c’est agréable, une douche !

     À la suite de quoi, avec Jacou et Michel, nous proposons de construire, dans le village, des douches collectives, pour que chacun puisse s’y laver et en profiter !  L’idée est applaudie.

     Elles pourraient se situer à côté de la salle d’armes de Dillon, mais il faudra construire un système de chauffage et prévoir une nouvelle réserve d’eau pour cela. En attendant, Jacou propose d’ouvrir les douches aux habitants, une fois par semaine.

     Le jour reste à définir. Il ne faut pas que cela interfère avec l’enseignement des jeunes.

     Berthe, l’épouse de P’tit louis, ayant vu la machine à laver, me demande si un tel système ne pourrait pas être installé chez eux. Le moulin fournirait l’énergie pour la rotation ! Ce serait, pour elle et pour Jeanne, un gain de temps appréciable. P’tit Louis et Isabeau sont souvent pleins de farine, et le nettoyage de leurs tenues n’est pas aisé.

      La farine mouillée, ça colle !

      Je trouve l’idée excellente, je lui promets de me pencher sur la question. Mon épouse Estelle saisit l'occasion :

       « Quand même, une douche et une machine à laver, tu pourrais installer ça chez nous aussi ! »  Je lui promets que ce sera mon premier travail, dès que j’aurai fini Durandal !  « D’autant que la forge est juste à côté, lui dis-je.  l’eau chaude ne sera pas un problème ! Il suffira de chauffer un peu d’eau plus fort pour obtenir de la vapeur, pour la rotation du tambour.  Et cela permettra aussi de mécaniser le soufflet de la forge ! ».

      Elle est ravie.

     Les convives sont rassasiés, enchantés de leur visite. Mais ils ne pourront pas, comme certains le suggèrent, venir à leur guise.  « En temps normal, le lieu est clos, et nul ne peut y pénétrer sans mon aval ! précise Jacou. C'est pour préserver la qualité de l’enseignement... » Jacou préviendra Child des jours où cela sera possible.

     L’heure tourne. L’horloge sonne six coups.

      L’abbé Jean et Pierre repartent, ils ont une lieue à faire jusqu’à l’abbaye. L’abbé Paul, parfaitement remis de sa cuite de midi, rappelle à ses paroissiens que la messe a lieu demain matin, à la chapelle. Il repart avec Pierre qui le déposera au village. Germaine et Gertrude alors lèvent le camp. Les commères auront de quoi raconter demain à la chapelle !

     Roger et Guillaume aussi ont du chemin à faire jusqu’à Tenquin, ils prennent congé, embrassent leurs fils, ils sont fiers d’eux.

      Un à un, les convives repartent. Richard, Carole et Nadège reprennent la route, en chariot, avec Vivien. Damien les suit, sur son cheval. Mais avant de partir, Carole prend Jacou en aparté, lui demande si elle peut le consulter, elle a des douleurs dans le dos. Jacou accepte avec plaisir, et veut bien la recevoir un après-midi pendant l’entraînement des garçons.

      Rendez-vous est pris pour le lundi suivant, dans deux jours, en début d’après-midi. Nadège embrasse ses amies, et souhaite les revoir très bientôt.

     Jean-Louis, son épouse Marie, Ingrid et Louis repartent vers Laudrefang, à pied. Ils ont une petite demi-heure de marche pour arriver à leur village.

     Le Borgne, François et Dillon discutent encore un moment avec leurs remplaçants, Édouard, Jacques et Gildas, qui sont tous trois hébergés par le Fernand, dans la grange des frangins.  Ils sont contents de travailler pour le Fernand, et remercient les trois garçons soldats de leur avoir donné cette chance.  Le Fernand dit que ce sont de bons travailleurs, Édouard se débrouille bien sur les marchés. Il pense les embaucher définitivement. Il sait que ses fils vont partir avec Dillon dès que leur formation sera terminée.

     Et tous les quatre prennent congé. Le Fernand remercie vivement Jacou pour cette journée et pour tout ce qu’il fait avec Dillon pour ses fils.

     Je repars aussi avec Estelle, Alison et Benjamin, qui a un peu mal au ventre. Le gourmand s’est empiffré de gâteaux et d'autres choses délicieuses pendant et après le repas avec ses copains et copines.

     P’tit Louis, Berthe, Isabeau, Jeanne, Grégoire, Georges, Line et Aline Hair partent avec nous. En arrivant à hauteur du moulin, Berthe me dit : « Tu te rappelleras, Robert, pour ma machine à laver ! ». Je lui réponds que oui, dès que ce sera possible...  et je regarde Estelle qui me sourit.

     Bientôt, il ne reste plus de convives, le crépuscule est là.

      Les portes sont fermées par Anatole. Manon, aidée par les garçons enfin nus, range toute la nourriture et les boissons dans l’office. Une armoire réfrigérée par un filet d’eau qui coule en permanence permet de conserver quelques temps les aliments.

     Les filles vont dans les quartiers de Marianne et Mariette déposer leurs beaux habits, et retournent dehors, enfin nues elles aussi, pour nettoyer les tables et ramasser ce qui traîne par terre un peu partout. Le démontage de ces tables sera fait demain matin, par tous, après le petit déjeuner. Enfin, les garçons et les filles vont se faire suer, après cette faste journée.

     Le repas du soir est frugal, chacun peut prendre ce qu’il trouve dans l’office. Il n’y a pas de service ce soir.

     Demain, la vie normale reprend, avec des cours le matin, et des entraînements l’après-midi.

     Josette, un peu chauffée par ce que lui raconte sa cousine, avec Pierre, demande par la pensée à Anatole si elle peut venir le voir quand il aura fini son service. Ce qu’il accepte, évidemment.

     Les jumelles aussi se sentent des envies, et invitent Joseph et Achille dans leurs quartiers.

     Jacou est content de cette journée. Et pour remercier Chantal pour son travail, il l’invite dans ses quartiers, dans son cabinet.

     Dillon, lui, s’invite dans les quartiers de Manon.  

     Josiane, encore tout émue par l’assaut de Pierre cet après-midi, se sent le besoin d’être consolée. Et pour qu'on la console, par la pensée, elle demande à Gabin et à Armand de la rejoindre dans ses quartiers.

      Le Borgne et François ont bien envie de jouer avec Hugues, et s’invitent dans son lit.

      Xavier et Alix, profitant de l’aubaine, veulent s’initier ensemble, aux jeux entre garçons, et Alix se retrouve dans le lit de Xavier.

 

Annexe 22

     Dimanche 5 avril

 

 

 

 

La découverte du Naturium

 

    La cloche a sonné huit heures.  Tout le monde est à pied d’œuvre pour démonter et ranger les alentours de la bâtisse dans l’enceinte.  Le tout est rangé dans un coin de la réserve de charbon, la place est propre !

     Puis arrive l’heure des cours. Les jeunes continuent à se perfectionner en écriture.  Jacou dispose de quelques manuscrits prêtés par l’abbé Jean des Glandières, pour l'entraînement à la lecture et l’apprentissage du latin.

     Pour midi, Manon et Chantal ont sorti les restes du banquet d’hier. Il y a quelques bonnes bouteilles de vins de qualité à finir aussi, ce dont tous profitent ! Ils savent que Jacou a le remède en cas d’abus, mais ils restent raisonnables, et n’abusent pas de ces nectars. Les filles aussi aiment bien boire un peu, et ne s’en privent pas.  L’après-midi, après la sieste, cours de gymnastique !

     Michel a amené des espaliers qu’il a fabriqués pour l’occasion. Une dizaine, pour que tous puissent travailler simultanément. Et les jeunes enchaînent les pompes, les espaliers, les sauts à la corde, les équilibres sur planche, etc.

     Pendant ce temps, Jacou et Chantal se livrent à des expériences avec des plantes. Tous deux s’habillent pour aller cueillir quelques fleurs naissantes du printemps dans les collines au sud de Durandalem, là où se trouvent les tourbières.

      Quelques-unes de ces fleurs ont des vertus que Jacou veut découvrir, et Chantal a une bonne expérience des plantes, elle a travaillé chez un herboriste.  Elle connaît déjà quelques recettes et mélanges étonnants.

     Jacou est content de sa disciple, et lui dit en rigolant que la bande de garçons est un terrain d’expérimentation idéal ! Ils ont découvert une plante, qui pousse dans les tourbières.  Ses feuilles échancrées, une fois mouillées et chauffées, dégagent non pas de la vapeur, mais un gaz. Un gaz hautement inflammable, vu la flamme qui s’est dégagée l’autre jour, lors d’essais. Jacou a baptisé ce gaz du nom de « naturium ». 

      Après la cueillette, une fois de retour, ils décident de produire ce gaz, de le stocker dans une petite cuve étanche, à l’abri des flammes, et de faire quelques expériences.  Pour ce faire, mieux vaut prendre des précautions. Ils se protègent avec des habits de cuir qui leur couvrent tout le corps, et pour la tête, avec une visière que j’ai fabriquée, en verre souple et transparent, obtenu en faisant fondre du sable. Déjà, ils se rendent compte qu’en pressant le couvercle rendu étanche avec de l’étoupe, le gaz se comprime, et que la cuve devient plus fraîche. Ils ont découvert le moyen de faire du froid !

     Pour les garçons, une bonne douche, après cette exposition au soleil d’avril déjà chaud. Et la sudation élimine les toxines générées par les mouvements forcés des muscles.

      La séance de massages qui suit est très appréciée ! Dillon enseigne aux garçons ce que Jacou et les jumelles lui ont enseigné sur cette science, et aujourd’hui, c’est Joseph qui masse Dillon, son cobaye du jour. Ce qui lui permet de le reprendre, corrigeant quelques postures, quelques mouvements. Bientôt Joseph sera lui aussi un bon masseur !

  Dillon prévoit d’organiser un tournoi d’échecs un de ces soirs.  Encore faut-il qu'ils soient assez nombreux à mémoriser les règles de ce jeu ! Ce soir, donc, ceux qui maîtrisent bien les règles apprennent à ceux qui peinent encore.

     Au repas du soir, Jacou annonce la découverte qu’ils ont faite, Chantal et lui. Cela augure de plusieurs projets ! Mais pour l’heure, il est temps de se retirer, chacun sur sa couche, pour se reposer et dormir. Chantal sert une tisane de sa composition, qui aide à la méditation, et qui induit un sommeil réparateur.

 

 

Annexes du chapitre 2.

 

9- Chambre A. Marianne, Joseph

     Chambre B. Mariette, Charles 

10- Chambre A. Marianne, Mariette, Armand, Gabin

      Chambre B. Manon, Dillon

      Buanderie. Josiane, Josette, Anatole

11- Chambre A. Manon, Alix

      Chambre B. Marianne, Hugues

      Chambre C. Mariette, Xavier

12- Le point « J ». Marianne, Mariette, Jacou

13- Les quartiers des jumelles.  Mariette, Marianne, François, Le Borgne

      Chambre A.  Manon, Achille

14-  L’Orgie. Jacou, Dillon, Anatole, Xavier, Charles, Achille, Armand, Le Borgne, François, Gabin, Hugues, Joseph,           Marianne, Mariette, Manon, Josiane, Josette, Ingrid  Chantal

15- Les quartiers d’Anatole. Josette, Josiane, Anatole

16- Chambre A. Marianne, Alix

     Chambre B. Mariette, Charles, Xavier

     Chambre C. Manon, Joseph, Hugues  

     Chambre D. Armand, Gabin, Le Borgne, François

     Buanderie. Josette, Josiane, Achille, Dillon

17-  La douche de Pierre. Marianne, Mariette, Pierre

18-  Les quartiers de Manon. Manon, Anatole

19-  Les quartiers de Manon. Manon et Chantal

 20-  La sieste.  Alix, Josiane, Charles, Josette, Manon, Le Borgne, Achille, Marianne,  Mariette, François

        Quartiers de Dillon. Chantal, Dillon

21-  Buanderie. Josiane et Pierre

 

 

Annexe 9 :  Samedi 21 mars

 

Chambre A

 

             Marianne, Joseph

 

     Joseph Brett, le fils de Louis Brett, l’ébéniste de Laudrefang, élève soldat de l’école, qui, maintenant tout le monde le sait et l'a vu, n'a qu'un testicule, est bien gêné devant Marianne Wald, la fille de Michel Wald, le bûcheron du village, et masseuse à l’école des soldats. Elle le rassure lui dit que cela n'a pas d'importance, un seul suffit à ce que la nature a prévu pour lui !

     Ils se couchent l'un à côté de l'autre, Marianne, demande à Joseph de se relaxer, entreprend de le caresser sur tout son corps, le masse doucement avec une huile embaumante, Joseph se laisse faire, mais n'est pas à l'aise !

     Néanmoins, les caresses et massages délicats de Marianne l'ont mis dans un état d'érection maximale, attisé par ce corps de rêve qu'il n'ose pas toucher ! 

     Marianne lui prend la main, et lui pose sur son sein, le téton est dur comme de la pierre ! il le palpe, joue avec le téton, puis passe sur l'autre sein, pour le même manège.

     Joseph s'enhardit, et commence à caresser Marianne, tandis que d'une main elle entreprend de le masturber, et de l'autre lui palpe le testicule, ce qui le fait émettre des « Mmmmmm » de plaisir, pendant qu'il introduit un puis deux doigts dans sa vulve frémissante.

     Marianne, d'un geste couche Joseph sur la couche, et s'empale sur son pénis, à califourchon, oscillant d'avant en arrière, et jouit plusieurs fois, des « Hooo ! » « Hooo ! » « Hooo ! » « Hooo ! » qui l’étourdissent sur ce pénis gonflé.

     Et Joseph, dans un puissant « Rhaaaaaaaa ! »se vide en une giclée énorme, le sperme coule sur son bas ventre, Marianne, les yeux à demi fermés, profite encore un peu de son sexe, le sperme coule encore le long du pénis, puis, se retire doucement, essuie le ventre de Joseph, qui doucement reprend son souffle.

      Puis, avec précaution elle embrasse sa verge, la caresse et l'absorbe tout entière, la suçant goulûment au grand plaisir du jeune homme qui, grâce aux coups de langue et au succions intempestives ne tarde pas à relâcher sa semence, à remplir la bouche de Marianne qui avale tout le liquide séminal en continue de sucer.  Joseph est sur un nuage, l'esprit hagard, les yeux mi-clos.

 

 

Chambre B

 

          Mariette, Charles 

 

     Charles Kauf, fils de Vivien Kauf, le commerçant de Naborum, timide, ose à peine regarder Mariette Wald, la sœur jumelle de Marianne, fille de Michel Wald le bûcheron du village.

     Il lui avoue qu'il n'a eu qu'une expérience, dans le foin d'une grange de Naborum, avec Nadège, la fille de Richard le maraîcher, la sœur de Hugues, pour qui c'était la première fois aussi.

     Cela ne lui a pas laissé un souvenir plaisant, il a fait mal à sa partenaire en voulant maladroitement la pénétrer, et, ne savait pas comment faire pour la soulager. Leur rapport s'était arrêté là, il n'avait pas joui !

     Mariette lui explique ce que sont les vierges, et qu'il aurait pu continuer doucement afin qu'elle prenne du plaisir.  Mais, tout en lui parlant, elle lui caresse le poitrail, puis le dos, puis les fesses, pour revenir par dessous au niveau des testicules, et de son membre dressé comme un piquet.

     Elle se couche sur le dos, et l’invite à l'embrasser à l'entre-jambes, lui explique bien, au fur et à mesure de ses explorations linguistiques ce qu'elle ressent, de façon qu'il apprenne ce qu'il voit et fait, et sache ce qui est bon pour elle ! 

     Puis elle le tire vers elle, d'une main saisit son sexe et l'introduit entre ses lèvres encore baveuses des actions de Charles, et tout en le guidant, lui explique les secrets d'un rapport sexuel réussi ! Charles fait des va-et-vient dans son vagin, parfois lents, parfois rapides, des sorties répétées aussi, suce les tétons à tour de rôle, pour finalement venir tout au fond, contre l'utérus et envoyer sa semence d'un jet continu et puissant, dans un « Hoaaaaaa ! » strident qui l'a effrayé lui-même !

     Jamais il n'avait ressenti une telle jouissance ! Bien sûr, comme tous les garçons il s’adonne aux plaisirs solitaires, mais cela n'a aucune commune mesure avec ce qu'il vient de vivre ! Dieu que c'est bon !

      Il reste ainsi un moment, son pénis dans le vagin de Mariette, qui commence, avec des petits serrages, des petits mouvements du bassin, à faire bouger la verge qui du coup regonfle.   Et Charles recommence, d'abord doucement puis comme un fou ses aller-retours dans Mariette, qui hurle « Oh oui ! » « Oh oui ! » « C’est trop bon ! » pour exploser une nouvelle fois, à bout de souffle, perdant la tête, un instant inconscient... « Wouaou ! » 

      Il se retire doucement, se couche à coté, épuisé, reprend son souffle, la vulve de Mariette se vide des quantités de sperme déversées, et fait des petits bruits de bulles, « blouc, blouc » ...

 

 

Annexe 10 :  Dimanche 22 mars

 

Chambre A

 

           Marianne, Mariette, Armand, Gabin.

 

     Les jumelles Mariannes et Mariettes Wald, les filles de Michel Wald, le bûcheron du village, installent les garçons l'un à côté de l'autre, commencent à se caresser mutuellement, s'embrassent goulûment, se titillent les seins, les tétons semblent vouloir exploser !

      Les garçons, Armand Capes, fils de Roger Capes, maraîcher de Tenquin, et Gabin Fleich, fils de Damien Fleich, le boucher de Naborum, voient ce manège, commencent aussi à se caresser et s'embrasser, les deux couples se matent mutuellement puis en position de soixante-neuf, tandis qu'elles se mangent les vulves, les garçons se sucent les pénis, gonflés, se caressent et introduisent deux doigts dans leurs anus respectifs.

     Les filles font de même, avant de séparer les garçons, pour chacune leur sucer leurs membres, tandis que les bouches des garçons se rejoignent et leurs langues se mélangent avidement.

      Puis, elles se mettent à quatre pattes, les garçons saisissent l'opportunité, viennent par derrière et leur pénètrent l’anus en râlant des « Han ! » » Han ! », alors qu’elles gloussent des « Hooo ! » « Hooo ! »

     Gabin jouit en Mariette, lui tire les couettes, en saccades, qui la font hurler « Haaa ! » « Ho ! » « Haaa ! », Armand glisse avidement dans l'anus de Marianne, jusqu'à ce qu'il explose, dans un grand « Rhahaha ! » que Marianne accentue en un « Hoooooooooo ! » tremblant.

     Les garçons sont surpris par les cris des filles, ils ne pensaient pas pouvoir donner autant de plaisir !

      Couchés tous les quatre, ils se caressent se chuchotent des mots doux à l'oreille, avant de les mordiller, puis Marianne et Mariette couchent les garçons sur le dos, et, après leur avoir redonné vigueur, s'enfilent leurs pénis turgescents dans leurs vagins tout chauds.

      Elles naviguent ainsi, de haut en bas, en chœur, l'une titille les tétons de Gabin, l'autre les testicules d'Armand.

      Pour les garçons cette première expérience de leur pénis dans leurs vagins doux et chauds, moins serrés qu'un anus, est une révélation, ils sentent leur membre cogner contre l'utérus des filles, une sensation nouvelle qui les enchante au plus haut point !

     Marianne et Mariette, au comble de leur jouissance n'en peuvent plus de hurler « Oh Oui Ho Oui ! » et mouiller et dégouliner sur le ventre des garçons.

     Evidemment, ce régime saccadé engendre les éjaculations des deux pénis, dans un « Ouiiii ! » de joie des deux filles et des gros « Rah ! » « Rah ! » des garçons ! Ensuite, un repos nécessaire, couchés en tête-bêche, leur permet de souffler quelque peu, avant d'entamer leur dernier désir !

     Vu qu'il y a deux garçons, les filles demandent à être prises par les deux, chacune à son tour !

     Marianne grimpe sur Armand, lui tourne le dos, se pénètre l’anus de son sexe, Armand la retient par sa queue de cheval, la tire en arrière, tandis que Gabin la pénètre dans le vagin, en des mouvements lents et profonds, lui fait tourner la tête, des « Oh oui ! » « Encore ! » « Encoooore ! » alors que Mariette lui suce les tétons qui suintent de plaisir.

     Et Armand se vide dans son anus, en poussant des « Ho ! » « Ho ! » « Ho ! » « Ho ! » en des jets rapides, Gabin continue ses mouvements lents, Marianne s'évanouit presque de jouissance, elle hurle « C’est trop fort ! » « Ouiiii ! » un puissant orgasme la traverse, la secoue fébrilement.

      Puis vient le tour de Mariette, qui grimpe sur Gabin s'embroche le vagin, suce le sexe d'Armand, qui ne tarde pas à reprendre de la vigueur, malgré ses trois éjaculations successives.

     Et il entreprend donc de la pénétrer par l’anus, la tient par ses couettes, tandis que Gabin bouge rapidement son pénis dans son vagin, pousse de grands « Rah ! » » Rah ! », repris par Armand qui œuvre doucement dans son anus.

      Marianne est à califourchon sur le visage de mariette, qui hurle des « Mmmmmmm » étouffés, lui suce le clitoris et la vulve, noyés par la mouille que Marianne lâche en jets répétitifs, et Gabin finit par répandre sa semence tout au fond du vagin de Mariette.

     Quels plaisirs ont-ils eu tous les quatre ! Ils finissent, s'embrassent doucement, un dernier soixante-neuf pour nettoyer leurs ébats, et ils restent là, repus, les garçons heureux de leurs découvertes des filles, et les filles ravies de leurs doubles pénétrations !

     Après un moment de repos, ils s'en vont tous les quatre prendre une douche, leurs corps inondés de sueurs de mouille et de sperme, avant de rejoindre les autres, affairés dans leurs jeux et autres distractions tranquilles.

 

 

Chambre B

 

           Manon, Dillon

 

       Manon, qui a un penchant pour Dillon, découvre que son grand sexe grossit aussi, rien que de savoir ce qu'il va lui arriver !

       Dillon, qui est fou amoureux de Manon, n'en peut plus de bander, son sexe est presque douloureux tellement il est gonflé, alors qu'ils ne se sont même pas touchés !

       Ils s'installent assis l'un à côté de l'autre, au bord de la couche, et commencent à se faire des bisous sur le front, le nez, la bouche, et s'embrassent alors goulûment.

      Puis, d'un geste il la couche brutalement et la pénètre violement, enfonce son énorme membre de quinze pouces à fond, sous les « Ooooh ! » « C’est trop fort ! » « Noooon ! » « Ouiiii ! » de surprise de Manon, et d'un mouvement rapide, la fait pousser des « Hiiiiii ! » de plus belle, déclenche un orgasme violent et explose en elle rapidement tellement il est excité.

    Manon, les yeux écarquillés par tant d'ardeur n'en revient pas et continue de trembler un moment, en un orgasme qu'elle ne contrôle pas…  Il ne lui laisse pas de trêve, il la retourne, et son pénis toujours aussi raide, la pénètre dans l'anus, force le petit trou tout serré, s'insinue lentement jusqu'aux testicules, et la fait hurler des « Hooo ! » « Il est trop grooos ! » « Hooo ! » de plus belle !

     Dillon s'active comme un fou derrière elle et jouit une deuxième fois en elle, il pousse des « Rhooo ! » « Aaaah ! » « Rhaaa ! » de plaisir, tandis qu'elle gémit des « Hoooooooooo ! », son bas ventre rempli de foutre dans ses ouvertures. 

     Elle a du mal à se remettre regardant Dillon de ses yeux ébahis, elle ne s'attendait pas à un tel assaut !  Puis Dillon calme le jeu, il lui suce les seins aux tétons gonflés, descend et l'embrasse sur le ventre, lui lèche le nombril puis sa toison et enfin arrive au clitoris encore tout gonflé pour entreprendre une succion qui met Manon dans un état de jouissance extrême, en disant des « Non ! » « Arrête ! » « C’est trop ! » « Trooop ! » jusqu'à l'orgasme qui la fait se tordre de plaisir, elle s'enfuit des assauts de la langue de Dillon.

      Ils restent un moment côte à côte, allongés, leur respiration rapide et haletante se calme quelque peu. Manon ne peut s'empêcher de prendre le vit de Dillon dans sa main, mais ne supporte pas la main de Dillon entre ses cuisses, son clitoris bien trop sensible, et la rejette énergiquement !

     Après un laps de temps nécessaire à la récupération, elle a toujours le sexe de Dillon dans sa main, elle sent que celui-ci, tout chaud, se gonfle à nouveau et s'élargit de plus en plus.

       Alors, elle s'assoie sur lui, frotte sa vulve doucement contre son pénis, jusqu'à ce qu'il pénètre entre ses lèvres, elle sent le cœur de Dillon battre fortement en lui.

      Elle s'emploie donc à le faire pénétrer, tout doucement, profondément, jusque contre l'utérus, et reste un moment ainsi, glousse des « Mmmmmm » de plus belle, avant de de monter et descendre, toujours doucement, ressent sa mouille, qui coule telle une fontaine, s'échapper entre ses lèvres, et jouit en de petits « Hiii ! » à chaque mouvement de son bassin.

       Dillon lui titille les tétons et serre les seins, il essaye d'accélérer la cadence pour la faire rebondir sur son membre gonflé.

      Manon hurle de plus belle, jamais elle n'avait eu autant d'orgasmes aussi rapprochés ! Cette chevauché dure un moment, Dillon donne des grands coups de reins qui pénètrent Manon, cognent l'utérus à chaque fois, font couiner Manon jusqu'à ce qu'il lâche sa semence tout au fond, en jets puissants que Manon ressent chauds et terribles, son gland gonfle de plus belle à chaque pulsion de sperme.

     Elle reste ainsi, couchée sur lui, son sexe bat la chamade au fond d'elle, le temps que Dillon reprenne son souffle épuisé par ses derniers coups de reins. Ils restent alors allongés à coté l'un de l'autre, sans dire un mot, Manon a les yeux fermés, tandis que Dillon la caresse doucement sur le ventre, passe délicatement sur les tétons, qui frémissent au passage.

      Puis, reposée elle grimpe sur Dillon, entreprend d'engloutir son pénis dans sa bouche, manque de s’étouffer, la verge jusque dans sa gorge, et offre son entre-jambe à la bouche du garçon qui se met à lécher et sucer le clitoris, il enfonce doucement, en mouvements lents deux doigts dans son anus. Ce jeu perdure encore un peu,

     Manon jouit encore une fois elle ne veut plus lâcher son sexe, et continue de le happer goulûment. Finalement, Dillon remet Manon sur le dos, et la pénètre encore, fouillant ses entrailles doucement aux rythmes de ses gémissements, et sent sa sève monter, fait rapidement des va-et-vient jusqu'à exploser encore en elle.

     Elle s'est évanouie de plaisir, ne laissant échapper qu'un faible « Hoooooho ! », n'en peut plus de jouir, vidée de toute la mouille qu'elle a lâchée, et une soif intense la tenaille.

     Dillon, la voit à demi inconsciente, l'emmène sous la douche, où elle se réhydrate quelque peu, et sort de sa torpeur, sous les frottements énergiques de Dillon sur son dos.

   Dieu quelle partie !

   Il lui faut un bon bout de temps pour récupérer, chancelante, Dillon à ses coté la soutient de ses bras musclés avant que le couple ne décide à regagner la pièce commune, ou les deux filles viennent d'arriver, avec leurs amants réjouis.

 

 

Buanderie

 

            Josiane, Josette, Anatole

 

     Les cousines Josiane Welch et Josette Wasch, buandières de l’école des soldats, s’affairent à préparer les linges qu’elles vont mettre dans le tambour.  Elles ramassent donc les tas au sol, se baissent devant Anatole Brett, le concierge de l’école, qui peaufine les réglages du tambour.

        A cette vue des deux vulves roses enfouies derrière de petites lèvres, Anatole ne se retient pas, et s’avance derrière elles, leur caresse les fesses rebondies.  Josiane et Josette se regardent, un large sourire complice sur leurs visages, elles avaient espéré une telle attention d’Anatole et avaient préparé le terrain.

       Elle se retournent, se redressent, et ensemble poussent Anatole en arrière, qui chute dans le tas de linge sur le sol, et disparaît, seule sa verge dressée fièrement émerge encore.

       Elles se jettent donc sur lui, des éclats de rires succèdent aux cris de joie, et tandis que Josiane se jette sur son long pénis dressé, Josette prend sa tête entre ses cuisses, ne lui laisse que sa vulve à dévorer.

      Josette exulte, jouit en criant des « Haaaa « ! « Ouiiiii ! », inonde la bouche d’Anatole, et Josiane s’empale sur sa verge qui, bien que fine, arrive à une longueur conséquente ! 

       Pas moins de dix pouces, que Josiane fait disparaître entièrement dans son vagin, avant de cadencer ses mouvements, halète et pousse des « Ah ! » « Ha ! » « Ah ! » « Ha ! »  chaque fois qu’elle descend.

      Et d’un coup, un orgasme survient qui la fait trembler dans un « OHHH ! » vibratoire qui la fait se retirer et se coucher sur le côté, tremblante de tout son corps. 

     Anatole s’écarte de la vulve de Josette, et commence à lui lécher l’anus, introduit en même temps de sa main un doigt qui glisse lentement dans l’anus, et deux doigts dans le vagin. 

     Josette se recule alors, prend la place de Josiane, sur sa longue verge, et glisse d’avant en arrière, le pénis pénètre profondément dans son vagin, tandis que son clitoris frotte sur les testicules.

      Josiane, à demi inconsciente, se fait caresser les seins par Anatole, et gémit doucement, au comble du bonheur.

     Josette, change de position, se tourne, et offre son anus au pénis d’Anatole, s’embroche violemment en saccades rapides, en hurle des « Ho ! » « Haa ! » « Hooo ! » « Haaa ! » de plaisir, jusqu’à l’orgasme qui la fait gémir de plus belle. Puis, elle se couche de l’autre côté d’Anatole, et sa verge toujours dressée.

     Il sait qu’il a toujours été lent à venir, et laisse un temps les cousines se reposer une main sur chacune de leur poitrine au tétons énormes et durs, et les titille en alternance.

     Puis il met les cousines à quatre pattes, leur pénètre l’anus rapidement, une dizaine de coups pour Josette, une dizaine de coups pour Josiane, et ainsi de suite, les cousines s’écroulent, l’anus défoncé, en feu.

      Alors il se couche sur le dos, et elles œuvrent de leurs bouches, de leurs langues sur l’appareil d’Anatole, Josette caresse et suce les tétons du garçon et Josiane, le pompe, et lui fourre trois doigts dans l’anus, puis quatre, puis toute la main, en des allers-retours rapides.

      A ce régime Anatole ne tient pas longtemps, et éjacule violement en criant « Rhooooo ! », dans la bouche de Josiane en giclées rapides, secoué par ses éjaculations interminables sur le visage de Josiane qui a déjà la bouche pleine de foutre, serrant sa main de son anus, si fort qu’elle a du mal à s’en extirper.

     Heureuses de l’avoir fait jouir aussi fort après les plaisirs intenses qu’il leur a fournis, les deux filles se nettoient, nettoient le ventre d’Anatole, avec les linges sur lesquels ils se sont aimés.

      Se relevant tant bien que mal tous les trois, ils se dépatouillent dans ce gros tas de linge.   Les filles prennent le tas de linge et l’enfourne dans le tambour, ajoutent la lessive préparée à base de cendres de bois, et Anatole met en route la rotation du tambour, un jet d’eau mouille tout ce linge.

     Anatole, a récupéré son énergie, et leur promet de venir souvent leur rendre visite à la buanderie, ce qui les enchante au plus haut point.

 

Annexe 11 :  Lundi 23 mars

 

Chambre A

 

          Manon, Alix

 

     Arrivés dans la chambre, Alix Holz, fils de Guillaume Holz, le bûcheron de Tenquin, se demande comment cela va se passer, il n’a aucune idée de ce qu’il peut faire,

     Manon lui parle d’initiation. Elle lui explique comment est fait le sexe des filles, un peu plus précisément que le cours de Jacou le matin, portant son sexe près du visage du garçon, il peut sentir son odeur, qu’il trouve agréable. 

     Manon l’installe sur le lit, couché sur le dos, et commence à lui caresser les cheveux, le visage, le poitrail, elle prend les mains d’Alix et les pose sur ses seins, lui disant qu’il peut les palper, les caresser, les serrer…

     Alix entreprend donc de les palper, il sent les tétons se gonfler et raidir, et éprouve un certain plaisir à cela.   Manon aussi apprécie ces palpations, et embrasse Alix, sur le visage, puis sur la bouche.

     Alix sent que son corps se raidit, en tous cas il sent son pénis grossir tandis que Manon introduit sa langue dans sa bouche, et joue à la faire tourner autour de la sienne, excitée de plus en plus, elle caresse le ventre d’Alix, descend vers sa toison naissante, jusqu’à rencontrer son sexe, qui grandit de plus en plus.

     Alix se sent comme secoué, ses mains se baladent maintenant sur les seins, le ventre la figure, et retour aux seins, il sent bien les tétons hyper gonflés de Manon et les titille, les fait rebondir entre ses doigts.

     Manon saisit le sexe d’Alix, et commence une lente masturbation d’une main, l’autre caressant l’intérieur des cuisses, et Alix, d’instinct, les écartent, laissant le champ libre pour accéder aux testicules. Il se raidit quelque peu quand la main de Manon les englobe, et veut caresser ses fesses.

    Manon, alors se tourne, à califourchon sur lui, et entreprend de sucer son sexe, qui maintenant est d’une taille tout à fait respectable, et présente sa vulve au-dessus de la bouche d’Alix.

      Le garçon est émerveillé par ces lèvres qui pendent de chaque côté, il les aspire, les suce, lèche le clitoris dont le bouton grossit de plus en plus, il suinte sur son visage.  Il sent monter en lui une chaleur qui descend vers son bas-ventre, et soudain, dans un « Haaaa ! » de surprise, éjacule dans la bouche de Manon, qui mouille de plus belle ! 

     Une sensation merveilleuse qu’il découvre là !

     Puis Manon se retourne, et se couche sur lui, le visage du garçon est rayonnant, et Manon alors l’embrasse à pleine bouche dans un gémissement de plaisir. Il lui avoue qu’il ne s’attendait pas du tout à cela, et que c’était d’une force inouïe !

     Manon lui caresse à nouveau le sexe, et voyant qu’il reprend de la vigueur, se couche sur le dos, et tire Alix sur elle, lui prenant son phallus, et, les jambes écartées, l’introduit dans son vagin.

     D’instinct, Alix commence à faire des mouvements de va-et-vient, et a du plaisir à s’enfoncer de plus en plus, voyant Manon gémir de satisfaction.

      Il accélère la cadence, malaxe avec frénésie ses seins, tire ses tétons, halète de plaisir, Manon pousse des « Haaa ! » « Hooo ! », jouit sur son sexe, plusieurs fois, et hurle un « Hoaaaaaa ! » à la fin, ce qui déclenche chez lui une éjaculation puissante, sa verge turgescente tout au fond du vagin se vide en jet saccadés, sous un « Rhaaaaaaaa ! » de plaisir continu.

      Et il s’effondre sur elle, elle lui caresse la nuque, provoquant d’agréables frissons sur tout son corps.

     Ils restent couchés ainsi un moment, les bras enlacés, l’un contre l’autre. Alix remercie vivement Manon pour cette découverte, le plaisir intense qu’il a eu, et espère bien que d’ici peu ils recommencent !

      Puis ils rejoignent les autres, après une douche méritée, Manon doit s’occuper du repas du soir, que Child a préparé, et livré à l’école.

 

 

Chambre B

 

           Marianne, Hugues.

 

     Hugues Schaff, fils de Richard Schaff, éleveur de bétail de Naborum, est un beau jeune homme, les cheveux roux en bataille couvrent quelque peu ses yeux vert émeraude, un petit nez surplombe une bouche aux grosses lèvres.

    Il est large d’épaules, un poitrail très développé montre des pectoraux puissants, ses bras musclés accompagne son ventre sculpté tel un dieu grec, ses cuisses fermes et puissantes et ses jambes aux mollets gonflés lui donne une allure de surhomme, et personne n’oserai le défier pour un combat au corps à corps !

      Son bas ventre est orné d’une toison rousse dense et trapue qui cache son sexe et ses testicules qui ne sont pas à l’échelle du reste de son corps !

     Son sexe, de deux pouces seulement l’a toujours complexé, n’étant, et de loin, pas celui des autres garçons ! Il a toujours été le sujet de moquerie de ses copains, mais aussi des filles charmées par son physique qui découvraient ses attributs, et pouffaient de rire, et il n’a pas encore fait plaisir à une fille !

     Marianne, qui connaît bien le sujet, le rassure, et lui montre beaucoup d’intérêt, se colle à lui, et l’embrasse tendrement, debout.

     Puis, s ‘agenouille devant lui, lui caresse les fesses, et prend dans sa bouche son petit sexe, pour le sucer langoureusement, donne des frissons dans le ventre de Hugues, étonné de cette réaction de son corps.

     Son sexe, aspiré et sucé par la bouche de Marianne grandit un peu, et s’élargit aussi de manière assez visible, et devient presqu’aussi large que long. Marianne insiste, lui palpe les petits testicules, lui donne une érection telle qu’il n’en n’avait jamais eu.

     Marianne installe Hugues sur le dos, et offre à sa bouche sa vulve humide, que Hugues lèche et suce, aspire, il introduit sa langue dans son vagin, une grande langue chaude qui fait frémir Marianne de plaisir. 

     Elle n’a pas cessé, les bras en arrière, de lui palper les testicules et de masturber son vit, et le tire, le rallonge par moment.

     Hugues n’en peut plus et éjacule dans la main de Marianne, toujours léchée par sa langue puissante, qui soulève son clitoris, et lui fait pousser des « Haaa ! » « Hooo ! »  de jouissance accompagnés de giclées de mouille que Hugues prend sur son visage rougi par l’excitation.

      Quelle sensation d’extrême plaisir ! Après des caresses et des palpages de ses muscles puissants, elle s’allonge sur lui, sa bouche s’empare des grosses lèvres de Hugues, et ils s’embrassent goulûment, leurs langues s’entremêlent dans un manège rapide au fond de la bouche de Hugues, qui sent le clitoris mouillé de Marianne se frotter sur son sexe, dans sa toison épaisse.

     Puis Marianne saisit le sexe de Hugues et l’introduit dans le sien, l’aide en poussant ses testicules, et fait des contractions de sa vulve, cela met Hugues en émoi. Son sexe comprimé, tour à tour enfoncé puis sorti et à nouveau introduit lui fait pousser des râles de plaisir, tandis que Marianne, suce ses tétons gonflés, et sent monter en elle un puissant orgasme qui se déclenche et la fait trembler de tout son corps.

     Hugues est aux anges, et dans un « Ahrrrr ! » puissant, éjacule dans le vagin en une succession de jets chauds qui font hurler Marianne encore en plein orgasme qui fait couler une fontaine de mouille qui n’en finit plus.

     Elle s’allonge alors sur lui, toute frémissante de son orgasme, et l’embrasse à nouveau à pleine bouche, puis en des petits baisers sur son visages, descend sur son poitrail puissant, pour insister sur ses tétons énormes tellement ils sont excités. 

     Marianne est une déesse, la seule qui ait été capable de lui donner du plaisir, et quel plaisir ! Hugues n’en revient toujours pas qu’il ait pu avoir de telles jouissances et qu’il ait pu faire hurler Marianne ainsi !

      Les deux amants, couverts de leurs liquides, transpirent, vont ensemble à la douche, Marianne adore frotter les muscles puissants de Hugues, et Hugues s’excite sous la douche à palper les seins plantureux de Marianne. 

      Et sous la douche, ils se caressent encore, se masturbent mutuellement, et jouissent encore une fois dans leurs mains fouilleuses.

     Cela les achève, et après s’être séchés, ils rejoignent les autres en titubant, tellement ils se sont donnés l’un à l’autre.

 

 

 

Chambre C

 

          Mariette, Xavier

 

    Xavier Stamm, fils de Jean-Louis Stamm, l’aubergiste de Laudrefang, est curieux. Avant même d’arriver dans la chambre, il questionne Mariette sur ses seins, ses fesses sur sa toison et dessous, et sur moult détails de son anatomie. Arrivés sur place, il demande à Mariette de se coucher afin qu’il puisse l’examiner, la toucher, la palper.

     Elle s’exécute, se couche sur le dos le sourire aux lèvres, et laisse faire Xavier. Il commence d’emblée par les seins, qu’il palpe en long, en large, les tétons, qu’il triture, les regarde et les sent durcir, il passe ensuite au ventre, qu’il caresse à pleines mains, masse par ci, frotte par-là.

      Puis il lorgne vers le pubis, qu’il caresse doucement, joue avec la belle toison d’or bouclée, et découvre sous celle-ci des chairs souples, roses, qu’il effleure du bout des doigts.

      Mariette frémit, ce délicat contact l’émoustille, elle caresse le dos de Xavier, puis ses cuisses, tandis qu’il explore plus profondément l’entre-lèvres, une fente humide surmontée d’un petit bouton, qu’il chatouille au grand plaisir de la blonde.

      Il va encore plus avant, il pénètre un doigt, sent comme un battement, et il lui semble que le bouton grossit.

      Mariette a la main maintenant au niveau de l’entre-jambe de Xavier, qui sent que son sexe grossit au contact des doigts titilleurs de Mariette. Cela lui donne un frisson, que mariette exploite, saisit son membre, le serre et le masturbe doucement. 

     Etonné il laisse faire Mariette qui approche sa tête de son torse, et commence à lui sucer les tétons d’une façon plutôt forte, il a presque mal !

      Il enfonce son doigt dans le vagin, puis le ressort, puis en met deux, puis trois, et enfonce encore plus au fond, ce qui provoque des soupirs de plaisir à Mariette.

     Elle lui prend la tête et la force sur sa vulve, étouffe presque Xavier, qui mange les lèvres, suce et enfourne sa langue, Mariette lui frotte la tête dans ses entre-jambes, et il a une érection assez formidable, qui l’étonne vraiment.

      Puis elle engloutit son pénis au fond de sa bouche, Xavier est tendu tellement il a des sensations inconnues, alors que Mariette entame un va-et vient de sa bouche sur son phallus.

     Il ne tarde pas à être turgescent et elle en profite pour s’asseoir dessus, l’enfonce dans son vagin jusqu’à la garde, et gémit de plaisir.

      Xavier est au bord de l’explosion, il sent comme une sève monter dans son pénis, et éjacule dans un cri d’étonnement tandis que Mariette continue ses mouvements et ses gémissements.

     « Ça c’est inouï ! » dit-il quand Mariette se retire, son sperme dégouline sur son ventre.  Mariette lui explique que ces organes, comme l’a dit Jacou ce matin, nous donnent du plaisir, et que cela peut encore être plus plaisant !

     D’emblée, elle le couche sur le dos, s’installe dans l’autre sens sur lui, le suce à nouveau, et Xavier lui suce le clitoris et la fait jouir !

     Elle lâche une salve sur son visage surprit ! Puis elle se retourne, et se pénètre l’anus serré de sa verge raidie par ses sussions, au grand étonnement de Xavier qui se voit pénétrer Mariette, qui d’un mouvement de plus en plus rapide fait monter en elle un orgasme bruyant, elle crie, hurle de plaisir de cet assaut anal. 

     Le garçon, qui sent sa verge comprimée rentrer et sortir de ce fourreau tout chaud, tire comme un fou sur les quettes de Mariette.

     Elle se penche en avant, et tandis qu’elle ralenti la cadence, mais plus profondément, elle lui fourre sa langue dans sa bouche, leurs langues se mélangent à grand bruit, ils bavent en gémissant.

     Mariette jouit sur cette verge enfoncée au plus profond d’elle-même, et se redresse toujours empalée sur Xavier, lui passe les mains entre les cuisses l’une palpe les testicules et l’autre introduit un doigt dans son anus, en un mouvement d’ondulation, ce qui déclenche chez Xavier un hurlement de jouissance, un orgasme puissant, sa verge se vide en un jet continu dans l’anus de mariette, en plein orgasme aussi.

     Ainsi restent-ils, elle sur lui, son sperme prisonnier dans l’anus de Mariette qui trésaille et tremblote encore. Xavier, heureux homme, vient de découvrir ce que sont les plaisirs du sexe, et réalise maintenant le sens des commentaires qu’il entendait dans l’auberge, à Laudrefang !

      Mariette, les yeux brillants, lui demande s’il a encore des questions, il répond par l’affirmative, il veut savoir s’ils pouvaient recommencer cela sur le champ. Mariette lui propose une variante, elle se couche sur le ventre, et lui la pénètre par derrière.

       Il accepte volontiers, mais sa verge est quelque peu fatiguée apparemment, un peu molle, et Mariette s’emploie donc à lui redonner de la vigueur, tandis que Xavier lui trifouille la vulve ce qui l’excite aussi.

     Ainsi revigorée, sa verge est d’attaque il vient sur elle, la pénètre dans le vagin, ressort, s’introduit dans l’anus, ressort, et fait cette gymnastique d’une façon régulière pendant un temps. Cela la fait jouir, mouiller sans cesse et monter au septième ciel !

     Elle hurle de plaisir jusqu’à ce que Xavier lâche sa semence en continuant d’alterner, il en met partout, dans le vagin, dans l’anus, sur les cuisses et sur le dos de Mariette, dans un grognement saccadé.

      Il se couche enfin à côté d’elle, épuisé, vidé, les têtes tournées l’une vers l’autre, ils ne disent mot, se regardant et sourient.

     Xavier dans son sourire exprime la gratitude qu’il a envers Mariette pour lui avoir expliqué les plaisirs de l’amour.

      Et s’il ne se sentait pas tellement épuisé, il recommencerait bien, lui dit-il, faisant rire Mariette qui elle aussi est épuisée !

      Une bonne douche plus tard, ils regagnent la pièce commune, tout le monde est là, Manon a préparé le repas, il est temps de se restaurer, certains ont le ventre bien vide !

 

 

Annexe 12 :  Mardi 24 mars

 

Le point « J »

 

           Marianne, Mariette, Jacou

 

       Jacou, est bel homme, grand et fin, il connaît tous les secrets du corps et sait en prendre soin.  Marianne et Mariette ont besoin de connaître ce corps, qu’elles voient nu tous les jours, et qui les intéresse au plus haut point !

      Elles emmènent Jacou dans un des chambres du fond, lui demandent de leur enseigner les pratiques qu’il a apprises lors de ses voyages. Il leur demande donc de se caresser mutuellement, leur montre des points bien spécifiques qui décuplent les sensations, et notamment le point « J », qu’il a ainsi nommé. « J » comme Jacou et comme Jouissance extrême, qu’il connaît par l’étude et la pratique approfondies du corps de la femme.

      Il leur montre, par l’introduction de ses doigts dans leur vagin, où se situe ce point, qu’elles découvrent ébahies, elles connaissent son contact par les sexes introduits en elles, mais sans en définir la spécificité.

      Bien sûr, l’exploration de l’intérieur des vagins ne laisse pas Jacou de marbre, et se laisse aller à ses réactions naturelles, il a une érection qui donne aux jumelles des envies de gouter ce pénis tout dur.

      Pendant qu’il montre à Marianne le plaisir qu’elle peut obtenir de son Point « J », Mariette se saisit de son phallus et l’avale avec ardeur lèche le gland de grands coups de langue, aspire jusque dans sa gorge ce pénis turgescent, alors que Marianne hurle des « Haaaa ! » « Hoooo ! » « Haaaaa ! » « Ouiiii ! » de plaisir, et éjacule sur les doigts de Jacou, jusqu’à se recroqueviller en un orgasme violent.

      Puis vient le tour de Mariette, déjà tout excitée par la fellation qu’elle vient de faire, et Jacou œuvre en elle, trouvant le point « J », la faisant crier « Hiaaaa ! » « Hohoo ! » « Haaaaa ! » et jouir sans arrêt, jusqu’à l’orgasme qui la fait trembler de tout son corps, tandis que Marianne suce son gland, lui palpe les bourses, et le fait gémir doucement.

     Vient ensuite le plaisir de se faire pénétrer en ressortant à chaque fois. 

     Les deux filles, à quatre pattes l’une sur l’autre, Jacou pénètre Marianne, ressort, pénètre Mariette, ressort, et fait durer ce manège un bon bout de temps, leurs entre-jambes inondés par la fontaine de mouille qu’elle éjectent.

     Elles gloussent de plaisir, « MMMM ! » « Hoooo ! » « Haaaaa ! » plus fort à chaque pénétration. Jacou enfin sent que le moment est venu, et éjacule violemment, un jet dans le vagin de Marianne, un autre dans celui de Mariette, puis Marianne, puis Mariette, il n’en finit pas d’éjaculer, une quantité énorme de foutre jaillit de son membre, sous les « Hoooo ! » « Haaaa ! » « Hoooo ! » « Haaaaa ! »  des jumelles et les « Rhaaaaaaaa ! » « Hoooo ! » « Ho ! » « Ho ! » de Jacou.

      Enfin, allongés tous les trois, Jacou au milieu, ils se caressent en reprenant leur souffle.

     Depuis longtemps Jacou leur donne, ainsi qu’à Manon, une médication qui empêche l’ovulation, de façon à ne pas risquer de fécondation, qui serait vite effective au rythme de leurs ébats.

 

 

Annexe 13 :   Mardi 24 mars

 

Les quartiers des jumelles

 

         Mariette, Marianne, François, Le Borgne

 

    Déjà dans le couloir, trottinant derrière les jumelles, Le Borgne se trouve en état d’érection avancée, il se souvient de sa vision des jumelles avec Dillon au chalet. François pouffe de rire quand il voit son frère dans cet état.

      Une fois assis sur le lit, les frangins observent les deux sœurs qui, à genoux devant eux avancent doucement vers leurs entre-jambes, prennent chacune la verge devant elle dans leur bouche. Mariette sent dans la bouche les battements de cœur du Borgne dans son sexe turgescent. François, plus calme, apprécie les coups de langues de Marianne, qui le font bander de plus en plus, jusqu’à ce qu’elle avale d’un coup son pénis en entier dans sa bouche.

     Puis les deux sœurs entament une fellation longue, douce, sucent par moment, mordillent quelque fois les sexes des frangins, qui assis, se retiennent les bras en arrière, se laissent pomper, et gémissent. Les cadences s’accélèrent, les filles de leurs bouches s’activent sur les pénis gonflés, leurs mains palpent et pressent leurs bourses, et miaulent des « Mmmmmmm ! » la bouche pleine.

      Le Borgne est le premier à éjaculer dans la bouche de Mariette en un jet puissant qui rejaillit par les commissures de ses lèvres. Mariette continue ainsi, avale et nettoie la verge encore bien raide du Borgne.

     François, au comble du plaisir, pousse un grand cri se vide dans la bouche de Marianne, et éjacule en saccades successives que Marianne essaie d’assimiler tant bien que mal. Ensuite, couchés sur le lit, les garçons racontent aux jumelles, leur ignorance des filles, leurs aventures avec Dillon, et son énorme sexe qui leur déchire l’anus.

     Les filles alors s’emploient à leur redonner une vigueur rigide, pour grimper sur eux, et se pénétrer l’anus de leurs pénis tout chauds. Les garçons apprécient, leur anus est plus doux que celui des hommes, constatent-ils de concert, ils se laissent chevaucher par les sœurs qui s’embrassent à pleine bouche, se caressent mutuellement les seins et les tétons, ce qui existe les frangins au plus haut point !

      Ils ne connaissent pas ces corps de rêve qu’ils ont sur eux, et gémissent des « Mmmmmm ! » « Hoooo ! » de plaisir, leurs mains commencent à caresser leurs hanches, leurs ventres, puis leurs seins, ils les serrent, tirent sur les tétons, tandis qu’elles s’enfoncent leurs pénis jusqu’aux testicules, en jouissant sans discontinuer, poussant des « Haaa ! » « Haaa ! » « Haaaa ! » « Hoaaa ! » et se font fouiller brutalement leurs entrailles par les assauts qu’elles-mêmes provoquent. François jouit en émettant un long « Ahaaaaaaaaaa ! » gémissant, Mariette sent son foutre se répandre au tréfond de son anus, jouit encore, et, ralentit le mouvement, se retire de François, pour se coucher à côté de lui, épuisée.

    Marianne continue sa chevauchée sur le Borgne, hurle des « Ouiiii ! » « Hoooo ! » « Ouiiii ! » de plaisir, atteint l’orgasme au moment où le Borgne décharge son foutre dans son anus et crie « RHA Haaaa ! », elle tremblote, s’allonge sur lui sans se retirer. Le Borgne envoie plusieurs jets en râlant comme une bête.

     Une pause s’en suit, les verges sont en berne, mais les garçons se disent tentés par leurs vagins, ces endroits inconnus et voudraient bien tenter l’expérience ! Quelques caresses, quelques embrassades, ont vite fait de leur redonner un peu de vitalité.

      Couchées sur le dos, Marianne accueille François, tandis que Mariette guide le Borgne, légèrement handicapé par son épaule meurtrie.  Les garçons œuvrent donc doucement à la demande des filles leur vagins ayant déjà été comblés par Jacou aujourd’hui, entrent et sortent, pour leur plus grand plaisir, et gémissent en chœur.

     Cela dure un bon moment, elles jouissent, mouillent sans arrêt, et d’un coup, simultanément, les garçons éjaculent, criant leur joie et remplissent encore les vagins de leur foutre. Couchés sur elles, ils récupèrent, halètent, épuisés de tant de dons, puis se retirent doucement, et enlacent leurs amantes exténuées et extasiées, mais enchantées de leur avoir appris ce que sont les filles.

      Les garçons, comblés emmènent les filles aux douches, les frottent doucement, passent leurs mains sur tout leur corps, tandis que les filles nettoient leurs corps et leur pénis, à nouveau en érection. Puis après un séchage vigoureux, ils retournent dans la salle commune se reposer en attendant le repas du soir.

  

 

  Chambre A

 

           Manon, Achille

 

   Manon emmène Achille par la main, c’est la première fois qu’Achille prend la main d’une fille, qui lui paraît si douce, si fragile. Manon installe Achille sur le ventre, et avec une huile stimulante que lui a donné Jacou, caresse et masse doucement le dos, les bras d’Achille, qui trouve cette sensation très agréable. 

     Quand elle arrive à la nuque, Achille a un frisson qui lui envahit l’échine, et pousse un « Haaaaa ! » de plaisir, alors qu’elle redescend le long de la colonne, arrive sur ses fesses qui frissonnent doucement. Jamais il n’avait eu de contact aussi doux sur son corps, et exprime un murmure de satisfaction,

     Manon continue sur ses cuisses et descend jusqu’au pieds, masse doucement les orteils. Puis elle demande à Achille de se retourner sur le dos, et recommence ses caresses huilées sur son ventre et remonte sur son poitrail, tourne autour des seins en spirales aboutit aux mamelons puis aux tétons. Achille est subjugué par les effets de ces caresses, ses tétons sont tout gros, tout durs, il sent comme des vibrations dans son poitrail.

      Manon caresse maintenant son cou, remonte de chaque côté du visage, lui masse les tempes. Achille a les yeux fermés, son cœur bat à vive allure, il gémit des « Mmmmmmm ! » de plaisir. Manon commence ensuite par les pieds, les jambes, les cuisses, Achille sent son sexe grossir, pour finalement se dresser droit comme un « I » lui faisant ouvrir les yeux, étonné.

     Manon caresse le sexe et les bourses, des deux mains, et Achille pousse des gémissements de satisfaction, jamais il n’aurait pensé que son pénis puisse réagir aux caresses ! Il a bien sûr déjà eu des érections, naturelles au réveil chez les hommes, mais toujours cachées car dictées par Satan, donc impures et tabou, mais là c’est différent ! Manon saisit maintenant son phallus à pleine main, le masturbe, titille les bourses de l’autre main, Achille râle des « Hoooo ! » « C’est bonnn ! » de plaisir.

     Puis elle le prend dans sa bouche, en une fellation lente, caresse les tétons d’Achille, qui exulte, et pousse des cris de plaisir. Jusqu’à ce qu’une onde chaude s’empare de tout son corps et monte, vers son phallus gonflé, pour enfin provoquer une éjaculation violente, faisant se redresser le garçon, surpris, il crie un grand « Rhaaaa ! » de jouissance et remplit la bouche de Manon.

      Pour la première fois, il éprouve un plaisir immense, et remercie Manon pour ces massages hors du commun ! Manon s’installe alors sur lui, et lui prend ses mains pour se faire caresser les seins, ce qui l’excite au plus haut point, et avance sa bouche vers ses lèvres, lui donne un baiser puis force la bouche et l’embrasse langoureusement.

      Achille serre les seins de Manon, pince les tétons, son sexe se raidit à nouveau, et Manon glisse ses fesses en arrière, jusqu’à ce que le phallus soit introduit et glisse dans sa vulve.  Elle se redresse, fait des mouvements de haut en bas,

     Achille a les yeux écarquillés, il ne comprend pas vraiment mais éprouve un plaisir immense à ce qui se passe ! Manon accélère le mouvement, en poussant des « Ho ! » « Ho ! » « Ho ! » chaque fois que le pénis arrive au fond du vagin, et cogne l’utérus. Achille aussi pousse des grands râles, « Hohoo ! » « Rhhhaaa ! » « Haa ! » « Mmmmmm ! » « Hoaaaaaa ! » des grognements sourds, et sent qu’il va à nouveau exploser, ce qu’il fait dans un hurlement de jouissance.

     Manon en plein orgasme se vide en tremblant sur cette verge qui grossit encore à chaque giclée. Manon n’en peut plus de jouir et, les yeux révulsés, s’écroule Sur Achille qui continue à se vider en saccades, et serre Manon dans ses bras.

      Ils restent ainsi, le temps de récupérer un semblant de souffle, et Manon embrasse goulûment Achille, toujours planté au fond de son vagin. 

     Après un bon moment enlacé par Achille, elle se retire, se couche à côté de lui, son regard croise celui d’Achille et ils sourient, leurs ébats les ont anéantis !

      Achille veut maintenant, malgré son état d’épuisement, voir comment elle a fait avec son ventre pour lui apporter tant de jouissance. Il se met à genoux face à elle, examine ce bas-ventre ou coule encore un mélange de leurs fluides.

      Manon écarte bien les cuisses pour lui montrer et lui expliquer les lèvres, le vagin où son membre a pénétré, et promet à Achille qu’une prochaine fois elle lui montrera comment il peut lui apporter le bonheur s’il embrasse, lèche, suce ces chairs roses.

     Achille, après deux éjaculations se sent tout faible, il se lève, la tête tourne, Manon l’emmène à la douche et le garçon se laisse frotter énergiquement par Manon, pour reprendre de la vigueur. Il est temps de rejoindre les autres, Manon est en retard pour dresser la table du repas du soir !

Annexe 14 :  Jeudi 26 mars

 

L’Orgie

 

          Jacou, Dillon, Anatole, Xavier, Charles, Achille, Armand, Le Borgne, François, Gabin,

          Hugues, Joseph, Marianne, Mariette, Manon, Josiane, Josette, Ingrid, Chantal.

 

    Les garçons sont là, ils ont fait une sieste, ils ont pris une douche, ils ont poussé les tables et installé des coussins partout dans la grande salle. 

     Anatole est parti chercher ses copines, il ne devrait pas tarder à arriver. 

     Jacou est là, il a prévu quelques onguents et autres potions en cas de faiblesse, et avec l’aide de Dillon, il installe un coin de boissons, afin d’abreuver ceux qui se seront déshydratés. Josiane et sa cousine Joelle arrivent, les bras chargés de serviettes, pour essuyer les débordements, disent-elles avec un large sourire.

      - Marianne et Mariette arrivent ensemble, et s’installent sur les coussins, aussitôt envahis par les garçons qui comptent bien profiter en premier de leurs faveurs !

      - Josette s’approche d’Alix, sourit, et le prend par la main pour aller se vautrer sur un coussin. Le jeune garçon admire les petits seins de Josette, et les caresse doucement tandis que Josette lui caresse les cheveux, Alix en tremble de plaisir.

     - Josiane, elle, voudrait bien intéresser Jacou, qui lui plait bien, en homme mur, et s’approche de lui pour l’embrasser sur la bouche. Jacou se laisse faire, et caresse le corps de Josiane, le dos, la croupe, puis la serre contre lui. Elle sent sa verge qui gonfle contre son ventre, et lui pelote les fesses.  Ils s’installent à leur tour sur des coussins, et s’enlacent en s’embrassant.

     - Armand et Gabin s’installent aussi face à face, et finissent par se sucer mutuellement le sexe en un soixante-neuf tout se caressent mutuellement les tétons. 

     - François et le Borgne, s’étaient mis d’accord, ils rejoignent Armand et Gabin, et tous les quatre forme un cercle de fellation langoureuse, et poussent des « Mmmmmm ! » étouffés par les sexes en bouche.

     - Mariette est assise sur Charles, épanoui qui se laisse frotter le sexe par la vulve de la blonde qui couine des « Hoooo ! » « Hoooo ! ».

     - Marianne alpague Achille pour lui faire une fellation endiablée.

     - Alix est maintenant à genoux devant Josette, elle a les cuisses bien écartées, et Alix s’approche, la pénètre doucement et circule lentement en elle. Elle gémit des « Ho » « Oui ! » « Ouiiii ! », et tient de ses mains ses bourses et son pénis afin qu’il ne quitte plus la chaleur de son vagin, elle le laisse à peine bouger.

     - Jacou prend Josiane en levrette, lui donne des coups de butoir, et elle crie « Oh ! » « Hoooo ! » « Oh « ! « Ahhh ! » « « Ho ! » de plaisir, mouille sa verge qui cogne au fond de son vagin.

     - Manon s’installe à quatre pattes au milieu des quatre garçons en train de se sucer, alors François se redresse et entreprend de pénétrer l’anus de Manon, qui jouit tout de suite, François continue, Armand pénètre François, le Borgne prend Armand, Gabin pénètre le Borgne !

      Voyant ce train en train d’onduler, Dillon arrive et prend Gabin, qui hurle un « Haaaaa ! » de plaisir, il sent l’énorme pénis de Dillon s’enfoncer en lui. Après quelques vas-et-viens, il éjacule dans l’anus du Borgne, tandis que Dillon déchire l’anus de Gabin en une giclée énorme tout au fond de lui. Les deux derniers du train se retirent, François se lâche dans Manon, éprouvée par la jouissance, qui se retire du pénis de François, et se couche, épuisée.

    Anatole arrive avec Chantal Iser, une belle plante brune aux seins comme des pastèques et une croupe d’enfer, et Ingrid Leskigson, une grande rousse et sa poitrine énorme, son pubis bombé et des lèvres qui pendent entre les jambes, rose foncé.

     -Alix, dans un grand « OOOOOH ! », se vide dans Josette qui hurle « Haaaaa ! » « Ouiiiii ! » de plaisir et tient fermement son pénis au fond de son vagin. C’est vraiment du bonheur, dit-il à Josette qui sourit.

     - Dillon, voit Ingrid, entreprend avec elle une série d’attouchements sur tout le corps, et couche Ingrid sur le dos, pénètre son vagin bien profondément. Ingrid est plus que ravie de sentir bien profondément en elle ce long et gros pénis qui l’emmène rapidement avec des « Hiii ! » « Hoooo ! » « Hiiiiii ! » vers un orgasme des plus forts, et manque de percer le tympan de Dillon.   Mais il continue à œuvrer en elle, en de longs mouvements qui la font crier de plus belle.

     -  Joseph, voyant Josette, lui demande de monter sur lui ce qu’elle fait avec enthousiasme, et très vite Joseph, qui essaie d’abord de se retenir, trouve cela trop rapide, finit par jouir en Josette alors qu’elle a un orgasme et vibre de tout son corps. 

     - Jacou continue de donner des coups dans le ventre de Josiane, qui, ne pouvant plus crier, gémit des « Hohohoho ! » de plaisir jusqu’à l’éjaculation en jets saccadés qui la font orgasmer, en spasmes répétés...   Puis ils se couchent sur le côté, tous les deux, Jacou toujours en Josiane.

     -  Mariette après plusieurs minutes de son manège, arrive à faire cracher Charles qui gémit doucement, « Mmmmmmm »la verge en feu.

     -  Marianne et Achille se sont assis en face l’un de l’autre et il la pénètre doucement, entre de plus en plus, puis ressort brutalement pour rentrer encore, et ce jeu dure depuis un bout de temps, les deux halètent sous les mouvements d’Achille. 

     - Armand fait jouir François, sa verge pend, dégouline de sperme en cascade, et jouit en François, en même temps que Le Borgne, l’anus plein du sperme de Gabin, se vide en Armand.

     -  Manon est au coin de boissons, elle discute avec Hugues qui fait son timide, alors elle s’agenouille devant lui, elle lui prend son sexe et ses bourses dans sa bouche, les triture avec sa langue. Hugues a du mal à tenir debout, et se tient au meuble, fermement pendant que Manon lui fait des frissons dans tout son corps.

     - Anatole, debout derrière Chantal, la fouille doucement de son long membre, elle jouit fort sur son pénis, et accentue les mouvements, se penche en avant.

     - Dillon éjacule, Ingrid lâche toute la mouille en fontaine, inonde la toison de Dillon qui l’embrasse avec ardeur, avant de se retirer, tout doucement, pour le plus grand plaisir d’Ingrid !

     -  Marianne aimerait une double pénétration, alors Joseph rejoint Achille pour lui forer l’anus, tandis que Achille lui remplit le vagin.  Puis ils inversent les rôles, Achille couché sur le dos, Marianne se pénètre l’anus du membre d’Achille, lui tourne le dos, Achille la retient par sa chevelure, les jambes bien écartées pour prendre le pénis de Joseph au fond de son vagin.  Ils éjaculent ensemble, Marianne crie des « Haaa ! » « Hoooo ! » « Haaaoooo ! » « Ho ! » en plein orgasme.

      – Josiane se couche, les jambes écartées et demande que tous les garçons la pénètrent, et jouissent en elle !

     - Alix est le plus prompt, il la pénètre et en quelques coup éjacule en gémissant un « Ohooooo ! », c’était du rapide !

     - Le Borgne s’essaie à son tour et parvient rapidement à ses fins. 

     - François y va, s’active vivement Josiane crie des « Ha ! » « Ha ! » « Haaa ! » de plaisir, et jouit en elle.

     - Gabin, qui a pris plaisir à pénétrer les femmes la fourre aussi, son vagin dégouline du sperme de ses prédécesseurs, et il rajoute sa dose, en un « Mmmmmm ! » étouffé.

     -  Armand arrive, et crache rapidement sa semence, et émet un murmure de plaisir. - Achille vient s’introduire à son tour, force son pénis tout au fond de son vagin, chasse le sperme qui était au fond, pour y mettre le sien, et crie « Ouiiii ! ».

     - Charles se couche aussi sur Josiane, et lui donne de grands coups, pousse des » Han ! » « Han ! » « Han ! » « Han ! » jusqu’à ce qu’ils jouissent tous les deux.

      -Joseph, lui aussi s’y met, et œuvre un petit moment, n’arrive pas à jouir, alors Josiane lui prend son testicule en le serrant, et déclenche un puissant jet de sperme et un cri rauque.

      - Xavier hésite voyant la mare de sperme devant et dans le vagin de Josiane, mais elle le tire vers elle, et lui saisit le pénis, l’introduit en secouant son bas-ventre, et pousse des cris aigus jusqu’à ce que Xavier jouisse, d’un jet formidable !

      - Hugues, lui, est toujours dévoré par Manon, debout, en train de se vider dans la bouche de Manon déjà rempli de son sexe et ses testicules et le sperme jaillit aux commissures de sa bouche.

     -  Dillon termine Josiane dans un fougueux assaut, la fait hurler des « Ho ! » « Ho ! » « Ho ! » à chaque pénétration, ressort et rentre violemment en elle, cogne dur contre son utérus. Elle n’en peut plus, et s’évanouit vraiment, tandis qu’il lâche sa semence sur son ventre, il râle un grand « Ouahhh ! » et se masturbe.

      - Jacou veut bien essayer Ingrid, qui se fait prendre en levrette, puis Jacou se couche sur le dos et Ingrid se pénètre l’anus avec ardeur. Jacou finit par jouir dans son anus, Ingrid n’en peut plus de jouir !

      -  Josiane, qui a repris conscience reste allongée les yeux mi-clos elle récupère doucement, son vagin expulse encore le sperme des assauts qu’elle a pris, le dernier par Dillon l’a complétement rempli et anéantie !

     -  Ingrid veut maintenant goûter le petit sexe de Hugues, et dans un soixante-neuf lui suce le gland, le pénis, les bourses, tandis que Hugues, à moitié étouffé par le vagin encore mouillé d’Ingrid lui lèche le clitoris qui devient énorme entre les grandes lèvres qui frémissent en son entre-jambe. Puis elle monte sur lui et introduit tout l’appareil génital de Hugues dans son vagin elle serre les testicules et le vagin tandis qu’il serre les énormes seins d’Ingrid se ses deux mains.

      -  Anatole est toujours sur Chantal qui de jouissances en orgasmes n’en peut plus. Alors Dillon, comme s’il avait pitié de Chantal va derrière Anatole et le pénètre jusqu’à la garde, ce qui surprend Anatole qui hurle, jamais on ne l’avait pris comme cela ! Il finit, dans un hurlement puissant par se vider en Chantal, qui hurle aussi tellement le membre d’Anatole a grossi pendant qu’il jouit. Et Dillon remplit de foutre l’anus d’Anatole ! c’est cadeau ! dit-il !

     - Hugues n’en peut plus, il éjacule tout ce qu’il a, mouille ses testicules de son propre sperme le tout dans le vagin d’Ingrid. Elle se penche alors sur lui, le nettoie et lèche tout son appareil ce qui le fait encore trembler de plaisir.

      - Jacou en profite pour lui mettre son pénis dans la vulve, il adore triturer ses lèvres qui pendent tandis qu’il la fouille, ses mains titillent en même temps son gros clitoris tout gonflé. Ingrid demande à Jacou d’arrêter avec les mains, elle jouit sans arrêt, et l’incite à la pénétrer à fond ! Jacou s’exécute, et très vite se vide, puis se retire.

      - Xavier, rêve depuis longtemps à cela, il la voit à l’auberge de Laudrefang, et voit Ingrid toujours à sucer le pénis et les bourses de de Hugues, veut réaliser son fantasme, faire l’amour à Ingrid ! Il lui demande si elle accepte, un « MMMM » signifiant un oui ! Il pénètre donc Ingrid en levrette, n’en croit pas sa verge, et la secoue frénétiquement, à toute vitesse, comme si cela risquait de s’arrêter !  Les cris simultanés de Hugues, qui décharge encore une fois, et de Xavier, qui fait déborder le vagin d’Ingrid avec sa semence, la font hurler en un orgasme puissant et tremble de tout son corps.

     Un à un les cris, râles couinements et soupirs s’estompent, et un silence finit par régner, juste quelques respirations encore haletantes s’entendent. Jacou distribue à toutes et tous un petit verre d’une potion dont il a le secret, et chacun sent sa forme revenir.

      L’heure du repas est passée depuis un moment, des fortifiants sont à disposition. Tout ce beau monde se retrouve sous les douches collectives, chacun frottant et nettoyant son voisin ou sa voisine, et quelques envies reviennent sous les frottements, quelques pénétrations se tentent, et quelques cris s’échappent à nouveau du brouhaha général.

      Mais, une fois douchés et séchés, tous les participants se retrouvent dans un coin de la pièce, épuisés mais heureux, buvant des alcools que Child a mis à disposition pour les requinquer.

      On se souviendra longtemps de cette soirée, comme personne de tous les participants n’en n’ont jamais fait ! Jacou annonce que demain, c’est grasse matinée, y compris pour les filles, et que tout cela sera l’exercice de la fin de matinée pour toutes et tous : rangement et nettoyage général !

      Les cousines invitent les jumelles à dormir dans leurs appartement, Dillon dormira avec les garçons dans le dortoir, Jacou et Manon dormiront dans son cabinet de soins, et Anatole a un grand lit près de la chaudière, ou il invite ses deux copines pour la nuit.

      Et tout le monde va se coucher.

      Jacou, ayant Manon dans son lit, lui fait encore une fois l’amour, doucement, et ils s’endorment l’un dans l’autre.

     Anatole fait de même avec Chantal et Ingrid, qui après s’être sucées mutuellement, profitent encore une fois de son long pénis, tour à tour, et s’endorment une dans chaque bras d’Anatole.

     Dillon fait un tour dans la couche de Joseph, et le pénètre sans bruit, se vide une dernière fois, et s’endort son long et gros pénis au fond de l’anus de Joseph qui apprécie vraiment cette dernière gâterie.

      Les cousines Josette et Josiane, et les jumelles Mariette et Marianne, se donnent encore du plaisir entre filles se masturbent l’une l’autre, et se pénètrent doucement de leurs doigts, et jouissent toutes les quatre doucement, repues, épuisées.

 

 

Annexe 15 : Dimanche 29 mars

Les quartiers d’Anatole

 

               Josette, Josiane, Anatole

 

   Anatole fait le tour de la bâtisse, et arrive enfin dans ses quartiers. Il offre à boire à Josiane et Josette, qui n’arrêtent pas de parler mentalement entre elles. Elles ont élaboré un plan de chasse, et Anatole est le gibier !

     Anatole, la verge qui pend, doit se mettre à quatre pattes, telle une vache, il va être trait par Josiane. Josette, à genou devant Anatole, lui offre ses seins, il doit boire au sein.  Il commence donc à téter le sein gauche de Josette, puis le sein droit, puis le gauche, le droit…

      Les tétons se durcissent de plus en plus, tandis que Josiane commence à traire la verge d’Anatole qui grandit, se rigidifie, et se redresse à l’horizontale sous son nombril.

      Josette, les tétons durs comme du marbre, se met debout et offre à Anatole, sa vulve et ses lèvres qu’il suce avec entrain. Josiane s’est glissée sous lui, et remplace ses mains par sa bouche, pour une fellation puissante qui le fait gémir des « Mmmmmm ! », la bouche maintenant pleine des lèvres de Josette.

      Josiane glisse encore vers les seins d’Anatole, pour les palper puis les sucer, et Anatole baisse son postérieur, sa longue verge gonflée en face du vagin de Josiane. Il la pénètre doucement, pouce par pouce, jusqu’à la rencontre de son utérus, se retire tout aussi doucement, et revient encore plus lentement.

     Josiane pousse des « ahah » de plaisir, tandis que Josette lâche sa mouille et gémit dans la bouche d’Anatole et se pince les tétons qui suintent. Puis, sans mot dire, elle se met à quatre pattes, Josette se retire d’Anatole et se couche sur le dos de Josiane, et dit à Anatole : « essaie-les ! »

     Il a compris, et se met à genou derrière les filles, prend le trou du haut, l’anus de Josiane, va au fond, se retire et pénètre son vagin, se retire, pénètre l’anus de Josette, se retire, puis dans son vagin, à nouveau son anus, le vagin de Josiane, son anus, son vagin, l’anus de Josette, son vagin, son anus, le vagin de Josiane, son anus, et ainsi de suite un nombre élevé de fois.

      Chacune ressent un plaisir non dissimulé dans ces allers-retours d’un orifice à l’autre et elles gémissent de plaisir, en jouissant à chaque pénétration.  Il accélère la cadence et pousse à fond à chaque assaut, elles hurlent de joie, et d’un coup, il fourre l’anus de Josiane et le laboure rapidement jusqu’à l’orgasme qu’elle exprime en tremblant, faisant trembler Josette avec elle.  Il fait de même avec l’anus de Josette qui finit par s’écrouler, Josiane sur son dos, elle a des spasmes orgasmiques saccadés. Anatole prend alors pour cible le vagin de Josiane, qui tremble encore, et la travaille à toute allure, son membre cogne avec force au fond de son vagin.  Elle hurle de plus belle tandis qu’il se retire brutalement pour fourrer le vagin de Josette qui vite n’en peut plus et lui crie d’arrêter, ce qu’il n’écoute pas !

      Il veut maintenant jouir, et sentant sa sève qui grimpe dans son pénis, envoie une giclée au fond du vagin de Josette, se retire pour gicler dans celui de Josiane, se retire pour cracher dans l’anus de Josette et finit dans celui de Josiane.

      Les deux filles sont assommées elles gémissent toutes les deux alors qu’Anatole s’écroule sur elles, il donne des coups de rein incessants, sa verge pénètre les filles au hasard de la proximité de leurs ouvertures béantes, qui dégoulinent de sperme et de mouille jusqu’à ce que sa verge ne soit plus assez rigide pour continuer.

      Ils restent ainsi un moment Josette est écrasé par le poids des deux corps inertes sur elle, et l’ensemble de chairs en sueurs bascule sur le côté, dans un grand gémissement des trois amants. Ils discutent encore un moment, se désaltérant après ces ébats violents, et vont prendre une douche tous les trois, ensemble.

     Anatole, après s’être laissé nettoyer par les cousines, est à nouveau au garde à vous, mais ni Josette, ni Josiane n’ont la force de recommencer ce soir !

     Elles expliquent encore à Anatole en quoi consiste le pouvoir qu’elles ont acquis. Anatole est très intrigué, et demandera à Jacou demain ce qu’il en est. Sur ce, elles prennent congé.

     La nuit est déjà bien avancée quand elles regagnent leur quartier, juste à côté.

Annexe 16 :  Lundi 30 mars

 

Chambre A

 

           Marianne, Alix   

                               

     Marianne emmène Alix, qui sent déjà une érection, dans la pièce, Alix lui demande de le sucer ce que fait Marianne, à genoux devant lui. Elle le couche ensuite sur le lit, et grimpe sur lui, sa vulve frotte son pénis, puis se fait envahir par celui-ci.

     Alix gémit de plaisir. En cadence, Marianne se prend la verge d’Alix jusqu’au bout, et Alix éjacule rapidement, tellement il avait envie. Puis, il couche Marianne sur le dos, et lui écarte les cuisses, sa bouche s’approche de son clitoris et l’engloutit tandis que sa langue le triture fermement. La blonde pousse des râles de plaisir, et jouit dans la bouche d’Alix.

      Il la retourne, et son sexe, à nouveau d’attaque, la prend dans l’anus, d’avant en arrière glissant dans l’orifice serré, et éjacule à nouveau en elle.  Marianne est satisfaite, Alix se retire et se couche sur le lit, content. Ce rapport dont il avait tant envie se termine ainsi, ils vont prendre une douche, et séchés, reviennent à la salle commune.

 

 

Chambre B

 

           Mariette, Charles, Xavier  

                                                   

    Mariette veut à nouveau profiter de deux garçons. Elle les masturbe, à genoux entre eux debout, les suce à tour de rôle, les garçons ont les yeux fermés, et apprécient ce pompage de leurs phallus.

     Puis, elle couche Charles sur le dos, et s’enfile son pénis dans son vagin, demande à Xavier de lui pénétrer l’anus violemment. Elle jouit fort en lâchant sa mouille sur le ventre de Charles, tandis que Xavier la fourre tant qu’il peut, jusqu’à ce qu’il éjacule, et lui remplisse l’anus. 

Xavier se retire, enjambe Charles et face à Mariette toujours sur Charles, se fait nettoyer la verge qui dégouline encore de son sperme. Cela ne tarde pas à lui redonner de la vigueur !

     Alors Mariette se retourne, restant enfoui par Charles, se penche en arrière, et dit à Xavier de la pénétrer aussi dans le vagin, de venir à fond et ne plus bouger. Elle avance et recule alors, les deux verges tantôt tout au fond du vagin, tantôt presque sorties, dans un mouvement rapide qui la fait orgasmer et gicler sa mouille sur les pénis. Charles éjacule en des jets saccadés, Mariette alors s’arrête, les hommes bien profonds en elle, et Xavier alors, dans des grands coups de son bassin, pousse son pénis jusqu’à lâcher sa semence aussi contre son utérus. Elle hurle des « Haaaaa ! » « Haaaaa ! » « Haaaaa ! » de jouir encore et encore, et se couche sur Charles, Xavier se couche sur elle.

     Ils restent ainsi pendant que Mariette, en contractant son vagin, expulse les deux sexes, dans une mare de sperme. Puis, ils vont prendre une douche, Mariette nettoie bien les deux verges pendantes, qui se redressent pour l’occasion, alors que les garçons lui nettoient de leurs doigts l’intérieur de son vagin, la faisant jouit une dernière fois.

 

 

Chambre C

 

          Manon, Joseph, Hugues   

                                                      

     Manon est couchée sur le dos, Hugues sur elle devant son visage, elle prend le sexe de Hugues dans sa bouche, alors que Joseph, lui écarte les cuisses et la pénètre doucement, son sexe disparaît au fond du vagin.

     Puis, elle introduit dans sa bouche les testicules de Hugues avec son pénis, aspire, lèche, triture son appareil et Hugues se lâche d’un coup crie sa joie en un grand « haaaa », Joseph accélère la cadence, fait trembler les cuisses de Manon en plein orgasme, et se répand dans son corps, en gémissant allégrement.

     Manon alors avale la substance de Hugues, et se met accroupie, masturbe les deux verges qui durcissent sous ce traitement, tandis que les garçons lui triturent les seins et les tétons.  Cela les excite tellement que les deux ensembles éjaculent dans les mains de Manon, étonnée de la rapidité de cette deuxième fournée !

      Ils en restent là, vont se doucher, et se sèchent mutuellement, se frottent énergiquement.

 

 

Chambre D

 

          Armand, Gabin, Le Borgne, François

 

     Les quatre garçons se connaissent bien maintenant.  Ils se pénètrent l’un derrière l’autre, essaient toutes les combinaisons. Armand devant, Gabin derrière lui, Le Borgne derrière Gabin, et François derrière Le Borgne. Puis, Armand toujours devant, François derrière, suivi de Gabin et Du Borgne. Ensuite Armand, Le Borgne, Gabin, François. Puis François passe devant, Armand, Gabin, Le Borgne. Et François, Le borgne, Armand, Gabin. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que tous aient et soient fouillés par les autres.

      Ce manège dure un moment, puis se couchant, ils se fellationnent jusqu’à l’éjaculation de chacun. Armand jouit dans la bouche de François, puis Gabin dans celle du Borgne, puis le Borgne dans celle de François et enfin François jouit dans la bouche d’Armand. Cette partie à quatre était un plaisir, et sous la douche, ils se masturbent chacun pour bien nettoyer leur sexe englué.

 

 

Buanderie

 

          Josette, Josiane, Achille, Dillon

 

        Josette et Josiane descendent dans leur buanderie, Dillon et Achille sur leurs talons, et à peine dans la buanderie, les garçons prennent les filles debout par derrière, les pénètrent avec ardeur, Achille dans l’anus de Josiane et Dillon au fond du vagin de Josette.

      Les filles hurlent des « Ho ! » « Ho ! » « Ho ! » « Ho « ! et les garçons lâchent leur sperme rapidement en elles. Puis ils se couchent dans les linges au sol et Josette entame une fellation sur le monstre de Dillon, l’enfonce dans sa gorge et tousse, recommence, tandis que Josiane suce le pénis d’Achille, en le sodomisant de deux doigts qui fouillent son anus.

      Ces méthodes ont tôt fait de leur redonner de la vigueur. Josette se pénètre de la verge de Dillon, et Achille la prend par l’anus, tous les deux en cadence, Josiane lui suce les tétons, jusqu’à son orgasme qui la fait se sauver de l’emprise des garçons.

    Alors ils prennent Josiane, laissent Josette trembler en gémissant, Achille dans son vagin et Dillon en force dans son anus serré, ils manœuvrent frénétiquement et Josiane, qui n’en peut plus de jouir essaie de se retirer. Mais les garçons la serrent, Achille envoie son sperme au fond de Josiane dans un grand râle, et Dillon la ramone encore un peu avant d’éjaculer en giclées puissantes, qu’il envoie avec sa verge au fond de son anus. Josiane tremble de tout son corps, son sur-orgasme la met en pamoison, elle gémit doucement sans pouvoir s’arrêter, jusqu’au retrait des pénis des garçons.

      Belle partie, rapide, mais Oh ! Combien agréable ! La douche remet les filles en état après leurs orgasmes, et les quatre jeunes remontent rejoindre les autres.

 

 

 

Annexe 17 :   Mardi 31 mars

 

La douche de Pierre

 

              Marianne, Mariette, Pierre

 

    Marianne et Mariette emmène pierre dans la bâtisse, à côté des chaudières il y a une douche. Elles demandent à Josette et Josiane, affairées dans leur buanderie, de préparer des habits propres, qu’elles voudront bien lui apporter après la douche. Les cousines sourient, elles savent bien que cela va être une bonne douche !

     Pierre se laisse déshabiller par les jumelles qui se sont déjà débarrassées de leur tunique, Il admire la plastique de leurs corps et acquiesce volontiers de se laisser laver par les mains douces qui le frottent sur tout son corps.

     Pierre a trente-cinq ans. C’est un grand homme, de presque sept pieds, ses cheveux longs noirs descendent dans sa nuque, coupés en frange sur le devant. Il a un corps musclé par les travaux qu’il effectue à l’abbaye, des bras puissants, un poitrail large, avec des pectoraux imposants, et un ventre dur où les abdominaux sont bien visibles. Son pubis est orné d’une toison noire bien ample, dessous apparaît son membre viril, qui déjà au repos à une longueur de huit pouces, il est d’une épaisseur hors du commun ! deux pouces ! Ses testicules, rondes, grosses, sont poilus.

     Sa longueur est suggestive, les filles ne s’y trompent pas et entreprennent de la nettoyer vigoureusement ce qui la met en érection, longue de seize pouces et large de quatre pouces, le plus gros sexe qu’aient vu les jumelles !

      Ils sont tous les trois sous la douche, qui coule à flots, se frottent les uns les autres, Pierre palpe, titille, serre les seins et les fesses sans discernement, sa verge effrontément dressée devant lui. Mariette se tourne, et offre sa croupe, que Pierre sans attendre pénètre doucement, sous des « Waouh ! » de surprise tellement sa vulve est écartée par le large phallus de Pierre.

      Il la pénètre entièrement, Mariette pousse des cris et hurle des « Haaaa ! » « Haaaaa ! » « Hooo ! » « Haaaaa ! » de plaisir quand il commence à se mouvoir en elle, jusqu’à flancher sur ses jambes d’un orgasme rarement ressenti, se retire et reste prostrée en tremblant contre les jambes de Pierre.

   Marianne en profite pour prendre en bouche ce pénis énorme, puis elle s’accroche à son cou et Pierre la tient dans ses bras pour la pénétrer fortement, les jambes de Mariannes tremblent de chaque côté de son corps tandis qu’il fouille son vagin et cogne son utérus dans le fond, en secousses répétées.

     Marianne jouit sans arrêt, son liquide coule le long des jambes de Pierre. Il éjacule alors, dans un grand « Rhhhaaa ! » de jouissance, cri reprit par Marianne qui hurle des « Hiiiiii ! » « Hiii ! » « Hiii ! » « Hiii ! » « Hiii ! », elle sent cette marée lui inonder l’utérus. Son éjaculation ne s’arrête plus, Marianne prend giclée sur giclée, et reste bien contre ses testicules poilus.

     Son sperme, à l’étroit dans son vagin déjà rempli de sa verge, finit par s’échapper sur les cuisses de Pierre, Mariette, se met à genoux, et le lèche, et lèche ses boules en même temps.

     Puis, Pierre se retire doucement, ce qui donne encore des frissons à Marianne, il la pose sur le sol de la douche, ses jambes restent écartées et pliées sur son bassin.

     Après un moment, Pierre relève les filles et les embrasse goulûment tandis qu’elles lui masturbent encore le sexe et les boules, pour son plus grand plaisir. Puis, douchés, ils se sèchent, Les cousines Josette et Josiane, entendent bien sur depuis la buanderie à coté ces ébats, et attendent la fin des « hostilités » pour apporter à Pierre des habits propre pour repartir.

      Pierre voit ces deux brins de filles, nues devant lui, et leur sourit, leur promettant de revenir livrer le charbon et prendre une douche avec elles, si elles le veulent bien !

     Elles qui n’ont d’yeux que pour son bas-ventre se réjouissent de cette future toilette ! Les jumelles rigolent, elles s’imaginent déjà les cris des Cousines sur cette énorme verge !

      Puis, une fois habillé, il reprend les rênes de sa charrette, et les jumelles qui ont à nouveau enfilé leur tunique, vont lui ouvrir le portail.

 

 

 

Annexe 18 : Mardi 31 mars

Les quartiers de Manon

 

             Manon, Anatole

 

    Manon descend dans ses quartiers, sur une table basse elle sert deux verres d’une liqueur que prépare son père, avec les fruits et l’alcool du Fernand.

     Anatole arrive, entre-temps il a laissé libre cours à sa pensée, et Manon pouffe de rire quand elle le voit arriver en pleine érection ! Ils trinquent ensemble, la liqueur leur fouette le gosier et l’esprit, et Anatole a l’impression que sa verge grossit encore.

      Et pour cause, cette liqueur est faite pour cela !  Manon a des fourmillements dans son bas-ventre, et demande à Anatole de la prendre, là tout de suite sur la table basse sans aucuns préliminaires.

     Anatole s’exécute, et la pénètre bien à fond, puis vadrouille lentement dans son vagin, sa verge lui semble grossir encore, sous les cris de Manon qui jouit sans discontinuer, et explose dans un orgasme qu’elle hurle à tue-tête.

     Anatole continue, la retourne, et lui pénètre l’anus dans des « rhaaa ! » répétés sous des « Oh ! Oh ! » en réponse aux assauts de sa verge turgescente dans le trou serré. 

     Ensuite, il la retourne à nouveau, et la fouille rapidement, sa vulve frétille, et d’un seul coup, il lâche violemment une giclée de son sperme au fond du vagin, et continue ses vas-et-viens rapides et ses giclées, jusqu’il ait fini d’éjaculer, à moitié inconscient. Il n’avait pas joui aussi fort et aussi longuement depuis longtemps ! Manon est allongée, ses jambes pendent de chaque côté de la table, elle récupère doucement, le sperme dégouline sur la table basse, puis au sol, tandis qu’Anatole lui suce les tétons, la faisant gémir encore de plaisir. Puis il se lèvent, heureux de leur rapport, prennent une douche à coté, sous les regards amusés des cousines qui les voient passer devant la buanderie.

     Ensuite, enfilant sa tunique, elle va chercher les denrées que Child a déposées, et s’en va préparer le repas du soir. Anatole, encore un peu sous le coup de la liqueur, va s’occuper des chaudières et de l’éclairage du bâtiment.

      Chacun s’occupe. Les garçons jouent aux dés, aux dames. Dillon explique les règles du jeu d’échecs… Certains s’entraînent à communiquer mentalement, à se raconter des histoires… Josiane et Josette retournent dans leur buanderie.  Elles ont encore beaucoup à laver.

     Toutes les serviettes et les linges sont changés tous les jours, ainsi que les draps des lits. Jacou tient à une hygiène parfaite partout dans l’école. Cela représente beaucoup de travail.

     C'est pourquoi elles ont repoussé quelques demandes mentales des garçons, qui le comprennent très bien. Les jumelles regagnent leurs quartiers pour coudre quelques pièces de vêtements. Jacou leur a demandé de confectionner des costumes pour tous pour une fête prochaine, où l’école fera des « portes ouvertes » et invitera les familles des garçons ainsi que tout le village pour des festivités.

      En effet, tous les villageois se demandent ce qu’il se passe derrière ces grands murs, et Jacou veut leur expliquer et leur montrer ce qu’il en est. Elles préparent donc des costumes chatoyants. Tout le monde sera parfait dans ces habits somptueux.

     Manon, revenue avec les yeux qui brillent, prépare le repas du soir en souriant. Anatole allume les chandeliers, et va s’occuper des chaudières pour une bonne chaleur dans la bâtisse.

     Tout le monde passe à table, et mange de bon appétit. Il faut dire que la nourriture qui leur est servie est toujours copieuse, de bonne qualité.  Elle est l’apport nécessaire à la bonne forme des garçons, et Child, Berthe et Estelle se plient en quatre pour leur faire les meilleures préparations.

     Tout cela coûte un prix certain, mais Child a l’assurance des Glandières que tout sera réglé rubis sur l’ongle, selon la formule chère à Monseigneur Denis, l’évêque de Mettis.

     Après le repas, quelques digestifs sont servis, sans abuser, puis tout le monde va se coucher. Manon débarrasse la table.  Le lavage de la vaisselle dans l’office, elle ne s'en occupera que demain. Car ce soir, il lui tarde de se coucher, et elle sait pourquoi...  Anatole fait sa ronde. Plus personne ne déambule dans la bâtisse, il est temps d’éteindre les lumières,  il lui tarde à lui aussi d’aller dormir...

Annexe 19 :  Mercredi 1er avril

 

Les quartiers de Manon.

 

          Manon et Chantal

 

       Chantal est enchantée de l’accueil qui lui a été fait, et sympathise vite avec Manon. Les deux filles discutent, raconte leurs parcourt de vie. 

     Chantal avoue à Manon qu’elle est amante de Ingrid Leskigson, la serveuse de l’auberge, et que, bien qu’elle aime la compagnie des hommes, et particulièrement leur verge, elle préfère les filles.

      Manon, en s’asseyant à côté d’elle, lui dit aimer aussi faire l’amour entre filles ! Chantal a des seins énormes, comme des pastèques, et des mamelons rose foncé surmontés de gros tétons, que Manon ne peut pas s’empêcher de caresser, ce qui fait frémir Chantal.

     Du coup, elles s’embrassent, se caressent, se tritures les seins, se pincent les tétons.  Puis, se couchant, elles s’installent en tête-bêche, et chacune commence à sucer les lèvres et le clitoris de l’autre.  Elles éprouvent un grand plaisir à cela, puis une de leurs mains introduit deux doigts dans leur vagin, l’autre alterne les titillements des tétons, et elles continuent à sucer leur clitoris.

     Bientôt Chantal jouit, et éjecte le liquide chaud qui gicle sur la figure de Manon, en poussant de grands cris de jouissance, tout en continuant de lécher Manon et la fouiller de ses doigts. Ce qui fait jouir Manon, dans un tremblement orgasmique, qui mouille bien la figure de Chantal.

      Puis Manon lui montre un objet long, gros, en bois, recouvert d’une peau de mouton, lui expliquant qu’elle se fait plaisir en s’introduisant ce bâton dans son sexe.

      Alors, assises l’une en face de l’autre, les jambes écartées, elles s’introduisent le bâton qui fait quand même vingt pouces, dans leurs vagins. Ainsi reliées, elles ondulent, faisant glisser le bâton dans leur sexe, se rapprochant afin de le pénétrer profondément, le serrant de leurs muscles vaginaux, jusqu’à l’orgasme simultané qu’elles éprouvent en hurlant toutes les deux.

      Elles restent ainsi, le bâton a disparu dans leurs vagins, elles s’embrassent alors en se caressant tout le corps, et insistent sur leurs tétons gonflés par leurs titillements. Elles changent ensuite de position, Chantal se couche sur le ventre, Manon s’assoit à califourchon sur ses cuisses, et introduit doucement le bâton dans l’anus de Chantal, en faisant des mouvements lents, de plus en plus profondément.

     Chantal, qui n’a jamais eu de pénétration anale aussi profonde, gémit de plaisir, puis ses gémissements se transforment en hurlements tandis que Manon enfonce jusqu’au bout le bâton en lui donnant un léger mouvement de rotation. Là, Chantal, au sommet de son orgasme, tremble de tout son corps, en poussant de longs râles, jamais elle n’avait eu de telle jouissance !

     Manon retire doucement le bâton et se couchant sur le ventre, laisse faire Chantal, encore tremblante, qui saisit le bâton, et fouille l’anus de Manon, d’abord doucement, elle l’enfonce profondément, le ressort, et l’introduit encore, dans un va-et-vient de plus en plus rapide, que Marion accompagne de cris stridents, au rythme du bâton.

     Puis, sortant de l’anus, elle recommence la même opération dans son vagin, Manon est en pamoison, son vagin gicle sans arrêt sur la main de Chantal, et l’orgasme final la terrasse !

     Elle ne bouge plus, la fontaine de son vagin se calme, Chantal se couche à côté d’elle, et tourne Manon de façon à pouvoir l’embrasser. Leurs bouches se lient, leurs langues se nouent elles émettent toutes deux des bruits de plaisir, des « mmmmmm » de contentement, puis se mettant sur le dos, côte à côte, restent ainsi récupérant leur souffle, sans bouger. Elles répondent encore à Anatole qui passe devant leurs quartiers, puis, tirant une couverture, elles s’endorment.

     Anatole fait comme à son habitude la ronde du soir. il s’assure que tout le monde a regagné ses quartiers, il éteint les chandeliers, il regagne ses quartiers au rez-de-chaussée. En passant devant le logement de Chantal, il demande si tout va bien, si Chantal se sent bien dans cette bâtisse. Elle répond que oui, tout est bien, très bien...

 

 

Annexe 20 :  Vendredi 3 avril

 

La sieste

           Alix, Josiane, Charles, Josette, Manon, Le Borgne, Achille, Marianne,

           Mariette, François.

 

        Le mot d’ordre est de ne faire aucun bruit. Alix est dans le lit, Josiane vient se blottir contre lui, il la pénètre sans bruit et navigue lentement en elle, qui mouille et étouffe ses cris de plaisir.  Alix jouit en elle, en silence, elle jouit aussi, sans bruit.

     Charles et Josette s’embrassent, puis Charles s’enfonce doucement dans l’anus de Josette. Elle prend un plaisir à être ramonée ainsi, elle a un orgasme qu’elle retient au maximum, mais ne peut s’empêcher de lâcher un « mmm » quand Charles se vide en elle.

     Manon masse le poignet du Borgne, tandis que le borgne enfonce son pénis tout au fond du vagin de   Manon, qui jouit très vite, la main valide du Borgne sur sa bouche. Quelques coups de reins lui font cracher sa semence, sa bouche étouffée dans le cou de Manon.

     Achille pénètre Marianne, qui adore cet accouplement silencieux qui l’excite au plus haut point, elle palpe les testicules d’Achille qui éjacule en elle rapidement, et lui fait pousser un petit « hi ! » étouffé.

     Mariette adore le pénis de François dans son anus, qui fouille pendant un bon bout de temps, elle jouit en serrant les fesses et la verge de François qui explose dans ses entrailles, sans bruit.

 

 

Quartiers de Dillon

 

            Chantal, Dillon

 

      Dillon palpe les énormes seins de Chantal, elle masturbe son immense verge en même temps. Puis, couchant Chantal sur le dos, il vient en elle, doucement, avance son pénis de plus en plus profondément dans son vagin, il lui suce les tétons, l’un après l’autre, les rendant durs comme le roc et énormes.

      Chantal gémit, de plus en plus fort, Dillon glisse d’avant en arrière, rentre et sort, rentre à nouveau à fond, Chantal hurle et jouit fort, Dillon doit s’extirper pour laisser la mouille sous pression jaillir de son vagin.

      Puis, lui soulevant les jambes, il lui pénètre rapidement l’anus, elle exulte, il ressort et pénètre le vagin brutalement, la fouille à toute vitesse, ressort et lui pénètre une nouvelle fois l’anus, jusqu’à ses testicules.

     Chantal a un orgasme puissant, elle se recroqueville, mais Dillon insiste allant et venant avec son immense pénis dans l’anus de Chantal jusqu’à ce qu’elle hurle de plaisir tellement elle jouit fort.

 

 

Annexe 21 : Samedi 4 avril

 

Buanderie

 

               Josiane et Pierre

 

      Ils arrivent dans la buanderie, Pierre sans attendre retrousse la robe de Josiane, et fait jaillir son énorme verge, qu’il introduit doucement dans le vagin de Josiane, debout derrière elle.

     Elle n’a jamais rien senti de tel dans sa vulve, et, au fur et à mesure que le pénis s’enfonce en elle, elle gémit de plus en plus fort.

     Pierre, une fois au fond, ses testicules butent sur son clitoris, il entreprend de limer ce vagin, sous les hurlements de Josiane, couverts en partie par la rotation de la machine à laver. Il œuvre ainsi un temps, jusqu’à l’éjaculation, un jet puissant qui jaillit de son vagin alors qu’il se retire violemment, puis pénètre à nouveau pour encore lâcher son sperme au fond de Josiane, qui tremble de tout son corps en poussant des « OOOOOH » modulés par ses tremblements.

      Il ressort, le sperme coule à flot entre les jambes de Josiane, puis il remet son pénis dans le vagin et avance et recule doucement, Josiane n’en peut plus de jouir, tout son corps transpire ses beaux habits sont trempés de sueur et de sperme ! Puis il se retire, Josiane a encore la force de prendre dans sa bouche ce monstre, elle le suce, le nettoie, et Pierre le remballe dans ses brais.

   Josiane va vite à la douche à coté, et après s’être séchée enfile une tenue identique qu’elle a préparée, ainsi de d’autres pour les filles, au cas où cela est nécessaire de se changer sans être remarquée. Et le cas est !  Pierre, pendant ce temps, sort le linge mouillé de la machine, la recharge d’autre linges à laver, et relance le grand tambour. Josiane est satisfaite, un peu ragaillardie par la douche, personne n’a vu cet assaut que Pierre et elle ont vraiment apprécié !

Annexe 22 : Samedi 4 avril

 

Les quartiers d’Anatole

 

          Josette, Anatole.

           

      Tandis qu’Anatole fait le tour de la bâtisse pour fermer les fenêtres, les portes, éteindre les chandeliers, s’occuper des chaudières, Josette se rend dans ses quartiers, et s’installe sur le lit.

      Quand il arrive, Anatole voit Josette couchée, les bras tendus, les cuisses bien écartées, offerte.

     Il n’a fallu qu’un moment pour que sa verge se dresse.

     Il avance donc vers elle, en rampant sur le lit, et sa bouche rencontre les lèvres de sa vulve, qu’il aspire intensément. Sa langue prend le relais, pénètre le vagin déjà humide, lèche son petit bouton qui bientôt n’est plus petit du tout, gonflé par les coups de langue.

      Josette pousse des gémissements de satisfaction, puis, de plus en plus fort, de plaisir intense quand la langue entre et sort rapidement de sa vulve. Il continue de ramper, s’arrête aux tétons qui se dressent, durs, et arrive jusqu’à sa bouche, tandis que sa verge turgescente pénètre en elle.

      Ils s’embrassent fortement, en poussant des grognements étouffés, le bassin d’Anatole ondule, son pénis entre de plus en plus profondément, et sort doucement, pour repénétrer violemment jusqu’à la garde, ses testicules frappent son anus.

     Les jambes de Josette se referment, passent sur son dos, le serre, Anatole crie, Josette hurle, au rythme des coups de butoir qu’il donne maintenant avec son membre. 

     Un orgasme énorme la saisit, ses jambes et ses bras serrent le corps d’Anatole de toutes leurs forces, Anatole ne peux plus bouger, et, bien au fond du vagin, il éjacule une grande quantité de son foutre, en hurlant de jouissance.

     Ils se retournent, toujours l’un dans l’autre, et reste ainsi, Josette couchée sur Anatole, ils récupèrent leur souffle. Josette se tourne sur le ventre d’Anatole, et offrant sa vulve à sa bouche, avale le pénis, le suce, le pompe, jusqu’à la raideur attendue.  

     Anatole a la bouche ouverte, toutes les lèvres de Josette dedans, il reçoit son foutre qui coule avec la mouille que Josette lâche. Puis Josette, lui tournant le dos, empale son anus sur le chibre durci, et entame une chevauchée qui secoue Anatole.

     Il arrive à saisir et tirer ses tétons, et au bout de quelques minutes de chevauchée, Josette jouit à nouveau, et Anatole se vide en elle, en des soubresauts spasmodiques.

      Ils se couchent ensuite, côte à côte, se caressent le corps, se titillent les tétons, et s’embrassent longuement, les langues tourbillonnent dans leurs bouches.

     Josette, au bout d’un moment, se lève, laisse Anatole ainsi, couché sur le dos, son long pénis suinte entre ses jambes. Elle quitte la chambre, pour regagner ses quartiers.

 

 

Le lit de Hugues.

 

         François, Le Borgne, Hugues 

                                           

      Hugues a dit mentalement qu’il voudrait connaître la sodomie à François et au Borgne.

     Alors, une fois couché, François et Le Borgne se sont invités dans son lit.

     Pendant que François lui caresse le visage, et de sa main lui palpe les testicules, Le Borgne approche son pénis de l’anus de Hugues. Tout doucement, après l’avoir lubrifié, il pénètre son anus, Hugues se crispe, mais François lui dit mentalement de se détendre.  Le Borgne s’insère plus profondément, et Hugues sent la chaleur de sa verge en lui.

      François l’embrasse sur la bouche, et lui masturbe son petit pénis, ce que Hugues apprécie. Le Borgne maintenant glisse dans ses entrailles, ses va-et-vient donne à Hugues des frissons, il pousse de petits gémissements, puis éjacule dans la main de François.

      Le borgne se retire, Hugues se tourne, et François alors le pénètre à son tour. Le Borgne fait le tour du lit, et pénètre François, tandis que Hugues est à nouveau à gémir.

     François bouge de plus en plus rapidement en Hugues, Hugues crie à chaque fois qu’il avance, et tandis qu’il le masturbe, François se vide en lui en un jet chaud et puissant, ce qui fait éjaculer Hugues une deuxième fois.

      Le Borgne œuvre encore un peu, et lâche son foutre dans l’anus de François en grognant, François soupire de plaisir. Hugues est vraiment satisfait, il a aimé ce contact mâle en lui, il est content que ses deux compagnons de lit aient joui. Tous les trois se lèvent vont prendre une douche chaude ensemble, ils se masturbent mutuellement, pour le plaisir, Puis, une fois séchés, chacun va dans son lit, et s’endort rapidement.

 

 

Le quartier des jumelles

 

           Mariette, Marianne, Joseph, Achille 

               

      A peine arrivés tous les quatre dans les quartiers des jumelles, Marianne se positionne à quatre pattes, Mariette se glisse dessous, sur le dos, et elles se roulent les langues, Achille prend Marianne en levrette, et Joseph tente l’exploration d’Achille, surpris par cette pénétration.

      Marianne pousse des cris, cadencés par les assauts de Joseph dans Achille, Mariette lèche et suce les seins et les tétons de sa sœur, qui finit par jouir, inondant la verge d’Achille.

      Marianne se retire, Joseph quittant l’anus d’Achille pénètre Mariette, qui frémit de plaisir, dans des grands « haaaaa » successifs comme entre et sort le pénis de Joseph. Achille, alors grimpe sur Joseph, et enfonce son chibre dans son anus, Joseph exulte, pousse un grand cri, et les deux garçons éjaculent en même temps, dans Mariette et Joseph.

     Ils se couchent sur le dos, et les filles leur nettoient leurs membres, les sucent puissamment, tandis que les garçons épongent les mouilles des filles avec leurs bouches. Et les frangines jouissent de concert, lâchant encore plus de leur liquide dans les bouches des garçons, aux verges gonflées par les pompages.

     Suit une rapide séance de double pénétration pour Marianne, qui hurle, puis de Mariette qui crie au point de vriller les oreilles des garçons.

      Couchés sur le dos, les garçons se laissent sucer, les filles font cela doucement, jusqu’à l’explosion des deux verges turgescentes qui lâchent leur foutre dans les bouches des jumelles.

      Ils s’enlacent encore un peu, s’embrassent, puis les garçons se lèvent et prennent une douche, avant de regagner leur chambrée, les filles restent couchées l’une dans les bras de l’autre, heureuses.

 

 

Les quartiers de Jacou

 

             Chantal, Jacou.

                                                          

      Jacou accueille Chantal dans son quartier, à côté de son cabinet. Chantal, qui a déjà trente ans, est une grande fille, six pieds de haut, un corps bien proportionné avec des gros seins ronds, et des tétons pointus tout rose.  Sa chevelure brune en bataille descend sur ses seins.  En bas de son ventre plat, une toison brune et dense se termine entre des cuisses raffermies, et de longues jambes.

      Elle est assise sur une chaise, Jacou debout derrière elle, lui saisit ses seins, qu’il n’arrive pas à contenir dans ses mains. Il les palpe, les masse, pince ses tétons, palpe à nouveau.

     Chantal éprouve un grand plaisir, et machinalement, écarte ses cuisses pour se tripoter la vulve, en gémissant doucement.

      Puis il la couche sur le lit, sur le ventre, et frotte sa verge sur la raie des fesses, assez pour qu’elle soit dure et épaisse.

      Il pénètre alors Chantal dans l’anus, elle pousse de petits cris, synchronisés sur les mouvements de Jacou, qui ondule sur son dos.

      Il se retire, retourne Chantal, et lui pénètre alors profondément le vagin, tout doucement, en se tenant à ses gros seins, la faisant rapidement jouir. Il accélère la cadence, Chantal jouit de plus belle, en poussant des hurlements de plaisir, et d’un coup il explose au fond de son vagin, en jets rapides et successifs, pousse un « ah ! » à chaque fois. Chantal est en pâmoison.

      Il se couche sur le dos, Chantal arrive, avec du mal, tellement la dernière prise l’a épuisée, à monter sur lui, les jambes de chaque côté de son visage, pour lui faire une fellation langoureuse, lui, lui broute l’entre-jambe, ce qui la fait frémir.

     La sensation de jouissance monte en elle, son vagin tremble dans la bouche de Jacou, lui aussi sent que sa sève monte.

     D’un coup, un énorme orgasme la saisit, la bouche pleine de la verge de Jacou, en poussant des « Mmmmmm » du fond de sa gorge. Il vide au même moment son foutre dans sa bouche, il pousse un long râle, son sperme dégouline par les commissures des lèvres de Chantal, elle ne peut plus ouvrir la bouche pour lâcher sa verge, tellement elle est crispée par son orgasme.

       Jacou lui caresse les fesses, les pelote au passage, puis glisse ses bras sous elle pour lui masser les seins, et titiller les tétons. Elle finit par lâcher prise, elle gémit encore de plaisir de se faire palper les seins, puis se couche à côté de Jacou, les yeux fermés, le souffle court.

      Jacou l’embrasse tendrement sur son visage, puis sa bouche, elle est aux anges. Quelques moments de plénitude s’en suivent, Puis elle se lève, titubante, pour prendre une douche.

     Jacou la suit, pour l’assurer, et la lave délicatement, la nuque, les seins, les fesses, l’entre-jambe, elle lui frotte son pénis et ils restent un moment debout, serrés l’un contre l’autre, sous l’eau bien chaude. Enfin, Jacou la sèche, et elle retourne dans ses quartiers, épuisée mais heureuse.

 

 

Les quartiers de Manon

 

          Manon, Dillon.    

                                                      

      Manon adore la grosse verge de Dillon. D’emblée, elle le couche sur le lit et s’embroche sur lui, le chevauche violemment, enfonce son long pénis tout au fond de son vagin, et jouit.

     Un instant de pause, sa verge toujours bien enfoncée, et elle recommence le même mouvement, en criant, des « Oui ! Oui ! Oh ! Oui ! » ponctuent ses élans, et elle jouit à nouveau, lâche sa fontaine de mouille qui déborde du vagin sur le ventre de Dillon.

     Elle se retire, se couche du coté, et Dillon alors lui enfonce son pénis bien profond dans l’anus, glisse doucement d’avant en arrière, ses mains la serre par les seins sur son torse puissant.

     Elle jouit encore, et Dillon crache sa sauce en un jet ininterrompu de sperme au fond de son anus.

      Ils restent ainsi, le pénis au fond de l’anus, mais elle en veut encore !

      Elle serre son sphincter anal, répète les serrages, pour redonner de la vigueur à la verge du garçon, qui recommence ses allers et venus dans ses entrailles, pour le plus grand plaisir de Manon, qui continue à serrer...

     Et toujours couchés du coté, ce conduit étroit fait à nouveau exploser Dillon, qui hurle de plaisir.

      Elle tremble, en poussant des « Hohohoho » et se retire, pliée sue elle-même, toujours tremblante. Elle en a assez pour ce soir, pense-t-elle, alors Dillon l’embrasse, et retourne vers ses quartiers, la verge engluée par le sperme, qui goutte encore… il a besoin d’une bonne douche, qu’il prendra en haut !  En chemin, il croise Chantal riante à le voir dégouliner.

 

 

Les quartiers de Josiane

 

          Josiane, Gabin, Armand. 

                                        

       Josiane a convoqué les garçons pour qu’ils la console.  Elle veut qu’ils la prennent tous les deux ensembles dans le vagin. Les garçons, bien sûr prêts à tout, s’exécutent.

     Gabin se couche sur le dos, Josiane lui tourne le dos, se pénètre le vagin de son membre, et Armand vient par-dessus, se fraye un passage contre la verge de son compagnon pour pénétrer Josiane, aussi profondément qu’il peut. Gabin et Josiane ne bougent pas, Armand avance et recule, frottant le membre de Gabin qui ne tarde pas à éjaculer.

     Armand continue, et finit par vider son foutre aussi. Josiane crie de plaisir, son vagin défoncé par les garçons.

     Puis, elle entreprend de redonner de la rigidité aux membres virils, et masturbe les garçons en cadence, tandis qu’ils la caresse, la trifouille, l’embrasse, lui faisant jaillir la mouille sur leurs doigts.

     Armand se couche à son tour, Josiane se pénètre l’anus de son pénis, et Gabin par derrière lui force l’anus en s’y installant aussi.

     C’est elle qui ondule, les pénis entrent et sortent en glissant dans son anus, et, comme prévu un orgasme bruyant se déclenche en elle.  Alors les garçons liment son anus frénétiquement, Josiane crie de plaisir, et les garçons éjaculent ensemble, lui remplissant le ventre de leur foutre.

      « Me voilà bien consolée ! » pense-t-elle alors que les garçons se retirent doucement, leurs verges pleines de leur sperme.

     Contents d’avoir pu consoler la belle, ils prennent congé et retourne vers leurs lits respectifs.

 

 

Le lit d’Alix

 

           Xavier, Alix.

 

        Les deux jeunes garçons ne connaissaient pas grand-chose des affaires de l’amour avant d’intégrer l’école de Dillon. Ils se rencontrent donc dans le lit d’Alix. D’abord, ils se masturbent mutuellement, puis s’embrassent et continuent à se masturber.

      Puis Alix descend dans le lit, sa bouche prend le pénis de Xavier, et Xavier celui d’Alix.  Ils se sucent pendant un bon bout de temps, leurs sexes grossissent, et Xavier éjacule dans la bouche d’Alix, qui du coup se lâche dans la bouche de Xavier.

      Ils ne connaissaient pas le goût du sperme ! Restant ainsi, ils se masturbent alors, se palpent les testicules, leurs verges durcissent à nouveau. Xavier remonte, il se met dans le dos de Xavier, et lui enfonce sa verge dans l’anus, en le secouant frénétiquement, tout en le masturbant. Il ne tarde pas à exploser en lui, en couinant, alors que Xavier pousse des râles de plaisir.

      Puis, il se tournent tous les deux, Xavier pénètre Alix, qui émet un « Hoooo » de surprise et de plaisir en ondulant son bassin pour se pénétrer plus profondément de ce pénis gonflé.

     Cela ne traîne pas, Xavier jouit dans un cri, en remplissant les entrailles d’Alix qui cri aussi. Ils restent ainsi, l’un dans l’autre, et s’endorment.

 

     Tout le monde regagne sa couche et s’endort, fatigué et content de cette journée où ils ont vu tant de monde.

 

                            Chapitre 3

 

         

 

               La vie au village et à l’école

 

 

 

 Les douches de Durandalem

 Les filles

 Le cannabis

 Les cantonniers

 La douche

 La douche à la maison

 La douche au moulin

 Adèle Pferd

 Les douches communales

 La soirée chez Child Germain

Les cousins de Naborum

 Le chalet de Michel

 Aux douches communales

 Chez Child

 Les douches communales. Ouverture

 Le Fernand et ses commis

 L’utilisation des douches

 La visite à l’école

 Les Vikings

 Les bigotes

 Le livreur de charbon

 L’initiation des Vikings

 Les villageois aux douches

 Yvonne Basin 

 La fréquentation des douches communales

 Les copines

 Le pouvoir de voler

 Les douches payantes

 Les douches du Fernand

 Aux douches communales

 L’hospice des Œuvres de Naborum

 Les travaux dans les douches

 Les essais d’insonorisation

 La Confrérie du Blauersland

 Le programme des douches

 Le rasage des pubis

 Les tailleurs de pierres

 

 

 

          Lundi 6 avril

 

Les douches de Durandalem

 

     Je commence à travailler sur les projets que j’ai promis de réaliser lors de la journée des portes ouvertes de l’école. Je me rends chez Michel, et ensemble, nous dessinons les plans des douches collectives que nous installerons à côté de l’auberge, plus haut dans la colline.

     Chaque habitant pourra venir prendre une douche. Il faut donc qu’elles soient en nombre suffisant pour cela ! Nous optons pour six cabines individuelles assorties chacune d'un vestiaire, pour préserver l’intimité de chacune et chacun.

      Le mieux serait que les murs soient en pierre. Les contacts que nous avons avec les maçons de Mettis nous aideront à finaliser le projet. Pour l’heure, il faut une réserve d’eau, et de quoi la chauffer. Je conçois donc une chaudière, qu’il faudra alimenter en charbon, et qui chauffera suffisamment d’eau pour que six douches puissent fonctionner simultanément. Il faudra que quelqu’un s’en occupe ! Cette réserve d’eau, en amont sur la colline, sera alimentée par le réseau d’eau du village que j’ai conçu et installé il y a quelque temps.

      Il y a aussi le projet pour P’tit Louis et pour moi, deux chaudières plus petites, et deux tambours pour Estelle et pour la Berthe du P’tit Louis, qui attendent leurs machines à laver.

     Un autre projet, c’est de doter l’auberge des mêmes améliorations. Michel va s’occuper de contacter les maçons de Mettis, par le biais de l’abbaye des Glandières, reliée à l'évêché de Mettis par un réseau de coursiers à cheval. Il faudra aussi envoyer un coursier à Mousson pour commander des tuyaux et des pommeaux.

      Dans la forge chez moi, la Durandal est en cours de finition. J’ai demandé aux jumelles, sculptrices sur bois émérites, de me faire le moule du pommeau, dans un bois dur d’ébène que leur fournira Michel.

      Dans la grande forge, je commence la construction des chaudières. Il me faut beaucoup de minerai de fer pour confectionner les chaudrons amenés à recevoir le charbon. Il reste quelques tuyaux de Mousson que nous n’avons pas utilisés dans l’école. Ils feront l’affaire pour commencer l'installation des douches et des trois systèmes domestiques en projet.

      Je dois aussi fabriquer des tambours pour les machines de Berthe et d'Estelle et pour celle de l’auberge, ainsi que deux générateurs de vapeur : un pour ma forge, qui fournira aussi l'énergie pour faire tourner le tambour d’Estelle, et l’autre pour chez Child.

      Enfin, je dois trouver un système qui permette d'utiliser le moulin à eau pour le tambour de Berthe. Tout cela prendra beaucoup de temps.  Je sollicite l’aide de Léon Iser, le forgeron de Laudrefang, qui accepte volontiers de venir à mon secours pour tous ces projets.

 

     A l’école, trois cours sont au programme.

     La matinée commence avec des cours de langue, et les garçons enchaînent ensuite sur les calculs et les mathématiques. Le dernier cours traitera de sciences naturelles, et particulièrement de botanique. Jacou explique aux garçons, et aux filles, qui les ont rejoints, les mystères et les propriétés des plantes qui poussent autour de nous.

      « Il y a par le monde, dit-il, d’autres espèces de plantes, toutes plus fascinantes les unes que les autres, mais nous nous en tiendrons à celles de nos contrées. »  Il parle des plantes que l’on consomme, les légumes, les herbes aromatiques. Il parle des arbres, dont la grande variété nous séduit, et des fruits que l’on récolte, mais aussi des vertus des feuilles des arbres, qui nous soignent et nous guérissent de beaucoup de maux. Il parle enfin de plantes spéciales connues de lui, celles qu’il expérimente, telles les trémulondes cueillies dans la caverne. Ou encore les plantes des tourbières, les frisconges que Chantal et lui ont ramenées hier, et qui permettront des expériences très intéressantes augurant de grands progrès à venir.

      « Le "naturium", ainsi l’ai-je nommé, est un gaz qui s’échappe de cette plante, la frisconge, si on la fait décocter puis bouillir. Et ce gaz, très inflammable, possède la propriété de se refroidir si on le compresse ! Imaginez-vous qu’en compressant le "naturium " on arrivera à conserver beaucoup plus longtemps les denrées qui s’altèrent à température ambiante. On pourra même faire de la glace, comme celle qui couvre nos étangs en hiver, et cela même en plein été ! »

    Les auditeurs sont stupéfaits par cette découverte ! « On pourra donc rafraîchir un endroit clos qui en plein été, quand le soleil tape dur, est trop chaud pour y vivre ! Le plus difficile sera de conserver sous pression ce gaz, qui par nature est aussi très volatil ! »

     Puis il parle encore d’autres plantes, notamment d'une qui donne un grand pouvoir, un pouvoir inutilisé enfoui dans nos cervelles, mais que cette plante permet d’activer. Un pouvoir aussi étonnant que la transmission de la pensée.

      « Mais quel est donc ce pouvoir ? » lui demandent les jeunes. « Il nous permettra d'effectuer des actions à distance, de déplacer des choses sans les toucher ! » annonce Jacou sous un « wouaaaaa ! » général. « Mais tu as expérimenté ce pouvoir ? Tu sais t’en servir ? » demande Dillon, vraiment intrigué. Jacou lui répond que oui, il l’a déjà possédé, du temps de son Maître Sirius, qui le lui avait enseigné. Mais ce pouvoir s’est dissipé, faute d'avoir été entretenu. Pour qu’il soit durable, il faut consommer une potion qui l’active. « Mais je me souviens toujours de la formule des dosages des différents ingrédients, formule que je tiens de Sirius. Et quand j’aurai réussi à composer cette potion pour ainsi dire "magique", toute personne qui en boira disposera de ce pouvoir, très puissant !  Il me manquait un ingrédient, une plante... Et c’est Chantal, en me parlant des propriétés étranges d’un végétal des tourbières, la vélonde, qui m’a remis sur la piste. Je la remercie grandement pour son aide précieuse ! »

    L’heure du repas approche. Le cours s’arrête là, mais Jacou a encore quelque chose d'important à dire : « Cet après-midi, je reçois une personne qui souffre de maux de dos, je lui ai promis d’essayer de la soigner, elle viendra donc dans mon cabinet. Je ne veux pas qu’elle vous croise nus, ni même qu’elle vous voie.  Alors, voici comment nous allons procéder : la sieste sera courte, et vous irez tous vous entraîner au tir à l’arc derrière le bâtiment, à l’opposé du portail. Ainsi, elle ne vous verra pas !

     Child sera là, avec son matériel. Dillon tu es chargé de l’accueillir quand il arrive.  Après le repas, toi et Anatole, vous l’aiderez à installer le matériel. Et vous vous entraînerez moins longtemps, de façon à faire la sudation plus tôt cet après-midi. Chantal, qui accueillera cette personne et me l’emmènera, viendra vous prévenir ensuite du moment où vous pouvez venir en salle de sudation et viendra avec vous. Dillon, bien sûr, toi et Anatole aiderez et raccompagnerez Child sans traîner ! Puis, après la douche, vous irez en salle de massage, où toutes les filles vous attendront pour une séance. Les filles, vous pouvez faire une sudation après le repas, et vous vous retrouverez toutes en salle de massage pour vous perfectionner mutuellement à ces techniques, en attendant les garçons. J’appellerai Chantal quand j’en aurai fini avec cette personne. Chantal ira l’accompagner jusqu’au portail, et ensuite viendra vous libérer des filles ! » termine-il en riant et en faisant rire tout le groupe. Maintenant, dressons la table et mangeons ! »

    Jacou a volontairement gardé l’anonymat de cette personne.  Il s’agit de Carole de Saint- Saëns, la mère de Hugues, et que Charles connaît très bien aussi. Il ne veut pas que son fils s’inquiète, ou que les garçons interfèrent dans ses soins.

    Après un petit tour de course et une courte sieste, les garçons sont à pied d’œuvre avec Child et ses trébuchets, pour une séance de tir sur cibles mouvantes. Joseph essaie, et arrive à toucher deux cibles lancées en même temps, en décochant deux flèches l’une derrière l’autre.

        Tout le monde, même Child, est épaté ! C’est vraiment le meilleur archer du groupe ! Tous progressent et touchent leur cible, sur les conseils de Child et de Dillon. L’entraînement est vraiment intéressant.

    Carole arrive, reçue par Chantal. Elle l’accompagne chez Jacou, puis va prévenir les garçons que l’heure de la sudation est arrivée.

    Les garçons rejoignent donc la salle de sudation après la douche, ils ont transpiré sous le soleil en bandant leurs arcs. Anatole propose à Child de laisser son matériel ici, il construira un abri pour le stocker. Ainsi, il n’aura plus besoin de se déplacer en charrette. Child dit que c’est une bonne idée, et quitte les lieux sur sa charrette vide.

    Les filles, après une sudation, sont en salle de massage. Elles se massent, bien sûr, apprennent des techniques de massage, mais aussi apprennent à connaître des points secrets en elles, que Jacou a enseignés à deux d’entre elles, Marianne et Mariette.

 

Annexe 23

 

   Jacou reçoit Carole de Saint-Saëns, lui explique qu’elle ne verra pas son fils aujourd’hui, pour cause d’entraînement, et lui prodigue des soins complets, extérieurs et intérieurs, ainsi qu’une sudation et un bain de kaolin. Et Carole, qui est arrivée avec un mal de dos, repart guérie. Chantal va donc pouvoir libérer tout le monde.

      Et tout ce beau monde se retrouve à table. Ils sont tous affamés. Leurs efforts physiques pendant l’entraînement et les massages les ont aussi déshydratés. Et personne ne rechigne à aller se coucher.

     Manon et Chantal s’occupe de la vaisselle, tandis que Josiane et Josette nettoient les douches et la salle de sudation. Mariette et Marianne nettoient la salle de massage. Après leurs ébats communs, elle est bien sale ! Puis les filles regagnent leurs quartiers. Anatole fait le tour du bâtiment, vérifie que toutes les fenêtres soient fermées. Le ciel était déjà menaçant ce soir. Il pourrait bien y avoir une tempête dès cette nuit, ou demain matin. Il fait le tour des salles, éteint toutes les chandelles encore allumées, et descend vers ses quartiers. En passant près des quartiers des jumelles, il demande mentalement s’il peut venir leur souhaiter une bonne nuit. 

      Elles acceptent, bien qu’elles soient très fatiguées, mais à condition que ça ne dure pas longtemps, car elles tombent de sommeil ! Cela lui suffit pour qu’Anatole ait une grosse érection...  et il rentre chez elles, la verge saillante. Et seyante !

 

Annexe 24

 

 

 

 

          Mardi 7 avril

 

Les filles

 

La classe à l’école est studieuse, sous la direction de Dillon. Les mathématiques, les langues sont étudiées.

Jacou et Chantal partent chercher des herbes dans les tourbières de l’autre côté de la vallée. Ils en ont pour deux bonnes heures à pied, il y a une lieue jusqu’aux tourbières. Pour continuer à fabriquer la potion qui permet de déplacer les objets à distance, ils trouveront là-bas les herbes adéquates.

Après la sieste, les garçons reprendront l’entraînement à l’épée.

Les filles se sont amusées à faire le compte des garçons qu’elles n’ont pas encore baisés

 

     Marianne était déjà avec : Dillon, Joseph, Armand, Gabin, Hugues, Jacou, François, Le Borgne, Achille, Joseph, Alix, Pierre, Achille, Joseph, Achille, Achille, Anatole.

     Il lui manque Charles et Xavier ! 2 !

 

     Mariette avec : Dillon, Charles, Armand, Gabin, Xavier, Jacou, François, Le Borgne, Charles, Xavier, Charles, Pierre, François, Joseph, Achille, Armand, Anatole.

      Il manque Hugues et Alix ! 2 !

 

     Manon avec : Dillon, Alix, Achille, François, Hugues, Jacou, Joseph, Hugues, Anatole, Le Borgne, Dillon, Dillon, Hugues.

      Il manque Charles, Armand, Gabin, et Xavier ! 4 !

 

     Josiane avec : Anatole, Jacou, Alix, Le Borgne, François, Gabin, Armand, Achille, Charles, Joseph, Xavier, Dillon, Anatole, Achille, Dillon, Alix, Pierre, Gabin, Armand, Alix, Joseph.

      Il Manque Hugues ! 1 !

 

     Josette avec : Anatole, Alix, Joseph, Anatole, Achille, Dillon, Charles, Anatole, Xavier, Charles.

      Il manque Le Borgne, François, Gabin, Armand, Hugues. 5 !

 

   Chantal avec : Anatole, Dillon, Jacou, Le Borgne.

     Il manque Alix, Xavier, Joseph, Achille, Charles, François, Gabin, Armand, Hugues, 9 !

 

Elles ont décidé de faire un rapport, en mesurant les verges, au repos, puis en érection. Elles doivent encore en parler à Chantal. Chacune a deux garçons à mesurer. On fera ça après les massages, chacune en convoquera deux chez elle. Pendant les massages, après la sudation, quelques demandes en pensées émanent des esprits !

      Les filles mesurent les pénis des garçons, discrètement, sans leur donner de la vigueur. Elles consignent leurs mesures sur un tableau. C'est ainsi que Marianne demande à Xavier et à Charles de la rejoindre dans ses quartiers. Mariette, elle, demande à Hugues et Alix. Pour Manon, ce sera Gabin et Armand.  Josette convoque le Borgne et François. Josiane n’a plus qu’à demander à Joseph et Achille, Dillon les rejoindra plus tard.

 

Annexe 25

 

     De retour de leurs mesures, les filles dressent la table pour le repas du soir.

 

 

        Mercredi 8 avril

 

 

Le cannabis

 

    Ce matin, après le passage des garçons chez Georges le barbier, Jacou reprend ses cours de botanique. Avec Chantal, il a trouvé les plantes qu’il cherchait, et les expériences sont en cours.

      « En ce moment, les plantes macèrent dans un jus spécial. Pour l'instant, je vais vous parler des plantes qui ont un effet psychique sur nous, en les mangeant, ou les fumant. Une de ces plantes, la Cannabis Sativa, venue des pays au-delà de la Grande Bleue, a été apportée par les Arabes lors de leur tentative d’invasion. Invasion repoussée comme je vous l’ai déjà dit par Charles Martel, le grand- père de Charles notre roi. Cette plante s’acclimate très bien dans nos régions, et, hormis son côté psychotoxique, elle a des vertus. Sa fibre permet de faire les cordages les plus résistants qui soient. Si vous fumez ses feuilles ou ses fleurs, vous vous sentirez différents, insouciants, et sans envie d’entreprendre.

      Cette plante peut calmer les angoisses, mais elle peut aussi les exacerber, cela dépend des personnes !  En fonction des doses, elle peut calmer les douleurs. Si je vous en parle ce matin, c’est parce que vous ferez, tous ensemble, l’expérience de goûter cette plante ! Vous la reconnaîtrez facilement, et vous en devez connaître les effets, bénéfiques ou néfastes selon le mode de consommation. »

     L’heure du repas est arrivée. Après le petit trot digestif et la sieste, les garçons vont faire du tir à l’arc. Tout le matériel est là. Child ne vient pas aujourd’hui, Mais Dillon reprend les essais sur cible mouvante, et charge les trébuchets.

     Après les exercices, la sudation, les massages, le repos, le repas du soir…

 

 

 

         Jeudi 9 avril

 

 

Les cantonniers

 

     Les cantonniers Pierrot et Claude Stein se sont attelés à une lourde tâche, celle d’installer un tuyau enterré qui recueille les eaux usées. Un tuyau qui traverse tout Durandalem, depuis l’école jusqu’après les écuries d'Émile, situées à l’orée du bois, à l’entrée du village.

     À cette orée du bois, ils ont installé une grande mare de décantation.  Ainsi, l’eau ressortira propre pour retourner à la rivière. À terme, toutes les douches que j’installerai dans le village seront raccordées sur ce tuyau.

      J’ai commencé la grande chaudière pour les douches, et celles de chez moi, de P’tit Louis et de Child. Léon m’apporte une grande aide pour la réalisation de mes projets, il m’est vraiment d’un grand secours ! Quand j’aurai fini les réalisations à Durandalem, j’irai à Laudrefang faire une installation similaire dans sa forge.  Il en est ravi !

 

     A l’école, ce matin est un grand jour !

     Tout le monde est dans la grande salle, les filles et Anatole aussi.

     Après avoir testé sur lui-même, tôt, Jacou est affirmatif : « J’ai réussi à retrouver, avec l’aide de Chantal, la formule pour la potion qui permet de déplacer les objets à distance ! » Et il fait une démonstration, en soulevant une chaise, juste en levant sa main dans sa direction. Les garçons et les filles sont sidérés ! Puis il dit : « Au début, je n’arrivais pas à déplacer une personne ! Chantal, qui a bien voulu être mon cobaye, ne bougeait pas, et ne ressentait rien de mon geste envers elle. Elle était assise sur une chaise, et la chaise ne bougeait pas ! Je pensais que ma formule n’était pas au point. Chantal a voulu y goûter aussi, et elle arrivait, tout comme moi, à déplacer les objets.

      Mais, chose stupéfiante, elle a également réussi à me soulever, à trois mètres d’elle ! Je ressentais comme un bourdonnement en moi. J’ai réessayé sur elle, et là, cela a fonctionné ! Pour déplacer les personnes, il fallait donc que les personnes visées soient nues et aient bu elles aussi cette potion...  Mais ce déplacement de notre corps par un autre, nous pouvons nous-mêmes le contrôler. J’ai demandé à Chantal d'essayer à nouveau de me soulever : elle n’y arrivait pas. Car le contrôle mental que je possède, et que vous possédez toutes et tous, bloque le processus à volonté.  Vous avez le pouvoir de vous transmettre vos pensées, on ne peut donc vous déplacer contre votre gré. Cela fait trois heures que j’ai bu la potion. Je ne connais pas encore la durée sur moi de ce pouvoir, mais il est limité dans le temps.

      Je vais distribuer à chacune et à chacun une rasade d’un demi-canon, afin d’évaluer les durées de l'effet. Outre la durée du pouvoir, je vous demande de me signaler mentalement tous les changements que vous pourriez ressentir, comme un malaise, ou un étourdissement. 

     Maintenant, vous allez vous exercer, tester votre nouveau pouvoir. On se revoit en fin de matinée pour les comptes rendus. »

      Et chacun part de son côté.

      Anatole descend dans sa chaufferie, et essaie sur le charbon. Il arrive à soulever du tas…un bloc de charbon, juste un ! Pas très pratique pour charger la chaudière... Il essaie ensuite avec une pelle. Il l’enfonce, sans effort, à distance, dans le tas de charbon, parvient à la soulever pleine, et à la vider dans la chaudière. Voilà qui est déjà plus intéressant.  Mais il doit garder la pelle à vue, sinon elle choit ! Il essaie sur une grosse poutre gisant au sol, et arrive à la soulever sans problème.

      Josiane et Josette essaient sur le linge, et arrivent au même résultat. Un seul drap à la fois. Mais à elles deux, elles arrivent à poser, sur un grand drap déplié au sol, une grande quantité de draps et de serviettes, les unes après les autres. Puis elles parviennent à saisir mentalement les coins du grand drap et à les nouer ensemble, avant de réussir à soulever le tout.

      Le Borgne et François, eux, s’amusent à se faire déplacer mutuellement dans les airs. Ils parviennent à se synchroniser... Les voilà qui volent tous les deux ! Mais pour revenir sur terre, François a mal estimé la vitesse de descente, et le Borgne a atterri violemment sur ses pieds, se faisant bien mal aux chevilles !  Du coup, il a arrêté sa transmission. Et François, alors à près de deux mètres dans les airs, est retombé brusquement, se tordant une cheville. Et les voilà tous les deux, blessés, à appeler Jacou à leur secours !

      Les jumelles, dans leurs quartiers, aménagent les lieux. Elles déplacent les armoires, les lits, essaient plusieurs configurations, et tout cela sans se fatiguer, ce qui les épate et leur plaît beaucoup.

      Dillon en profite pour ranger son entrepôt d’armes. Il peut maintenant ranger en hauteur des objets lourds, tels que les coffres remplis d’épées. Cela lui fait un gain de place considérable ! Bon, il lui faudra de la potion pour redescendre cette caisse...

      Alix se mesure à Xavier, pour le contrôle d’un rondin, l’un à dix pas de l’autre. Chacun veut le tirer à lui. Le rondin est en suspension. Il vibre en émettant un grondement sous les influences contraires des deux garçons, mais ne bouge pas !

     Achille essaie de soulever Joseph, et il y parvient. Mais une fois décollé du sol, Joseph refuse, et retombe aussitôt à terre. On peut donc arrêter l’influence en cours. Mais attention à notre situation à ce moment-là : ne pas se trouver trop haut ! Ensuite, ils inversent les rôles, et arrivent aux mêmes résultats.

      Armand et Gabin font des essais de hauteur. Ils arrivent à monter jusqu' au-dessus du bâtiment ! Ils prennent bien soin de redescendre et de se poser en douceur. Ce qui est arrivé tout à l'heure aux frangins leur a servi de leçon.

      Manon aussi réaménage ! Dans l’office, elle peut ranger, d’une façon bien plus pratique, des armoires pleines de vaisselle, des armoires bien lourdes en bois massif, qu'elle n'avait jamais eu le courage de vider ou de déplacer.

      Hugues et Charles font des essais de vitesse. Ils ont pris des lances, et les envoient se ficher dans un panneau de bois. Ils constatent que les lances déplacées mentalement vont plus vite que lorsqu'ils les jettent avec les bras.

      Chantal et Jacou font des expériences de mélanges de produits toxiques à distance. Ils maîtrisent vite le remplissage et le vidage d’une fiole, ou d’une éprouvette.

     Jacou expérimente aussi le transport des deux blessés aux chevilles. Il les déplace depuis l’extérieur du bâtiment jusqu’à son cabinet, en passant par la fenêtre, à l’étage !  Son diagnostic est formel : « Toi, le Borgne, tu as le talon droit cassé, et une entorse sur la cheville gauche ! Décidément, tu te blesses souvent...  Quant à toi, François, tu t’en tires bien. Avec une simple foulure de la cheville, tu peux encore marcher. Quelques jours de bandage avec une de mes pommades et il n’y paraîtra plus ! Mais toi, le Borgne, je vais te mettre un emplâtre sur le talon, et tu ne pourras plus marcher pendant quelques semaines. » « Alors, dit le Borgne, ce sera François qui me portera à distance ! N’est-ce pas, François ? » François acquiesce, c’est la moindre des choses...

      Tout le monde se retrouve avant le repas, et toutes et tous racontent leurs expériences diverses. Chacun enregistre bien les possibilités et les limites de son nouveau pouvoir.

 

     Child est devant le portail. Manon et Chantal descendent en tunique pour réceptionner les denrées du repas du jour, puis grâce à leur pouvoir s’amusent à porter les plateaux jusqu’à l’office, par la voie des airs. Elles s’aperçoivent alors que le pouvoir est effectif même habillée ! elle en réfère à Jacou, qui trouve ceci très intéressant !

Il en déduit donc que la trémulonde conjuguée avec la vélonde permet de déplacer des objets sans être nu !

      Mais après le repas, il s’avère que leur pouvoir est devenu inopérant. Jacou l’avait déjà constaté avant le repas, sur lui, tout comme Chantal. Ce n’est donc pas une question de nourriture ingurgitée après avoir bu la potion.

      François demande et obtient une fiole de potion. « C’est pour trimbaler mon frère ! Je le mets au lit, je me couche aussi...  Nous ne trotterons pas avec vous ! »

      Après la sieste, les garçons s’entraînent au lancer de javelot.  Leur cible, bien éloignée, doit être atteinte au centre ! Certains, encore insuffisamment musclés, n’arrivent pas à lancer aussi loin. « Il faudra bien, pourtant ! » leur dit Dillon. Après la sudation, Dillon demande donc à Jacou de faire fabriquer quelques agrès pour muscler rapidement les moins forts parmi les garçons.

      Jacou verra cela avec Anatole et Michel. J’interviendrai sûrement aussi dans leur construction.

     Ce soir, Jacou doit passer chez lui, au village, prendre quelques ingrédients. Il passera chez Child et demandera que je vienne avec Michel à l’école pour étudier la chose.

 

      Dans la soirée, Jacou vient à l’auberge. il voudrait nous voir, Michel et moi, au sujet de constructions pour l’école. Ma fille Alison, qui est avec mon épouse Estelle à l’auberge, vient me prévenir. Puis elle se rend au chalet de Michel pour le prévenir aussi. Je viens donc chez Child, avec mon fils Benjamin, et nous buvons un canon de vin de Child en attendant Michel. 

     Il arrive enfin, et Jacou peut nous expliquer ce dont il a besoin. Il a dessiné des plans pour des machines à développer des muscles, avec des contre-poids, pour les pectoraux, les bras, les abdominaux... Michel et moi nous concertons au sujet des matériaux à utiliser. et finalement, nous estimons que cela pourrait être installé la semaine prochaine, mardi 14 ou mercredi 15 avril. Jacou est satisfait !

     Je lui demande s’il ne pourrait pas prévoir un créneau de détente de sudation pour ma fille Alison et pour sa copine Jeanne, la fille de P’tit Louis, et pour leur copine de Naborum, Nadège, qui viendrait aussi. Il me répond qu’il va y penser.  Si cela n’interfère pas avec l’école, il n’a rien contre !

       Jacou repart vers l’école. Il rapporte les denrées pour le repas du soir, ce qui permet à Child de s’asseoir avec nous et de nous faire déguster un nouveau breuvage, venu des contrées lointaines de la Calédonie du Nord, et distillé à partir de graines d’orge. 

     

 

 Vendredi 10 avril

 

 

 

 

La douche

 

     Ma machine à vapeur est installée dans la forge. Elle fonctionne bien, et le soufflet est automatisé.  L’eau chaude sera fournie par la chaleur de ma forge. Le système est en cours d’installation.

     À l’auberge, Denis Pepin est arrivé avec sa chariote équipée de la grande meule. il va aiguiser les couteaux de l’auberge, mais aussi les quelques haches et autres outils tranchants que Child a dans son échoppe.

 

 

 

 

La douche à la maison

 

       J’ai installé la douche dans ma maison.  Estelle a l’honneur de l'étrenner ce matin.  Elle est aux anges, vraiment ravie. Tant du côté pratique, que du gain de temps de lavage du corps. C'est bien plus rapide qu’un bain ! « Je prendrai une douche tous les matins ! décide-t-elle. »

      Alison essaye à son tour, toute contente. C’est comme celle de l’école, qui l’avait impressionnée ! Puis elle fait venir son petit frère Benjamin, qui trouve ça génial, cette eau chaude qui lui tombe dessus !

     Je promets à Estelle qu’elle aura bientôt cette machine pour laver son linge.

       Après le repas, Alison apprécie l’eau chaude pour faire la vaisselle.  Je finis le tambour, je raccorde les engrenages sur ma machine à vapeur dans la forge, et j’amène le tuyau dérivé de la douche pour l’eau. Les premiers essais sont concluants. Comme ma forge est toujours en fonction, la douche et la machine à laver pourront servir à tout moment !

     Le premier essai réel de lavage de linge se fait dans l’après-midi, avec mes tenues de forgeron, bien encrassées de charbon et de suie.

      La rotation du tambour commence. Pendant une heure, je dois vérifier l’eau pour la pression de la vapeur et veiller au feu en-dessous pour générer l’eau chaude.  Et au bout de l'heure de rotation, mes frusques ressortent comme neuves !

      Cependant l’eau qui en ressort est bien noire, et je dois la faire passer par le bac de décantation dont je dispose derrière la forge.

      Estelle n’en revient pas ! Elle qui passait des heures au lavoir à frotter, et tout cela pour obtenir des frusques encore bien grises, elle va gagner un temps précieux, propice à d’autres occupations moins astreignantes.

      Elle m’invite alors à l’aider pour suspendre les habits propres dans la chambre près de l’âtre, et il lui vient une idée bien agréable pour me remercier.

      Les enfants sont dans leurs chambres, à l’autre bout de la maison… Profitons-en !

 

Annexe 26

 

 

 

        Jeudi 16 avril

 

La douche au moulin

 

      Je suis chez P’tit Louis, le meunier, pour installer la douche et la machine à laver que j’avais promises. Le tambour que j’ai installé chez lui fonctionne, grâce à l’énergie fournie par le moulin. Dans la semaine, j’ai aussi terminé les chaudières avec Léon. J’en installe une chez lui, qui fournira de l’eau chaude pour la machine à laver et la douche.

      C’était une promesse faite à Berthe. Cela fonctionne ! Mais pour faire fonctionner la chaudière, il faut suffisamment de charbon. Nous avons passé un accord avec Pierre, qui livre déjà le charbon des Glandières à l’école.  Il en livrera donc aussi à l’auberge, pour les douches collectives, chez moi, et chez P’tit Louis. En attendant ces livraisons de Pierre, pour les essais, Jacou accepte de nous en donner un peu. Cependant, Pierre devra livrer toutes les semaines plutôt que toutes des deux semaines, avant que j’installe des chaudières partout !

     C’est avec un grand plaisir que Berthe veut essayer la douche. Elle est tout excitée à l’idée d’avoir une cascade d’eau chaude sur son corps nu. Je lui explique le fonctionnement : « Il faut abaisser cette manette, de couleur rouge, et l’eau arrive par le pommeau au-dessus de toi.   Pour arrêter l’eau, il suffit de relever la manette. Si l’eau est trop chaude, tu peux abaisser plus ou moins la manette bleue, qui amènera de l’eau froide dans le pommeau. Ainsi, tu peux doser la température de l’eau à ta guise ! Mais je te conseille de régler le mélange eau chaude et eau froide avant d’aller sous le pommeau... Une eau trop chaude te brûlerait ! » Berthe a bien compris le mode d’emploi.  Elle nous prie de sortir, P’tit Louis et moi, pour tester toute seule...

      Nous laissons donc Berthe se doucher.  Nous allons au moulin vérifier les engrenages qui entraîneront l’axe qui fera tourner le tambour. Tout cela semble correct.  Avec la construction et l’installation des tambours à l’école, puis chez moi, j’ai maintenant acquis une certaine expérience ! P’tit Louis me dit qu’il est l’heure de boire une bonne rasade... Il a une bonne cervoise au frais dans la rivière, à côté de la roue à aube qui entraîne le moulin. Il envoie donc Isabeau chercher des pintes, et nous trinquons à la réussite des projets engagés.

     Berthe arrive, le teint écarlate. Elle a manifestement utilisé de l’eau bien chaude. À la question de P’tit Louis « Ça va, Berthe ? » Elle répond que oui, et qu’elle a volontairement utilisé de l’eau très chaude, cela a bien détendu sa peau un peu épaisse, et elle se sent bien mieux maintenant. 

      Isabeau, qui se trouve encore en tenue de travail, me demande si le tambour est opérationnel. Je lui réponds que oui, et qu’il ne manque plus que du linge pour essayer.  Berthe va chercher quelques tenues enfarinées de P’tit Louis et d’Isabeau, les introduit dans le tambour, et Isabeau se déshabille devant le tambour pour y enfourner ses habits.

      Et nu devant nous, il nous annonce « Maintenant, je vais prendre une douche ! » Il en rêvait depuis qu’à l’école, le jour des portes ouvertes, il y avait goûté. Le tambour étant verrouillé, P’tit Louis enclenche la rotation et l’arrivée d’eau chaude. Et tout ce linge blanc commence à tourner, devant Berthe ébahie par ce qu’elle voit. Vu la consistance de la farine, au bout de quelques instants, je lui conseille de vider l’eau du tambour et de remettre de l’eau propre, en faisant attention à ne pas dépasser le niveau indiqué ! L’eau qui coule du premier bain est comme du lait ! Je suggère à P’tit Louis d’installer une cuve de décantation qui récupère l’eau du tambour, pour ne pas risquer de blanchir la mare de décantation en aval.

     « Bonne idée ! Je vais demander à Michel de me fournir quelques madriers et planches pour la construire. »

      Anne veut profiter de la douche de son frère pour y aller aussi. Mais Isabeau lui demande de ne pas se frotter à lui, il craint d'avoir des réactions qu’il ne voudrait pas qu’on interprète mal ! Anne comprend, elle ressort donc.  Elle attend qu’il ait fini pour y retourner, avec son petit frère Grégoire.

      Après deux changements d’eau, les habits ressortent impeccables. Berthe est vraiment contente. « Merci Robert ! me dit-elle. Ça va me changer la vie...  Je t’ai préparé un gâteau dont tu me diras des nouvelles ! »

     Avec la satisfaction d’avoir rendu service, et celle du travail bien fait, je rentre chez moi, avec le gâteau de Berthe.  Nous le goûterons ce soir. Et Berthe, qui a vraiment apprécié la douche, propose à P’tit louis de prendre lui aussi une douche…avec elle. P’tit Louis a compris que Berthe ne se soucie pas que de la propreté de son époux.  Il accepte volontiers !

 

Annexe 27

 

     Après la douche, P’tit Louis et Isabeau nettoient le moulin à grande eau, en frottant le sol pour mettre le bois à nu. Ils vont l’enduire d’un vernis que Child s’est procuré. Ainsi, par la suite, le nettoyage sera plus aisé.

 

 

 

          Mercredi 22 avril

 

 

Adèle Pferd

 

     C’est la fin de l’après-midi. Alors qu’il s’occupe de nourrir les chevaux, Émile Pferd aperçoit, de loin, deux personnes semblant se diriger à pied vers son écurie.

      Tandis qu'elles s'approchent, il pense reconnaître Adèle, l’épouse de son frère Rémi, bien qu’il ne les ait pas vus depuis des années. Et le jeune homme qui l’accompagne pourrait bien être son fils, Nestor, qui aurait donc bien grandi ! 

      Les voilà tout près... En effet, c'est bien Adèle ! Elle serre Émile dans ses bras.  Elle a l’air fatiguée, les traits tirés, mais elle est manifestement très heureuse de le revoir. « Eh bien ! te voilà un homme ! » dit Émile à son neveu Nestor qui sourit : « Oh oui, j’ai dix-neuf ans maintenant ! » Et ils s’enlacent fermement. « Vous n'êtes venus que tous les deux, ou bien Rémi est passé chez Child ? » Adèle fond aussitôt en larmes. Émile pressent qu’un drame a dû se produire.

     Alors, elle lui explique : « Figure-toi que Rémi est parti...  Il nous a abandonnés, il y a déjà deux ans. Il s’est laissé séduire par une harpie. Une jeune et riche héritière d’un père qui venait de décéder.  Et il est parti de Mettis avec elle. Nous n’avons plus jamais entendu parler de lui ! 

     Depuis deux ans, nous survivons tant bien que mal. Et pour payer un loyer exorbitant, nous avons dû vendre le peu d’orfèvrerie que Rémi nous a laissé, et nous travaillons à droite et à gauche. Le propriétaire de notre logis se venge de Rémi, qui l’a laissé tomber, alors qu’il lui faisait gagner beaucoup d’argent avec son talent d’orfèvre.

      On ne payait pas de loyer, le logis était prêté à Rémi. Mais depuis, le propriétaire ne cesse d’augmenter le prix. Même en travaillant tous les deux, tous les jours, toute la journée, on n’arrive plus à garder de quoi vivre, une fois payé ce maudit loyer ! Et toutes nos relations - en fait celles de Rémi, des gens aisés de Mettis - nous ont reniés. 

     Nous en avons assez de cette vie, de cette survie, plutôt. Alors, nous avons décidé de partir.  Nous avons profité d’une navette de l’abbaye des Glandières qui partait de Mettis, pour gagner Naborum. » « Et nous sommes venus à pied depuis l’abbaye. » précise Nestor.

     Adèle poursuit. « Tu es la seule famille que nous ayons encore... Voilà déjà quatre ans que mes parents sont décédés. Nous sommes venus te demander si tu pouvais nous héberger, le temps que nous trouvions un emploi. On va chercher à Naborum. » En voyant sa belle-sœur et son neveu dans cette détresse, Émile est au bord des larmes. 

      « Oui, vous avez bien fait de partir, de quitter cette vie misérable. Oui, vous avez bien fait de venir chez moi... Évidemment, vous pouvez rester aussi longtemps que vous voudrez. Vous êtes ici chez vous ! »

      Il prend alors une décision : « Beaucoup de choses bougent en ce moment à Durandalem, et mon entreprise est en train de s'agrandir. Une aide devient nécessaire. J’ai besoin d’un palefrenier pour s’occuper des chevaux. Donc, si tu veux, Nestor, si tu aimes toujours autant les chevaux, comme quand tu venais les voir jadis, j’ai un boulot tout trouvé pour toi !

      Quant à toi, Adèle, j’ai toujours trouvé en toi la femme que j’aurais aimé avoir.  Et je t’ai toujours aimée, sans jamais oser déclarer ma flamme. Rémi m’aurait tué, sur le coup ! Une présence féminine me serait bien utile et agréable... Et si tu voulais bien d’un gars comme moi... tu resterais ici et tu vivrais avec moi ! »

     À ces mots, Adèle et Nestor lui sautent au cou.  Et tous les trois, enlacés, pleurent de bonheur... Le bonheur d’avoir, là, devant l’écurie, refondé une famille ! 

     Dans la maison, leur dit Émile, il n’y a qu’une chambre.  Mais dans la grange, on trouvera de la place, et de quoi aménager des quartiers pour Nestor. Nestor est ravi. Une fois dans la grange, il décide que, dès ce soir, c'est là qu'il dormira ! Avec Émile, ils préparent une couche. Des plateaux de charrette feront un lit superbe. Nestor va être bien, ici ! Et pendant que Nestor fait connaissance avec les chevaux, Émile va préparer un repas pour fêter ces retrouvailles.

      Adèle l’accompagne, et dans la cuisine, elle lui dit tendrement : « Moi aussi, tu sais, j’ai toujours eu un penchant pour toi, sans jamais oser te l’avouer ! Ces derniers temps, pendant le peu que je dormais, je faisais des rêves merveilleux...  et figure-toi que c’était toi qui t'y trouvais ! »

      Et ils se serrent à nouveau, dans une étreinte folle.  Puis ils s’embrassent, bouche à bouche. Leurs langues se mêlent. Pour la première fois de leur vie, ils se montrent vraiment qu’ils s’aiment. Adèle est aux anges.  Les rêves merveilleux sont en train de se réaliser !

     Ils préparent ensemble le repas. Émile débouche un vieux rouge que Child lui a un jour offert, et ils en prennent un godet chacun, pour le goûter. « Hmmm... Ce vin est excellent ! » dit Adèle

toute ragaillardie.

     Dans l’écurie, Nestor parle aux chevaux. Il leur explique qu’il va rester ici, avec eux, tout en leur caressant le museau. En réponse, ils font « brrrrh » en bougeant la tête, comme pour lui dire qu’ils apprécient. Les chevaux sont des êtres sensibles, et réceptifs à l’empathie qu'on leur manifeste.

     Émile, Adèle et Nestor partagent le repas, finissent la bouteille de vin. Pour couronner le tout, Émile offre une petite liqueur digestive.  Muni d'une lanterne donnée par Émile, Nestor rejoint la grange. Pour la première fois depuis longtemps, il le sent, il va bien dormir ! Et après avoir embrassé sur le museau tous les chevaux, il se couche dans son superbe lit, et s’endort aussitôt.

     Adèle et Émile débarrassent la table. Ils gagnent la chambre. Le lit d’Émile n’est pas très grand, mais à coup sûr, ils s’en accommoderont parfaitement !

 

Annexe 28

 

 

 

 

          Jeudi 23 avril

 

 

Les douches communales

 

       Les maçons de Mettis sont venus.  Ils ont construit la maison des douches collectives. Un espace de vie permettra d’installer les quartiers du responsable des douches. Le bassin d’eau est en place, la chaudière aussi.

      Les tuyaux et les pommeaux, commandés dès le début du projet, sont arrivés de Mousson. Je peux donc installer les douches, et cela fonctionne à merveille ! Une douche sera aussi aménagée dans les quartiers du responsable. Les habitants de Durandalem veulent tous essayer ces fameuses douches, c’est la cohue à l’entrée !

     Ce soir, réunion chez Child, pour mettre les choses au point. L'on devra désigner un responsable qui s’occupera de l’eau et du nettoyage des douches. Le bruit a été colporté sur les marchés environnants, pour recruter un volontaire.

 

 

 

 

La soirée chez Child Germain

 

      La soirée commence. Tous les villageois se sont accoutumés au rythme de la cloche. Elle sonne six coups, il est donc dix-huit heures. Il ne fait pas encore nuit, les habitués de l’auberge sont déjà là. Michel discute avec P’tit Louis du bac de décantation qu’il lui a installé. C’est efficace, et l’eau qui en sort est bien claire.

      Clovis est venu avec sa famille : Clothilde, son épouse, et ses enfants Gérôme et Fabien, onze ans et neuf ans. Il parle des douches, il demande si quelqu’un est candidat pour s’en occuper. Apparemment, à Durandalem, pas de candidat en vue...

     Pierrot le cantonnier, est présent, accompagné de sa femme Gisèle et de ses enfants Agathe et Félix, onze ans et huit ans.

     Claude, qui travaille avec Pierrot, est là aussi avec Marie, sa femme, et Jenny, leur fille de dix ans.

      Le Fernand arrive, avec ses trois commis, Edouard, Jacques et Gildas. Ils ont bien travaillé, et ils ont grand soif !

     Denis Pepin est là, avec sa femme. Il montre son nouveau modèle de couteau, à lame pliable.

      Émile entre dans l’auberge, accompagné d’une femme et d’un garçon inconnus des habitants du village. Émile fait les présentations.

      La femme, Adèle, est sa belle-sœur. Elle habitait à Mettis avec son mari Rémi, le frère d’Emile, et son fils Nestor.  Mais voilà déjà deux ans qu’Adèle n’a aucune nouvelle de Rémi. Son mari a disparu, nul ne sait ce qu’il est advenu de lui. Elle craint qu’il ne soit parti avec une autre. À l’époque, ne lorgnait-il pas vers une richissime bourgeoise de Mettis, qui a disparu elle aussi ?  Adèle a désormais le plus grand mal à survivre sans revenus à Mettis.

      Émile lui a donc proposé de venir s’installer avec lui à Durandalem, ce qu’elle a accepté sans tarder. À Durandalem, elle aura un toit, et ne craindra plus l’expulsion. Et puis, comme elle est bonne cuisinière, elle mijotera de bons petits plats à son beau-frère... 

      Quant à Nestor, maintenant un grand gaillard de dix-neuf ans, il se réjouit de pouvoir travailler avec son oncle, il adore tant les chevaux ! Tous leur souhaitent la bienvenue.

       J’arrive avec Estelle, Alison et Benjamin. Émile me présente sa nouvelle famille. Estelle va aider Berthe derrière le comptoir, il va y avoir du monde à servir, ce soir !

     Voilà Berthe, celle du P’tit Louis, accompagnée d'Anne et de Grégoire. Elle salue tout le monde, fait connaissance d’Adèle et de Nestor, et propose que dorénavant, on l’appelle Bertha, pour ne plus la confondre avec la dame de Child.

     « Bertha chérie, dit P’tit louis, raconte ce que Robert t’a installé samedi dernier ! » Et Bertha, toute réjouie raconte comment le linge se lave tout seul, et comment elle prend soin de sa peau, depuis qu’elle a une douche, et comment sa vie a changé, et comment elle peut maintenant faire de plus belles pâtisseries !

     « Isabeau, dit-elle à son fils, va chercher le grand panier qu’on a laissé devant la porte !» Isabeau revient avec le panier, un panier rempli d'un monceau de pâtisseries, toutes plus appétissantes les unes que les autres. Bertha les dépose sur le comptoir. « Voilà, c’est pour vous tous, servez-vous, c’est grâce à Robert ! »

      Isabeau sympathise avec Nestor. Ils s’amusent de leurs histoires respectives, dirait-on.

      Alison et Jeanne se retrouvent et se racontent leurs séances de douche.

     Mon fils Benjamin aime à jouer les serveurs. Il leur sert donc à boire, et aussi des petits gâteaux.  Il en profite pour en manger un au passage. Dame, il est gourmand !

 

    L’abbé Paul fait son entrée. Émile lui présente Adèle et Nestor. D’emblée, notre curé leur demande s’ils ont la foi. Ils répondent par l’affirmative. Il leur donne donc rendez-vous dimanche matin à la chapelle afin de les présenter aux paroissiens de Durandalem, ce dont Adèle le remercie.

     Alvin, accompagné des jumeaux Judith et Roger, vient lui aussi boire un godet.

 

 

 

 

Les cousins de Naborum

 

     Une calèche arrive, qui vient de Naborum. À son bord, deux garçons et une fille, qui demandent à Child de les héberger pour la nuit. Pas de souci, il a des chambres pour les voyageurs. Il leur propose de s’attabler, il va leur servir un repas.

      Ils discutent un moment. La fille se présente. Elle se nomme Yvette Welch, elle vient de Naborum. Âgée de trente ans, elle est la sœur aînée de Josiane, qui travaille avec sa cousine Josette Wasch comme buandière à l’école des soldats.

     Les deux garçons, Gael et Joel, sont jumeaux, ils ont vingt-huit ans. Ce sont les frères aînés de Josette Wasch, les cousins d’Yvette. Ils sont venus à Durandalem pour voir leurs sœurs et cousine, et demandent si elles viennent à l’auberge, ce soir. On leur répond que non, « mais demain matin on préviendra les cousines que vous êtes là ! » répond Child, en leur demandant s’ils ne restent que cette nuit, ou un peu plus. « Cela dépend, dit Gael, nous avons des ennuis à Naborum. »

     Il raconte : « Le comte de Créhange, qui nous employait, nos parents et nous, quitte la région. Il ferme son hostellerie du Warndt. Nos parents suivent le comte, qui va s’installer dans la région au-delà de Mettis.  Mais nous, nous ne pouvons pas les suivre. Nos logis, prêtés par le comte de Créhange à nos parents, sont maintenant réquisitionnés par le comte pour en faire un grand comptoir peaux et textiles. » « Et nous sommes priés d'évacuer les lieux rapidement, rajoute Joel. Nos parents doivent suivre le comte, mais nous, nous n’avons rien à faire là-bas.

      Nous voulions voir si nous pouvions rester avec nos sœurs, le temps de trouver un autre logement. »

     Child leur dit alors que non, hélas, Josette et Josiane ne pourront pas les héberger. Elles ne disposent que de leurs quartiers dans l’école !

      « Quels sont vos métiers ? interroge alors Michel. »  Yvette répond qu’elle était cuisinière du comte, il fut un temps, puis qu'elle a travaillé aux cuisines de l’hostellerie de Warndt. Gael a travaillé comme homme de main et vendeur dans différents magasins de Naborum, et Joel était serveur à l’hostellerie du Warndt, avant que le comte ne ferme l’établissement.

     Tout le monde écoute attentivement le drame que subissent ces gens. Ce comte de Créhange est vraiment un fieffé malappris ! Michel réfléchit. Comment donc les aider ?

      Child a soudain une idée. L’école lui prend maintenant une bonne partie de son temps. Il aurait bien besoin d’une personne qui s’occuperait de l’échoppe.  Si cela intéresse Gael, il peut l’embaucher dans sa boutique… Il lui offre le gîte et le couvert, et lui paie un intéressement, s’il est d’accord. Gael trouve la proposition alléchante. Mais il pense à son frère Joël…   « Joel ? dit Child. Il pourrait s’occuper des nouvelles douches, là, à côté de l’auberge. Il logerait dans les quartiers prévus, et mangerait à l’auberge avec Gael ».

     Michel prend alors la parole : « Si Yvette veut continuer à faire la cuisine, je la prends volontiers à mon service au chalet.  Depuis que mes filles sont parties, il est bien vide, le chalet ! Une présence féminine serait vraiment un bienfait... »

     Tout le monde se réjouit d’une issue aussi rapide. « Ce soir, vous dormez à l’auberge, et demain, nous vous installons dans votre nouvelle vie ! » dit Child. « Et maintenant, tournée générale ! » 

      C'est ainsi que ce soir, cinq nouveaux habitants s’installent à Durandalem : Adèle et Nestor, chez Émile. Yvette, chez Michel. Gael, chez Child. Et, Joël, dans le bâtiment des douches. Tous les problèmes sont résolus !

     La soirée se poursuit, les tournées s’enchaînent, et la bonne humeur règne dans l’auberge. Émile, Adèle et Nestor vont se coucher, ils viendront demain manger à l’auberge. Michel bavarde inlassablement avec Yvette. Forte sympathie réciproque, attirance mutuelle attisée par un trop long manque de contacts intimes...  Et Michel annonce à Child que finalement, non, Yvette ne dormira pas à l’auberge ce soir... Il l’emmène tout de suite au chalet !

 

 

 

           Vendredi 24 avril

 

 

 

 

Le chalet de Michel

 

      Yvette se réveille. Elle se rend compte qu’elle n’a pas rêvé, elle est bien dans le lit à côté d’un homme.  Et quel homme ! Elle se souvient de la nuit dernière.

Elle était partie de l’auberge en compagnie de Michel, qui avait une lanterne à la main. Le chemin était aisé, et elle a bientôt aperçu le chalet.

      C’est là que Michel lui a dit : « Voilà, on est arrivés, c’est là que je vis. Et si tu te sens bien ici, tu pourras vivre avec moi ! » Il a ouvert la porte, allumé le chandelier. Yvette a découvert une pièce, avec quelques portes sur les côtés et au fond. « Je te ferai faire le tour du propriétaire demain, il fera jour. Mais déjà, je te montre, à droite, la cuisine et la pièce à vivre ; au fond, l’accès à mon atelier de menuiserie, et aussi la salle de bains ; et à gauche, ces trois portes donnent chacune sur une chambre. Je te montre la tienne. C’était la chambre d’une de mes filles.  Elles n’habitent plus ici, elles ont leurs quartiers à l’école. »

      Elle entre dans la pièce, la trouve spacieuse. Une commode à droite, à côté d’un grand lit, et une armoire sur la gauche. Au fond, une grande fenêtre. « Et ta chambre, elle est aussi grande ? » demande Yvette, qui n’a pas envie de se trouver seule tout de suite. « Viens, je te fais voir. »

      Et il l’emmène dans sa chambre, plus grande encore que l’autre. Un vaste lit trône au milieu, une armoire et une commode d’un côté, une table et un buffet de ‘l’autre, et également une grande fenêtre au fond. Yvette s’approche de Michel et l’embrasse sur la joue, en lui disant doucement « Merci de m’accueillir chez toi, Michel... ».

     Michel la prend alors dans ses bras musclés, l’embrasse sur la bouche. Yvette frissonne.  Jamais elle ne s’était trouvée ainsi dans les bras d’un homme d’âge mûr. Elle lui tend sa langue, et leurs deux langues se nouent, passant de bouche à bouche. Alors Michel commence à la déshabiller…

 

Annexe 29

  

       Depuis le grand lit, elle contemple la vue par la fenêtre. Le jour s'est levé.  La colline s'élève derrière le chalet, plantée de quelques arbres. C'est le terrain de jeu d’oiseaux qui piaillent à qui mieux mieux.

     Michel se réveille, la voit qui le regarde, souriante. Elle se penche sur lui, l’embrasse tendrement. « Comment as-tu dormi ? » lui demande-t-il. Elle lui dit qu’elle a fait plein de beaux rêves, et qu’en se réveillant un de ces rêves était devenu réalité ! Michel lui sourit, se lève, prend une tenue chaude dans l’armoire et la lui tend. « Il ne fait pas très chaud dans les chambres, couvre-toi ! » Enfilant une tunique, il l’emmène dans la cuisine. Il y a encore des braises dans l’âtre.  Il jette deux bûches dessus, d'où jaillissent aussitôt des flammes. La chaleur se ressent rapidement. Il propose à Yvette de déjeuner. Au menu, des fruits, du fromage. De l’eau chauffe au coin de l’âtre, pour boire une tisane. Aux herbes ou au café, comme elle voudra. Elle explore les lieux.

      Il y a là de quoi faire une bonne cuisine : des marmites et chaudrons de cuivre, des poêles en acier, une table pour préparer les repas, et un garde-manger refroidi par un filet d’eau courante qui coule sur les parois métalliques. Puis Michel lui fait visiter son atelier de menuiserie. Des planches découpées à la grande forge, des madriers, sont stockés contre le mur.  Ce qu'il faudra pour construire. « Je dois préparer des cloisons pour les coins d’aisance de l’auberge. Alors, j’ai un peu de travail ici. Mais si tu veux, tu peux te promener dans le chalet et tout autour, pour mieux connaître l’endroit.

     Tu es vraiment ici chez toi, et tu peux faire à ta guise.  Tu trouveras des habits propres dans l’armoire de la chambre que tu as vu cette nuit. Ils sont tous à toi s’ils te plaisent. »

      La voilà donc partie en exploration, tandis que Michel prépare les madriers, les planches et les outils dont il aura besoin à l’auberge. La charrette à bras, ce sera suffisant pour emmener tout ça. Il y charge donc son matériel. Tout sera prêt pour partir à l’auberge. Yvette revient. Elle a fait le tour du chalet, elle trouve l’endroit superbe.

      Dans l’atelier, Michel a fini. Ce midi, ils mangeront à l’auberge, et cet après-midi, il installera les cloisons. « Mais il est encore tôt... Que veux-tu faire, en attendant ? » lui demande Michel. Elle lui propose d'aller ensemble dans la cuisine, il y fait chaud, il y fait bon...  Et dès qu'ils y sont, elle s'empresse de lui enlever sa tunique.

 

Annexe 30

 

     Il est l’heure maintenant de se rhabiller, pour descendre à l’auberge.

 

 

 

 

Aux douches communales

 

       Dès le matin, les jumeaux Joel et Gael sont là. Ils déjeunent en attendant Child, qui doit les informer de leurs tâches respectives.

     Une fois arrivé, Child emmène Gael et Joel à côté de l’auberge, là où se trouve le bâtiment tout neuf des douches collectives. Child explique donc à Joel ce qu’on attend de lui. Mais cela peut concerner aussi Gael. Comme ils travaillent l’un à côté de l’autre, ils pourront éventuellement se relayer et s’entraider dans leurs tâches.  « Il y a un bassin toujours rempli d’eau, explique Child. Il est automatiquement alimenté par un conduit qui vient de la cascade, par la colline. »

 

     Sur ce, j’arrive avec Estelle, et je rejoins le groupe. Estelle, de son côté, rejoint Berthe. Elles vont préparer les repas pour l’école et pour l’auberge.

     J'explique aux jumeaux : « Sous ce bassin, il y a une cuve, elle aussi pleine d’eau, au niveau du toit de la bâtisse. Et sous cette cuve, il y a une chaudière au charbon, qu’il faut entretenir, de façon que l’eau reste chaude.  Le charbon est livré une fois par semaine, par Pierre de l’abbaye des Glandières. Il sera stocké dans cette remise, à côté de la chaudière. Il faudra s’assurer que le feu est continu, sortir les scories, les stocker à côté de l’enclos. Les outils, pelle, tison, sont dans la remise. Voilà pour la chaudière. Vous avez des questions ? »

      Mais ils n'en ont pas, ils comprennent vite et semblent bien assimiler.

      « Alors, allons visiter le bâtiment » dit Child. Devant, c'est le sas d’entrée, ainsi que les quartiers d’habitation de Joel, suffisamment grands pour y vivre à l’aise, avec douche personnelle et pièce d’aisance. Une cheminée orne le mur côté est. Gael trouve cela formidable.

      Il y a bien plus de confort que dans leur logis de Naborum, où il fallait aller dans la cour pour ses besoins ! Et l’eau devait être prise dans des seaux à la fontaine...

      Puis on entre dans la partie publique. Un couloir, avec trois portes de chaque côté, va jusqu’au fond du bâtiment. Au fond du couloir, une cheminée avec des conduits qui amènent l’air chaud de chaque côté. De chaque côté de la cheminée, une pièce d’aisance avec de l’eau, pour les besoins des utilisateurs. Enfin, derrière le bâtiment, une fosse d’aisance couverte qui recueille les excréments.

     « Joel, tu devras t’occuper du bon fonctionnement de la cheminée, de façon qu’il y ait toujours de l’air chaud dans le bâtiment. Surtout en hiver, où les douches chaudes seront prisées ! » Gael écoute attentivement lui aussi, pour remplacer ou assister son frère le cas échéant. 

      « Le problème, c’est que l’eau ne doit pas geler pas dans les réserves et les cuves en hiver. Mais j’ai du temps avant le prochain hiver pour trouver un système ! Chaque porte ouvre sur une pièce qui sert de vestiaire, et au fond se trouve la douche. »

      J’explique le fonctionnement, simple, de la douche : une manette rouge, et une manette bleue à l’entrée pour régler la température de l’eau, c’est tout. À côté de la douche, une autre manette permet d’ouvrir la fenêtre haute qui se trouve dans chaque douche, pour aérer entre deux utilisations.  Cette manette actionne aussi un clapet fermant le conduit d’air chaud qui vient de la cheminée, pour éviter une dispersion inutile de la chaleur par la fenêtre.

     « Ton rôle, Joel, est d’ouvrir cette fenêtre après chaque passage, et de la refermer pour le suivant. Tu dois aussi expliquer l’utilisation des manettes à chaque fois. Tu as à ta disposition des balais, raclettes et serpillières pour tenir le lieu propre et sec. Tu es responsable de la gestion du bâtiment. C’est toi qui gères l’ouverture du sas, tu ne feras entrer les gens que s’il y a des douches disponibles, et tu les accompagneras pour leur expliquer le fonctionnement. Voilà. Avez-vous des questions, tous les deux ? »

      « Elles sont disponibles tout le temps ? » demande Joel. « Non, des horaires vont être établis, de dix heures à midi, et de quatorze heures à dix-sept heures, pour commencer. On adaptera suivant la demande. Ce qui te laisse le temps de contrôler la chaudière. »

     « Et ça commence aujourd’hui ? » demande Gael. Child dit que non, « Cet après-midi, nous allumerons la chaudière pour chauffer l’eau. Comme il y a une grande quantité d’eau, il va falloir au moins quatre heures de chauffe ! »

     « Les clients devront payer ?  demande encore Joel. »

     « On va d’abord voir l’engouement pour les douches, dit Child. On affichera par la suite un prix d’entrée, que l’on n’a pas encore fixé. Tu peux prendre tes quartiers dès ce matin, tu demanderas à Berthe de te donner du linge de lit et de toilette. Et tu devras aussi gérer le stock de serviettes que tu distribueras aux usagers. Les serviettes utilisées seront ramenées à l’auberge pour y être lavées.

      Pas avant que la machine à laver soit installée... rajoute-t-il en me regardant d'un air entendu. » Je le rassure : « Tout est prêt, Léon doit venir dès ce matin pour m’aider à l’installation des chaudières et de la machine à vapeur. L’installation des douches est terminée, il ne reste qu’à raccorder. »

      Les jumeaux sont ravis. Joel garantit qu’il sera à la hauteur pour ce travail, et que les villageois seront contents de lui. Je suis, tout comme Child, persuadé que ces garçons feront l’affaire. Bref, tout le monde est content !

 

 

 

 

Chez Child

 

Nous nous rendons ensuite dans l’échoppe de Child. Mais voilà Léon qui arrive. Je quitte donc Child et les frangins, et j'attaque les travaux avec lui.

      Gael et Joel sont épatés de ce qui se trouve devant eux. Il y a de tout ! Child explique à Gael ce qu’il attend de lui. Connaît-il un peu les armes ? Il répond que oui. Son frère et lui sont archers. Un art qu’ils ont appris en guerroyant il y a quelques années du côté de Pont-de -Sarre, à l’Est, avec un Germain nommé Helmut.

     Et au dire d’Helmut, ils sont de bons archers ! 

      « Nous étions, Joel, moi et quelques autres, au service du comte de Créhange, et Helmut nous a enrôlés dans sa brigade. Il nous a enseigné cet art. Par la suite, le comte de Créhange nous a récupérés quand il a ouvert son hostellerie du Warndt. »

     Child, excellent archer lui-même, dit qu’il l’a connu, et que c’est vraiment un des meilleurs archers.

      Child est content. Les jumeaux sont de bons éléments, et ils savent lire, écrire et calculer.   C’est ce qu’il faut savoir dans un commerce.  Il ira ce matin à l’école, leur dit-il, et il préviendra Josiane et Josette de leur venue et de leur embauche.

      Avec Léon, nous terminons nos raccords. La chaudière est déjà en chauffe. Child pourra prendre une douche dès aujourd’hui.

      Deux coins d’aisance sont déjà opérationnels, un dans l’auberge, et un dans l’habitation de Child. Reste à mettre des murs. Michel est sur le coup ! Tant qu’à faire, chaque chambre aura sa douche, et un coin d’aisance. Les coins d’aisances sont raccordés à la fosse des douches collectives.  Un progrès pour l’auberge !

     Child revient de l’école. Les cousines viendront voir leurs frères et leur sœur cet après-midi. Après tout, à l’école, ils peuvent bien se passer de leurs services pendant quelques heures ! Elles sont bien sûr enchantées des nouvelles embauches...

      Emile arrive avec Adèle et Nestor. La famille s’étant agrandie, il faut qu’ils fassent des provisions cet après-midi à l’échoppe. Pour l’heure, un bon repas concocté par Berthe sera parfait ! « Si en plus Child nous déniche un bon vin, ce sera magnifique. »

      Nous mangeons à l’auberge, nos enfants nous rejoignent pour le repas.

      Voilà Yvette avec Michel.  Et à la voir aussi rayonnante, tous comprennent qu’avec lui, elle se sent parfaitement bien. Elle est ravie d’apprendre qu’elle va voir Josette et Josiane.

      Cet après-midi, la machine à laver devrait fonctionner. C’est Berthe qui va être contente... C’est vrai que l’auberge, les chambres, et maintenant les serviettes des douches collectives, ça en fait du linge, tout ça ! Grâce à moi, mais aussi grâce à Léon et à Michel, Durandalem est en passe de devenir le village le plus propre de l’Austrasie !

     Après un bon repas bien arrosé, Léon et moi, nous attaquons la fin du chantier pour la machine à laver, et nous pouvons tester les douches. Michel monte les cloisons des pièces d’aisance. C’est vite fait, il a des gabarits standard maintenant. On peut appeler Child et Berthe... Nous avons fini !

      Josiane et Josette arrivent avec Jacou, curieux de rencontrer tout ce nouveau monde. Émile leur présente Adèle et Nestor, sa nouvelle famille.  Un bien beau jeune homme, ce Nestor, pensent les cousines...

      « Adèle, Nestor, dit Émile, je vous présente Jacou, notre bourgmestre.  Un docteur hors pair, et en sus, maître de l’école de soldats de Durandalem. Quant à Josiane et Josette, ce sont les buandières de l’école ! »

     Jacou est enchanté qu’avec Adèle, Émile ait enfin pris femme ! Son célibat l’inquiétait quelque peu... Et Nestor est un solide gaillard, il en faut à Durandalem. D'autant que trois d’entre eux sont destinés à partir rejoindre l’armée du roi.

     Puis Josiane serre dans ses bras sa grande sœur Yvette, et la présente à Jacou. Michel précise qu'Yvette est sa cuisinière attitrée, et qu’elle vit désormais avec lui dans son chalet. Cela enchante Jacou, lui qui s’en voulait d’avoir privé Michel de Marianne et de Mariette, ses filles jumelles, ses rayons de soleil...

      Josette se fait serrer dans les bras de ses deux frères Gael et Joel, presque trop fort, au point de l’étouffer ! Elle les présente à Jacou : deux hommes de vingt-huit ans, dans la force de l’âge, qui paraissent sympathiques, et qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau ! Seul moyen de les distinguer : Gael a une cicatrice au front, au-dessus de l’œil gauche. Trace d’un combat où il a risqué sa vie, avec son frère, pour défendre Helmut, leur maître d’armes à Pont-de-Sarre, raconte-t-il. Quant à Joel, il se présente comme le nouveau concierge des douches du village. Ce qui plait à Jacou, qui n'aura plus besoin de prêter celles de l’école aux habitants.

      « Et quand seront-elles ouvertes ?  demande-t-il. - Dès demain matin, dix heures !  répond Joel, fier de son rôle. »  Gael rajoute que Child l’a embauché comme vendeur et gérant de son échoppe, et qu'il est vraiment heureux de cette opportunité. Comme il a bien fait de venir à Durandalem avec son frère et sa cousine !

       Child, après avoir mis en route la toute nouvelle chaudière selon mes conseils et explications, demande à Joel d’aller allumer le feu pour la chaudière des "douches communales", comme il les nommera dorénavant. J’accompagne Joel. Gael nous suit pour apprendre. Et le feu bientôt rougeoie de charbons ardents, chauffant la cuve d’eau des douches.

      Joel montre à sa sœur Josette comment il s’est installé dans sa nouvelle demeure. Soudain, il s'avise : « Au fait, Gael aussi pourrait venir s’installer ici, avec moi... Il y a largement la place pour deux.  Et puis, nous avons l'habitude de vivre ensemble depuis toujours ! » Gael n’y avait pas songé, Child lui ayant proposé une chambre à lui.  Mais il trouve l’idée excellente ! Il va en parler à Child, qui est d’accord : « Comme ça, ça me fait une chambre libre de plus, une chambre avec tout ce confort durandalémois que bientôt tous les hôtels de l’Austrasie vont m’envier ! »

      Et toute une troupe s’affaire aussitôt dans les appartements des jumeaux. Michel a toujours ses outils et quelques planches pour arranger une cloison, pour un peu d’intimité si nécessaire. 

      Josiane, Josette et Yvette aménagent les lieux, trouvent dans l’échoppe des rideaux et des coussins. Berthe leur donne des draps, des couvertures. Et bientôt les jumeaux se retrouvent dans leur nouvel appartement, tout heureux.

    Joel va vérifier la chaudière. L’eau est déjà tiède, le système fonctionne.

      Berthe aussi est impatiente. Elle va tirer un peu d’eau pour voir si elle est chaude.  Elle aussi veut prendre une douche. C’est paraît-il tellement bien, aux dires de celles et ceux qui ont essayé. Sa fille Manon lui a déjà vanté les mérites des douches de l’école.

      Et puis, elle aimerait bien que son Child prenne une douche avec elle... et qu'il la prenne sous la douche ! Elle sourit à cette pensée...

      Les cousines Josiane et Josette vont regagner l’école. Jacou rentrera plus tard, il a encore des visites à faire à Durandalem. Il doit passer entre autres à la boutique de Claude Kaas, l’apothicaire, il lui faut quelques ingrédients de sa droguerie. Il a aussi dit à Manon qu’il rapporterait des couteaux de chez Denis Pepin, le coutelier.

     Il suggère aux jumeaux, à Yvette et à Nestor de venir à l’école, pour faire la connaissance des jeunes qui travaillent et étudient. Il propose la date de dimanche.  « Venez pour le repas de midi, vous pourrez profiter ensuite d’une sudation, et pourquoi pas de massages. Nous avons des spécialistes ! » Michel dit « Je viendrais bien avec eux moi aussi, pour suer un bon coup ! »  Jacou hésite. Il se doute de ce que les filles de Michel vont faire aux jumeaux, et il appréhende un peu la réaction de leur père. Mais finalement, il accepte.

     « Je dois néanmoins vous informer : je prône la nudité partout, c’est une question d’hygiène ! Et à terme, ce sera dans tout le village. 

      Dans l’école, tout le monde est nu, et vous devrez vous déshabiller complétement dès l’entrée, et tout le temps que vous passerez à l’école, ce sera ainsi, même à table. »

     Michel le sait, il l’a déjà fait lors d’un passage à l’école, Mais Yvette est étonnée : « Tous les garçons vont me voir toute nue, alors ! » « Et toi, tu verras tous les garçons tout nus ! » lui répond Michel, ce qui la fait rire. « Cela ne nous pose pas de problème, » disent les jumeaux d’une seule voix, « Nous étions tous nus quand nous nous baignions dans la Sarre, avec l’armée de Helmut ! »

     Nestor demande : « Je peux venir avec Isabeau ? j’ai bien sympathisé avec lui, et Isabeau m’a parlé de la sudation quand il y a eu les portes ouvertes. » « Pour moi, pas de problème non plus pour être nu devant les garçons. » « Il y a des filles, aussi ! » prévient Jacou. « Pas de soucis, je gère ! » dit-il faisant rire tout le monde.

      Les cousines Josette et Josiane repartent donc vers l’école, tandis que Jacou entreprend ses visites.

       Émile et Adèle rentrent chez eux. Nestor passe par le moulin pour annoncer la nouvelle à Isabeau. Michel et Yvette rentrent avec la charrette à bras vers le chalet.

      Je rentre aussi, avec mes enfants. Estelle reste à l’auberge pour aider Berthe à préparer le repas. Elle ramènera une portion pour nous ce soir. Léon aussi repart vers Laudrefang, il accompagne les cousines jusqu’à l’école et poursuit sa route en montant au fond de la vallée. Laudrefang est en haut, à seulement une demi-heure de marche de Durandalem.

     Dans l’auberge, il n’y a plus grand monde. Estelle est dans la cuisine, à préparer les repas, Berthe est dans son logement, elle attend Child pour tester la douche.

      Gael et Joel sont bien au chaud dans leur nouvelle résidence, une flambée dans l’âtre fait du bien à la bâtisse. Joel, après avoir contrôlé et chargé la chaudière des douches, fait une autre flambée dans la cheminée au fond du couloir des douches, pour réchauffer et préparer les douches. Elles doivent être ouvertes dès demain matin dix heures.

      Child a tout compris, et le système de la douche, et le système du tambour, avec la machine à vapeur. La douche est opérationnelle, il va pouvoir l’annoncer à Berthe. Il démarre le feu sous le chauffe-vapeur, pour avoir la rotation du tambour, et pour montrer à Berthe, sa nouvelle machine à laver. Il arrive donc dans le logement et lui crie « Berthe, la douche est prête ! »

     « Tu dois venir avec moi, j’aurais peur toute seule !  prétexte -t-elle. » Et ils se retrouvent devant la douche, se déshabillent...  Et une fois la température de l’eau réglée, ils y pénètrent ensemble.

 

Annexe 31

 

       « La machine en a encore pour un bon bout de temps...  Allons libérer Estelle, et allons manger ! » dit Child, affamé après ses prouesses du jour !

     Qu'il fait bon chez Gael et Joel... Les jumeaux, au chaud près de l’âtre, se déshabillent et s’installent nus, tranquilles devant les flammes. Cela fait longtemps qu’ils ne se sont pas sentis aussi bien, tous les deux, nus. Les voilà qui se rapprochent, se cajolent, s’embrassent, et se couchent devant le feu.

 

Annexe 32

       Samedi 25 avril

 

 

Les douches communales

 

 Ouverture

 

       Il est sept heures, le jour s’est levé sur Durandalem.

      Joel a du travail à faire, de si bon matin ! Il met deux bûches sur l’âtre. Quelques braises suffisent pour les enflammer, pour chauffer de l’eau. Il enfile une tunique, et sort. Il fait encore un peu frisquet, mais le soleil arrive.  Bientôt il fera bon ! Joel doit produire assez d’eau chaude, en chargeant la chaudière extérieure. Elle n’est pas éteinte, le charbon reprend immédiatement.  L’eau est encore tiède, elle doit être chaude dans trois heures. Il allume la cheminée dans le couloir des douches. Bientôt, il fera bien bon dans l’établissement.

     Gael aussi doit s'y mettre de bonne heure. Depuis l’avènement de l’école, Child a été occupé avec les portages de repas et les entraînements à l’arc avec les garçons, et il a manqué de temps pour entretenir l’échoppe. Gael doit la nettoyer. Cela lui donne l'occasion de faire l’inventaire des marchandises, dont il dresse une liste complète.

      Après avoir démarré les feux de la journée, Joel a préparé le petit déjeuner.  Il appelle son frère.  Gael le rejoint, et tous deux se partagent le fromage, le lard fumé et le pain. Ils trouvent excellent le pain ferme de P’tit Louis. Aucune comparaison possible avec celui de Naborum, tout blanc et tout vide.

      Je me rends à la grande forge, près de l’école, avec Benjamin. Je dois fondre du minerai pour confectionner d'autres tôles. Estelle m’accompagne jusqu’à l’auberge. Accompagnée d'Alison, elle va comme d’habitude aider Berthe à préparer les repas.

      Je dois construire un système de douche pour Léon dans sa forge à Laudrefang, je le lui ai promis. Et je pressens qu’à Durandalem, je n'aurai pas fini tant que tout le monde ne sera pas équipé ! Je sais que le Fernand, lui aussi, serait intéressé. Il doit venir aujourd’hui tester les douches communales avec ses commis. Et si ça lui plaît, il me demandera sans doute de lui installer le système à sa ferme...  Quant à Émile, hier, il m’a demandé si avec mon système il pourrait laver ses chevaux !

 

     A l’école, Georges Hair ce matin s’occupe des jumelles, leurs cheveux ont besoins d’être rafraîchis, et elles aimeraient avoir une belle toison bien sculptée, elles maîtrisent la sculpture sur bois, mais une main d’expert leur plaira ! Georges est ravi d’avoir dans ses mains ces deux magnifiques créatures, et après les avoir coiffés et coupé les pointes de leurs longs cheveux, il fait une magnifique queue de cheval tressée à Marianne, et deux splendides couettes à Mariette. Puis sur une table douillette il s’attaque aux poils pubiens de Marianne, effleurant par moment ses lèvres et sa vulve, ce qui le met dans un état plutôt gênant.

 

Annexe 33

 

     Les filles sont ravies de leurs chevelures et de leurs toisons, aux motifs en délicates volutes d’or. Elles prennent congé de Georges mais lui disent que les autres, voyant son travail, ne vont pas manquer de le solliciter !

 

 

 

 

Le Fernand et ses commis

 

      Il est bien dix heures quand le Fernand arrive aux douches, avec ses trois commis Édouard, Jacques et Gildas. Ils veulent tester les douches.

      Ce sont les premiers clients de Joel !

     Il les reçoit donc tous les quatre dans le sas, et leur explique comment cela fonctionne. Il leur donne à chacun une serviette, pour se sécher. Puis ils entrent dans le couloir. Joel s’est assuré qu’il y fait bon. La cheminée ronfle, au fond.

     Il conduit le Fernand dans la première douche, lui explique les manœuvres pour la température de l’eau, il ferme la porte et le laisse se doucher. Il fait de même pour Édouard, Jacques et Gildas. Les quatre douches fonctionnent simultanément, apparemment sans problème ! Joel va vérifier si la cuve d’eau chaude se remplit bien au fur et à mesure de l’utilisation, et si la chaudière chauffe assez pour réchauffer tout cet apport d’eau froide.  Mais tout cela a l’air de fonctionner normalement. Le Fernand est déjà ressorti, séché. Il veut se réchauffer et va s'installer devant la cheminée du fond. Il est resté nu.

      C’est un solide gaillard de six pieds de haut. de larges épaules sur lesquelles est plantée une grosse tête rousse. Des yeux verts, une grosse moustache rousse sous un nez un peu épaté. Un corps musclé, des pectoraux bien développés et des gros bras bien musclés, un ventre plat avec de beaux abdominaux. Une grande toison rousse couvre tout le pubis, cachant un pénis de cinq pouces, très fin, et des petites bourses accrochées derrière. Des cuisses très musclées sur des jambes épaisses. Oui, le Fernand est bien bâti !

       Joel ne sait pas quelles sont les consignes par rapport à la nudité, il demandera à Child. Mais pour l’heure, pense-t-il, tant qu’il n’y a que des garçons, ce n’est pas gênant. Et le Fernand retourne dans sa douche pour se rhabiller, bien réchauffé par la chaleur de la cheminée. 

     Gildas, blond de six pieds, ressort tout rouge. Il a dû abuser de l’eau chaude, se dit Joel. et il lui demande s''il a eu un problème avec le mélange d’eau. « Oh non, aucun problème, répond Gildas en souriant. J’aime bien cette sensation d’avoir très chaud, c’est un plaisir ! »

     Jacques, grand brun de six pieds deux pouces, sort à son tour. Lui, il a un teint normal. Il est ravi de cette expérience, et promet de revenir !

      Édouard a été tête en l’air : il a ouvert les manettes alors qu’il était encore vêtu, et il a tout trempé ses habits et sa serviette ! Mais il a apprécié la douche chaude sur son corps.  Il ressort donc tout nu et tout mouillé, montrant un corps de six pieds sous une chevelure brune, peu de poils, une toison clairsemée et un membre de quatre pouces flanqué de beaux testicules pendants. Il demande s’il peut avoir une autre serviette... Joel, le Fernand, Gildas et Jacques sont pliés de rire ! Le pauvre Édouard ne peut tout de même pas remettre ses frusques mouillées, ni retourner tout nu à la ferme... Alors, Joel lui donne une serviette, et va lui chercher dans ses appartements une tunique et des chausses de rechange.

      Les quatre fermiers remercient Joel.  Édouard, emportant ses frusques mouillées dans un sac, lui promet de rapporter les habits au plus vite.  Joel lui dit de ne pas se presser, il a encore d’autres habits de rechange. Une fois tout le monde parti, Joel, selon les directives de Child, aère les douches utilisées, et passe la raclette puis la serpillière.

 

 

 

 

L’utilisation des douches

 

      Michel et Yvette arrivent, ils veulent eux aussi prendre une douche ! Joel leur explique le topo, et désigne les deux douches qui restent. Mais Michel veut prendre la douche avec Yvette, pas dans une douche séparée. Ils pénètrent donc dans la douche du fond, et ferment bien la porte. Joel se dit que sa cousine Yvette va prendre du bon temps !

 

Annexe 34

 

    Quand ils sortent de la douche, Yvette a les yeux bien brillants, un sourire illumine son visage, et Michel a l’air épuisé... « Désolé, on a fait un peu de saletés ! »  Et Joel, souriant, répond : « Ne t’inquiète pas, Michel, j’ai entendu ; et je vais nettoyer...  Et l’eau, elle était assez chaude ? » Yvette confirme : « Oh oui, c'était bien chaud... »  Puis le couple va manger à l’auberge, c’est l’heure de l’apéro !

    Joel va donc nettoyer la douche, il l’aère. Il remarque effectivement des traces de liquide blanchâtre, qu’il enlève à la raclette. Puis il passe la serpillière. Les quatre douches utilisées sont sèches, il ferme donc les fenêtres hautes, ce qui ouvre les conduits de chaleur qui viennent de la cheminée. 

      Puis il vérifie le feu dans la cheminée, et sort vérifier aussi le niveau d’eau et la chaudière.  Ça va, elle chauffe bien.  Il est midi, il clôt la fenêtre de la dernière douche et, fermant l’établissement, se rend à l’auberge, pour faire à Child un compte rendu de la matinée. Child revient tout juste de la livraison des repas à l’école.

      Tout en buvant une pinte de vin doux, Joel fait son rapport :

      « Le Fernand est sorti tout nu de la douche, pour se chauffer devant la cheminée ! 

      Et puis Édouard, un des commis du Fernand, a mouillé ses habits. Je lui ai prêté des miens.  Mais on pourrait en prévoir un stock aux douches, pour ceux qui ne veulent pas remettre leurs habits mouillés ou sales.

      Et enfin, Michel et Yvette ont utilisé la même douche, en faisant du bruit ! Je les ai entendus... Mais j'ai bien nettoyé ! ajoute-t-il en regardant Yvette et Michel attablés, qui pouffent de rire. 

      L’eau était suffisamment chaude pour cinq douches, le système fonctionne bien. Et avec la cheminée, que j’ai allumée dès sept heures, il faisait bon dans la bâtisse ! »

      Child le remercie et commente : « Pour ce qui est du Fernand, il faut éviter la nudité dans le couloir, autant que faire se peut ! Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude. Bon, les accidents comme la mésaventure d’Édouard, ça peut arriver. Oui, prévoir des habits propres est une bonne idée. Quant à ce que font les clients dans la douche, c'est leur affaire. Mais ils ne doivent pas gêner les autres utilisateurs... dit-il en regardant Michel et Yvette.  Heureusement, ils étaient seuls dans l’établissement à ce moment-là. Mais tu dois bien gérer ce genre de situation, s’il y a d'autres clients !  Je suis content que cela fonctionne correctement...  Robert a bien estimé la taille de la cuve et de la chaudière. Il a vraiment l'œil ! »

       Je reviens de la forge, avec Benjamin, et nous nous attablons pour manger. C'est Alison notre serveuse, ce qui fait rire son frère. Voilà le Fernand avec ses commis. Édouard s’est changé à la ferme et rapporte les habits prêtés par Joel. Le Fernand est conquis ! Une douche comme celle qu’il a essayée serait parfaite à la ferme !  Et comme je le pressentais, il me demande d’en installer une dès que je pourrai.

      Mais pour l’heure, je me rends cet après-midi à Laudrefang, pour installer un système chez Léon. Après le repas, Joel va s’occuper de la chaudière et de la cheminée. Les douches sont de nouveau prêtes. Et les clients de l’après-midi, ce sont Émile, Adèle et Nestor. Joel leur explique comment cela se passe. Et quand Émile demande si Adèle peut aller dans la douche avec lui, Joel lui dit que les douches ne sont pas insonorisées, que tous les bruits de chacun s’entendent bien dans tout l’établissement, qu'il en a eu la preuve ce matin, mais qu'il ne nommera pas les bruiteurs !  Et doucement à l’oreille d’Adèle : « Nestor vous entendra ! » Alors, ils se servent de trois douches séparées. En sortant, ils sont enchantés. Ils vont demander à Robert de leur installer ce système à domicile !

     Judith et Roger, les jumeaux Koch, se présentent à l’entrée. « On vient prendre une douche ! » dit Roger. « On y a goûté à l’école l’autre jour, et c’est vraiment bien ! » ajoute Judith. 

      « Nos parents viendront plus tard, quand nous serons revenus à la boucherie ! Alors on va se dépêcher ! »

     Joel leur explique le fonctionnement, et ils entrent dans les douches.  Roger se met à chanter sous les trombes d’eau chaude. Cela fait rire Judith, dans la douche à côté. Ils s'essuient, s’habillent et ressortent au bout d’un moment, puis se sèchent les cheveux devant la cheminée.

     « Nos parents vont arriver, nous filons les remplacer à la boucherie, » dit Roger en partant. « Je les attends, dit Joel, mais qu’ils ne tardent pas trop... Normalement, l’établissement ferme à dix-sept heures ! »

     Alvin et Elvire arrivent. Joel leur montre le topo, et Alvin voyant la douche spacieuse dit : « Nous allons prendre une douche ensemble ! » Joel les informe de la propagation des bruits dans la maison, et ils se doutent de quels bruits il parle ! « Nous ne ferons pas de bruit ! promet Elvire. » Et ils pénètrent dans la douche, et se déshabillent.

     Alvin est un grand homme de six pieds trois pouces, blond aux cheveux courts, un corps fin pas très musclé, de longs bras et de longues jambes. Une toison dorée très fournie couvre une partie de son pénis fin, de cinq pouces.

     Elvire est une belle blonde de six pieds, aux yeux bleus. Sa longue chevelure est portée en queue de cheval. Une fois dénouée, elle couvre ses petits seins pointus aux tétons roses assortis. Son corps est très fin, presque maigre. De longs bras osseux descendent de ses épaules courtes.  Son ventre arbore un joli petit embonpoint tout rond, au-dessus d’une toison chevelue qui descend devant son pubis.

     Ils mettent la douche en eau et se frottent mutuellement, ils apprécient cette eau bien chaude qui coule sur leurs corps. Joel, devant la porte de la douche, leur dit qu’il s’absente pour s’occuper de la chaudière. « Vous êtes seuls, vous pouvez chanter !  sourit-il. Je ferme la porte de la maison par sécurité, je suis de retour d’ici vingt minutes !»

 

Annexe 35

 

      Ils sortent séchés et habillés, se dirigent vers la cheminée. Elvire fait sécher ses cheveux à la chaleur de l’âtre. Joel est de retour. De l’extérieur, il n’a rien entendu, mais à voir les yeux brillants d’Elvire, il se doute de ce qu’ils ont fait sous la douche...

      Le couple remercie vivement Joel, et promet de revenir !  Joel baisse le régime de la chaudière, et la charge pour qu’elle tienne toute la nuit, pour maintenir l’eau à une température convenable.

      

 

 

 

           Dimanche 26 avril

 

 

La visite de l’école

 

     Aujourd’hui, les douches ne seront ouvertes que le matin.

     Vers dix heures, c'est Pierrot Stein, le cantonnier, qui se présente avec Giselle, Agathe, et Félix. Après les explications d’usage, et comme les douches sont assez grandes, Giselle emmène ses enfants dans une douche et Pierrot en prend une autre. On entend les cris des enfants qui ne savent pas se tenir, et qui font les fous dans la douche. Gisèle a du mal à les laver, mais finalement, tous ressortent, enchantés !

     Alors que la cloche sonne onze coups, Claude Stein fait son entrée, accompagné de son épouse Marie et de sa fille Jenny. Son frère Pierrot lui ayant dit qu’ils allaient aux douches, il veut tester, lui aussi ! Deux douches de plus sont utilisées, Marie avec la petite Jenny, et Claude. Eux aussi ressortent enchantés.

      Et peu après onze heures, ce sont Clovis, Clothilde, Gérôme et Fabien Hune qui utilisent les deux dernières douches disponibles, Clovis avec Fabien, et Clothilde avec Gérôme. Chacun profite de ce moment de détente et d’hygiène, et ressort propre comme un sou neuf, comme le dit Clovis !

     Joel a beaucoup de travail pour aérer et pour nettoyer les douches. Gael vient l’aider, ils doivent partir pour l’école. Les six douches ont été utilisées, et onze personnes sont ressorties ravies, et propres ! C’est un gros tas de serviettes que Joel amène à Berthe ce matin...

     Il va vérifier les niveaux d’eau, de charbon, tout cela fonctionne à merveille. Et il y a eu suffisamment d’eau et de serviettes pour doucher onze personnes !  Puis Joël ferme la bâtisse. Elle rouvrira demain matin, à dix heures.

      Ce midi, Jacou a invité les nouveaux jeunes villageois à partager le repas des élèves de l’école. Ils se réunissent donc chez Child, qui les charge de transporter la nourriture préparée pour le repas. Michel Wald est là aussi, il accompagne Yvette Welch. Il voulait bien venir, mais comme il a du travail avec moi, il ne pourra pas y aller aujourd’hui. Gael et Joel Wasch et Yvette Welch, les cousins et la cousine de Josiane Welch et Josette Wasch, sont prêts. Nestor Pferd, le neveu d’Émile l’éleveur de chevaux, arrive accompagné d’Isabeau Muller, le fils du meunier P’tit Louis. Tous les cinq se chargent des victuailles. Child a rajouté quelques bouteilles de son vin si apprécié, et les voilà partis pour l’école.

 

     A l’école : « Ce matin, pas de cours : nous préparons la visite de nouveaux habitants de Durandalem qui sont arrivés cette semaine. » annonce Jacou.

     « Il s’agit d'Yvette Welch, sœur de Josiane, de Gael et Joel Wasch, les frères de Josette, de Nestor Pferd, neveu d’Émile l’éleveur de chevaux, qui viendra avec Isabeau Muller, le fils de P’tit Louis, que vous avez déjà vu lors des portes ouvertes. Yvette est la cuisinière de Michel Wald. »

     Cette dernière précision fait réagir Marianne et Mariette, les filles de Michel. « Ah, il s’est enfin trouvé une femme ! » disent-elles en en chœur en souriant.

     Jacou poursuit : « Gael Walch est le nouvel assistant de Child dans son échoppe, et Joel Walch a commencé hier la gérance des nouvelles douches communales, qui ont ouvert hier matin. Nestor Pferd est venu avec sa mère, Adèle, la belle-sœur d’Emile, et travaille chez Émile en tant que palefrenier. Ils seront là pour midi. Michel devait venir, mais Robert a besoin de lui pour des travaux, ce sera pour une prochaine fois ! »

     « Mais alors, nous devrons nous vêtir ! » disent plusieurs garçons. « Non, précise Jacou. Je les ai prévenus de la nudité obligatoire à l’école. Ils se déshabilleront à leur arrivée. Josette et Josiane, vous irez les accueillir au portail, et vous les emmènerez à la buanderie, où ils enlèveront leurs habits. Chantal et Manon, vous vous occuperez du repas que Child leur a donné pour nous, et vous dresserez déjà la table. Les présentations se feront ici, dans la grande salle.

      Je compte sur l’attention de toutes et tous pour que leur visite soit un succès ! » conclut-il.

 

    Peu avant midi, les cousines vont au portail, et guettent l'arrivée des invités. Quand le portail s’ouvre, les invités constatent tout de suite que la nudité est de mise ! Josiane et Josette les emmènent à la buanderie, pendant que Manon et Chantal se chargent des victuailles.

     Dans la buanderie, Nestor et Isabeau regardent les cousines et Yvette qui se déshabillent, pendant que Josiane et Josette observent l’anatomie des quatre garçons. Mais chacun se tient sage, chassant des pensées qui pourraient provoquer quelques réactions... plus ostentatoires chez les garçons. Ils arrivent à l’étage, et les présentations sont faites.

      « Je vous présente Yvette Welch, trente ans, la sœur de Josiane, qui habite dans le chalet avec Michel Wald, notre bûcheron. Elle vient de Naborum. Elle est la cuisinière de Michel » dit Jacou à la cantonade.  Yvette est enchantée de connaître les filles de Michel.

      « Voici les jumeaux Gael et Joel Wasch, vingt-huit ans, les frères de Josette. Ils viennent de Naborum. Gael est le nouvel assistant de Child, et Joel le nouveau gérant des douches communales. Et voici Nestor Pferd, dix-neuf ans, le neveu d’Émile. Il vient de Mettis. Emile le prend comme palefrenier. Et Isabeau Muller, dix-neuf ans, le fils de P’tit Louis, notre meunier, il travaille avec son père au moulin. » termine-t-il. 

    Il présente alors aux nouveaux arrivants, tour à tour, les résidents de l’école : « Je suis Jacou, quarante-cinq ans, le Maître d’enseignement, et le soigneur. Je suis aussi le médecin du village, ainsi que son bourgmestre. Child est mon adjoint et s’occupe des affaires du village quand je suis à l’école. Dillon, vingt et un ans, du village, est notre instructeur d’arme. »

      « Les élèves :  Alix Holz, quatorze ans, Xavier Stamm, quinze ans, Charles Kauf, quinze ans, Achille Gouvy, seize ans, Armand Capes, seize ans, Le borgne Bauer, seize ans, François Bauer, dix-sept ans, Gabin Fleich, dix-sept ans, Hugues Schaff, dix-huit ans, et Joseph Brett, dix-huit ans. »

    « Charles, Gabin et Hugues viennent de Naborum, Alix et Armand de Tenquin, Xavier et Joseph de Laudrefang, et Achille vient de Hombourg. Le Borgne et François sont les fils du Fernand, le fermier de Durandalem. » 

 

     Puis il présente les filles.  

     « Manon Germain, vingt-cinq ans, est la fille de Child, notre aubergiste. Elle s’occupe de nos repas.

      -Marianne et Mariette Wald, vingt ans, sont les filles jumelles de Michel, le bûcheron, elles sont les masseuses attitrées des élèves.

     -Josiane Welch, vingt-deux ans, et Josette Wasch, vingt-deux ans, sa cousine, sont nos buandières, elles viennent de Naborum.  

     -Chantal Iser, trente ans, est mon assistante au cabinet. Elle est aussi l’aide de Marion. Elle vient de Laudrefang. »

     « Et enfin voici Anatole Brett, trente ans, notre concierge. Il vient de Laudrefang. Voilà, tout le monde a été présenté. Nous allons prendre un apéritif ensemble avant de passer à table, de façon que chacun et chacune puissent faire plus ample connaissance. Vous trouverez les boissons sur le coin, servez-vous à votre guise ! »

     Après quelques verres et quelques discussions, tout le monde passe à table, chacun s’assoit où cela lui plaît. Child a bien fait les choses, des mets délicieux en abondance, et du vin sublime, les convives ne rechignent pas à se resservir ! Une fois que tout le monde est repu, Child prend la parole :

      « Maintenant, nous allons toutes et tous faire un petit trot autour du bâtiment, c’est une tradition de l’école ! Puis, pour celles et ceux qui le désirent une petite sieste sera possible ! »

      Et tout ce petit monde va trottiner autour de la bâtisse, sous les rires des invités qui se plaisent à ce jeu. Puis tous rejoignent la grande salle.

     Quelques friandises et autres liqueurs leur sont proposées, tandis que les jumelles, les cousines, Manon et Chantal débarrassent la grande table. Ensuite chacune comme chacun peut s’occuper à son gré.

     Les jumelles proposent aux jumeaux de visiter leur quartier.

     Anatole va faire visiter son domaine à Yvette.

    Manon discute avec Nestor, ils s’éloignent. Josiane et Isabeau vont visiter la buanderie.

    Dillon et Chantal vont discuter botanique. Josette a des petites douleurs et va consulter Jacou.

  Quant aux dix élèves, selon leur habitude, ils gagnent leur lit pour la sieste.

 

Annexe 36

 

  La sieste est finie, les invités sont de retour dans la grande salle.

    Jacou propose de s’hydrater, car maintenant, tous vont aller dans la salle de sudation.

      Certains aimeraient bien que Jacou refasse le fameux "ouragan", mais il s'abstiendra : il trouve que ce serait trop pour quelques invités, dont c’est la première sudation !

     Ils se retrouvent donc tous sous la douche, puis entrent dans la salle de sudation. Pour Yvette et les jumeaux, c’est chaud ! Pour Nestor aussi, mais Isabeau le rassure : « Tu verras, ce sera super ! » Ensuite, après une douche rafraîchissante, c'est le bain de kaolin, qui est vraiment apprécié ! Il est réservé aux invités, pour éviter qu'il déborde sous le nombre d'occupants.

     Puis l'on va se faire masser : un rituel bien établi de la maison ! Dans la salle de massage, toutes les tables sont prises. Jacou s’occupe d’Yvette, Marianne de Gael, Mariette de Joel. Manon masse Nestor, Josiane se charge d’Isabeau, Josette masse Joseph, Chantal prend Hugues, Alix masse Xavier, Achille est sur Charles, Armand avec Gabin. Le Borgne avec François et Dillon s’occupe d’Anatole. Les pommades et huiles de Jacou font merveille. L'on n’entend que des soupir de satisfaction, de plaisir et de béatitude... Après cette séance ô combien relaxante, tout le monde repasse à la douche une dernière fois, avant de regagner la grande salle, pour se sustenter quelque peu. Car tout cela, ça creuse !

      Et les invités, enchantés, discutent encore avec les résidents. Des rires fusent...  Les résidents communiquent mentalement entre eux pour satisfaire au mieux les invités.

     Mais pour les invités, il est temps maintenant de quitter l’école, la soirée est déjà bien entamée. Repassant par la buanderie, ils se rhabillent. Ils regrettent que soit déjà finie cette journée en tenue de peau qu’ils ont vraiment appréciée.

     Jacou est chaudement félicité pour la qualité de son enseignement. Et ils remercient tous les résidents, qui se sont rassemblés au portail pour saluer leur départ.

     Dans la soirée, la petite troupe quitte l’école et revient chez Child. Ils vont encore boire un verre ensemble, pour célébrer cette journée faste et superbe.

 

          Lundi 27 avril

 

 

Les Vikings

 

      Joel se lève tôt. La cloche vient de sonner six coups. Il doit s’occuper des feux, de la chaudière et de la cheminée, mais avant toute chose, il doit raviver son âtre mourant.  Un peu de paille, des brindilles, puis du bois... Et bientôt une bonne flambée réchauffe la pièce.  

      Gael se réveille, se lève, court à toutes jambes vers la salle d’aisance.  Une envie pressante... Hier au soir, chez Child, il a beaucoup bu ! Puis, pendant qu’il prépare le petit déjeuner, Joel sort s’occuper de la chaudière. Il enfile une peau sur sa tunique, il fait un peu frisquet ce matin. La chaudière ronfle. À dix heures, l’eau sera assez chaude pour les douches. Il va ensuite raviver la cheminée dans les douches, de façon qu’il fasse bien chaud ! Après avoir déjeuné, les frères se séparent. Gael retourne à son échoppe qu’il est en train de ranger, et Joel attend les clients.

      Une troupe de cinq cavaliers se présente à l’échoppe pour acheter des flèches. Gael les accueille. Les cavaliers se méfient de cet inconnu. Y connaît-il quelque chose en flèches ? Mais Gael les rassure, il a compris ce qu’ils veulent, et leur explique qu’il est le nouveau gérant de l’échoppe, l’assistant de Child.

     « Nous avons du temps, nous mangerons à l’auberge ce midi. Allons déjà y boire un godet ! » À l’auberge, Gael remarque qu’ils sont très sales et qu'ils sentent mauvais. Cela doit faire un bon bout de temps qu’ils sont sur la route. Ils disent venir des contrées du Nord, bien au-delà d’Aix, ce qui est quand même à quelques jours de cheval.

      Gael demande donc à Berthe s'il est possible de laver leurs habits, vu qu’ils comptent manger là ce midi. Et il leur propose, s’ils ont le temps, de prendre une bonne douche juste à côté. Et pendant qu’ils se restaureront, leurs habits seront lavés et séchés, tout prêts pour l’après-midi. « Comment pourras-tu faire tout ça aussi vite ? » s'étonne l’un d’entre eux.

      « Mais alors, nous serons nus pour manger ! ? » s’esclaffe un autre.

     « Non, j’ai ici des habits propres que je vous fournirai pour sortir de la douche. »

     « Mais qu’est-ce donc que ces fameuses douches ? » demandent-ils.

      Gael les emmène au bâtiment communal. Joel leur explique le principe, leur fournit des serviettes, récupère leurs frusques et va les porter à Berthe pour le lavage. Cela tombe bien, Berthe attendait justement pour lancer son tambour.

     « Sur leurs habits de soldats, les insignes de Charles notre roi ! Voilà qui nous incite à bien les traiter... Dans une heure, promet Berthe, ils seront propres, et sécheront à côté de la chaudière. Ils auront leurs habits secs avant la fin du repas ! »

     Sous la douche, les cinq hommes chantent... Apparemment, ils sont enchantés !  Les voilà qui ressortent nus, pour se sécher devant la cheminée. Ce sont cinq guerriers puissants, très grands, près de sept pieds, et très musclés. Tous les cinq sont roux, bien velus sur tout le corps, des toisons pubiennes très fournies, au-dessus de membres virils de bonne taille.

     Ce sont sûrement des combattants redoutables, se dit Joel en les voyant. 

     Ils l’appellent, et lui demandent s’ils peuvent rester nus ici devant l’âtre chaud, c'est tellement agréable ! « Pas de problème, dit Joel. Je ferme les douches, vous ne serez pas dérangés. Je vais vous chercher à boire ! Ainsi vous pourrez ne vous rhabiller qu'au moment de sortir d’ici pour manger. Dans les coins, vous avez des sièges d’aisance avec de l’eau. Vous êtes ici chez vous ! »  Et il s'en va chercher une amphore de vin et cinq godets.

        « Mais nos armes, elles ne risquent rien ? demande l’un d’entre eux. »

    « Ne vous inquiétez pas, mon frère Gael veille sur vos chevaux et sur vos armes ! »

     Et les fiers soldats du roi trinquent à sa santé, à la leur, et à la nôtre, nous qui les avons accueillis de si belle manière !

       Voilà le curé de la paroisse, l’abbé Paul, qui veut prendre une douche. Joel lui dit que c’est complet ce matin, mais qu’il pourra revenir cet après-midi. L'abbé précise qu’il viendra avec Gertrude et Germaine. « Pas de soucis, vous serez bien accueillis ! »

      Les soldats ont vidé l’amphore, ils avaient une grande soif ! Joel leur fournit des tuniques et des chausses, leur disant qu’après le repas, ils retrouveront leurs habits de soldats, tout propres comme promis ! Et ils se rendent dans l’auberge. Child revient justement de l’école. Il leur sert un godet de vin fin. L’amphore déjà éclusée dans les douches ne les empêche pas d’apprécier ! Ils nous racontent leur histoire.

      « Nous venons des pays du grand Nord, nous sommes des Vikings ! »

      « Je me nomme Aleski. Aleski Leskigson. » dit celui qui semble être le chef.  J’ai une sœur, Ingrid Leskigson, qui doit travailler dans une auberge, dans l'un des bourgs autour de l’abbaye des Glandières. Peut-être la connaissez-vous ? »

     Child répond par l’affirmative : « Elle travaille à l’auberge de Jean-Louis Stamm, à Laudrefang, le premier village à l’ouest. Je peux la faire mander si vous désirez la voir. »

      « Ce sera un plaisir, je ne l’ai pas vue depuis un bout de temps ! » répond Aleski.

       « Cet après-midi, je vais faire demander qu’elle vienne, elle pourra être là ce soir. Gael ira la prévenir. »

     « Grand merci, Child ! Je continue les présentations : voici mes cousins les frères Simonson, Simen et Isak, et mes autres cousins, les frères Erikson, Nils et Enzio.  Nos mères sont les trois filles de Dolf Patisson, le chef de notre clan. Nous sommes en route pour rejoindre le roi Charles, nous sommes archers-instructeurs et allons former les soldats du roi. Le roi nous attend pour le mois de mai, nous sommes en avance ! »

      Child est content de trouver des collègues. Il leur explique son travail d'instructeur auprès des jeunes de l’école. Quant à Gael et Joel, ils leur narrent leurs aventures avec Helmut.

     « Nous sommes entre archers ! Trinquons ! »  

     Estelle amène les plats. Elle les a faits plantureux, elle suppose qu’ils doivent avoir un solide appétit, au vu de leurs corpulences !

     Et les Vikings se régalent, mangent et boivent à satiété. Ils demandent à Child : « Emmène-nous à cette fameuse école. Nous avons le temps, et nous vous montrerons quelques astuces que nous avons mises au point entre nous. »

     Child envoie donc Gael prévenir Jacou et Dillon qu’ils auront des archers instructeurs supplémentaires, cet après-midi ! C'est d'accord. Ils sont attendus là-bas d’ici une heure, s’ils le veulent bien. « Impeccable ! cela nous laissera le temps de digérer !  dit l’un d’eux en demandant une autre assiette. »  Child envoie maintenant Gael prévenir Émile, qui prendra en charge leurs cinq destriers pour la nuit. Émile vient les chercher avec Nestor, qui leur dit : « Ne vous en faites pas, ils seront bien traités ! » Puis les Vikings partent pour l’école.

 

     A l’école, tout le monde est attablé, les garçons vont faire leur petit trot avant la sieste. Jacou vient d’être prévenu, des archers-instructeurs du roi Charles viennent rendre visite à l’école cet après-midi. « Avant que vous quittiez la table, vous devez savoir que pour l’entraînement de cet après-midi, des archers-instructeurs du roi viendront vous voir à l’œuvre ! Ils arriveront bientôt, vous les verrez après la sieste. » Et quand les garçons sortent trotter, Jacou dit aux filles : « Je compte sur vous, les filles pour les accueillir ! cela fait sûrement longtemps qu’ils n’ont pas vu de filles nues. Ils auront des envies, vous pourrez sûrement les satisfaire !» ajoute-t-il en souriant.

     Les garçons sont couchés, les filles en tuniques sont au portail, et les vikings arrivent. Ils sont étonnés que des filles les accueillent ! Josiane et Josette les emmènent à la buanderie, suivies des autres filles. Ils voient Anatole, nu devant eux, et les filles leur demandent de se mettre nu. Encore plus étonnés, ils se déshabillent, Jacou arrive avec Dillon, nus, et leur explique le topo : « Je suis Jacou, le Maître de l’école, et voici Dillon notre instructeur des jeunes soldats, et Anatole, notre concierge. » Les cinq gaillards remarquent bien sûr la taille du membre viril de Dillon. Anatole n’est pas mal loti aussi !

      « Tout le monde est nu, cela est la règle à l’école, c’est une question de mental, de contrôle de soi. Nous ne nous habillons que pour accueillir les invités au portail ! » dit Jacou tandis que les filles enlèvent leur tuniques. Elles ont aussi, bien sûr, remarqué la taille de leurs phallus orné de roux ! Les cinq guerriers sont subjugués par toutes ces beautés devant leurs yeux ! cela fait un moment qu’ils n’ont pas eu de contacts avec la gente féminine !

     Sans attendre, chacune des filles prend un Viking par la main, et l’entraîne dans ses quartiers. Marianne, Mariette, Chantal, Manon, Josiane et Josette sont prêtes ! Dillon fera le sixième ! Et Jacou fera le tour pour surveiller tout cela.

 

Annexe 37

 

      Quand les garçons arrivent les Vikings sont sidérés ! Ils s’attendaient à voir des hommes d’âge mûr, alors que : « ceux-là sont encore presque des enfants ! »  Néanmoins ils se présentent aux garçons : « Nous nous nommons Simen et Isak Simonson, Nils et Enzio Erikson, et Aleski Leskigson. » dit Simen. « Nous venons des pays au-delà des neiges éternelles, ou la nuit dure six mois. » dit Nils. « Nous sommes des archets-instructeurs que votre roi a recruté pour former les soldats de son armée. » dit Isak. « Montrez-nous vos talents d’archer ! nous vous montrerons quelques trucs ! » dit Aleski. Et Enzio ajoute : « N’ayez aucune crainte ni honte, nous sommes déjà fiers de vous, futurs soldats du roi ! »

     Alors les garçons préparent un trébuchet, et l’équipent de neuf boules d’argile, chacun des neuf garçons prend un arc. Dillon est prêt à lâcher les cibles, les garçons bandent leurs arcs, et se tiennent prêts. Le trébuchet envoie les neuf boules, et les garçons, les uns après les autres en quelques fractions de secondes touchent les neuf cibles !

     Les Vikings sont époustouflés ! Jamais ils n’auraient cru cela possible ! comment savent-ils quelle cible choisir ? c’est de la magie !

      Dillon appelle mentalement Jacou, qui arrive et explique ce don, ce pouvoir qu’ont les garçons, de penser entre eux. « Ce n’est pas de la magie, c’est de la botanique ! »

     « Quel pouvoir fabuleux ! » dit Nils. « Pourrait-on le posséder, ce pouvoir ? » Jacou leur dit que si demain ils le veulent, il leur enseignera ce pouvoir, mais que cela prend quelques heures pour l’obtenir !  Les cinq Vikings sont enthousiastes ! Demain matin de bonne heure, ils seront là ! du coup, ce soir ils dormiront à l’auberge, s’il y a de la place !

     Pour l’heure, ils montrent aux garçons comment monter une pointe de flèche qui se sépare de la flèche une fois la cible atteinte, on ne peut donc plus la retirer sans ouvrir le corps ! Une autre flèche tournante, en plaçant les plumes en biais, qui perce en déchirant les chairs, faisant une plaie bien plus large. Les exercices du jour sont finis, Ils ont apprécié cet après-midi nus en plein air, à tirer à l’arc, puis les guerriers sont invités à une séance de sudation. Ils connaissent le principe, cela se fait beaucoup chez eux dans le grand Nord, mais ils ne savaient pas que cela existait ailleurs.

     Ils arrivent donc dans une salle bien plus grande que leurs huttes où l’on ne peut rentrer qu’à trois ou quatre.  Ici, ils sont seize, et il y a de la place ! et il y fait très chaud ! Anatole arrive, il a poussé la chaleur, après avoir aéré un moment, « les filles en ont profité avant, il fallait ventiler », dit-il sans donner de détails. Mais il a entendu le ramdam dans la salle de sudation avec Le Borgne !

     Après un bon quart d’heure à se faire transpirer, les Vikings prennent une douche, et sont invités à se faire masser. Ils retrouvent les filles qui ’s’occupent d’eux en professionnelles, massant leurs corps robustes et tout musclés, décelant des nœuds dans leurs muscles et les dénouant en massant, aidées par les pommades et huiles spéciales de Jacou.  Les garçons, pendant ce temps se massent entre eux, ils ont suffisamment d’expériences pour savoir bien faire. Le Borgne est là, aussi, sur un coussin. Il dort.

 

Annexe 38

 

     Après ces massages Jacou les invite au coin des boissons, pour prendre la pinte de l’amitié. Ils trinquent volontiers, tous les garçons trinquent avec eux. Ils éclusent quelques pintes de cervoise, de vin, et de l’alcool d’orge de Child, puis se préparent à retourner à l’auberge. Arrivés au portail, Jacou leur fait remarquer qu’ils sont nus ! Morts de rire, ils retournent à la buanderie pour s’habiller, et enfin ils quittent l’école, en remerciant beaucoup tout ce monde qui les a si bien accueillis !  Ils ne manqueront pas d’en Parler à Charles !

 

     Gael prend un cheval chez Emile pour monter à Laudrefang. Arrivé à l’auberge, il se présente : « Je m’appelle Gael Wasch, Je suis le nouvel assistant de Child, l’aubergiste de Durandalem. Il m’envoie faire une commission pour Ingrid Leskigson. » Ingrid est là, tout intriguée.

      « Qu’as-tu à me dire, Gael ? »

     « Votre frère, Aleski, est à Durandalem, avec ses quatre cousins. Ils seraient heureux de vous revoir ! »

      Cette nouvelle ravit la grande rousse.

     « Si Jean-Louis le permet, je viendrai en fin d’après-midi voir mon frère et mes cousins !» « Oui, bien sûr, Ingrid, nous nous passerons de toi ce soir à l’auberge, répond Jean-Louis. Tu peux aller annoncer sa venue, Gael ! » Et Gael retourne à Durandalem, et annonce donc la venue d’Ingrid pour la fin d’après-midi.

 

 

 

 Les bigotes

 

     Comme convenu, l’abbé Paul se présente aux douches, accompagné de ses bigotes favorites, Germaine et Gertrude. Les vieilles filles sont frileuses, elles veulent qu’il fasse bon si elles doivent se découvrir. Joel leur assure qu’il fait suffisamment chaud pour qu'elles soient nues sans avoir froid ! « Être nues ! Mais vous n’y pensez pas ! » dit Germaine. Joel l’emmène dans une douche, lui explique comment avoir de l’eau à bonne température, que la porte sera fermée, et que personne ne pourra la voir.  Elle pourra alors se déshabiller, prendre sa douche. Le savon est là, et elle aura une serviette pour se sécher. Elle pourra alors se rhabiller et sortir.

      Rassurée, la vieille fille s’enferme donc. Après les explications de Joel, Gertrude y va aussi.  L’abbé Paul se fait lui aussi expliquer le fonctionnement. Il a encore quelques craintes, et demande si toute cette eau ne va pas user sa peau.  « Aucun risque, curé ! dit Joel en souriant. Une douzaine de personnes y sont déjà venues, même des enfants, et personne n’en est ressorti avec la peau usée... Mais propre, oui ! »   L'abbé décide donc d'y aller.  Mais une ultime question le turlupine.

      « Et si je fais un malaise, comment ferez-vous, si j’ai verrouillé la porte ? »

      « Pour cela, j’ai un système qui me permet d’ouvrir de l’extérieur.  Mais rassurez-vous, je ne l’utiliserai qu’en cas de nécessité.  N’ayez aucune crainte, je veille ! » 

     Vingt minutes plus tard, l’abbé Paul ressort, ravi : « C’est une bénédiction de Dieu, cette douche ! » Puis c'est au tour de Gertrude de ressortir, enchantée. Ses longs cheveux encore humides lui font craindre de prendre froid, mais Joel la conduit devant la cheminée, la fait asseoir sur le banc dos à l’âtre, et lui dit qu’ils vont vite sécher ici, et qu’elle ne ressortira qu’une fois ses cheveux bien secs. L’abbé Paul s’assoit lui aussi sur le banc, pour profiter de la bonne chaleur.

     Germaine, elle, n'est toujours pas réapparue. Écoutant à la porte, Joel n'entend que l’eau qui coule. Un peu inquiet, il demande à voix haute : « Vous allez bien, Germaine ? » Elle le rassure : « Oui, oui ! C’est trop bon...Oooh, j’y resterais bien tout l’après-midi ! »

     « Mais il faut garder assez d'eau pour les suivants ! » la presse Joel, sentant bien qu’elle ne veut plus sortir. Alors, le curé se lève et la presse à son tour : « Voyons, Germaine, nous devons y aller, maintenant ! - Bon, bon, j’arrête ! Mais c’est trop bon... Oui, trop bon ! »

      Et quelques minutes plus tard, elle aussi se fait sécher les cheveux devant la cheminée, tout enjouée. « Je reviendrai, je reviendrai... Oh oui, je reviendrai ! »

 

 

 

 

Le livreur de charbon

 

      Pierre est venu livrer le charbon derrière le bâtiment, une grande quantité, qu’il a dû pelleter pour remplir le silo.  Il arrive en nage, et demande à Joel s’il peut profiter de la douche. « Pas de soucis, Pierre, je te donnerai des habits propres et secs pour te rhabiller ! »  Le curé salue Pierre au passage, et en profite pour prendre des nouvelles de l’abbaye et de l’abbé Jean. 

     « Inutile de m'expliquer, dit Pierre à Joel. Je sais comment ça fonctionne, j’ai déjà utilisé celle de l’école ! »  Il entre dans une douche, se déshabille, et commence à se laver.

     L’abbé Paul et les deux filles quittent le bâtiment, les cheveux enfin secs, remerciant grandement Joel pour son établissement.  « Oh oui... Comme le dit Germaine, nous reviendrons souvent, c'est sûr ! »

     Juste comme ils repartent, voilà qu'Yvette se présente. Michel est absent, il travaille avec moi sur un chantier. Elle veut en profiter pour se faire propre. Elle croise et salue l’abbé et les deux bigotes... Qui toisent cette étrangère d’un regard suspicieux ! Pendant que Joel explique à Yvette comment ça marche, voilà Pierre qui ressort brusquement de la douche, il a oublié de prendre les habits de rechange.

      Et Pierre, tout nu, se retrouve nez à nez avec Yvette. Laquelle sent aussitôt un frisson la parcourir, en voyant cette verge immense. Elle rougit, elle lui lance un regard qui en dit long sur ses intentions ! Pierre n'hésite pas, il la pousse dans sa douche, et referme la porte...

    Joel sait bien ce qui va se passer. Il leur dit qu'il va fermer la porte du bâtiment, par précaution. Il reste dans le sas, au cas où d’autres se présenteraient.

 

Annexe 39

  

     Quand il revient, Yvette et Pierre sont devant la cheminée, nus. Joel donne des habits à Pierre, et leur demande de vite se rhabiller, d’autres pourraient les surprendre ! Une fois vêtus, Pierre et Yvette quittent Joel et le remercient, le priant de rester discret sur ce qui vient de se passer. « Maintenant, dit Pierre, il est l’heure d’aller boire une bonne pinte chez Child, avant de retourner à l’abbaye ! ». Yvette l’accompagne, elle y attendra le retour de Michel.

     Les Vikings, eux, sont vraiment contents d’avoir fait halte à Durandalem et d’être allés visiter l’école. Ils y sont restés un bon moment, ont bien profité des installations et des filles, pour le grand plaisir de toutes et de tous. Ils sont de retour à l’auberge dans la soirée. Ils resteront dormir.

     Ingrid, la sœur d'Aleski, vient d'arriver de Laudrefang. Et ce sont de grandes embrassades, sur la bouche comme il sied aux gens du Nord. Ils ont beaucoup de choses à se raconter.  La soirée est bien avancée quand ils vont se coucher. Child héberge donc les Vikings. Quant à Ingrid, Gael et Joel lui offrent l’hospitalité pour la nuit, car il est trop tard pour qu'elle retourne à Laudrefang !  Elle accepte volontiers, d’autant qu’ils ont une douche dans leur appartement.

 

Annexe 40

  

          Mardi 28 avril

 

 

L’initiation des Vikings

 

    Ingrid Leskigson, son frère et ses cousins prennent le petit déjeuner dans l’auberge, avant de repartir ensemble. Les Vikings s’arrêteront à l’école. Ingrid continuera sa route vers Laudrefang, pour reprendre son service à l’auberge de Jean-Louis Stamm.

 

     Ce matin, tandis que Dillon se chargera de l’instruction des garçons, Jacou va s’occuper des Vikings, soldats du roi Charles.

     Les voici devant le portail. Les cousines Joelle et Josiane, en tunique, les accueillent et les emmènent dans la buanderie.  Ils doivent enfiler la tenue adéquate pour pénétrer dans la caverne aux herbes. Jacou arrive, enfile-lui aussi les habits spéciaux, fournit une épée aux Vikings. Et les voilà partis, chacun avec un sac, pour gravir la colline.

     Pour son cours, Dillon a préparé des potions à base d’herbe de chanvre. Il en fait boire aux garçons, qui ne tardent pas à voir les choses autour d'eux tout différemment ! Ce qui déclenche des fous rires pour n’importe quoi. Dillon leur fait lire un texte. Étonnamment ils s’en sortent très bien. Le calcul aussi leur paraît simple. Ils sont euphoriques... Mais tous ressentent un vif besoin de se nourrir. Manon leur sert un en-cas, qu’ils dévorent avec appétit. « Vous avez goûté aux pouvoirs de cette herbe.  Elle donne faim, vous l’avez constaté, et elle fait tourner un peu la tête ! dit Dillon en souriant. Au combat, elle risque plutôt de vous nuire. Alors, consommez-la avec prudence ! De plus, cette herbe modifie les rapports sexuels.  Mais ça, vous en jugerez une autre fois ! »

     Entre-temps, Jacou et les Vikings sont de retour de la grotte. Ils occupent maintenant les chambres du fond.  Ils ont absorbé la potion qui rend télépathe. Jacou aussi s’en est repris une dose. Il a remarqué qu'à chaque nouvelle prise, ses pouvoirs mentaux sont augmentés. Il lui tarde de les tester à nouveau après leur sieste forcée.

     Le repas de midi se passe tranquillement. Les garçons évitent de faire du bruit, et vont trottiner tranquillement avant la sieste.

     Cet après-midi, Émile vient avec Nestor pour l’apprentissage équestre. Les jumelles sont de la partie. Émile a bien du mal à garder son membre en berne face à ces superbes créatures ! Mais Jacou a prévu le problème. Il a donné une potion à Dillon. Émile et Nestor doivent la boire. Elle évitera pour un temps toute érection intempestive. Ce qui permet à toutes et à tous, en toute sérénité, de profiter nus au soleil de l’enseignement équestre. Ils se perfectionnent, s’essaient aux sauts d’obstacle, et y parviennent de mieux en mieux. Émile est content. Il en fera vraiment d'excellents cavaliers !

     Ils se retrouvent tous en salle de sudation, y compris Émile et Nestor. Jacou et les Vikings se sont réveillés et les rejoignent, ainsi que les filles. Puis ce sont les séances de massages, les Vikings et Jacou sont prioritaires. Bien sûr, ils profitent des mains expertes des filles. D'autant qu'ils parviennent à leur demander mentalement quelques massages ciblés, qu’elles exécutent pour leur grand plaisir.

     Les Vikings prennent congé, descendent avec Josiane et Joelle à la buanderie pour s’habiller, et retournent à l’auberge. En chemin, ils continuent à expérimenter tout à loisir leur nouveau pouvoir. Jacou est vraiment un Maître qu’ils sont heureux de connaître !

 

 

 

Les villageois aux douches

 

      Joel a préparé les douches communales, il attend les clients.

     Voici les premiers. Claude Kaas, notre apothicaire, droguiste et marchand, arrive avec sa petite famille : Rosine son épouse, et Maxime, leur petit rouquin de cinq ans. Joel les fait entrer, leur montre les douches. Rosine demande à faire entrer Maxime avec elle, il est bien petit pour se doucher seul. « Il n’y a aucun inconvénient !  dit Joel » et il leur explique le fonctionnement. Deux douches sont donc utilisées, Rosine avec Maxime dans l’une, et Claude tout seul dans l’autre. Pensant aux couples qui ont déjà testé les douches, Joel se dit : « C'est sûr, sans le gamin, ç'aurait été différent ! »

      La famille Kaas ressort enchantée des douches. Pourtant Maxime, au début, a hurlé sous l’eau. Il n’aimait pas trop ça ! Comme tous les autres, ils repartent tout contents d’avoir testé ce nouveau système. Après leur départ, Joel nettoie les douches, les aère, et à midi, il ferme la maison.

      L’après-midi, c'est au tour de Richard Schaff, de Naborum, de son épouse Carole, et de leur fille Nadège.  Joel les accueille, et leur explique comment ça marche, chacun dans une douche. Richard en ressort enchanté. Son épouse lui en avait dit beaucoup de bien. Elle avait raison, il trouve cela superbe ! Maintenant, une bonne pinte à l'auberge...

      Nadège voudrait rester à Durandalem, pour passer quelques jours avec Alison et Jeanne. Chez Child, elle demande à mon épouse Estelle si nous pourrions l’héberger.  « Je n’ai rien contre, lui répond-elle. Alison va arriver, elle sera sûrement ravie de te revoir ! »

      Richard et Carole, quant à eux, s’en retournent sans leur fille à Naborum.

      Le soir est tombé. Beaucoup sont venus à l’auberge pour papoter et boire un coup. Il y a là le Fernand Bauer, ses commis Edouard et Jacques Basin, et Gildas Dor, et aussi Clovis Hune et sa famille...

     Les Vikings rentrent de l'école et réservent les chambres pour ce soir. Demain, ils reprendront la route. Sur ces entrefaites, Émile, qui a pris leurs chevaux en pension le temps de leur séjour, fait son entrée à son tour.  Il leur dit qu’il ramènera leurs montures demain matin. Mais voici une calèche qui arrive, un coursier de Naborum qui mène une dame à l’auberge...

 

 

 

Yvonne Basin

 

      Quand ils voient entrer le coursier et la dame, une grande brune de six pieds, Édouard et Jacques, les commis du Fernand, reconnaissent aussitôt leur mère, Yvonne Basin ! Ils se précipitent et l’embrassent en la serrant dans leur bras. 

     « Mais que fais-tu donc ici ? » demande Jacques.

     « Je me sens bien seule dans ma maison depuis que vous êtes partis ! »

     Il faut dire que leur père, Jean Basin, était décédé l’année dernière d’une maladie foudroyante.

     « Oui, je voulais depuis longtemps vous revoir, vous serrer dans mes bras, vous me manquez ! dit-elle, la larme à l’œil. »

     « Viens t’asseoir avec nous !  propose Édouard. »  et il lui présente Gildas, qu'elle connaît de vue, et le Fernand Bauer.

     Le coursier demande si elle pense retourner avec lui à Naborum, il se fait tard.  « Non, allez-y seul, dit alors le Fernand, elle restera avec ses fils ce soir ! » Et s’adressant à Yvonne, il lui propose l’hospitalité dans sa ferme. Elle accepte volontiers, elle pourra profiter de ses fils un peu plus longtemps.

      Fernand commande donc cinq menus, « Ce soir, nous dînons ici ! » dit-il en souriant. Child presse Berthe et Estelle de faire en sorte que tous fassent un très bon repas, il sait que les Vikings ont un appétit féroce ! Estelle demande à Alison de l’aider, et Nadège se propose d’aider elle aussi.

    J’arrive avec Benjamin, Michel et Yvette. Nous nous attablons pour manger. La soirée est longue et festive. Les Vikings racontent leurs aventures nordiques en buvant pintes sur pintes, et Aleski est vraiment content d’avoir pu revoir sa sœur Ingrid.

     Puis tout le monde s’en retourne chez soi. Avec Nadège, j’ai une petite pensionnaire ! Je lui demande combien de temps elle pense rester. Quelques jours si c’est possible, dit-elle. « Aussi longtemps que tu voudras ! »  Et je vois le sourire d’Alison.

     Le Fernand quitte à son tour l’auberge, avec Yvonne entre ses deux garçons. Arrivés à la ferme, le Fernand propose son lit à Yvonne, Lui, il dormira dans la cuisine, devant la cheminée. Les garçons embrassent leur mère, et les trois commis se retirent dans leurs chambres.

     Yvonne ne sait pas comment aborder le sujet, puis finalement, elle ose : « Vous savez, Fernand... J’aurais bien besoin d’une compagnie cette nuit.  Je me sens si seule depuis tant de mois, vous comprenez... »

     Le Fernand accepte alors de partager son lit avec elle. En tout bien tout honneur, tient-il à préciser. Il lui donne une chemise de nuit qu’il a gardée après le décès de son épouse, il y a quelques années. Il sort de la chambre un instant, le temps qu’elle se déshabille, qu'elle enfile la chemise et qu'elle se couche.

      Bien que d’habitude il dorme nu, ce soir il enfile lui aussi une chemise, et s'allonge auprès d’elle. Il la sent crispée dans le lit. Il lui tend son bras. Elle pose alors la tête sur son épaule, bien blottie dans ce bras puissant...

 

Annexe 41

 

     

           Mercredi 29 avril

 

 

 

 

La fréquentation des douches communales

 

     Au matin, c'est le Fernand qui se lève le premier. Yvonne dort encore. Il endosse une tunique, et ranime la cheminée dans la cuisine. Il a plu cette nuit, et l’humidité se ressent.

    Yvonne apparaît. Elle a enfilé ses habits. Cette nuit, elle a très bien dormi.  C'est sûr, elle ne dormait pas si bien, toute seule dans sa maison de Naborum, confie-t-elle au Fernand avec un sourire...  Tout en préparant le petit déjeuner, le Fernand lui propose de rester quelques temps à la ferme. Espérant d’autres belles nuits avec lui, elle accepte avec joie, et se propose de leur faire à manger pour se rendre utile. On la dit bonne cuisinière !

     Les deux garçons ne tardent pas. Édouard et Jacques sont heureux de déjeuner avec leur mère.  À leur grande joie, le Fernand leur annonce qu’Yvonne va rester quelque temps à la ferme, pour se reposer.   Il va aller chez Child ce matin avec elle faire quelques emplettes. Vous savez ce que vous avez à faire, dit-il à ses commis.

     En chemin, il propose à Yvonne de passer d'abord par les douches. Ils sont quelque peu poisseux, à cause de leurs ébats de cette nuit. Et cela leur fera du bien de se relaxer sous l’eau chaude.

    Chez Child, Émile et Nestor ont ramené les chevaux des Vikings. Les guerriers sont en partance pour rejoindre le roi Charles.  Ils promettent de revenir. Comme dit Aleski : « C’est trop bien, Durandalem ! »

    Quand Yvonne et le Fernand arrivent aux douches, Joel est dehors. Il a activé le feu de la chaudière. Ils lui demandent s’ils peuvent utiliser la douche tout de suite. Joel rappelle que l’ouverture n'est qu'à dix heures, normalement. Mais ils insistent, si bien que Joel finit par les laisser entrer.  « Tu connais le système, Fernand. tu expliqueras à madame. Moi, j’ai encore des choses à faire avant l’ouverture, mais je pense que l’eau doit être déjà assez chaude. Et j’ai allumé la cheminée. D’ici peu il fera bon à l'intérieur. »

 

      Le Fernand accompagne Yvonne dans la douche du fond, près de la cheminée. Ils se déshabillent, et chacun peut enfin admirer le corps de l’autre. Yvonne découvre un corps robuste, des pectoraux bien développés et des gros bras bien musclés, un ventre plat avec de beaux abdominaux. Une épaisse et longue toison rousse couvre tout sous le pubis, cachant un pénis de cinq pouces, très fin, et de petites bourses bien accrochées derrière. Elle est étonnée de la petite taille du pénis du Fernand au repos ! Fernand, lui, admire Yvonne, et la contemple du haut en bas de ses six pieds. Ils font la même taille.

      Cachés en partie par sa magnifique chevelure brune, ses yeux verts ont un regard espiègle. Son corps est bien charpenté. De larges épaules se prolongent par des bras longs et fins. Ses seins tout ronds aux tétons tout roses sont bien accrochés.  Son épaisse toison brune laisse deviner des lèvres pendantes, entre ses jambes effilées, sous un fessier bien rebondi.

 

Annexe 42

 

     Une fois séchés, ils sortent nus, et profitent de la chaleur de la cheminée. Joel arrive, et leur dit de se rhabiller, d’autres pourraient venir, et ce serait peut-être gênant. Ils obtempèrent volontiers, et une fois vêtus, vont chez Child faire leurs emplètes.

    Après la douche, ils remercient Joel de les avoir laissés la prendre avant l’heure.

     Chez Child, ils se procurent quelques denrées. Yvonne va faire la cuisine chez lui, annonce-t-il à Child, qui est heureux que son beau-frère Fernand ait trouvé une compagne. Ils retournent à la ferme avec leurs achats de victuailles et de vin.

     Les trois commis sont en train de travailler à la construction d’une tour en pierre derrière la ferme, à côté de la grange. Elle servira de support à une cuve d’eau que je vais poser, élément indispensable des douches que je vais installer à la ferme. Une dans le corps de ferme, et une dans la grange, à côté des quartiers des commis. Ils devraient avoir fini demain, Michel viendra poser un plancher pour supporter la cuve.

 

 

 Les copines

 

     Alison et Nadège vont chercher leur copine Jeanne au moulin de P’tit Louis. Elles vont bien s’amuser, toutes les trois. Leurs corps les titillent... Elles ressentent des fourmillements, là-dedans !

       Nadège raconte à ses amies l’aventure qu’elle a eue avec un garçon, et la douleur qu’elle a ressentie... Les deux autres n’ont pas encore connu ce genre d’aventure.

     Elles décident d’aller aux douches communales, pour explorer ensemble leurs corps. Il est onze heures quand elles arrivent. Joel leur demande : « Vous venez vous doucher, je suppose ? » Dans l’affirmative, il donne une serviette à chacune. Mais il est un peu étonné qu’elles pénètrent toutes les trois dans la même douche, et il leur en fait la remarque. Elles rétorquent qu’elles aiment bien se faire frotter le dos. Alors, il les laisse faire, tout en précisant qu’elles ne doivent pas faire de chahut, car tout s’entend dans la maison ! Les trois filles ferment la porte et se déshabillent.

 

Annexe 43

   

     En sortant de la douche, elles sont tout excitées...  Cette douche leur a fait un drôle d’effet ! Elles saluent Joel au passage, en pouffant de rire. Il leur sourit, tenant une serviette devant son bas-ventre pour ne pas leur faire voir qu’il les a entendues sous la douche. C'est promis, il ne dira rien à personne !

      Les trois amies se promènent dans le village.  Elles aimeraient bien, là, tout de suite, trouver un garçon qui les initierait aux plaisirs d’un acte sexuel ! Mais les garçons de leur âge sont à l’école... Un jour prochain, elles rendront visite aux commis du François, se promettent-elles en rigolant et en rougissant à la fois.

     Pour l’heure, il est temps de manger. Alison invite ses amies à l’auberge, maman Estelle n’y verra pas d’inconvénients ! Elles passent par le moulin prévenir la mère de Jeanne, et se rendent donc chez Child.

     Avec Michel, j’installe depuis deux jours une douche au chalet. Et aussi une baignoire, Yvette adorant prendre des bains. Une chaudière est installée derrière le chalet, ainsi qu'une salle d’aisance accessible depuis l’intérieur. Michel construit donc une annexe pour y mettre la chaudière et la réserve de charbon nécessaire. Une rivière qui descend à proximité du chalet remplira la réserve d’eau. Le conduit que j’ai installé il y a quelque temps ne monte pas assez haut pour remplir la réserve, le chalet étant bâti à flanc de colline.

       Les cantonniers travaillent d’arrache-pied, les raccordements au tuyau d’eaux usées n’en finissent plus.

      Pierre est arrivé avec son charbon. Il fait le tour des demandeurs, et se rend compte qu’il faudra deux charrettes par semaine, sans compter l’école !

      Le soir venu, l’installation fonctionne. Ils vont pouvoir prendre du bon temps ! À l’auberge, avec Child, nous discutons de l’opportunité de se faire livrer le charbon directement par le convoi qui vient du nord de l’Austrasie, sans passer par l’abbaye des Glandières, qui nous fournit jusqu’à maintenant. Pierre n’est pas enthousiaste. Lui, il aimait bien livrer le charbon à Durandalem, particulièrement à l’école, où une charrette pleine est nécessaire.

 

 

 

 

Le pouvoir de voler

 

     Ce matin, il fait un soleil radieux. A l’école, Jacou, après avoir fait entrer Georges, décide d’entraîner les garçons à l’extérieur, pour leur faire maîtriser le pouvoir de déplacer les choses à distance. Après le petit déjeuner, tout le monde est dehors et boit son canon de potion. Jacou teste les améliorations mentales qu’il a obtenues après sa dernière visite à la caverne. Il s’aperçoit qu’il peut désormais déplacer les objets par la seule pensée, sans geste accompagnateur, et qu’il peut le faire sans même voir l’objet à déplacer ! Pour ce beau résultat, il lui aura fallu cinq passages par la caverne...  Il a aussi amélioré la potion que tous ont pris ce matin, les effets devraient durer plus longtemps. Sous ses directives, les garçons testent différentes possibilités. Entre autres le soulèvement mutuel, que le Borgne et François ont tenté l’autre jour, au grand dam du Borgne qui s’est blessé la cheville. Jacou lui enlèvera son emplâtre ce midi.

      Les garçons s’essaient à cette manœuvre. Ils doivent mentalement communiquer avec leur partenaire, et le soulever. Ce qui demande un entraînement qu’ils doivent acquérir. « Ne montez pas au-delà des murs de l’enceinte, recommande Jacou. N’oubliez pas que vous êtes les seuls à connaître ce pouvoir. Il ne faudrait pas que quelqu’un vous voie dans les airs ! De plus, vous êtes nus, raison de plus pour limiter la hauteur. »

      Ce faisant, Jacou se rend compte qu’il peut prendre le contrôle de deux partenaires, et les diriger à sa guise dans les airs. Il fait ensuite une dernière expérience. Mentalement il dit à tous de se poser, et de venir autour de lui. Il leur dit par la pensée : « Voilà ce que je vais essayer. Je vais nous soulever tous ensemble, mais il ne faut pas que vous refusiez ma pensée. Vous êtes prêts ? Alors on y va ! »

      Et voilà Jacou, les dix garçons et Dillon qui décollent ensemble, et qui se déplacent dans les airs jusque devant la bâtisse, en en faisant le tour.

     Fantastique ! Lui et les autres sont sidérés ! Ils ont volé ensemble sur cent cinquante pas !

     Il leur dévoile comment accéder eux aussi à ce pouvoir.  Pour l'instant, ils ne peuvent le faire qu'à deux. « En fait, c’est juste une question de nombre de visites dans la caverne ! Nous y sommes retournés plusieurs fois. J’ai amélioré la potion avec Chantal, les effets devraient durer encore tout l'après-midi. Soyez vigilants et maîtrisez vos pensées, vous devez y arriver ! » Maintenant, il est l’heure de déjeuner.

      Et tous rentrent, à pied cette fois, dans le bâtiment. Ils croisent Georges Hair, le coiffeur, qui est là tous les mercredis matin, et qui va rentrer chez lui. Il est accompagné d’Anatole qui lui ouvre le portail. Ce matin-là, Georges s’est occupé des buandières, de leurs cheveux, de leur toison...  et de leur appétit sexuel.

 

Annexe 44

 

     Les garçons ont déjà vu et apprécié les sculptures des cheveux et des toisons des jumelles.  Ils sont unanimes sur le talent de Georges. Il est certain qu’ils vont aussi aimer son travail sur les buandières.

     L’après-midi, Chantal annonce qu’elle a trouvé le moyen, grâce à des plantes de la caverne, de fabriquer une nouvelle potion qui permettra à chacun de voler tout seul. Elle va encore l’améliorer pour que l’effet dure plus longtemps !

          Jeudi 30 avril

 

Les douches payantes

 

     La nouvelle des douches communales s’est répandue dans la région. Des gens de Naborum sont venus exprès ce matin. Joel est content, les six douches fonctionnent.

     Par décision du bourgmestre Jacou, le prix d’entrée des douches, jusque-là gratuites, sera désormais d’une once. C’est un prix raisonnable, au vu des frais engendrés par le charbon, l’eau chaude et les lessives. Cela permettra à Joel de toucher un salaire pour son travail. Le bourgmestre adjoint, Child, offrira une boisson à chaque client des douches. Le paiement se fera dans l’auberge, juste à côté des douches. Ce sera effectif dès demain 1er mai. Un écriteau apposé sur la bâtisse précisera le tarif.

     Michel arrive à la ferme du Fernand, avec sa charrette à bras, pour confectionner un plancher sur le mur que les commis ont bâti.

 

 

 

          Vendredi 1er mai

 

 

Les douches du Fernand

 

     Aujourd’hui, je fais une installation chez le Fernand, avec l’aide de Léon Iser, le forgeron de Laudrefang. Les commis et Gildas Dor nous aident à porter les cuves et la chaudière. Ce matin, Léon, Émile, Nestor et moi, nous les avions chargées sur une charrette d’Émile.

      Émile et Nestor s’apprêtent à retourner chez eux. Émile me demande « Quand pourrai-je avoir enfin le même système chez moi ? ». Je lui réponds que la semaine prochaine, ce sera fait ! Nous positionnons la cuve d’eau en hauteur, sur le mur que les commis ont bâti. Le plancher est en place. Nous installons la chaudière dessous. Léon et moi nous occupons des douches et des raccords. Les commis fixent les tuyaux emmanchés jusqu’à leur douche. Pendant ce temps, Yvonne s’active en cuisine pour nous préparer un bon repas. Et en fin d’après-midi, le système est opérationnel, l’eau chauffe, le Fernand est ravi !

      Dès ce soir, il l’inaugurera avec Yvonne. Et les commis enthousiastes d’ajouter : « Nous aussi ! » Léon envisage de développer le système dans son village. Pourquoi pas sur le modèle des douches communales ? Il va en parler aux instances de Laudrefang, trop heureux de participer activement à un tel progrès ! Puis il retourne chez lui.

     Le soir venu, après le souper - un souper nettement amélioré depuis qu’Yvonne est aux fourneaux, selon l’avis général - le Fernand propose à Yvonne de tester cette douche. Ils quittent la table et vont dans la chambre se déshabiller...

 

Annexe 45 page 604

 

      Les commis s'étaient promis de tester aussi. Ils s’en retournent dans leurs quartiers dans la grange. Après une courte discussion pour savoir qui commence, ils décident d’y aller ensemble. La douche est assez spacieuse pour trois ! ils se déshabillent alors, se montrant nus les uns aux autres.

     Édouard, jeune homme de vingt ans, a déjà été vu nu lorsqu’il est sorti mouillé, dans les douches communales. Les cheveux bruns, les yeux noirs, six pieds de haut, il a un corps musclé, des pectoraux développés. Il n’est pas du tout velu, sa toison brune est clairsemée. Son membre de quatre pouces est assorti de belles bourses. Il a de bonnes cuisses et de longues jambes.

     Jacques est le cadet d’un an d’Édouard. Il a la même chevelure et la même corpulence que son aîné. Un peu plus grand, six pieds deux pouces, presque imberbe lui aussi. Son pénis est aussi un peu plus long, cinq pouces, et de beaux testicules pendent de chaque côté.

     Gildas est le plus âgé des trois, il a vingt et un ans. Il a de beaux cheveux blonds, ses grands yeux d’un bleu intense, surmontés d’épais sourcils blonds, lui donnent un regard mystérieux. Haut de six pieds, il a un corps robuste, de beaux pectoraux et des bras puissants. Très velu, de longs poils blonds ornent son bas-ventre, et cachent en partie les testicules tout aussi velus, avec une pilosité blonde qui leur donne l'air d'être en or. Son phallus de six pouces pend entre ses cuisses musclées. Les frères observent tout à loisir ce magnifique blond nu devant eux...

      Puis les trois commis activent la cheminée, et pénètrent dans la douche.

 

Annexe 46 

 

 

 

 

Aux douches communales

 

     Ce matin, devant les douches communales, du monde attend l’ouverture. Joel informe les futurs clients qu’à compter de ce jour, il faudra s’acquitter d’un droit d’entrée d’une once par personne. Le paiement se fait à l’auberge. Malgré l’écriteau apposé sur la bâtisse, d’aucuns ne le savaient pas, ne l’avaient pas lu, ou ne savaient pas lire. Mais une once, ce n’est pas cher ! Ils vont donc toutes et tous chez Child, où Berthe leur délivre un billet d’entrée, qui donne droit à une boisson au choix à l’auberge après la douche. Tout le monde est ravi de ce cadeau, un canon coûte déjà une quarte à lui seul.

     Les douches sont en fonction. Les enfants doivent être accompagnés par un adulte, mais ne paient pas l’entrée. Les serviettes sont fournies. Des habits propres et secs peuvent être achetés.

     Dès dix heures, les six douches sont occupées. Deux femmes avec un enfant, une femme seule, un homme seul, et deux couples. Joel prévient d'emblée les couples que les rapports sexuels ne sont pas le but des douches, et que tous les bruits s’entendent dans le bâtiment. Il sent qu’il va devoir faire des rappels à l’ordre plus d’une fois ! il précise aussi qu’il ne faut pas gaspiller l’eau, il en faut pour tout le monde.

     Et c’est un joyeux brouhaha qui s’élève, des cris de surprise, des rires... et malgré la mise en garde de Joel, des gémissements qui n’ont pas l’air douloureux du tout ! Les premiers sortis sont l’homme et la femme seuls. Ils vont près de la cheminée se sécher les cheveux, et apprécient cette chaleur de l’âtre. Puis sortent les femmes avec les enfants, suivis d’un couple. Autour de la cheminée, ils commentent ces bienfaits. Certains apprécient aussi les coins d’aisance, avec un confort qu’ils n’ont jamais connu ! Il ne reste plus qu’un couple dans une douche. Tandis que les premiers sortent, les cheveux bien secs, Joel nettoie et aère les douches libérées, pour accueillir les clients suivants.

      Dans l'unique douche encore occupée, maintenant que tous les autres clients sont partis, Joel entend fort bien les cris de jouissance de madame. Il va donc frapper à la porte, pour leur signifier qu’ils doivent se dépêcher, que d’autres attendent pour se doucher. Et il entend : « Oh ouiiii ! » « Dépêche -toi ! » « Plus vite ! » « Oui ! » « Oui ! » « Ouiiii ! » « Haaaa ! » Puis le silence, et l’eau qui s’arrête... Il remet en fonction les autres douches, et peut à nouveau accueillir les clients.  Cinq douches sont prêtes.

 

 

 

 

L'hospice des Œuvres de Naborum

 

     Un homme arrive, avec une femme et quatre enfants de trois à cinq ans. Il explique à Joel que la femme et les enfants sont sourds et muets. Ils viennent de la Maison spéciale des Œuvres de Naborum. Lui, il les attendra chez Child. La femme demande par gestes si elle peut prendre les quatre enfants avec elle. Joel répond oui de la tête, et parvient par gestes à lui expliquer le fonctionnement. Il lui donne cinq serviettes.

     Trois nouveaux couples se présentent.  Joel leur rappelle d'être discrets, vu que les actes sexuels s’entendent dans tout le bâtiment.  À ce moment, le dernier couple retardataire sort de la douche, l'air épuisé. Le premier nouvel arrivant réagit : « Oh, nous, nous savons nous tenir ! ». Le deuxième : « Hmmm... Quelle bonne idée ! ». Et le troisième couple sourit...

     Alors que Joel explique le fonctionnement aux trois couples, surviennent deux jeunes hommes qui lui demandent : « C’est le même prix, si on va à deux sous la même ? » Joel répond que oui, en souriant.  Et après les explications, les deux garçons s’enferment donc dans la même douche. Là, Joel est un peu débordé. Il doit alimenter la cheminée, mais d’abord il lui faut nettoyer la dernière douche, quelque peu souillée.

     Et voilà qu'en plus, deux filles et un garçon arrivent, au moment où il sort chercher du bois pour la cheminée. « Oui, il y aura bientôt une douche libre... Mais pour trois, il faudra patienter, pas mal de clients viennent d’arriver ! »

     Il revient avec ses bûches. À son entrée dans le couloir, il est assailli par une cacophonie de bruits d’eau, de cris variés, de cris d’adultes. « Oh là là, pense-t-il... Ce ne sont plus des douches, c’est une bauge !» Il annonce aux jeunes dehors qu’une douche est disponible. Les trois jeunes gens ont bien sûr entendu tous ces bruits fort évocateurs.

     Et c'est tout émoustillés qu'ils s’engouffrent ensemble dans leur cabine. Joel leur explique comment ça fonctionne. Mais il ne se hasarde pas à les mettre en garde eux aussi sur ce qu’ils vont faire, vu l'ambiance sonore éloquente ! Heureusement que la femme et ses enfants sourds-muets, eux, n’entendent pas... Il faudra vraiment qu’il en parle à Child dès ce midi.

     Il ressort. Personne d'autre n’attend. Il va charger la chaudière et vérifier qu’il y ait encore suffisamment d’eau chaude, ce qui est le cas. Il se demande en lui-même si ce couple qui disait savoir se tenir avait finalement craqué, à entendre ainsi les autres. Et il en rigole tout seul !

     De retour dans le couloir, il attend que ces parties se finissent. Voilà les deux garçons qui ressortent, nus.

     Blonds tous les deux, ils se ressemblent beaucoup. Joel leur demande d’où ils viennent. Ils se présentent donc. Ce sont les cousins Gouvy : Ernest, fils d’Erwin Gouvy, et Hector, fils d’Erman Gouvy. Ce sont les cousins d’Achille, le fils d’Émile Gouvy, qui est à l’école des soldats. Leurs pères sont trois frères de Hombourg. Ils ressemblent à Achille. Plus âgés que lui, ils ont dix-neuf ans, de longs cheveux, mais blonds. 

      Des yeux verts, la même corpulence d’athlète, et le même grand sexe long et fin de huit pouces, couvert en partie par une toison blonde abondante.  « Mais Achille, nous ne l’avons pas beaucoup vu, il était tout le temps chez les moines du monastère des Récollets... » Ils vont ainsi se sécher devant l’âtre. Joel sourit en voyant ces beaux corps. Il leur demande néanmoins de s’emballer dans les serviettes. Mais les garçons les ont mouillées dans leurs ébats, et les habits sont trempés aussi ! Joel va donc chercher deux serviettes et deux tuniques, « Ramenez vos habits près de la cheminée, ils seront vite secs ! ».

     Il entend toujours couler la douche des sourds-muets, se dit qu'ils en profitent bien. Tour à tour les douches se libèrent. Les couples ressortent, les yeux brillants. Comme il le supposait, vu leur état d’épuisement, le premier couple n’a manifestement pas pu se tenir, contrairement à ce qu'ils prétendaient ! Les amants vont profiter de l’âtre et sourient à Joel, comprenant bien qu’il les a entendus... Et Joel commence à nettoyer les douches et à les aérer les unes après les autres. Les clients, séchés, sortent de l’établissement et vont se désaltérer à l’auberge, et bénéficier de la boisson offerte. Les cousins Gouvy, dont les habits ont fini par sécher, se rhabillent pour sortir.

       Midi approche. Il n’y aura plus de clients ce matin. Le trio de jeunes gens sort enfin. Ils rigolent tous les trois. Ils se sont bien amusés et promettent de revenir avec leurs copines et copains. Ils sont venus en calèche de Falkenberg, à trois lieues de Durandalem, derrière Laudrefang.

     Il ne reste plus que la douche avec la femme et les enfants, qui coule toujours. Joel finit par s’inquiéter, écoute à la porte, et entend des gémissements d’enfants. Il décide donc d’ouvrir la porte avec son passe-partout. Bien lui en a pris... La femme est assise sous la douche, inconsciente. les enfants à côté, mouillés, tremblent de froid !

     Il ferme d’abord l’eau, et vite, vite, il enveloppe les enfants dans les serviettes et les amène un à un près de la cheminée pour qu’ils se réchauffent. Ils sont contents d’être à la chaleur. Puis il retourne dans la douche et relève la femme, qui gémit doucement, les yeux fermés. En la soutenant, il la frotte énergiquement sur tout le corps.

      C’est une brune d’une trentaine d’années, de cinq pieds cinq pouces, aux longs cheveux noir ébène. Une poitrine volumineuse et des tétons très gros, un corps bien proportionné, avec une épaisse toison pubienne qui tombe entre deux jambes effilées.

      Sous les frottements de Joel, elle rouvre les yeux, de magnifiques yeux dorés, et regarde avec étonnement ce garçon qui la frotte, puis elle lui sourit. Joel la soutient pour l’emmener devant la cheminée, où elle se remet de son malaise. Sans doute de l’eau trop chaude ! Il va dans ses appartements ramener une boisson forte pour lui donner un coup de fouet, et prend les habits dans la douche pour habiller les enfants, deux filles et deux garçons.

     La femme va mieux.  Elle embrasse Joel sur le front, pour le remercier. Elle voit les enfants souriants, qui lui prennent les mains affectueusement et se lovent contre elle, manifestement contents qu’elle aille mieux. Elle se rhabille, ses cheveux ont séché à la chaleur de la cheminée, elle reste un moment assise avec les enfants devant l’âtre. Joel les laisse savourer cet instant de bonheur retrouvé, et nettoie sa douche.

     Puis il prend la femme par la main, les enfants se tiennent par la main, et il amène tout le monde à l’auberge, fermant l’établissement. L’homme qui les avait escortés sort juste comme ils arrivent. Il était inquiet de ne pas les voir revenir. Tout le monde sourit...Le voilà rassuré ! Child arrive à son tour, il revient de la livraison à l’école.

     Joel les installe à une table dans l’auberge presque pleine, il fait servir des boissons aux enfants et à la femme, et explique à l’homme ce qui s’est passé. L’homme se présente. Il s’appelle Bernard Palice. À Naborum, il est le gardien de l’hospice où sont les enfants, et la femme qui les accompagne se nomme Anne Paris. Il demande à Child s’ils peuvent manger ici. Child a entendu les explications de Joel. « Bien sûr ! Anne et les enfants doivent reprendre des forces !  Et toi, Joel, je te félicite pour ta réactivité... »

     Deux des trois couples sont attablés. Ils profitent de l’occasion pour manger à l’auberge, dont la réputation est parvenue jusqu’à eux. Ils sont venus ensemble, de Pont de Rosselle, derrière Hombourg, pour acheter des étoffes. On leur a dit que dans l’échoppe de Child, le choix était grand. Et ils se sont déjà mis d'accord avec Gael pour faire leur choix après le repas.

      Les cousins Gouvy sont aussi attablés, ils demandent s’ils peuvent voir leur cousin Achille. Child ne sait pas si Achille peut sortir. Il envoie Gael se renseigner à l’école.

     En cuisine, les femmes s’affairent. Il y a vraiment beaucoup de monde, beaucoup de repas à préparer. Et Berthe, en vraie cheffe, dirige Estelle et Alison. Elles sont aidées par Nadège, toujours en vacances chez nous les Schmit.  Child fait le service. Il est content. Cette histoire de douches communales, c’est vraiment un accélérateur pour le commerce à Durandalem !

 

     A l’école, pendant le déjeuner, Gael se présente devant le portail et actionne la cloche. Anatole enfile vite une tunique et va ouvrir. Gael lui explique ce qui l’amène.  Cet après-midi, Achille pourrait-il venir avec lui à l’auberge ?  Ses cousins de Hombourg sont là, ils aimeraient beaucoup le revoir. Anatole le fait entrer dans l’enceinte, ferme le portail, et lui dit d’attendre ; il va se renseigner. Jacou est d’accord : « Achille, exceptionnellement, tu peux sortir de l’école... Mais sans oublier de te vêtir !  précise-t-il en rigolant. » Voici donc Achille habillé qui arrive avec Anatole au portail.  Achille et Gael partis, Anatole referme le portail derrière eux.  Il s'empresse d'ôter sa tunique... Il se sent bien mieux nu !

     Voilà Gael de retour, avec Achille. Les cousins Gouvy sont épatés de voir ce gaillard d’à peine seize ans devant eux, si costaud, si rayonnant ! Après de grandes embrassades, il s’assoit à table avec eux, et les trois cousins se racontent leurs aventures. Les cousins sont émerveillés par l’instruction qu'Achille a déjà reçue.  Il se garde bien de leur parler des pouvoirs qu’il a acquis, mais il couvre d’éloges les filles de l’école.  Sur le coup, Ernest l'envie un peu : « Ah ! pourquoi sommes-nous si vieux ? »

     Une fois qu’il a mangé, Joel va préparer les douches pour l’après-midi, ferme les fenêtres, remet des bûches dans la cheminée, et remplit la chaudière de charbon pour chauffer l’eau, elle a été beaucoup consommée ce matin. De retour à l’auberge, Child a fini son service. En cuisine, le coup de feu est passé. Les adolescentes débarrassent les tables, servant encore quelques liqueurs aux clients enchantés.

     Joel détaille sa matinée à Child, évoque son embarras lors des bruits dans les douches. Child sait bien que les douches sont un stimulant pour les choses du sexe, il l’a lui-même expérimenté avec Berthe ! Il voit mal comment interdire la chose aux clients. Certains viennent même exprès, comme ce trio dont lui a parlé Joel.

     Il ira donc demander à Michel Wald si l'on ne pouvait pas isoler acoustiquement les douches, sur un côté, par exemple. Ce qui réglerait le problème.

     Dans l’après-midi, Achille retourne à l’école.  Ses cousins rentrent à Hombourg. Ils pourront dire à leur oncle Émile qu'il va vraiment très bien, Achille !

 

     Après le repas, le trot quotidien et la sieste, les garçons s'exercent dehors.

      Programme du jour : bûcheronnage avec leurs armes.  Afin de renforcer leurs épaules, ils doivent parvenir à couper des troncs en deux à grands coups d’épée. Achille est de retour devant le portail au moment où ils finissent cet exercice. À peine à l’intérieur de l’enceinte, il tombe ses habits, il a vraiment trop chaud sous ce soleil radieux. Il rejoint ses compagnons en nage, épuisés, et il leur sourit. Et tous se retrouvent en salle de sudation, après une bonne douche rafraîchissante. Puis, en salle de massage, les garçons entreprennent de masser les filles.  Bonne occasion de contempler de près les nouvelles toisons sculptées par le coiffeur ! D’un peu trop près, même. Des caresses s'égarent tout en bas des toisons, pour leur plus grand plaisir...

     Le repas du soir est joyeux, et mentalement, ils se disent entre eux que la potion agit encore... Alors, ils s’amusent à décoller et à voler dans la salle, à la stupéfaction des filles et d’Anatole ! Mais apparemment, le bon repas a précipité la fin de l’efficacité de la potion. Et l'un après l’autre, patatras, ils retombent sur le sol... Sans dommage, heureusement ! Jacou prend bonne note de la nouvelle durée de l’efficacité. Chantal lui annonce qu’ils peuvent maintenant utiliser sa toute nouvelle potion, elle est au point ! Et pour le prouver, elle fait une démonstration, se soulevant toute seule et allant dans les airs là où elle veut ! Jacou la félicite. Tous nos soldats vont pouvoir voler mieux que des oiseaux !

     La nuit tombe, Anatole allume les chandeliers. Les garçons s’entraînent au jeu d’échecs, en prévision d'un tournoi qui sera bientôt organisé.

           Lundi 4 mai

 

Les travaux dans les douches

 

     Ce matin, la moitié des douches ne seront pas disponibles. Michel construit une double paroi entre les douches et devant celles de droite, afin d’assurer l’isolation phonique, pour plus d’intimité.

     Joel ouvre quand même les douches à dix heures. Seules trois seront disponibles. Justement, trois femmes venues ensemble de Naborum en calèche se présentent. Joel leur explique le mode opératoire, et elles s’enferment chacune dans une douche. Michel est à l’œuvre. Il pose des cloisons qu’il a préparées au chalet. Il a demandé à Émile d’apporter des bottes de paille pour bourrer l’espace entre les cloisons, ce qui devrait nettement atténuer le bruit. Ce soir, il aura terminé.  Et demain, on pourra tester la nouvelle acoustique de la salle des douches.

 

 

 

 

              Mardi 5 mai

 

 

Les essais d’insonorisation


     Ce matin, Joel s'est assuré qu’il y a de l’eau chaude en quantité suffisante, et assez chaude. Il a préparé quelques boisseaux de bois pour la cheminée, et la chaleur est bien présente dans le couloir et dans les douches.

     Michel est volontaire pour tester les douches avec Yvette, pour juger de l’isolation phonique qu’il a faite hier. Joel doit être témoin auditif de la chose !
Alors Michel et Yvette s’installent dans la douche, et se déshabillent.

 

Annexe 47
 

      Une nouvelle arrivante se présente à l’entrée. Il s’agit d'Anne Paris, la sourde-muette venue l’autre jour avec ses enfants, qui avait eu un malaise dans la douche. Aujourd’hui, elle est seule. Elle veut remercier Joel pour ce qu’il a fait. Elle a particulièrement apprécié les frottements qu’il lui a prodigués dans la douche pour la ranimer. Elle lui fait comprendre, en prenant sa main et la frottant sur son flanc, qu’elle désirerait que Joel recommence, dans la douche. Joel, qui l’avait vu nue, ne dédaigne pas l’invitation !

      Il lui fait signe de patienter un instant. Il court à l’échoppe demander à son frère Gael d'assure la permanence à sa place, le temps qu’il s’occupe d’elle. Et aussi d’être le témoin acoustique de l’insonorisation. Michel et Yvette vont sans doute faire du bruit !

     Gael, avec l’autorisation de Child, vient donc aux douches, et Joel et Anne entrent dans la deuxième cabine insonorisée, munis de serviettes. Anne se déshabille en souriant.  Puis, nue, elle déshabille Gael... Et là, stupéfaction muette en découvrant son phallus, un monstre de huit pouces de long et deux de large. Elle ne s’y attendait pas ! Joel fait couler l’eau, et ils se mettent sous le jet.

 

Annexe 48
 

     Michel, en sortant de la douche, demande : « Alors Joel, qu’as-tu entendu ? » Gael répond : « Joel est dans la douche. Moi, c'est Gael. J’ai eu l’impression, en m’approchant de la porte, un peu avant que vous sortiez, qu’on égorgeait un cochon au loin... Mais c’est tout !

     Cousine, je ne t’ai pas entendue ! » « Et pourtant, si tu savais comme j’ai crié ! » « Mais si tu veux, on pourrait refaire ça tous les deux, maintenant ! » dit Gael, qui sent déjà une grosse bosse dans ses braies. « Oh non, pas maintenant...  Je suis bien assez déglinguée pour l’instant, mais je prends bonne note ! » dit-elle en riant, sous le regard étonné de Michel.

      Joel ressort à son tour avec Anne, dont les yeux dorés scintillent comme des étoiles. Il confirme à son frère que l’isolation acoustique est vraiment efficace. « Maintenant, dit Gael, je dois retourner à l’échoppe. », Joel lui demande s’il y a encore des clients. Il regarde dehors mais personne n’attend. Alors, une fois son frère sorti, il verrouille la porte, tombe la serviette, enlève celle d’Anne, et tous les deux s'installent nus devant la cheminée. Michel et Yvette font de même, et tous les quatre profitent de la chaleur de l’âtre sur la totalité de leurs corps. Michel admire les gros seins d’Anne, et le puissant sexe de Joel.

      Ce dernier demande à Michel : « Peux-tu faire cette isolation des deux côtés, et renforcer encore la cloison du couloir ? Cela devrait éteindre tout bruit, aussi fort soit-il, venant de l’intérieur des douches. Vu que je ne pourrai plus entendre ce qui se passe, il faudrait aussi installer un système de miroirs que moi seul pourrai déverrouiller, pour contrôler s’il y a un problème dans une douche. L’aventure de la dernière fois avec Anne n’aurait peut-être pas connu une fin aussi heureuse, si la douche avait été insonorisée.

     - Et il faudra aussi demander à Robert d’installer un système visible du couloir, pour savoir si l’eau coule dans la douche. » Michel trouve ces améliorations très intéressantes et nécessaires.  Ils en parleront avec Robert et avec Child, qui doit prendre la décision finale, en tant que bourgmestre. Pour finir, ils récupèrent leurs habits et s’en revêtent. Ils se donnent rendez-vous chez Child pour boire quelques canons après ces tests, certes réussis, mais quand même épuisants...
 

 

 

La Confrérie du Blauersland
 

    Dans l’après-midi, quatre voyageurs venus de Strateburgo, à trente lieues à l’est, arrivent à l’auberge pour y passer la nuit. Ils sont attendus demain à Mettis, disent-ils à Child. Ils ne veulent pas boire d’alcool. Child leur sert de l’eau au sirop. Il leur parle des douches, et ils veulent bien essayer.

     Les voilà donc chez Joel, qui leur explique comment s’en servir. Sans attendre plus longtemps, ils vont tous les quatre devant la cheminée et se déshabillent complétement. Ils ont tous les quatre la tête rasée. Leurs pubis aussi sont rasés, juste quelques petits poils blonds qui ont repoussé. Tous de la même taille, six pieds. Ils ne sont pas musclés. Des membres virils de quatre pouces avec de petites bourses.
     Joel leur explique que le déshabillage, normalement, doit se faire dans les douches... Ils lui disent : « Nous sommes des compagnons du Blauersland, une congrégation qui vit nue toute l’année. Ici, dans ce lieu, nous nous sentons à l’aise. Le voyage dans nos braies était bien long, et cela nous était pénible de rester dans nos frusques empoussiérées. Est-ce un problème ? » Joel répond : « Non, mais il ne faudrait pas que d’autres personnes arrivent ! Je vais verrouiller la porte, il y a une cloche au cas où quelqu’un se présenterait. Et votre congrégation, quelle est donc sa doctrine ? »
  « Notre mode de vie consiste à vivre nus, ensemble, hommes, femmes et enfants, en nous respectant nous-mêmes, les autres, la nature et les animaux. Nous ne mangeons pas de viande, et nous buvons peu d’alcool. »

     Joel demande alors d’où ils viennent, et pourquoi ils sont venus à Durandalem. Ils lui répondent qu’ils viennent de Strateburgo. Ils sont à la recherche d’un homme qui jadis faisait partie de leur congrégation, et qui, d’après leurs renseignements, résiderait dans la région de Mettis. On leur a conseillé cette auberge pour faire étape, la route pour Mettis est encore longue.

     « Notre Grand Ordonnateur, le chef de notre congrégation, Maître Clément Sandre, est atteint d’un mal mystérieux. Nous avons besoin du savoir de l'homme que nous recherchons, c’est un grand sorcier ! Il pourra sûrement le guérir... » « Et vous connaissez son nom ? » demande Joel. « Oui. Il s’appelle Artz. Jacou Artz. » Ça alors... Jacou Artz ! Joel alors leur dit qu’il en connaît un très bien ! 
     « Figurez-vous qu'il est notre bourgmestre, notre médecin, et le guide des futurs soldats du roi, qu’il forme dans une école, au bout du village. Il se pourrait fort bien que ce soit lui, l'homme que vous cherchez ! »

     Il leur dit alors qu’il va s’occuper d’eux, leur mode de vie lui plaît. « Je vais aller le chercher, prenez votre douche en prenant votre temps.  Je verrouille la porte, vous ne serez pas dérangés. » Il les quitte donc, verrouille la porte, et va voir Child pour lui conter l’histoire. Child alors l’envoie à l’école prévenir Jacou.

     Devant le portail de l’école, il le fait demander.  Anatole va prévenir Jacou, qui enfile une tunique et accourt. Joel lui parle de ces quatre voyageurs qui cherchent un certain Jacou Artz pour guérir leur grand Ordonnateur. « Tu es sûr ? Ils ont bien dit "Grand Ordonnateur" ? » « Oui ! ils disent faire partie des compagnons du Blau quelque chose… » « Le Blauersland ? » « Oui, c’est ça, ils viennent de Strateburgo. »

      « Je les connais ! Mène-les ici, je les hébergerai pour la nuit. »

     Et Joel repart vers l’auberge, informe Child, et retourne aux douches pour avertir les quatre hommes. Il les trouve toujours nus, mouillés devant la cheminée, prenant du bon temps à la chaleur de l’âtre. Il leur dit « J’ai vu Jacou Artz, c'est bien l'homme que vous recherchez :  il connaît le Grand Ordonnateur et votre congrégation ! Il vous invite à l’école pour y passer la soirée et la nuit. Dès que vous serez prêts, je vous y mènerai. » Les quatre hommes se réjouissent, plus besoin d’aller jusqu’à Mettis !

      « Enfilez ces tuniques, je me charge de faire laver vos habits, vous les récupérerez demain matin. À l’école de Jacou, tout le monde vit nu ! Ces tuniques seront suffisantes pour aller à l’école. Child va s’occuper de vos chevaux. » Et la petite troupe arrive au portail de l’école.

      Anatole leur ouvre la porte, remercie Joel de les avoir menés, referme la porte, et leur dit « Dans cette enceinte, la nudité est de rigueur, vous pouvez enlever vos tuniques ! » et il retire la sienne. Les quatre hommes sourient, et se mettent nu avec plaisir. Anatole les emmène à Jacou, qui les attend dans son cabinet, Il a déjà dit à Anatole « prépare des quartiers pour quatre pour la nuit, et préviens Manon que nous avons des invités ce soir. »

     Joel revient à l’auberge, mission accomplie ! Il prend les habits des voyageurs, et les porte à Berthe pour qu’elle les lave. Child a envoyé Gael chez Émile, qui revient avec Nestor pour prendre en charge les quatre chevaux. Puis Joel s’occupe de ses douches, les nettoie, les aère, et charge la chaudière.
     Berthe s’occupe donc des habits des quatre hommes, les cousins Cohen. Demain matin, ils seront secs.

 

     Quand ils arrivent chez Jacou, il les reconnaît ! « Vous êtes les fils des frères Cohen ! Vous ressemblez beaucoup à vos pères ! » dit-il souriant. Les frères Cohen sont des amis de Jacou, quand il les a quittés, partant de Strateburgo il y a déjà une vingtaine d’années.

     « Oui, maître Artz, nous n’avions que dix ans, mais vous nous avez reconnu ! » dit Sylvain. « nous nous nommons Sylvain et Adrien, les fils de Nicolas Cohen, et Théo et Léo, les fils de Léonard Cohen. »

      « Notre Grand Ordonnateur est au plus bas. Un mal le ronge et aucun des médecins de Stateburgo ne peut quelque chose pour lui. »  dit Adrien. Jacou alors leur dit : « Demain je viendrai avec vous, nous ferons route en hâte vers Strateburgo, je viendrai avec mon assistante Chantal, érudite des remèdes aux plantes, nous trouverons son mal et guérirons le Grand Ordonnateur. Mais pour ce soir, vous partagerez notre soirée, je vais vous présenter à ma petite congrégation des soldats du roi ! » dit-il en souriant.

     Toutes les filles et tous les garçons sont dans la grande salle. « Je vous présente Sylvain et Adrien, les fils de Nicolas Cohen, et Théo et Léo, les fils de Léonard Cohen. Ils sont compagnons du Blauersland, une congrégation qui vit nue toute l’année, et dont je faisais partie dans ma jeunesse, à Strateburgo. Leurs pères sont de grands amis à moi. Demain j’irai avec eux à Strateburgo, Chantal nous accompagnera. »

     Les habitants de l’école sont subjugués par la ressemblance entre les quatre hommes. Puis, s’adressant aux quatre frères et cousins, il présente son monde : « Voici Chantal Iser, qui fera la voyage avec nous, n’ayez crainte, c’est une excellente cavalière ! et voici Marianne et Mariette Wald, nos masseuses, Josiane Welch et Josette Walch, nos buandières, Manon Germain, notre cantinière, Anatole Brett, notre concierge, et les garçons : Alix Holz, Xavier Stamm, Charles Kauf, Achille Gouvy, Armand Capes, Le Borgne Bauer, François Bauer, Gabin Fleich, Hugues Schaff, et Joseph Brett, les élèves de Dillon D’Ortega ici présent.

      Je vous invite à essayer la salle de sudation que nous avons, cela vous fera du bien ! » puis, s’adressant aux élèves, il leur dit : « allez dans l’enceinte dehors, profiter de ce beau soleil, vous viendrez en salle de sudation plus tard. »

     Et, invités par les filles les cousins Cohen, Dillon et Jacou vont se faire transpirer. Ils sont étonnés de cette pratique, Jacou leur garanti un bienfait immédiat, et une surprise à la clé ! Après la sudation, une bonne douche, un bain de kaolin, qui les épate, flottant comme en apesanteur, re-douche et séchage vigoureux par les filles, et direction salle de massage.

 

Annexe 49

 

     Après ces massages on ne peut plus agréables, ils sont invités au coin des boissons de la grande salle, et, une fois n’est pas coutume, veulent bien goûter les liqueurs de Jacou, qui, bien qu’alcoolisées n’en sont pas moins des médications bienfaitrices pour le corps et l’esprit.

     Pendant ce temps, les garçons vont à leur tour profiter de la sudation quotidienne. Ils pourront, s’ils le désirent avoir des massages après le repas.

     Tout le monde est à table, Manon a préparé avec Chantal des salades de crudités délicieuses, des purées de tubercules et autres légumes cuits, et des corbeilles de fruits.

     Après le repas, Jacou invite les cousins Cohen dans ses quartiers, afin qu’ils lui racontent la vie au Blauersland. Armand et Gabin veulent bien se faire masser par Marianne, Le Borgne et François aimeraient bien Dillon, Alix et Hugues se feront masser par Josiane, Xavier et Charles par Mariette, Achille et Joseph par Josette. Tout ce petit monde se retrouve en salle de massages pour de nombreux plaisirs, puis vont se coucher. Manon débarrasse et va aussi se coucher, elle est éreintée.

     Jacou montre aux cousins Cohen leurs quartiers et leur souhaite une bonne nuit, Demain à l’aube, ils iront chez Emile avec Chantal chercher les chevaux pour prendre la route de Strateburgo.

 

 

         Mercredi 6 mai

 

 

Le programme des douches

 

     Jacou, Chantal, et les cousins Cohen sont dès l’aube chez Child. Pendant que les cousins se vêtent de leurs habits tout propres, Jacou passe par la boutique de Claude Kaas pour prendre quelques onguents qui pourraient lui être utiles à Strateburgo. Puis la troupe fait ses adieux à l’auberge, et passe chez Emile. Nestor a bien étrillé les chevaux fatigués la veille, et ils sont en pleine forme ce matin, constate Théo. Emile a préparé deux de ses meilleurs destriers pour Jacou et Chantal.

     Et les voilà partis tous les six pour Strateburgo, ils ont trente lieues à parcourir, ils y seront dans l’après-midi.

     Joel s’occupe de la chaudière des douches communales, et réactive le feu dans la cheminée, au fond du couloir. Bientôt, il fait bon dans les douches. Il est encore tôt.

     Il vient boire un café avec son frère Gael chez Child. Ils discutent des douches, du monde qui passe aux douches, du bouche à oreille qui va en emmener encore plus…

     Michel vient chez Child, J’arrive en même temps, et nous parlons des systèmes que Joel aimerait avoir, et de l’isolation de toutes les douches. Child, qui est le Bourgmestre en l’absence de Jacou Artz, nous donne l’autorisation de procéder aux travaux. « Joel, tu les assisteras dans la mise en œuvre de ce chantier. »

      Le système des miroirs peut être facilement installé, Michel se charge de la conception et de l’installation, qu’il effectuera en même temps que l’insonorisation des cloisons. Pour ma part, je vais imaginer un système de bascule qui sous eau montrera un flotteur avec un fanion rouge, et vert sans eau. C’est facile à faire, mais il faudra arrêter l’eau en amont pendant les travaux. Joel propose que cela soit fait en deux temps, d’un côté puis de l’autre, ce qui permettrait d’avoir toujours trois douches opérationnelles.

     Nous convenons de faire les travaux d’isolations supplémentaires lundi prochain, le 11 mai, Michel a encore des chantiers à terminer avant et doit confectionner les panneaux pour les parois.

     « Pour ma part, » dis-je, « je ferai les modifications sur les tuyaux mardi 12 et mercredi 13 mai prochains, le temps de fabriquer les pièces nécessaires. Je n’aurai pas le temps avant, pour l’heure j’ai un chantier à démarrer chez Emile pour des douches et le lavage des chevaux. J’attends Léon qui doit descendre de Laudrefang pour m’aider, avec Emile et Nestor, nous devrions avoir fini rapidement ! ».

     Estelle arrive à l’auberge, avec Benjamin qui veut apprendre à cuisiner, et Alison et Nadège, qui ne veut plus rentrer, après déjà une semaine passée au village. Ses parents, Carole et Richard Schaff ne semblent pas pressés de récupérer leur fille, ils profitent d’être tranquilles à Naborum.

     Léon arrive à l’auberge, et nous partons chez Emile, le matériel est déjà sur place, Nestor m’a aidé à charger une charrette hier au soir, et l’a menée chez Emile. Pendant que nous faisons les installations de tuyaux et de chaudière, Nestor, qui a eu le renfort de son ami Isabeau, construit la tour qui doit supporter la cuve d’eau.

     Vers onze heure, une calèche arrive à l’auberge, Pierre Gross aux rênes. L’abbé Jean Christian et trois autres abbés de l’abbaye de St Martin des Glandières, Simon de Beauvoir, l’archiprêtre dirigeant l’abbaye, Albert et Alfred Hitch, deux frères, viennent prendre une douche, Pierre leur a vanté ses bienfaits pour le corps et l’âme. Joel leur dit qu’ils peuvent venir aux douches, tout est prêt.

     Les curés se font expliquer le fonctionnement des douches, et pénètrent chacun dans une douche, Pierre aussi en prend une.

     Peu de temps après, ils ressortent, et vont se sécher les cheveux, en louant le seigneur pour ces bienfaits.

     Ils aimeraient passer chez Georges le barbier, mais son échoppe est fermée, disent-ils.

     « Elle sera ouverte cet après-midi, le mercredi matin, Georges travaille à l’école. » leur dit Joel. Alors ils décident de manger à l’auberge, et d’aller ensuite chez Georges.

 

 

 

Le rasage des pubis

 

     Jacou, Chantal, et les cousins Cohen ont quitté l’école à l’aube. Chantal a laissé une grande quantité de sa nouvelle potion à Dillon, pour faire des essais en leur absence. Ils vont passer chez Émile prendre les chevaux. Ils croisent en chemin Georges, qui vient ouvrir son atelier de barbier à l’école, comme tous les mercredis. Il arrive devant le portail, Anatole vient lui ouvrir.

     Ce matin, Georges s’occupe des garçons. Le premier à se présenter est Dillon. Il a aimé le pubis rasé des cousins Cohen, et voudrait lui aussi être rasé. Georges s’y attelle, lui coupe sa toison dorée, puis la rase. Il est impressionné par la longueur de son membre de dix pouces qui de surcroît s’agrandit jusqu’à seize pouces quand il s’occupe de ses testicules, couverts d’un duvet d’or. Néanmoins, il termine son travail, et Dillon sort de son atelier, en pleine érection.

     Les frères Bauer, Le Borgne et François attendent leur tour. En voyant sortir Dillon, ils trouvent que son membre est encore plus long et impressionnant comme cela, et demandent à Georges de leur faire le même traitement. Moins longs que celui de Dillon, leurs phallus qui grandissent jusqu’à neuf pouces deviennent tout aussi gros, arrivant à trois pouces.

     Georges, bien qu’impressionné par ces phallus qui se dressent sous sa lame, n'en laisse rien paraître. Les hommes ne l’intéressent pas sexuellement.

     Alix arrive et hésite encore un moment. Il était si fier, il y a quelque temps, d’avoir enfin du poil ! Mais finalement, il se laisse raser sa toison rousse à peine naissante, Malgré la longueur qui atteint dix pouces en restant fin, du haut de ses quinze ans qu’il vient d’avoir, il remarque, amusé : « On dirait un petit garçon ! »

     Charles suit le mouvement, et sa toison blonde disparaît, Georges a dû aussi s’occuper de ses bourses. Et Charles, lui aussi, est ressorti avec une belle érection de douze pouces par trois.

     Xavier, qui a un teint mat, s’aperçoit que le bas de son ventre, une fois la toison noire enlevée, a besoin de soleil. Son pubis blanc contrastant avec sa peau mate lui donne une apparence qu’il trouve bizarre. Il remarque néanmoins que les dix pouces de son pénis ne sont pas négligeables, une fois les poils ôtés.

     Hugues, lui, est content. Son petit pénis d’à peine deux pouces passe à cinq pouces sous les doigts de Georges. Et ses petits testicules, une fois débarrassés de la toison rousse de son bas-ventre, paraissent plus gros. L’érection que Georges lui procure en rasant ses bourses le satisfait, et étonne le barbier par sa grosseur, qui a triplé lors du rasage des testicules, passant d’un à trois pouces. Hugues se dit qu’il lui faudra demander aux filles ce qu’elles en pensent...

     Achille à son tour se laisse tenter, et Georges, encore une fois, est impressionné par l’érection de sa verge, qui se dresse toute fière de ses quinze pouces devant ses yeux. Achille trouve lui aussi que vue d’en haut, elle paraît encore plus longue.

     Joseph, lui, étonne Georges par le fait qu’il n’ait qu’un seul testicule, derrière son membre viril. Et pour le raser, Georges doit prendre en main son gros pénis de sept pouces et large de deux pour le soulever. Au début, car par la suite, il se dresse tout seul et passe de deux à trois pouces de largeur, sur treize de haut.  « Elle était bien planquée ! » dit Georges en souriant, faisant rigoler Joseph.

     Armand et Gabin se disent qu’ils ne vont pas rester les seuls poilus parmi les élèves de Dillon, et se font raser aussi. Eux aussi trouvent que leurs verges de dix pouces apparaissent plus longues sans les poils.

     Georges a finalement rasé tous les élèves. En partant, il confie à Anatole : « Je n’avais jamais vu autant de sexes en érection de ma vie ! » « Et des beaux ! » précise-t-il en rigolant. Anatole lui dit qu’il viendra samedi pour faire comme les garçons. Bien que tous aient déjà une hygiène irréprochable - vu le nombre de douches qu’ils prennent quotidiennement - finalement, cela paraît plus propre...

     À midi, au repas, les filles sont hilares à la vue de ces pubis rasés, et cela les émoustille quelque peu !

 

 

Les tailleurs de pierre

 

     Dans l’après-midi, quatre ouvriers des carrières de pierres de Tenquin, Les frères Burn, Roger et Aimé, Nicolas Derek, et Maurice Alanis, se présentent à l’auberge, ils ont entendu parler des douches, et sont venus essayer, mais ils ont soif, et prennent d’abord un canon de vin. Ensuite, ils se présentent chez Joel pour les douches.

     Ils veulent aller à deux par douches, non pour des histoires de sexe, mais comme ils sont très musclés, ils ne peuvent pas se frotter seuls le dos ! Joel sourit en voyant ces géants très larges d’épaule, avec des corps tout en muscles sous leurs habits serrés. En voyant la cheminée ils décident de se déshabiller là, les douches leur semblent trop étroites pour cela.

     Roger et Aimé Burn sont deux frères, de trente-deux et trente ans, Blonds très velus ils mesurent tous les deux sept pieds deux pouces, un corps hyper musclé, des bras comme des cuisses, et des mains comme des pelles à charbon. Une grosse toison blonde cache leur pénis, petit au vu de leur corpulence, à peine quatre pouces, entourés de petites bourses très velues elles aussi. Des jambes aux cuisses énormes, des mollets gros comme des bras, et des pieds comme leurs mains.

     Nicolas Derek, trente ans, est aussi très grand, sept pieds, roux à la longue chevelure, une longue barbe rouge, il ressemble à un Viking. De corpulence identique aux frères Burn avec une toison rousse très fournie, et un pénis de cinq pouces.

     Maurice Alanis est plus petit, trente ans, six pieds huit pouces, une pilosité noire sur tout son corps le fait ressembler à un animal à fourrure ! il est du même acabit que les autres, avec une verge de six pouces qui pend entre deux testicules énormes, tout noirs.

     Joel est admiratif devant ces corps imposants, il leur dit que les pommeaux des douches sont peut-être un peu bas pour eux ! « Ne t’inquiète pas, nous gérons ! » dit Roger, et ils pénètrent dans les douches, les frères dans l’une et les deux autres ensemble dans une autre.  Dans les douches, ils chantent, comme au chantier, ils ont une voix puissante, et l’insonorisation est un peu limite ! « Il faudra que je le dise à Michel ! » pense Joel. « Ces quatre-là sont vraiment hors normes ! » Ils ressortent de leurs douches, et vont se faire sécher à la chaleur de l’âtre.

     Joel leur ramène d’autres serviettes, au vu de la surface à essuyer ! Et il commence à nettoyer et aérer les deux douches utilisées. Ils lui sont reconnaissants de son attention.

      « Nous allons boire un coup à l’auberge, comme tu nous es sympathique, tu es invité ! » dit Maurice en se rhabillant.

     « Je vous remercie ! ce sera avec joie ! La journée est finie, je vais fermer la maison. Je vous rejoins, le temps de nettoyer les douches. » Les géants arrivent donc chez Child et commandent deux pintes de vin, du meilleur de Child, pour eux et Joel qui va les rejoindre.

     Child, voyant la taille des tailleurs de pierre leur demande si les douches sont assez hautes, ils répondent qu’ils se sont assis, en rigolant. Joel arrive, et les quatre homme trinquent avec lui, invitent Child à trinquer avec eux.

     Puis, ils s’en retournent à Tenquin, en disant tout le bien qu’ils pensent de Durandalem, des douches et de Joel, et promettent de revenir.

 

     A l’école, l’après-midi, après la sieste, l’entraînement consiste à combattre à l’épée, avec un bouclier. J’ai forgé quelques beaux exemplaires pour les élèves, ils ont chacun le leur. Dillon m’a aidé lors de leur fabrication, il maîtrise la chimie du fer, du carbone et du feu. Et les boucliers, bien que fins, sont extrêmement solides. Et ce sont de joyeuses volées d’épées qui s’abattent sur les boucliers. Les garçons ont acquis une solide musculature qui leur permet de résister aux coups violents portés par leurs adversaires du jour.

     Dillon leur explique que le bouclier n’est pas seulement une protection, il peut aussi être une arme offensive, qui peut facilement assommer son ennemi ! Et les garçons s’exercent alors au combat juste avec les boucliers, se portant des coups d’une grande violence, qui en font tomber plus d’un lors des échanges.

     L’exercice fini, ils vont en salle de sudation. Les coups qu’ils ont portés et reçus les ont exténués, ils ont mal partout, et sont heureux de passer aux massages pour calmer leurs douleurs.

     Les filles utilisent des pommades qui atténuent grandement les douleurs musculaires, et leurs mains expertes rendent les garçons calmes et sereins. Mais quand elles caressent en rigolant ces pubis lisses et blancs, cela parvient à redonner quelques ardeurs aux membres virils des garçons pourtant épuisés.

     Le repas du soir est calme. Les garçons, tous fatigués, vont se coucher tôt, pour récupérer de leurs coups de la journée. Quelques bleus sont apparus. Le repos est nécessaire....

     Manon débarrasse, aidée par les autres filles. Puis elles vont boire un verre ensemble dans les quartiers des buandières.

     Anatole ferme la maison, et va discuter avec les filles, qui lui demandent ce qu’il pense des garçons tous rasés. Il leur répond que lui aussi se fera raser samedi. Alors, elles veulent encore lui caresser la toison, une dernière fois...

 

Annexe 50

Annexes du chapitre 3

 

23- La salle de massage. Marianne, Mariette, Manon, Josiane, Josette, Chantal

       Le cabinet de Jacou. Carole, Jacou

      Le massage des Garçons. Manon, Dillon, Hugues, Josiane, Alix, Joseph, Xavier, Josette, Charles, Marianne, 

     Achille, Gabin, François, Le Borgne,  Chantal, Armand, Mariette.

24- Le quartier des jumelles. Anatole, Marianne, Mariette

25- Mesures. Marianne, Xavier, Charles. Mariette, Hugues, Alix.  Manon, Armand, Gabin. Josette, Le Borgne,

      François. Josiane, Joseph, Achille, Dillon.  

26- Récompense. Estelle, Robert.

27- La douche de Berthe. P’tit Louis, Berthe

28-  La chambre d’Emile. Adèle, Emile

29-  Le chalet de Michel. Yvette, Michel

30-  La cuisine du chalet. Yvette, Michel

31-  La douche de Berthe. Berthe, Child

 Child, Berthe

32-  Les jumeaux. Gael, Joel

33-  Le salon de coiffure de Georges. Marianne, Mariette, Georges.

34-  La douche d’Yvette. Yvette, Michel

35-  La douche des Koch. Elvire et Alvin

36-  Les quartiers des jumelles. Mariette, Marianne, Joel, Gael

 Le coin des chaudières. Yvette, Anatole

        Les quartiers de Manon. Manon, Nestor

        La buanderie. Josiane, Isabeau

        Les quartiers de Dillon. Chantal, Dillon

        Le cabinet de Jacou. Josette, Jacou 

37-  Les Vikings. Les quartiers des jumelles. Marianne, Mariette, Simen, Isak, Anatole

 La buanderie. Josiane, Josette, Nils, Enzio 

         Les quartiers de Manon. Manon, Aleski  

        Les quartiers de Chantal. Chantal, Dillon, Jacou 

        La sudation du Borgne. Le Borgne, Marianne, Mariette, Josiane, Josette,  Chantal, Manon

38-  Les massages des Vikings. Marianne, mariette, Josiane, Josette, Manon, Simen, Isak, Nils, Enzio, Aleski

39-  Yvette et Pierre. Pierre, Yvette

40-  L’appartement des jumeaux. Gael, Joel, Ingrid

41-  La nuit à la ferme. Le Fernand, Yvonne

42-  La douche d’Yvonne. Le Fernand, Yvonne

43-  Les copines. Alison, Jeanne, Nadège

44-  Les sculptures pubiennes de Georges. Georges, Josette, Josiane

45-  La douche à la ferme. Le Fernand, Yvonne

46-  La douche des commis. Edouard, Jacques, Gildas

47-  Le bruit des douches. Michel, Yvette

48-  Douche en silence. Joel, Anne

49-  Les massages des cousins Cohen. Sylvain Cohen, Marianne. Adrien Cohen,  Mariette. Théo Cohen, Josiane.

       Léo Cohen, Josette. Dillon, Chantal. Jacou, Manon.

50-  La toison d’Anatole. Anatole, Marianne, Mariette, Josiane, Josette, Manon

 

 

 

 

Annexe 23 :  Lundi 6 avril

 

La salle de massage

 

          Marianne, Mariette, Manon, Josiane, Josette, Chantal

 

       Comme l’avait demandé Jacou, les filles se retrouvent en salle de massage. Josiane s’allonge sur le ventre, Marianne lui explique, en s’appliquant sur son corps, les points sensibles du dos, de la nuque, des épaules.

      Josette se couche sur le dos, Mariette et Manon lui massent les membres, une de chaque côté. Marianne continue, descend sur le dos, et masse les fesses de Josiane, qui aime cette sensation.  Puis, elle centre ses massages sur l’intérieur des cuisses, pour finalement atteindre les lèvres, et enfin le clitoris. Josiane pousse des gémissements de plaisir.

       Marianne lui propose de lui faire découvrir ce que Jacou leur a enseigné, le point « J ». Josiane accepte volontiers, se laisse pénétrer par les doigts fouilleurs de Marianne, qui ne tardent pas à trouver la bonne zone, et tournent sur le point « J ».

      Josiane sent une volupté monter en elle, son vagin sécrète déjà abondamment, elle jouit, pousse des cris stridents, et Marianne continue, et d’une main sûre, amène Josiane à un orgasme puissant, soulevant son bassin, où la main entière de Marianne pénètre maintenant.

      Les hurlements de Josiane, qui inonde la main de Marianne, sont étouffés, la tête dans le coussin de la table de massage. Puis, elle retire sa main, et recommence les massages, sur les cuisses, les fesses, le dos, pour finir sur la nuque de Josiane, qui gémit encore de cet orgasme si puissant.

      Josette se laisse masser les bras par les deux filles qui l’entourent, elles descendent sur les flancs de son ventre, passant par les tétons gonflés, et arrivent sur l’entre jambe. La main de Mariette se glisse doucement entre ses lèvres, tandis que celle de Manon s’attarde sur le bouton, qui grossit et frémit. Mariette explore le vagin de Josette, bouge tous ses doigts, et arrive sur le point « J », que deux doigts titillent.

      Josette est en train de jouir, elle n’arrête pas de mouiller, et a des spasmes, tout son corps frémit Elle écarte les cuisses pour être mieux fouillée, et criant de plaisir, jusqu’à l’explosion de l’orgasme, si fort qu’elle redresse la tête.

      Elle hurle « C’est trop bon ! Encore ! » pendant que Mariette louvoie dans son vagin de toute sa main, et que Manon lui tripote encore le clitoris. Et son orgasme se transforme en une suite d’orgasmes des « Haaa ! » « Haaa ! » « Haaa ! » rapides les uns derrière les autres, en éjaculant tout ce qu’elle peut sur la main de Mariette, et gicle sur celle de Manon.

      Puis mariette se retire doucement, Manon lâche le clitoris gonflé comme une baudruche, pour palper de ses mains les seins et les tétons de Josette.

      Elle pleure de jouissance, Mariette lui palpe le ventre. Marianne retourne Josiane, lui monte sur le ventre, lui offre sa croupe que Josiane dévore avidement, et, lui écartant les cuisses, plonge sa tête entre ses jambes, pour lui brouter le clitoris.

      Josiane y va de si bonne allure que Marianne jouit très vite, aidée il est vrai par deux doigts que Josiane introduit dans son anus. Josiane continue, et Marianne enchaîne les jouissances, et explose de plaisir dans un « Hoooooo » qui la fait s’écrouler sur Josiane, la figure trempée de sa mouille qui continue à s’éjaculer.

      Manon se couche sur la table, Mariette la tête entre ses cuisses, et Josette lui triture l’entrée du vagin. Puis, elle insère sa main, ce qui fait crier Manon, et la rentre jusqu’au poignet, en effectuant des rotations lentes qui font jouir Manon. Elle déniche le point « J » et le titille de ses doigts, en bougeant sa main d’avant en arrière, sous les soubresauts de Manon, qui n’en peut plus de Jouir.

      Elle explose d’un seul coup, dans un « Oui Ho oui Ho oui », alors qu’elle aspire toutes les lèvres et le clitoris de Mariette, qui la noie de sa mouille, tellement elle jouit.

     Pour finir, les filles se couchent sur les coussins au sol en un grand cercle, et se nettoient chacune l’entrejambes de l’autre, jusqu’elles aient toutes joui une dernière fois. Maintenant, elles connaissent toutes le point « J », Mais Chantal ne le connaît pas encore, se disent-elles.

     Chantal apparaît à ce moment-là, elle vient d’emmener Carole chez Jacou.

      Les filles la prennent, la couchent sur une table, et lui font des massages partout, dix mains la palpent, la caressent la titille sur tout son corps. Elle gémit de plaisir, sa vulve suinte déjà. Marianne se lance à la recherche du point « J » de Chantal, fouille son vagin de sa main maintenant experte, et le trouve rapidement, sa main oscille dans son vagin, ses doigts s’agitent, titillant le point « J ». Chantal se fait aussi fouiller l’anus par Josiane, tandis que les bouches se succèdent sur et dans la sienne, sur ses seins, ses tétons.

     Elle a orgasme sur orgasme, elle n’en peut plus, elle crie « Arrêtez, c’est trop fort ! » en se vidant en éjaculations successives, mais les filles continuent, et Chantal tombe en pamoison, tremblante, dans un gémissement ardent et haletant.

      « Alors là ! c’était quelque chose ! le point « J » ! Waouh ! Merci les filles ! » dit-elle une fois remise de ses émotions. Elles se retrouvent sous la douche, se dépêchent avant que Jacou ne sorte de son cabinet, et regagnent la salle des massages, où elle se massent doucement les unes les autres, elles attendent les garçons.

 

 

 

Le cabinet de Jacou

 

          Carole, Jacou

                                                                       

     Suivant les consignes de Jacou, les garçons sont de l’autre côté du bâtiment, ils s’exercent au tir à l’arc, hors de vue de l’entrée, les filles sont dans la salle de massage, à se masser mutuellement, sauf Chantal qui accueille Carole au portail, en tunique.

      Elle amène Carole dans le cabinet de Jacou, puis s’en va rejoindre les filles.

     Jacou l’accueille, elle lui montre la région de ses douleurs, il lui demande donc d’ôter sa robe et il va l’ausculter. Carole s’est déshabillé, elle est couchée sur la table de massage, sur le ventre, nue. Jacou examine son dos douloureux, le palpe, et trouve un point sensible, sur une vertèbre lombaire.

     Mais la vision de ce corps magnifique, et le contact de ses mains sur sa douce peau nue ont fait monter sous sa tunique son membre viril de plus en plus turgescent. Il entreprend de masser son dos, et s’enduit les mains d’une huile de sa composition, puis commence les massages, sur les épaules, le dos, descend vers les lombaires, les masse lentement, mais fermement.

     Carole gémit doucement, ce contact chaud lui fait du bien. Il descend encore, et masse le haut des fesses, puis autour de l’anus.

      Elle gémit encore un peu plus fort, et ondule son bassin comme si elle en voulait plus. Alors, n’y tenant plus, Jacou monte sur elle, enlève sa tunique, et lui masse le dos avec ses mains et son entrefesses avec sa verge qui s‘est lubrifiée, Carole gémit de plus belle.

     Il tient sa verge pour lui masser ses lèvres et l’ouverture de sa vulve, sous un « Hoooo » qui lui suggéra d’aller plus avant. Il la pénètre alors tout doucement, un « ouiiii » l’accompagne, et s’introduit profondément dans son vagin, pour ensuite naviguer dans son intérieur, la faisant jouir et crier « oh ! oui ! encore ! »

      Il accélère la cadence, et Carole hurle de plaisir, sentant ce pénis qui la fouille intensément. Et, au maximum de sa vélocité, tandis qu’elle n’en peut plus de crier, il explose tout au fond, son gland double de volume et Carole a un énorme orgasme, monte son arrière-train sous les giclées incessantes de Jacou, et serre dans son vagin cette verge de tous ses muscles, en tremblant de tout son corps.

     Jacou se retire doucement, la retourne avec précautions, et lui lèche le pubis épilé puis ses lèvres frétillantes, pour entrer sa langue dans son vagin trempé. En même temps, il lui pelote les seins, pince les tétons, et Carole jouit à nouveau, éjaculant sur la langue de Jacou.

     Cet intermède lui a donné une nouvelle vigueur, et montant sur sa poitrine, il la pénètre lentement, en s’enfonçant de plus en plus, jusqu’à ce que ses testicules s’écrasent sur son anus.

      Carole, les yeux tout ronds, lui agrippe la tête, et la tirant vers elle, l’embrasse goulûment en tournant sa langue dans la bouche de Jacou, tandis qu’il glisse avec ardeur dans son vagin.

       Elle pousse des « mmmmmmm » rapides au rythme des assauts de sa verge, et retirant sa bouche pousse un Haaaaa ! d’orgasme. Jacou sent sa sève monter, il pousse tout au fond contre l’utérus, et éjacule violemment, il crie de plaisir en se vidant en saccades qui n’en finissent plus.

      Puis se retire doucement, sa vulve laisse couler le mélange de sperme et de mouille en abondance sur la table de massage.

      Elle gémit, les yeux fermés, Jacou lui masse la poitrine délicatement. Il vérifie qu’il n’y a personne dans le couloir, il entend les garçons qui finissent la douche, avant qu’ils aillent se faire masser, les filles les attendent dans la salle de massage.

     Puis, une fois que les garçons sont en salle de massage, il porte Carole dans ses bras, sort du cabinet, et l’emmène jusqu’au bain de kaolin ou il l’immerge. Elle se sent flotter, elle ne ressent plus aucune douleur dans son dos.

     Il lui suggère une sudation, où assis ils se masturbent mutuellement jusqu’à l’éjaculation des deux, puis à nouveau un bain de kaolin, avant de la raccompagner, douchée, séchée et emmitouflée dans une grande serviette.

      Carole n’a plus mal au dos. Passant non loin de la salle de massages, il appelle Chantal. Dans le cabinet, Carole se rhabille, Jacou enfile sa tunique.

     En se rhabillant, elle lui dit « Vous êtes vraiment un bon guérisseur ! ».

     Chantal vient de découvrir le point « J », elle file sous la douche, avant d’enfiler une tunique et rejoindre Jacou et Carole, habillés, dans le cabinet.

     Carole prend congé, elle le remercie vivement, elle n’aura vu personne nu, à part Jacou ! Chantal la raccompagne jusqu’au portail, et revient rejoindre les autres, consignés dans la salle de massage.

     Carole rentre à Naborum en calèche, heureuse de sa visite qui l’a guérie et du bon moment passé avec Jacou...Elle se dit qu’elle aura bien un autre mal à faire soigner !

 

 

Le massage des Garçons

                                                                                       

 Manon, Dillon, Hugues, Josiane, Alix, Joseph, Xavier, Josette, Charles, Marianne, Achille, Gabin, François, Le Borgne, Chantal, Armand, Mariette.

 

      Dans la salle de massage, les garçons se font masser les bras, endoloris par les bandages successifs des arcs.

      Manon est assise sur Dillon, lui massant son énorme verge dans son vagin, elle explose rapidement, en suçant l’appareil de Hugues, qui éjacule en même temps. Dillon finit par éjaculer, faisant encore jouir Manon.

      Josiane, à quatre pattes, fait une gâterie à Alix, couché sur les coussins au sol, sa bouche remplie de son pénis, puis de son foutre, tandis que Joseph la prend doucement en levrette, en alternant le vagin et l’anus, se vide finalement contre son utérus, Josiane jouit encore.

      Xavier est allongé sur la table, Josette s’empale sur son pénis, et Charles fouille l’anus de Josette. Les deux garçons éjaculent ensemble et Josette hurle de plaisir.

     Sur une autre table, Marianne est prise par Achille qui la ramone violemment jusqu’à se vider en grognant bruyamment pendant qu’elle jouit en criant.

     Gabin pénètre François, debout, tandis que François pénètre le Borgne en le masturbant. Chantal arrive et s’installe devant le Borgne, lui offrant son anus, et celui-ci la remplit de foutre sous ses cris d’extase, alors que François se vide en lui. Gabin ne tarde pas à éjaculer dans les entrailles de François.

     Armand se fait secouer par Mariette qui le chevauche en Hurlant, jusqu’à l’orgasme simultané d’Armand et de Mariette. Ils repassent toutes et tous sous la douche, leur quartier libre tire à sa fin.

      Les filles sont chancelantes, tant elles ont eu de jouissances et d’orgasmes énormes cet après-midi !

 

 

Annexe 24 : Lundi 6 avril

 

 

 

Le quartier des jumelles

 

            Anatole, Marianne, Mariette

 

       Quand il arrive dans leur quartier, Anatole veut un peu de plaisir et sollicite les deux jumelles pour leurs faveurs.

     Bien qu’elles soient épuisées, en voyant son pénis droit et gonflé, elles ne résistent pas, et l’entraînent sur le lit. Elles le couche sur le dos, Marianne s’installe entre ses cuisses, s’empare de son pénis et le pompe doucement, le faisant entrer et sortir en le titillant de sa langue.

     Mariette se met à califourchon sur lui, et approche sa vulve de sa bouche, qu’il lèche avidement, soulevant son clitoris à chaque coup de langue. Il éprouve un grand plaisir par ce que Marianne lui prodigue sur sa verge. Mariette gémit doucement, elle n’a plus la force de crier, après les rapports de cet après-midi.

     Puis elle se tourne, offrant son anus et ses lèvres à Anatole, pendant que Marianne avance sur son ventre, et s’enfile son pénis dans le vagin.

     Les deux filles, face à face, s’embrassent à pleine bouche, Marianne glousse en se trémoussant sur le vit d’Anatole, tandis que Mariette jouit en couinant sous les coups de langues et des doigts qu’Anatole insère dans son anus.

     Anatole explose d’un coup dans Marianne, qui glousse de plus belle. Elle se couche alors à côté d’Anatole, Mariette se retire du visage inondé d’Anatole, et entreprend de redonner vigueur à son membre. Tout en caressant les seins de Marianne, repus, mais qui réagit aux caresses et titille les tétons de Mariette.

     Anatole, sa verge turgescente, prend alors Mariette par derrière, lui enfonce son pénis dans le vagin, le retire pour l’enfoncer dans son anus, et entreprend de la faire hurler, il donne quelques coups de butoirs dans l’anus, change pour ramoner le vagin, de plus en plus vite. Mariette n’en peut plus, elle est fatiguée, et se surprend à avoir encore un orgasme, nerveux, en tremblant de tout son corps, en poussant des « Hohohohohohoho ».

     Alors Anatole revient dans l’anus, et remplit Mariette d’une salve chaude au fond de ses entrailles.  Mariette se retire prestement, ne lui laissant pas le temps de finir, et s’écroule sur le lit. Marianne est en train de s’endormir, elle est surprise quand Anatole, en train d’éjaculer, se termine au fond de son anus.

      Les Jumelles sont maintenant hors de faire quoi que ce soit, alors Anatole les embrasse chacune tendrement, les couvre de leurs draps, et quitte leur quartier alors qu’elles s’endorment rapidement.

      Il retourne dans sa chambre, satisfait mais bien fatigué aussi, il n’avait pas joui deux fois aussi rapidement depuis longtemps ! Il prend quand même une douche, se couche et s’endort immédiatement.

 

 

Annexe 25 :  Mardi 7 avril

 

 

Mesures

 

Marianne, Xavier, Charles

 

        Marianne est à genoux devant les deux garçons, elle les masturbe doucement, suce à tour de rôle leurs verges qui se dressent fièrement.

      Elle constate que Xavier passe de six à dix pouces, et Charles, de sept à douze pouces !

     Elle couche Charles sur le dos, s’enfile sur son sexe, et dit à Xavier de lui prendre l’anus.

     Xavier la fouille avec entrain, tandis que Charles donne des coups de reins, enfonce son pénis au fond du vagin de la blonde.

      Xavier ne tarde pas à éjaculer, Marianne jouit coup sur coup, et crie en sentant la verge gonfler et le liquide chaud remplir ses entrailles. Il se retire, et se met debout devant elle, elle lui nettoie la verge gluante alors que Charles continue de ses coups de butoir, jusqu’à l’éjaculation.

     Cela lui donne un gros orgasme, elle pousse des » Mmmmmm » de jouissance, la bouche pleine du sexe de Xavier.

 

Mariette, Hugues, Alix

 

       D’emblée, Mariette prend le pénis de Hugues dans sa bouche, il grandit pour passer de deux à cinq pouces, et s’élargit jusqu’à trois pouces.

     Alix en profite pour la prendre en levrette, son membre double de longueur, de cinq il grandit jusqu’à dix pouces, grossit d’un à deux pouces, et louvoie dans son vagin à toute allure.

      Mariette, la bouche peine du sexe de Hugues, émet des bruits étouffés, elle jouit sur la verge d’Alix, Hugues se vide dans sa bouche en jets saccadés, en gémissant de plaisir. Alix, au bord de l’épuisement, sent sa sève monter, et dans un grand cri, remplit Mariette de son foutre chaud, elle gémit de plus belle.

 

Manon, Armand, Gabin

                                                                                   

    Manon se met à quatre pattes, Armand sent sa verge grossir, passant d’un à trois pouces, et grandir, de cinq à dix pouces, il l’enfile dans l’anus de Manon.

     Gabin, voyant le pénis d’Armand grandir, sent le sien suivre la même progression, de cinq pouces il arrive à dix, et double d’épaisseur passant à deux pouces.

     Bien raide, il l’introduit dans l’anus d’Armand, et commence à fouiller d’avant en arrière l’intérieur de son ventre. Manon jouit sans arrêt sous les coups d’Armand. Sa mouille coule de son vagin sur la main d’Armand qui lui triture le clitoris. Les deux garçons jouissent en même temps, et remplissent les anus de Manon et d’Armand.

 

Josette, Le Borgne, François

                                                                            

        Josette veut une double pénétration vaginale ! Elle suce d’abord les verges des garçons, qui passent de cinq à neuf pouces, et d’un à trois pouces de largeur.

     Alors, elle installe Le borgne couché sur le dos, et, en lui tournant le dos, s’enfonce son pénis tout au fond du vagin.  Puis François vient sur elle et la pénètre aussi glissant contre la verge du Borgne.

     Les garçons ne doivent plus bouger, bien au fond du vagin, et Josette commence un va et vient lent qui la met dans un état de grande jouissance.

      Elle crie de plaisir, les garçons ont leurs pénis inondés des éjaculations successives de Josette.

     Elle accélère le mouvement, et fait jouir le Borgne qui hurle de plaisir, puis dans la foulée François qui grogne de bonheur, ils la remplissent de leurs foutres en déclenchant un puissant orgasme qui la fait tressaillir sur leurs membres.

      Elle se couche sur le Borgne, François se couche sur elle, et ils restent ainsi, jusqu’à la sortie de leurs pénis qui se rétractent, et laissent échapper le liquide blanc sur les bourses du Borgne.

 

Josiane, Joseph, Achille, Dillon   

                                                                    

     Joseph et Achille lèchent les seins de Josiane, en suçant les tétons, tandis que Dillon lui broute la vulve, en titillant le clitoris de sa langue.

     Joseph sent son pénis s’allonger, il passe de sept à treize pouces et grossit de deux à trois pouces.

     Achille aussi voit sa verge grossir de deux à trois pouces, et grandir de huit à quinze pouces.

      Dillon, lui, passe de dix à seize pouces, et d’un à plus de trois pouces d’épaisseur.

      Alors Josiane choisit le sexe de Dillon au fond de son vagin et les deux autres ensemble dans son anus.  Ainsi remplie, elle jouit déjà, s’enfonce le pénis de Dillon couché sous elle, Joseph en arrière au fond de son anus, et Achille par-dessus, martelant son anus.

      Joseph jouit des frottements du membre d’Achille, en poussant un grand « Rhaaa ! » de plaisir. Achille ne tarde pas à jouir aussi, tellement il est serré dans l’anus, Josiane hurle de son anus dilaté.

      Dillon, sans bouger, se répand au fond du vagin, la faisant orgasmer de tout son corps.

       L’anus de Josiane est alors libéré, laissant couler le sperme en grande quantité.

      Dillon ne bouge toujours pas, il est bien, là, au fond du vagin, jusqu’à ce que Josiane le libère.

 

Annexe 26 :  Vendredi 10 avril

 

 

 

Récompense

 

          Estelle, Robert.

 

        Estelle est ravie. Sa machine lave le linge à sa place, elle peut me faire l’amour !

       Arrivés dans la chambre, elle me déshabille, et, à genoux devant moi, entreprend de prendre ma verge en main. Celle-ci ne tarde pas à se raidir, et disparaît dans sa bouche.

      Elle lèche, suce, la faisant entrer et sortir, la masturbe, ma verge est maintenant turgescente.

      Puis, Estelle me couche sur le lit, enlève sa tunique, et se pénètre de mon pénis en ondulant sur moi. Elle me chevauche doucement, gémis en cadence, et jouit sur mon pénis.

      Elle reste allongée sur moi, ma verge toujours en elle, puis se redresse, et entreprend une cavalcade à toute vitesse, s’enfonçant mon pénis au plus profond, en criant de plaisir de plus en plus fort, jusqu’à la puissante éjaculation qui remplit son vagin, sous mes grognements de plaisir.

     Elle se recouche sur moi ensuite, le temps de récupérer, en m’embrassant, elle me remercie encore pour mes travaux, et me propose d’aller ensemble sous la douche.

 

 

 

Annexe 27 :  Jeudi 16 avril

 

 

La douche de Berthe

 

            P’tit Louis, Berthe

 

      P’tit Louis, comme son nom l’indique est petit, cinq pieds quatre pouces, des cheveux blonds pendent sur son front, cachant des yeux d’un bleu intense.

      Il a quarante ans, un corps trapu, large, bien musclé. Son pubis est une jungle dorée sous laquelle se trouve un membre large de deux pouces et long de six.  Deux gros testicules sont accrochés haut de chaque côté. En érection son pénis atteint dix pouces, et presque trois de large, pour le plus grand plaisir de Berthe !

     Berthe, âgée de trente-neuf ans, est un peu plus grande, cinq pieds six pouces, sa tête est ornée d’une magnifique chevelure blonde frisée. Son corps est fin, de gros seins prônent devant terminées par de petits et longs tétons qui grossissent bien lors d’un frottement. Son pubis aussi est bien frisé, blond clair comme ses cheveux, elle a de bonne cuisses qui serrent les lèvres de sa vulve.

      Berthe règle l’eau, bien chaude. A peine entrés dans la douche, Berthe se saisit du membre de P’tit Louis et le masturbe doucement. Il lui trifouille le clitoris, et elle pousse des « Haaa ! » de satisfaction.

      Puis debout, face à lui, écartant bien les jambes contre les parois de la douche, elle guide son pénis vers sa vulve, et P’tit louis donne un grand coup de rein qui les unit violemment.

      Il œuvre ainsi en elle, lentement, puis rapidement, des petits cris sortent de sa bouche, puis elle jouit en hurlant.

     Alors P’tit Louis la retourne et la prend en levrette, tout son pénis s’insère dans son vagin en l’écartant, sous des cris de plaisir à chaque mouvement qu’il lui donne.

     Elle jouit en hurlant, elle a un orgasme tremblant quand P’tit Louis décharge en criant, poussant sa verge au fond à chaque giclée.

      Puis, apaisés, ils arrêtent l’eau, et restent ainsi, le pénis au fond du vagin, un moment, Berthe se redresse, et P’tit Louis joue avec ses tétons qui se gonflent dans ses mains. Berthe jouit encore une fois, serrant le pénis de P’tit Louis en elle.

       P’tit Louis remet l’eau, et se retire, laissant s’échapper un fleuve de sperme et de mouille. Ils se nettoient mutuellement leurs appareils, et sortent de la douche, essoufflés.

 

 

 

Annexe 28 :  Mercredi 22 avril

 

 

La chambre d’Emile

 

              Adèle, Emile.

 

        La chambre est bien éclairée, trois chandeliers diffusent une belle lumière, permettant aux amoureux de bien se découvrir.

        Emile est un paysan, sa tête aux cheveux noir repose sur ses épaules il n’a presque pas de cou. Une stature de six pieds quatre pouces dans un corps légèrement adipeux mais musclé, une toison noire velue sur des bourses qui pendent bas de part et d’autre d’un pénis qui passe de sept à 12 pouces en érection.

        « C’est un bel homme », se dit Adèle qui adore ses fesses bien rebondies.

        Adèle est une femme de cinq pieds dix pouces avec une chevelure longue et noire qui recouvre ses épaules, un corps élancé ferme, des petits seins et des gros tétons. Elle est, comme le sont parfois les dames de la ville, épilée au pubis, qui bien gonflé laisse apparaître des lèvres charnues.

       Ils s’enlacent à nouveau, leurs corps bouillants augurent d’un assaut imminant, Adèle se jette sur le lit et écarte les cuisses, Emile vient sur elle, la pénètre tout doucement, jusqu’au bout de sa verge, il sent ses testicules sur ses fesses. Et là, il se retire rapidement, revient à fond, se retire et ainsi de suite…

      Adèle hurle des « Ho ! Haa ! Hooo ! Haaaa ! Hoooo ! Haaaaaa ! » … au rythme de ses mouvements qui déclenche une éjaculation bruyante, un « Ahrrrr » qui le fait sortir et envoyer une deuxième giclée jusque sur son visage.

     Adèle le regarde, les yeux écarquillés, du sperme coule sur sa joue… Et il revient à la charge, lui soulève les jambes et enfonce sa verge au plus profond de son vagin en grands coup de butoirs qui font jouir Adèle de plus belle. Il continue ainsi un bon moment, sa verge turgescente au fond cogne contre l’utérus sans entrave. 

       Elle n’en peut plus, ses cris stridents s’amenuisent jusqu’à devenir des gémissements, tandis qu’elle éjacule tout ce qu’elle peut sur le pénis d’Emile.

      Elle a un gros orgasme, et finalement il lâche aussi sa semence en grognant, restant tout au fond.

      Pendant un moment, ils ne bougent plus, la verge contre l’utérus, puis Emile se retire doucement, arrachant un long « Hoooo » de plaisir. A peine son pénis dehors, son vagin se vide en une mare qui inonde le lit.

      Emile plie le drap, en roulant Adèle, à demi inconsciente d’un côté, puis de l’autre côté du lit, et en remet un autre. Il se couche à côté d’elle, sans mot dire, en lui titillant les tétons. Ensuite ils s’embrassent.

        Cela faisait des années qu’ils n’avaient pas fait l’amour, ni l’un ni l’une, c’était un besoin enfoui qui s’est soudainement libéré.

       Prenant soin de bien essuyer son vagin trempé, Emile l’embrasse tendrement sur les seins, et la fait encore jouir en suçant les tétons.

      Puis il se lève, éteint les chandeliers, se couche en se blottissant contre elle. Ils s’endorment ainsi, épuisés et heureux.

 

 

 

Annexe 29 :  Jeudi 23 avril

 

 

Le chalet de Michel

 

            Yvette, Michel

 

       Michel commence à déshabiller Yvette, il lui retire le haut, puis le bas, et la regarde, un sourire aux lèvre. « Quelle belle femme ! » se dit-il en l’observant à la lueur de la chandelle.

      Yvette a trente ans, Plus petite que lui, cinq pieds dix pouces, une chevelure brune qui descend sur le dos, des   yeux noisette, une bouche aux lèvres pulpeuses. Un corps bien formé avec des seins pointus finis par de petits tétons roses, un ventre strié avec une toison brune soignée, des cuisses bien en chair.

       L’observer le met aussitôt en érection. Du coup, Yvette déshabille Michel.

      Grand, six pieds deux pouces, les cheveux court qui commencent à passer du noir au poivre, les yeux vert, il est large d’épaule, des gros bras musclés, des mains gigantesques, et des pectoraux puissants. Son ventre est sculpté comme un dieu Grec, une grosse toison encore noire malgré ses quarante-cinq ans orne son bas ventre au-dessus de son membre maintenant à l’horizontale.

     Elle regarde ce pénis qui fait bien douze pouces, et trois de large, elle frémit de penser qu’elle va l’avoir en elle.

      Ils se couchent sur le lit, et s’embrassent, s’enlacent et Michel frotte son gland contre sa vulve, puis la pénètre un peu, elle gémit, un peu plus, elle gémit plus fort, encore un peu et elle crie, pour finalement hurler quand son énorme pénis entre en entier en elle.

     Il ressort doucement, elle jouit sur sa verge, il rentre, elle jouit à nouveau. Et à chaque mouvement d’avant en arrière elle jouit de plus en plus fort, et ils explosent ensemble.

      Elle se plie dans tous les sens avec un orgasme incroyable, et lui lâche par saccades interminables son sperme au fond du vagin.

      Mais cela n’a pas entaché sa rigidité, alors il la retourne sur le ventre, et lui pénètre l’anus, en glissant doucement ses bourses écrasent ses lèvres tellement il pénètre en puissance.

     Puis il la sillonne de son sexe, elle hurle d’un mélange de plaisir et de douleur, sa verge est vraiment énorme dans son petit anus serré. Elle jouit plusieurs fois, pendant qu’il louvoie en elle, et d’un coup, il lui remplit les entrailles de son sperme chaud, elle jouit et hurle de bonheur.

      Il se retire délicatement, et se couche à côté d’elle. D’une main, il éteint la lanterne, tire la couverture bien chaude, et les amants s’endorment elle sur le ventre, encore rempli de sperme, et lui contre elle.

 

 

 

Annexe 30 :  Vendredi 24 avril

 

 

La cuisine du chalet

 

             Yvette, Michel

 

       Dans la cuisine, une fois qu’elle lui a ôté sa tunique, elle se met à genou devant lui, et lèche ce grand et gros membre, qui sous les coups de langues devient énorme. 

     Alors elle se retourne, retrousse ses habits, et s’enfonce cette grosse verge comme elle peut, prudemment, dans son vagin. Michel ne bouge pas, debout, les fesses contre la table, les mains dessus.

      Elle arrive, en gémissant à enfoncer le pénis au fond, contre son utérus, et oscille alors du bassin faisant courir le pénis dans son ventre. Elle crie de plaisir et jouit rapidement, plusieurs fois de suite, elle n’arrête plus de jouir.

      Alors Michel de ses mains puissantes la saisit à la taille, et la pilonne de sa verge. Ses jambes flanchent, elle ne tient plus que dans ses mains et par la verge qui continue de taper fort au fond.

     Son orgasme la fait trembler de tous son corps, sa voie tremble en un vibrato strident, sa tête tombe en avant. Elle est au bord de la pâmoison quand elle sent un jet puissant dans ses entrailles, le gland de Michel grossit encore sous la pression des giclées de sperme.

      Puis elle se retire, elle jouit encore un petit coup. Michel est satisfait, elle lui fait son affaire !

 

 

 

 

Annexe 31 :

 

La douche de Berthe

 

            Berthe, Child

 

      Child est un homme petit, un peu grassouillet, mais très musclé ! il a quarante-six ans.

      Il ne mesure que cinq pieds cinq pouces, il a peu de cheveux bruns qui entourent son crâne chauve sur le dessus, des pectoraux puissants, des gros bras robustes, un petit bidon et une toison éparse.

     Il est équipé d’un pénis de sept pouces de long et un et demi de large au repos, qui double de longueur et de largeur en action, Et de petites bourses dissimulées derrière.

      Il a des cuisses bien musclées surmontées par un petit fessier très ferme, des gros mollets et des petits pieds.

    Berthe, de deux ans sa cadette, a une superbe chevelure brune coupée courte surmontant ses yeux vert, Elle a la même taille que Child, et aussi un peu d’embonpoint. Deux énormes seins ronds ornent son poitrail, terminés par de deux énormes tétons rose, un ventre plat, une toison brune rase, des fesses bien rebondies sur des cuisses un peu adipeuses.

     Une fois dans la douche, Child met ses mains sur les épaules de Berthe, pour la rassurer, et Berthe met une main sur sa verge, en la masturbant, et rapidement, doit mettre la deuxième.

     Child ne s’attendait pas à cela, ses mains glissent des épaules et s’emparent des énormes tétons qui gonflent, deviennent tout dur, Berthe gémit, ses gémissements sont étouffés par le bruit de l’eau. Child est en pleine érection, Berthe des deux mains entoure son sexe et le masturbe.

      Puis, il lâche les tétons, et va fouiller entre les cuisses de Berthe, un doigt baladeur qui titille le clitoris, tandis que l’autre main pelote les fesses rebondies.  Sa bouche remplace les mains sur les tétons, il suce en alternant, Berthe crie et jouie fort, il sent sa main prendre des giclées successives émanant de son vagin.

     Puis elle emmène la verge devant sa vulve, écarte un peu les cuisses, et son monstre pénètre doucement dans son vagin, en allant de plus en plus profond, jusqu’à buter sur l’utérus.

       Elle donne des coups de rein, faisant circuler sa verge en elle, hurle de plaisir, et accélère encore ses coup de rein. Jusqu’au tremblement qui la prend, dans un gros « Hohohohohohoho » d’orgasme, et Child se vide en elle, en puissants jets, son gland de deux pouces gonfle encore, faisant trembler de plus belle Berthe, empalée sur sa verge.

      Ils ne bougent plus, l’eau coule sur eux, ruisselle sur leurs corps. Child se retire, nettoie son pénis encore raide, berthe laisse son vagin se vider, le sperme coule à flot.  Ils sortent enfin, et Child coupe l’eau.

         En sortant de la douche, ils se sèchent et s’enveloppent dans de grandes serviettes. « Après cette bonne douche, viens, Berthe, j'ai quelque chose d'autre à te montrer ! » dit Child en l’entraînant vers la buanderie de l’auberge.  Berthe n’avait pas encore vu le tambour, un tambour de près de trois pieds-au-cube qui trône dans la pièce.

     Child vérifie la vapeur, cela semble correct. Il baisse un levier, le tambour tourne ! Il remonte la manette, ouvre le tambour, et dit « Vas-y, mets tes serviettes à laver ! »

     « Combien de serviettes ? »

     « Toutes, si ça rentre ! » Berthe enfourne donc toutes les serviettes usagées qui sont dans la buanderie, une bonne vingtaine. Depuis que Manon n’aide plus au ménage et à la lessive, le linge s’accumule dans la buanderie. Heureusement que Berthe a du stock de linge propre !

      « Et hop, ajoutons ces deux-là ! » dit Child en arrachant la serviette de Berthe et la sienne pour les jeter sur le tas dans le tambour. 

      Il se retrouve nu derrière elle, ce qui lui donne des idées... Il ferme le tambour, y met une dose de lessive, remplit l’eau à niveau, et lance la machine.

  

 

 Child, Berthe

 

     Le tambour tourne, Child est en pleine forme à nouveau, il prend Berthe Par derrière, en lui insérant son pénis dans son vagin. Il travaille de toute la longueur de sa verge, qui grossit sous les frottements dans le vagin. Il œuvre de plus en plus vite, Berthe hurle « Non ! C’est trop fort ! Elle est trop grosse ! Hooo ! Trop grosse ! » 

      Mais Child continue, il ramone aussi vite qu’il peut, et lâche tout d’un coup, en hurlant. Berthe n’en peut plus, et se laisse choir, Child la retient, toujours en elle, et ne voulant pas sortir tout de suite !

      Cela fait des années qu’il ne lui a pas fait l’amour comme ça à sa Berthe, et éjaculer deux fois de suite, ne lui était pas encore arrivé, à quarante-six ans ! Comme quoi, tout arrive !

 

  

 

Annexe 32 : Les jumeaux

      Gael, Joel

        Les cheveux blonds, les yeux bleus, un nez long, la bouche bien charnu, la tête repose sur des épaules droites prolongées par des bras fins et des mains aux longs doigts.

     Haut de cinq pieds cinq pouces, le corps n’est pas très grand, un poitrail velu montre des pectoraux puissants, des gros tétons au bout, et un ventre très musclé.

     La toison, blonde, est bien touffue, un pénis de huit pouces de long sur deux de large, trône sur deux grosses bourses pendantes, la gauche un peu plus basse que l’autre.  Les cuisses fermes surmontent des jambes fines aux mollets durs comme du roc, et des grands pieds.

      Gael et Joel sont des copies conformes, parfaitement identiques en tous points, jusqu’au testicule, plus bas à gauche !

      Gael a une cicatrice au front, c’est à cela qu’on les reconnaît.

      Couchés l’un en face de l’autre, nus, ils se regardent et pensent qu’ils ont vraiment de la chance d’avoir trouvé une maison et un travail en restant ensemble. Ils se rapprochent, et s’embrassent sur la bouche.

      Puis Gael pivote sur lui-même, et sa bouche se retrouve au niveau de la verge de Joel. Joel qui a donc le pénis de son frère devant lui, le prend dans sa bouche.  Chacun suce le gland de l’autre, ils sont jumeaux, et tous leurs gestes sont identiques.  Ils poussent de petits gloussements de satisfaction.

     Leurs verges grandissent, pour arriver à quinze pouces, et ont doublé de largeur, quatre pouces, ce qui rend leur membre énorme, de quoi effrayer la plus aguerrie des filles ! Et cela en a déjà fait fuir plus d’une !

      Même entre eux, lors d’essais de pénétration anale, c’est difficile ! Ils continent à sucer les bouts des glands, trop gros pour être entièrement engloutis, à lécher les verges et palper de leurs mains leurs corps, gémissent de plaisir en pinçant les tétons ce qui les fait gonfler et se dresser.

      Ils sentent venir en eux le moment de l’explosion, les prépuces grossissent encore, ils sont devenus, avec cinq pouces, vraiment trop larges pour rentrer dans les bouches.

      D’un seul coup, simultanément, les spermes jaillissent des méats gonflés par les suçons, et arrosent les visages en saccades dirigées au gré des convulsions de leurs verges turgescentes.

      Les saccades se répètent, encore et encore, les garçons hurlent de plaisir en se vidant, de grosses quantités de sperme jonchent le tapis de sol.

      Les derniers soubresauts se finissent, et les jumeaux se caressent encore le corps, puis restent un moment ainsi, tête-bêche, sans bouger.

      Puis ils se lèvent, se débarbouillent chacun le corps couvert de sperme, surtout sur le visage et les cheveux, et ils nettoient le tapis, inondé.

     Ils rigolent encore une fois de la quantité énorme de foutre qu’ils lâchent à chaque fois, Ils décident de dormir devant l’Atre, tous les deux pour leur première nuit dans leur nouvelle maison.  Ils s’embrassent encore, avant de s’endormir.

 

 

Annexe 33 :  Samedi 25 avril

 

Le salon de coiffure de Georges

 

          Marianne, Mariette, Georges.

 

      Georges sent que son membre se raidit sous la table sur laquelle est allongée Marianne. Il est en train de sculpter sa toison pubienne, Marianne sent ces mains chaudes et frémit quelque peu.

      Il lui dit de ne pas bouger, mais son pénis est maintenant droit sous la table, ce qui n’échappe pas à Mariette. Debout derrière lui, elle prend son pénis pour le masturber pendant qu’il œuvre, il a toutes les peines du monde à se concentrer !

      Puis se glissant sous la table, elle engloutit ce phallus de neuf pouces dans sa bouche, et le fait gémir de plaisir. Marianne, impassible, de sa main droite lui caresse le téton gauche qui se raidit et pointe comme une flèche. « Sensible le rouquin ! »se dit-elle en souriant. Sa toison finie, il n’en peut plus de se faire sucer sous la table, il monta alors sur Marianne, et la pénètre lentement, puis en un va et vient de plus en plus rapide, la faisant jouir en criant des « Ouiiii ! » « Encore ! » et éjaculer sa mouille sur son pénis.

      Et il explose en elle en un grand « Haaaaaa ! » la remplissant de sa semence. Il se retire, s’essuie, et comme si de rien n’était, demande à Marianne de se lever pour laisser la place à sa sœur.

     Mariette au passage admire la finition de la sculpture de Marianne, et se couche à son tour sur la table. Marianne se met accroupi sous la table, son vagin se vide des liquides sur le sol, elle entreprend de redonner vigueur à ce membre qui a repris sa petite taille de quatre pouces.

      Georges laisse faire, et œuvre sur le pubis de Mariette, lui demandant d’arrêter de se trémousser il pourrait la blesser avec ses ciseaux. Il arrive au bout de son travail, pose ses outils et continue de trifouiller la toison, descendant un doigt de temps en temps pour frotter le clitoris gonflé.

     Marianne sous la table, est surprise de la croissance de son Phallus qui a plus que doublé de longueur, et pompe cette verge de plus belle.

     Georges alors grimpe sur Mariette, et refais les mêmes geste que dans sa sœur, la faisant jouir rapidement et pousser des « Hoooo ! » « Encore ! » « Plus viiiite ! » tandis qu’elle lui tire les tétons pointus. Il éjacule en elle en criant « Hoaaaaaa ! » en un jet puissant au fond de son vagin trempée de sa mouille qui le vide et l’épuise au point qu’il s’écroule sur elle.

     Il est épuisé, jamais il n’avait éjaculé deux fois aussi rapidement et autant de foutre !

     Puis il se retire, Mariette se met assis au bord de la table, son vagin laisse dégouliner une fontaine de liquide visqueux. Enfin, les jumelles après avoir récupéré, le remercie vivement pour ses œuvres, autant picturale que sexuelles ! Lui est aux anges ! Il les embrasse toutes les deux, et les invite à revenir pour entretenir leurs sculptures.

 

 

 

Annexe 34 :

 

La douche d’Yvette

 

          Yvette, Michel

 

    Une fois la porte fermée, Yvette se déshabille, Michel la regarde, son corps magnifique lui provoque une érection dans ses braies, qu’il enlève prestement.

      L’eau coule, chaude à souhait, et ils vont tous les deux sous le jet, se frottent mutuellement le corps, et se caressent les parties intimes, en riant.

      Michel alors prend Yvette en levrette, elle gémit, puis crie sa joie de se faire fouiller le vagin par sa verge.

    Il ne tarde pas à éjaculer tandis qu’elle se retire, le jet éclabousse le mur de la douche de sperme qui dégouline.

     Yvette alors se met à genoux, et englobe la verge de Michel qui sent que la deuxième fournée ne saurait tarder, excité par les coups de langues sur son prépuce gonflé. Et il lâche une nouvelle giclée dans la bouche d’Yvette, qui laisse le foutre couler sur le sol de la douche.

      Puis il lui chatouille le clitoris, et introduit un, puis deux, puis trois doigts dans son vagin, la fait jouir, ses doigts sont mouillés des éjaculations d’Yvette et ses cris lui redonne de la vigueur à son pénis.

      Alors, il introduit son membre dans l’anus d’Yvette, surprise, et lui fouille les entrailles avec frénésie. Yvette sent monter l’orgasme, elle explose d’un coup en hurlant, son corps se secoue en spasmes qui serrent la verge au fond de l’anus.

     Michel éjacule encore, il pousse des râles successifs et crache de petits jets qui continuent une fois qu’il sort d’Yvette, et arrosent le corps de sa belle et les murs de la douche.

    Joel entend malgré lui ces cris et hurlements, il pense que sa cousine doit être bien heureuse de ces rapports.

    Michel et Yvette se lavent l’un l’autre en se frottant tout le corps, et une fois rincés, arrêtent l’eau et se sèchent bien, avant de se rhabiller, propres mais épuisés.

      Michel a éjaculé trois fois de suite, une prouesse qu’il doit à Yvette. Quand ils sortent de la douche, Joel leur sourit.

 

 

Annexe 35 :

 

La douche des Koch

 

          Elvire et Alvin

 

      Leurs mains s’empêtrent dans leurs toisons mouillées et descendent au-dessous pour trouver, et un clitoris qui gonfle de plus en plus, et un pénis qui s’allonge ostensiblement.

     Prévenus par Joel qu’ils sont seuls, ils commencent à se masturber mutuellement, le clitoris gonfle encore et le phallus s’allonge jusqu’à dix pouces et double d’épaisseur.

      Les deux poussent des gémissements d’extase, et Elvire se retourne de façon à être prise debout en levrette, elle adore que le pénis frotte sur son gros clitoris.

     Alvin la pénètre doucement, et glisse dans le vagin en mouvements de plus en plus saccadés. Elvire pousse des petits « Hi ! Hi ! Hi ! » quand le phallus louvoie dans ses chairs, Alvin accélère encore la cadence et la cogne violemment, la faisant hurler de plaisir.

      En grognant, sous les « Rhaaaaaaaa ! » « Oh ! » « Hoooooo ! » il explose au fond du vagin en jets multiples rapprochés qui gonflent son gland à chaque pulsion, la faisant jouir sans discontinuer, elle pousse des « Ho ! Ho ! Ho ! Ho ! » à chaque gonflement. Alvin continue doucement une fois vidé et elle atteint l’orgasme, tremblant de tout son corps, n’émettant plus que des « Hoooooo » faibles à chaque mouvement.

     Puis il se retire, son vagin se vide entre ses jambes, alvin la soutient sous peine de s’écrouler sous l’orgasme. La douche coule toujours, et ils restent ainsi, debout lui derrière elle quelques instants. Enfin, reposés et rassasiés, ils arrêtent l’eau et se sèchent, puis se rhabillent. 

Annexe 36 : Dimanche 26 avril

 

Les quartiers des jumelles

 

          Mariette, Marianne, Joel, Gael

 

       Les jumelles emmènent les deux frères dans leur quartier. Gael et Joel sont impressionnés par ces grandes créatures sublimes au corps de rêve.

     Marianne et Mariette sont plutôt contentes de voir ces hommes, des vrais ! pensent-elles, et leur anatomie leur donnent des envies !

     Après les avoir embrassés, elles prient les garçons de s’asseoir sur le lit et s’agenouillent devant eux. Leurs membres virils sont proéminents entre leurs cuisses, et les filles les saisissent à deux mains, les caressent.

      Les réactions ne se font pas attendre. Leurs pénis grossissent, et s’allongent pour devenir de gourdins énormes et durs comme du bois. Et pendant que Marianne et Mariette s’affairent de leurs bouches sur ces verges grandissantes, Gael et Joel jouent avec les seins et les tétons. Ceux-ci durcissent, des petits gémissements émanent des bouches remplies.

     Elles les couchent sur le lit, et montent sur eux, Marianne essaie de s’introduire l’immense pénis de Gael, et Mariette celui de Joel.

     Tout doucement, les verges rentrent dans les vagins, écartant les orifices et faisant gémir les filles. Ensemble, elles descendent de plus en plus sur les pénis, doucement, jusqu’au bout, en gémissant encore plus. Puis, une fois les verges au fond contre l’utérus, elles commencent des mouvements de montée-descente.

     D’abord lents, leurs vagins sont bien dilatés par les quatre pouces de leurs verges. Puis elles accélèrent la cadence, elles crient à chaque mouvement, de plus en plus fort, elles jouissent fortement et continuent de plus belle.

      Ensemble tous les quatre atteignent l’orgasme, des flots de spermes emplissent les filles en giclées consécutives, elles hurlent de plaisir à chacune d’elles. Les garçons hurlent à chaque salve des « Haaa » les uns derrière les autres, tandis que les jumelles trésaillent sur ces verges, qui grossissent encore à chaque giclée.

     Elles n’en peuvent plus, leurs intérieurs sous pression tellement les garçons les ont remplis. Elles se retirent doucement, les longues verges n’en finissent pas de sortir, et une fois les prépuces dégagés, des flots de liquide chaud envahissent le ventre des garçons.

      Elles s’allongent sur eux, épuisées par leur orgasme puissant. Puis elles essuient la grande quantité de sperme sur les garçons, et les embrassent goulûment les langues se mélangent dans les bouches.

     Alors, couchant les filles sur le dos, ils les pénètrent de leurs immenses bâtons, ce qui fait à nouveau hurler Marianne et Mariette.  Gael et Joel œuvrent doucement, entrant leurs quinze pouce de pénis contre les utérus et ressortant doucement, Les filles tremblent de plaisir, en des « Hoooo » de jouissance à chaque pénétration.

     De plus en plus vite, ils secouent Marianne et Mariette, les tiennent par les seins, grognent de plaisir en haletant. Marianne et Mariette sont hors de contrôle, hurlant « C’est trop gros ! » « c’est trop gros ! »

      Leurs jambes battent la chamade sous les assauts de ces monstres entre leurs cuisses. Ils éjaculent à nouveau, se libérant des vagins pour couvrir les visages et les seins de flots de liquide blanc, qui jaillissent sans arrêt de leurs membres. Ils restent un moment ainsi, assis sur les cuisses de jumelles, leurs verges se vidant encore en saccades sur leurs ventres. Puis ils s’allongent à côté d’elles et nettoient avec des serviettes leurs visages et leurs corps englués dans leur foutre.

      Ils se reposent enfin tous les quatre, s’embrassent encore, puis vont sous la douche se délasser un bon bout de temps, leurs vagins se vident encore, et encore…les garçons sont épuisés, et heureux.

     Mariette et Marianne sont comblées, elles ont la voix rauque d’avoir autant hurlé de plaisir. Elles leur promettent un bon massage après la sudation, ils en ont besoin, disent-elles.

 

 

 

 

Le coin des chaudières

 

           Yvette, Anatole  

                           

      Anatole emmène Yvette dans la salle des chaudières, il ajoute quelques pelletés de charbon dans la gueule du monstre, sous le regard admiratif d’Yvette, voyant ce corps musclé s’activer.

      Il lui fait visiter ses quartiers et les deux s’assoient sur le lit et s’embrassent. Anatole bien sûr sent son membre grandir, et Yvette le prend en main, commence une lente masturbation. Il met sa main entre les cuisses d’Yvette qui les écarte alors, laissant apparaitre deux grandes lèvres sous sa toison brune.

     Il introduit un doigt dans la vulve, les autres remuant le clitoris en mouvements lents qui la font gémir doucement.  Ils s’embrassent alors, et basculant sur le lit, ils entament un soixante-neuf qui leur fait pousser des gémissements de plaisir, les bouches pleines de leurs sexes. Le jeu dure un moment, jusqu’à la jouissance des deux corps, Yvette lâche une grande quantité de mouille pendant qu’Anatole lui remplit la bouche de son sperme.

      Ils se couchent alors l’un à côté de l’autre, et s’embrassent longuement, en gémissant de plaisir.

      Puis, ayant retrouvée sa vigueur, Anatole pénètre Yvette, et l’entreprend lentement, en un va-et-vient profond qui la fait crier de plaisir.  Il œuvre ainsi longtemps, Yvette n’en peut plus de jouir, et jouir encore, et encore… Anatole n’a pas de cesse de fouiller ce vagin tremblant.

     Ensuite, il se retire, retourne Yvette, et la prend par l’anus, fouille ses entrailles avec entrain, sous les hurlements de la belle, qui tombe en pamoison de trop jouir. Alors il vient tout en entier en elle, et se vide en grognant et pousse des râles comme les saccades de foutre émanent de lui. Il retire sa verge de son anus, et, assis sur ses cuisses, lui caresse le dos et la nuque, la faisant revenir à elle doucement, en gémissant.

     Au bout d’un moment, elle est à nouveau valide, alors ils prennent une douche chaude qui les réveillent tout à fait.  Ils s’embrassent encore sous la douche, avant de se sécher en se frottant mutuellement.

      Puis, assis sur le lit, ils trinquent un bon verre de vin, la soif les tenaillait.

 

 

 

 

 

 Les quartiers de Manon

 

           Manon, Nestor.

                              

     Nestor est un jeune homme grand, de six pieds, des cheveu roux et des yeux verts, un corp fin pas très musclé un ventre plat.

    Là, trône une toison rousse épaisse et abondante, qui cache en partie ses attributs, un pénis long de cinq pouces et très fin, même pas un pouce, et de petits testicules accrochés haut. Il a de longues jambes sous des cuisses fines, et un petit fessier tout rond.

      Manon l’emmène dans sa chambre et lui laisse découvrir de près son corps. Nestor lui avoue qu’il n’a jamais touché une femme, et que ses seules expériences sexuelles étaient en solitaire. Manon, alors lui prend la main, et lui met sur son sein. « Touche-le, palpe-le, au bout, le téton est très sensible, titille-le, il durcit ! » dit-elle en souriant.

      Nestor alors des deux mains lui palpe les seins, les caressent, tire sur les tétons, pour le plus grand plaisir de Manon.  Elle voit que son sexe s’allonge, beaucoup, elle le prend dans une main, et palpe les testicules de l’autre, ce qui le fait tressaillir. Son pénis fait bien 15 pouces maintenant, un long et fin pénis avec un petit gland tout mignon au bout.

      En se penchant, Elle le met dans sa bouche, Nestor gémit de plaisir, il ne connaît pas cette sensation de chaleur sur son pénis.  Manon, de sa langue lèche le prépuce, ce qui fait frissonner Nestor, il pousse des petits « Haha » de plaisir au fur et à mesure ses coups de langue.  Puis Manon le couche sur le lit, et le chevauchant, lui offre sa vulve et son clitoris à sa langue. Il lèche le clitoris, qu’il sent frémir sous sa langue, Manon exulte, et jouit d’un coup sur son visage, ce qui l’excite beaucoup. Sa verge est dressée telle un piquet, elle a encore grandi et fait bien seize pouces maintenant, palpée par les mains de Manon.

      Puis Manon se retire de la bouche et s’enfile son pénis dans son vagin, et va le plus profond possible, elle sent qu’il s’écrase sur son utérus.  Nestor alors éjacule, en un jet puissant et continu, Il crie en remplissant le vagin de foutre qui dégouline sur son nombril. Il est parcouru par un tremblement de tout son être, qui lui donne des vertiges.

      Manon jouit sur ce chaud jet de sperme, et serre son vagin sur le pénis, en le secouant de haut en bas. Elle se libère finalement, sa verge est toujours aussi raide, le gland a doublé de volume.  Elle le suce avidement, ce qui fait gémir Nestor de plaisir.

      Puis elle se couche sur le ventre et lui dit de la pénétrer dans l’anus. Il s’exécute, elle sent ce gland turgescent qui s’introduit dans ses chairs, mais Nestor n’ose pas aller plus avant. Alors elle se met à quatre pattes, et s’enfile le pénis jusqu’aux testicules en reculant, puis avance et recule sentant son gland racler la paroi anale. Elle s’agite ainsi en poussant des cris, de plus en plus vite, cognant son clitoris sur ses bourses, et hurle alors d’un orgasme au tréfond de son corps.  Ce qui déclenche une salve de sperme et un hurlement de jouissance de Nestor.

     Et les deux s’écroulent l’un sur l’autre en jouissant. Nestor reste ainsi un moment, reprenant ses esprits, sa verge au plus profond de Manon.  Il a éjaculé deux fois de suite, jamais cela ne lui était arrivé en solitaire.

      Il se retire de son anus, elle se retourne, l’attrape, et l’embrasse en le serrant, sa langue fouille sa bouche et sa langue, Nestor est aux anges.

     Puis ils vont sous la douche, la verge toujours horizontale se cogne partout, ce qui les fait rire. Mais la douche finit par calmer son ardeur, son pénis se rétracte jusqu’à cinq pouces et après s’être séchés, ils boivent une liqueur revigorante, avant de rejoindre les autres.

      Manon lui dit qu’elle lui fera un bon massage après la sudation.

 

 

 

 

 

La buanderie

 

            Josiane, Isabeau

 

      Josiane emmène Isabeau dans la buanderie, elle a une machine à faire tourner. Isabeau est épaté par cette machine qui tourne grâce à la vapeur ! « Robert a installé une machine comme celle-là, plus petite, c’est le moulin qui la fait tourner ! » dit-il. 

     Il ne connaît pas le plaisir de l’amour, bien que la nudité soit naturelle chez lui. Il avoue à Josiane que ces derniers temps, quand il se lave avec sa sœur Anne, la vue de son corps lui donne des envies et son sexe grandit, ce qui fait rigoler sa sœur.  Mais il s’est toujours sauvé quand cela arrivait.

      « Et moi, je te fais de l’effet ? » demande Josiane, se campant fièrement devant lui, debout sur le lit, les jambe écartées, se soupesant les seins... Sans répondre, son sexe se mettant au garde à vous, il plonge sa tête entre ses seins et suce, lèche aspire frénétiquement cette poitrine qui s’offre devant lui. Josiane descend du lit, couche Isabeau sur le dos, et sans attendre, s’enfonce son pénis dans son vagin pour entamer une cavalcade infernale.

      Isabeau, surprit sent des réactions dans son bas-ventre comme il n’en a jamais eu, et crie de plaisir, des « Whouah ! » « Oh ! » « Que c’est bon ! » ponctuent ses cris. Josiane n’est pas en reste, elle jouit fort et hurle des « Oh oui ! » « Oh oui ! » « Oh oui ! » en chevauchant Isabeau avec énergie, cognant son pénis au fond de son vagin à chaque descente.

     Elle a un énorme orgasme tremblant qui la secoue entièrement au moment où Isabeau qui sent son gland gonfler éjacule une grosse quantité de sperme contre son utérus. « Whouah ! » redit -il sentant Josiane qui tremble encore, et fait trembler son pénis en elle.

      Elle se retire, et entreprend le nettoyage méticuleux de la verge, son vagin se vide, le sperme coule sur le lit. Une fois la verge bien dure, elle se couche sur le dos, et Isabeau vient sur elle, et la pénètre doucement, allant et venant dans son vagin humide. Elle jouit plusieurs fois, Isabeau est tenace et continue, toujours et encore, la faisant jouir continuellement. Elle n’en peut plus, lui crie « Viens ! » « Viens ! » « Mais viens ! » et il explose en elle, en un grand « Rhaaaaaaaa » de jouissance extrême.

     Ils restent ainsi, l’un dans l’autre, Isabeau est affalé sur Josiane, ils récupèrent doucement en haletant tous les deux. Puis la douche les remet d’aplomb, et séchés ils rejoignent la grande salle.

 

 

 

 

 Les quartiers de Dillon

 

          Chantal, Dillon

                             

      Chantal adore le gros sexe de Dillon.

     A peine arrivé chez lui, Chantal le pousse sur le lit, suce sa verge qui grandit rapidement, et s’empale dessus jusqu’à la garde avec un « Ahhhhhh ! » de satisfaction suivi d’une multitude de « Oh ! oui ! » « Oh ! oui ! » « Oh ! Oui ! »au rythme de ses sauts sur son pénis.

      Dillon est au bord de l’explosion, et d’un coup, avec un grand « Haaaa ! » il se vide en elle, en jets successifs qui lui tire des « Ho ! » « Ho ! » « Ho ! » à chaque salve. Quelques temps ainsi, assise et embrochée sur lui, elle tremble, d’un orgasme qui n’en finit plus.

      Enfin, elle s’extirpe de ce monstre en elle, et se couche pour le nettoyer, son vagin dégouline. Dillon la caresse d’une main et de l’autre lui triture le clitoris, la fait encore jouir, serrer son vagin et cracher un mélange de mouille et de sperme sur sa main. Elle continue de sucer ce gland énorme, jusqu’à l’explosion de Dillon, surpris d’être revenu aussi rapidement.

      Ils restent ainsi, épuisés, et s’endorment.

 

 

 

 Le cabinet de Jacou

 

          Josette, Jacou 

                                  

     Jacou emmène Josette dans son cabinet. Il lui demande de quoi elle souffre, elle lui parle d’irritations vaginales.

      Il la fait s’allonger sur la table de massage, lui demande d’écarter les jambes afin qu’il examine ça de près. Il constate que la muqueuse à l’entrée du vagin est légèrement irritée.

     « Ce n’est pas grave, je vais mettre un peu de pommade et cela devrait disparaître ! » Il prend une pommade de sa composition, et l’applique délicatement sur les lèvres. Josette soupire, le contact est plaisant.

      Puis, il en met un peu autour de la vulve, Josette gémit doucement, de plaisir. Quand enfin il met sa pommade dans le vagin, elle gémit plus fort. « Par précaution, je vais en mettre un peu plus profond ! » dit-il en souriant. Josette acquiesce, et il s’enduit deux doigts de pommade et les glisse dans le vagin, tapissant bien les parois, et faisant des mouvements de va-et-vient qui font jouir Josette sur ses doigts en gémissant fort.

     Cela l’a excité, et sa verge dressée, il lui dit « Je dois traiter cela en profondeur ! » ce qui plait à Josette ! Il enduit sa verge de pommade, et l’introduit dans le vagin de Josette qui crie de plaisir, alors qu’il navigue, mettant de la pommade jusque sur l’utérus. Josette jouit encore, et crie de plus belle.

      Il ressort, « cela ne suffit pas ! » il s’enduit d’une autre pommade, qui a la propriété de faire gonfler le pénis et le vagin, et revient en elle, et la ramone à fond, la faisant hurler et éjaculer sur sa verge gonflée. Il continue ainsi, en ondulant du bassin, Josette a un orgasme énorme, elle hurle en saccades, tremble de tout son corps, son vagin est bouillant autour de la verge de Jacou.

      Elle lâche une quantité énorme de liquide chaud, tandis qu’il explose en elle en criant « Encore une pommade, Oh oui ! » lui remplissant son vagin de son sperme.

      Puis il se retire, le mélange de mouille, de sperme et de pommade dégouline de son vagin. Jacou alors prend de quoi essuyer correctement ces effluves, insiste un peu sur le clitoris ce qui la fait jouir encore une fois avec bruit. Puis, une fois la zone à nouveau séchée, il lui remet un peu de pommade sur l’entrée du vagin, elle ne peut s’empêcher de gémir encore de plaisir.

      Il l’emmène à la douche, pour finaliser les soins, et une fois bien séchée, ils retournent voir les autres. Elle ne sent plus aucune irritation, juste encore une chaleur dans le vagin.

 

 

 

Annexe 37 :  Lundi 27 avril

 

Les Vikings

 

Les quartiers des jumelles

 

          Marianne, Mariette, Simen, Isak, Anatole

 

      Marianne et Mariette emmènent Simen et Isak dans leurs quartiers communs, et d’emblée les mettent à l’aise, les font assoir sur le lit, et commence une fellation qui met les rouquins en état d’érection maximale !

      Un phallus énorme, de trois pouces de diamètre sur quinze pouces de long, avec un gland tout gonflé, encore plus gros ! Les filles ne résistent pas longtemps, et elles couchent les hommes sur le dos, et s’enfilent leur pénis turgescents dans leur vagin, avec un peu de mal vue la taille des engins ! Néanmoins, elles se les enfoncent jusqu’au bout !

     Anatole arrive, et pénètrent les filles, l’une après l’autre, en changeant souvent, poussant sa verge à fond dans leurs anus.

      Isak et Simen grognent sous les coups des filles qui les chevauchent, et rapidement, l’un après l’autre, ils éjaculent au fond de leurs vagins dilatés en hurlant, faisant gonfler encore leurs phallus et faisant hurler les filles de jouissance.

      Anatole lâche aussi sa purée, en même temps que les soldats, alternant les giclées dans chaque anus, jusqu’à l’épuisement des salves.

 

 

 

La buanderie

        

      Josiane, Josette, Nils, Enzio 

                                                      

      Josiane et Josette se mettent à quatre pattes sur le lit, offrant leurs croupes effrontées aux verges de Nils et Enzio qui ne tardent pas à avoir une érection et, debout, pénètrent leurs vagins avec force.

     Les cousines couinent de plaisir, les mâles râlent en entrant et sortant avec frénésie dans ces vagins opportuns, les filles jouissent de plus en plus fort, jusqu’aux orgasmes qu’elles ont ensemble sous les coups de butoirs d’Enzio et de Nils. Ils explosent ensemble, dans de grands cris, tout en continuant leur manège, au fond des filles.

     Elles s’écroulent sur le lit, a moitié évanouies, fouillées par ces verges énormes.

 

 

 

 

Les quartiers de Manon

 

          Manon, Aleski  

                                                         

      Manon emmène Aleski dans ses quartiers, elle le caresse, joue avec son torse velu, le titille au bout des tétons, et d’une main preste, le masturbe sur toute la longueur de son pénis, qui grandit, grandit.

      Lui, de ses grosses mains, en enfonce une devant, l’autre derrière, en tournant, faisant crier Manon de plaisir. Puis, il retire ses mains et la couche sur le dos, la pénètre vivement, quelques coups dans le vagin, qui la font jouir en criant, puis quelques coups dans l’anus, elle jouit et crie de plus belle, plusieurs fois jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse d’orgasme. 

     Alors, Aleski éjacule, un peu dans l’anus, un peu dans le vagin, encore un peu dans l’anus pour finir dans le vagin, tout au fond, ce qui la fait tressauter.

 

 

 

 

Les quartiers de Chantal

 

          Chantal, Dillon, Jacou 

                                     

      Chantal se retrouve avec Dillon, il se couche sur le dos, et laisse faire la belle, qui se glisse le pénis dans son vagin, poussant l’utérus au fond. Puis elle galope sur lui, en poussant des « Ho ! » « Ho ! » brefs et répétitifs.

     Jacou passe par là, tous ces cris l’on mis en érection, et quelle érection ! Il arrive derrière Chantal et lui fore l’anus, tandis que Dillon explose dans son vagin qui frémit sous l’orgasme. Jacou ne tarde pas à remplir les entrailles de Chantal.

 

      Après de bon moments et pour les filles, et pour les Vikings, Toutes et tous prennent une douche, « C’est une manie ! » disent les rouquins en rigolant, c’est leur deuxième de la journée !  Et ils attendent dehors que les garçons arrivent, ils examinent le matériel de Child, qui est rangé derrière l’école, et Dillon va chercher ses élèves. Les filles nettoient leurs ébats, et se donnent rendez-vous pour une sudation tranquille entre filles pendant l’exercice des garçons. Le Borgne est resté avec les filles dans la salle de sudation. Il n’est toujours pas guéri de sa fracture du talon. Mais bientôt Jacou lui enlèvera son emplâtre.

 

 

 

La sudation du Borgne

 

          Le Borgne, Marianne, Mariette, Josiane, Josette, Chantal, Manon

 

      Se faisant porter, Le Borgne arrive dans la salle de sudation. Il y voit toutes les filles, qui transpirent entre elles. Le Borgne leur propose de lui faire des massages chauds, « cela doit être bon pour moi, non ? »

      Les filles rigolent, s’attroupent autour de lui, et commencent à le caresser sut tout le corps, y compris les parties intimes, ce qui lui donne une superbe érection !

      Marianne se positionne sur son visage, les cuisses ouvertes, et se fait sucer le clitoris.

     Mariette s’installe sur sa verge et se fait du bien dans son vagin.

     Les autres continuent à le caresser partout. Marianne jouit, des petits cris à chaque coup de langue la font orgasmer, Mariette chevauche son pénis et jouit tellement qu’elle doit s’extirper pour se vider, tellement elle éjacule.

     Puis, c’est au tour de Josiane de se faire sucer la vulve, et Josette s’empale l’anus sur le phallus gonflé du Borgne. Il ne peut retenir l’explosion dans l’anus de Josette qui jouit à ce moment-là, serrant son anus sur son phallus, alors que Josiane le noie en éjaculant sur son visage.

     Manon essuie le visage du Borgne, et lui offre son entre-jambes déjà mouillé de plaisir solitaire pendant qu’elle le caressait d’une main, l’autre à son clitoris. Les filles ont tôt fait de redonner de la vigueur au membre du Borgne, et Chantal s’installe, le phallus tout au fond de son vagin, et glisse d’avant en arrière, en criant de plaisir.

     Manon gémit, puis crie pour finir en hurlant, un énorme orgasme la parcourt tout entière, tandis que Josiane lui suce les tétons.

      Le Borgne en prend plein la bouche, Manon éjacule en cascade, se vidant complètement. Et en même temps que l’orgasme de Chantal sur sa verge, Le Borgne explose encore une fois en elle la faisant hurler à qui mieux-mieux « C’est trop fort ! C’est trop fort ! »

      Tout le monde est couvert de sueur, il fait très chaud dans la salle de sudation, Les garçons et les Vikings ne vont pas tarder. Cette expérience dans la chaleur les a toutes rendues paisibles, elles vont sous la douche, en portant Le Borgne épuisé par toutes ces attentions, reviennent nettoyer leurs effluves coupables, et retournent sous la douche pour se rincer.

     Puis, une fois séchées, et le Borgne aussi, elles vont dans la salle de massage se reposer en attendant les garçons, emportant le Borgne.

Annexe 38 :

 

Les massages des Vikings

 

          Marianne, mariette, Josiane, Josette, Manon, Simen, Isak, Nils, Enzio, Aleski

 

      Une fois la sudation des guerriers terminée, ils se retrouvent entre les mains expertes des filles.

     A l’aide de pommades et d’huiles spéciales, elles les massent et massent leurs phallus, qui grossissent à un point jamais atteint.

      Elles masturbent doucement leur verges, avec des mouvements de haut en bas, décalottant leur prépuce, ce qui les fait gémir tous les cinq de plaisir.

     Elles terminent leurs soins par une belle fellation, ce que les Vikings apprécient au plus haut point, jusqu’à se vider en criant en chœur dans leurs bouches.

 

 

 

Annexe 39 :

 

Yvette et Pierre

 

           Pierre, Yvette

 

      A peine dans la douche, avant même que Pierre la déshabille, Yvette se met à genoux et se saisit de son énorme phallus qui grandit d’une façon spectaculaire. 

     Elle le prend en bouche, elle sent cette verge qui grossit, qui lui écarte les commissures et qui arrive jusque dans sa gorge.

      Jamais elle n’avait eu de si gros pénis dans sa bouche ! Sa langue ne peut même pas bouger ! 

      Elle retire alors le membre turgescent de seize pouces, et tout en le masturbant, le lèche et suce le bout du gland. Pierre jubile.  Il la relève, la déshabille, et tout en l’embrassant, lui caresse l’entre-jambes pour introduire ensuite deux doigts dans son vagin. Yvette gémit de plaisir, et continue à masturber Pierre. Toujours debout, il la retourne et envahit son vagin, doucement, petit à petit, sous les gémissements de plus en plus forts d’Yvette. 

     Quand il arrive au bout, il cogne contre l’utérus, et Yvette jouit en criant si fort que Pierre pense que tout le village l’entend ! 

      Il bouge en elle, elle hurle, elle n’en peut plus de jouir et lâche un énorme orgasme qui la fait tressaillir.

      Pierre aussi, bien à l’étroit, frotte les parois du vagin dilaté, et éjacule dans un grand « Haaaa ! », son sperme prisonnier au fond de la cavité utérienne.

      Quand il se retire, Yvette pousse un « Hohohoho ! » et s’affale sur le sol, son corps rempli de tremblements, et son vagin coulant comme une fontaine.

      Il la porte alors sous la douche, plutôt froide, et Yvette récupère un peu de lucidité, elle était en pleine pâmoison. Il rajoute de l’eau chaude, et chacun peut se laver enfin.

     Une fois séchés, Pierre n’a pas ses habits, et sort nu de la douche, Yvette le suit, et ils vont près de la cheminée se réchauffer leurs corps nus à la chaleur de l’âtre.

      Ils vont attendre que Joel revienne, donner les habits qu’il a pour Pierre. En attendant, ils s’embrassent sur le banc, et se caresse l’entre-jambes mutuellement.

 

 

 

Annexe 40 :

 

L’appartement des jumeaux

 

          Gael, Joel, Ingrid

 

      Ingrid arrive dans l’appartement, et désire prendre une douche.

     Elle se déshabille devant les garçons.  Du haut de ses six pieds cinq pouces, ses cheveux roux retombant sur ses épaules, elle montre aux garçons son corps magnifique, ses seins énormes et bien droits, sa toison rousse très fournie, et ses grandes lèvres roses qui pendent entre ses cuisses.

      Cela les mets dans un état d’érection formidable, et pendant qu’elle se douche, ils se déshabillent, rassemblent les lits devant la cheminée, et attendent, debout devant la douche, leur Phallus en avant, qu’elle sorte.

      Elle est surprise, en voyant ce que les garçons lui montrent, deux énormes pénis de quinze pouces et très gros, pas loin de trois pouces !  Elle se met à genoux devant eux, et suce les glands des garçons, l’un après l’autre, alternant les suçons et masturbant des deux mains ces monstres.  Puis Gael la lève, et l’emmène sur le lit.  Elle écarte les cuisses, pour prendre dans son vagin cet énorme Phallus qui lui dilate l’orifice, tandis que Joel continue d’apprécier sa bouche sur son pénis. 

     Plus Gael avance en elle, et plus elle crie de plaisir, et quand il commence à louvoyer dans son vagin, elle hurle, en émettant des « Mmmmmm », la bouche pleine du Phallus de Joel.

     Gael se retire, se couche sur le dos, et Ingrid revient s’embrocher sur sa verge.  Joel alors lui pénètre doucement l’anus, de plus en plus profond, elle jouit sans arrêt, hurle encore plus fort avec les deux pénis au fond d’elle.

      Elle chevauche le pénis de Gael, Joel bouge avec frénésie dans son anus, et les deux garçons explosent en même temps en hurlant tous les trois, lâchant une énorme quantité de foutre en elle, prisonnier au fond de ses entrailles.

      Quand ils se retirent, le sperme dégouline de ses orifices sur le ventre de Gael et sur le lit.  Elle est complétement épuisée après cette fougueuse prise en duo, et retourne sous la douche, en laissant derrière elle une coulée de foutre s’échappant sans arrêt sur son chemin.

       Joel nettoie le sperme sur Gael et sur le lit, puis sur le chemin de la douche, ils sont heureux d’avoir invité Ingrid !

      Elle revient, et se couche entre eux, ils palpent chacun un sein de leur deux mains, tellement ils sont énormes et fermes.  Elle les masturbe encore un peu, puis les trois amants s’endorment devant l’âtre.

       Au matin, Joel se réveille avec Ingrid empalé sur son sexe qui grossit dans son vagin, elle se met à le chevaucher violemment, elle a un orgasme qui la fait trembler de tout son corps, le pénis bien au fond de son vagin.

      Cela bien sûr a réveillé Gael, qui, en pleine forme, lui pénètre l’anus alors qu’elle tremble encore, et la fait jouir de plus belle. Elle s’effondre sur Joel, et se libère des phallus en se couchant sur le côté, son corps trésaille encore.

 

 

 

Annexe 41 :  Mardi 28 avril

 

La nuit à la ferme

 

          Le Fernand, Yvonne

 

      La chandelle éclaire d’une faible lueur la chambre.  Yvonne est un peu crispée, bien qu’elle ait demandé au Fernand de ne pas la laisser seule dans le lit. 

     Le Fernand, la tête d’Yvonne sur sa poitrine, la caresse dans le dos, doucement, elle n’a pas ressenti ce contact depuis longtemps. D’une main elle lui caresse son torse, Fernand est fébrile d’avoir une femme contre lui. Sa main descend le long du dos, et caresse ses fesses, sur la chemise de nuit, elle descend aussi sa main caressante vers le ventre du Fernand qui sent son phallus grandir, et monter le long de son bas-ventre. La main d’Yvonne descend encore, et s’arrête quand elle sent au travers de la chemise, cette bosse qui arrive maintenant presque jusqu’au nombril. 

     Le Fernand, sur sa poitrine sent les seins d’Yvonne, et ses tétons qui se durcissent.  Il tourne la tête vers elle, et l’embrasse sur le front. Elle relève la tête, et leur bouches se rencontrent, d’abord du bout des lèvres, puis leurs langues s’enlacent, et le Fernand passe sa main sur ses seins. Elle gémit, ce contact l’émoustille, et descend sa main sur le sexe, pour le palper et en juge sa longueur.

      Le Fernand alors lui ôte sa chemise de nuit, enlève la sienne, et ils se serrent l’un contre l’autre en poussant des soupir de bien-être en se caressant.  Elle prend dans sa main le pénis qui maintenant a atteint la taille de douze pouces, elle sent bien en le masturbant cette longue verge fine qui grossit encore dans sa main.

      Le Fernand lui caresse l’entre jambe, et arrive sur son clitoris qu’il titille sous les gémissement de la belle. Tout en s’embrassant, il se met sur elle, et sa verge trouve le chemin du vagin, y pénètre doucement, et glisse entièrement en elle.  Elle se libère de la bouche du Fernand et crie de jouissance, il avance et recule doucement en elle, elle écarte les jambes et les replie sur ses fesse, faisant accélérer le mouvement.

     Elle jouit en criant « encore ! » « encore ! » « plus vite « ! « Oui « ! « Oui !» sa verge court dans son vagin, jusqu’à l’orgasme qu’elle hurle en secouant tout son bas-ventre, laissant échapper des flots de mouille le long du phallus du Fernand.

     Il continue encore, de plus en plus vite, elle n’a plus de voix, ses yeux sont révulsés, elle émet un « Rhaaaaaaaa » sourd, et il éjacule alors, de moult jets puissants de sperme qui lui remplit son vagin et coule sur le lit sous les coups de butoirs du pénis, il grogne, au bord de l’évanouissement, et s’écroule sur elle, écrasant ses seins aux tétons durcis.

     Il se retire alors, et se couche à côté d’elle, « C’était merveilleux ! » dit-elle en soupirant, et Le Fernand est d’accord : « Oh oui ! » « tu es fantastique ! » en lui caressant le visage et la nuque.

    Ils restent un moment ainsi, se caressant mutuellement, leurs mains ont retrouvé le chemin des sexes, ils se masturbent, son pénis regonfle dans sa main.  Elle jouit du contact des doigts du rouquin sur son clitoris, elle gémit longuement ‘d’un « Hoooooo ! » et lui inonde la main de sa mouille, sa main serrant fortement le phallus.

     Puis, Le Fernand se couche sur le dos, et Yvonne monte sur lui, s’embroche de ce long pénis, et entame une cavalcade.

      Le Fernand joue avec ses seins et ses tétons, elle n’arrête plus de jouir, en criant « Oh ! » « c’est bon ! » « Oh que c’est bon ! », inonde les testicules et le lit, et explose une nouvelle fois en un orgasme qui la fait grogner « hohohoho ! » d’une voix tremblante.  Et Le Fernand une nouvelle fois sent sa sève monter, et se vide en elle, donne des coups de reins pour pénétrer à fond à chaque giclée « Han ! » « Han ! » « Han ! ».  Elle s’affale alors sur lui, épuisée, et les deux se tournent du côté, son pénis toujours au fond de son vagin.

     Ils s’endorment alors, repus, l’un dans l’autre. La chandelle s’éteint.

 

 

 

 

Annexe 42 :  Mercredi 29 avril

 

La douche d’Yvonne

 

          Le Fernand, Yvonne

 

      Ils ferment la porte de la douche, et commencent à se laver, leurs corps sont encore poisseux de la mouille et du sperme de la nuit. Yvonne frotte le Fernand, lui astique le pénis, et s’aperçoit que cette nuit ce n’était pas un rêve !

      De cinq pouces il grandit jusqu’à douze pouces ! et une fois la taille atteinte, il grossit ! Le Fernand frotte Yvonne énergiquement, lui nettoyant la toison pubienne et le vagin collant, et insiste sur ce dernier.

      En pleine érection, il Pénètre Yvonne de face, pour lui nettoyer l’intérieur, dit-il, Elle gémit de plaisir sous l’eau chaude en sentant ce phallus qui la fouille. Puis il la retourne, et trifouille son anus avant d’y pénétrer sa verge jusqu’au fond, elle se plie pour mieux se le prendre dans ses entrailles, et gémit de plus belle.

      Elle jouit alors en couinant et un flot de mouille gicle de son vagin sur les bourses du Fernand, qui sent ce liquide chaud qui dégouline le long de ses jambes. Il éjacule violemment, et remplit son anus de son foutre, en rallant.

     Ils n’ont plus qu’à se relaver, contents de leur petite séance sous la douche.

 

 

 

Annexe 43 :

 

Les copines

 

           Alison, Jeanne, Nadège

 

      Joel leur dit qu’il restera à surveiller que personne n’arrive, il se doute bien de ce qu’elles manigancent. 

     Les filles se déshabillent, et s’observent mutuellement. Elles se sont déjà vues nues lors des portes ouvertes de l’école, dans la salle de sudation, mais là, elles peuvent observer et toucher leurs corps, ce dont elles ne se privent pas.

      Nadège a des yeux d’un bleu azur, de longs cheveux blonds qui retombent sur ses épaules, son corps d’adolescente de quatorze ans est déjà bien formé, cinq pieds dix pouces, avec des petits seins tout ronds et des petits tétons. Sa jolie toison blonde naissante est à peine visible. Ses fesses sont fines.

      Alison, six pieds, de grands yeux vert, une magnifique chevelure noire qui descend sur son dos, son corps est charpenté comme une adulte, alors qu’elle n’a que quatorze ans, des beaux seins ronds, fermes, avec des tétons fins, et une toison déjà bien noire lui couvre le pubis. Son fessier est ferme et haut sur son corps.

      Jeanne, Brune, les cheveux mi-longs, aux yeux noisette, de cinq pieds neuf pouces, elle est déjà complétement formée à quinze ans, ses gros seins pointent en avant, terminés par des tétons pointus, son ventre légèrement rond est mignon, et une magnifique toison brune abondante orne son bas-ventre. de bonnes fesses bien rebondies terminent sa silhouette.

       Elles se caressent les seins, et ressentent du plaisir à le faire, des frissons parcourent leur corps, et les font rire. Elles se caressent ensuite les fesses, les palpent, et leurs bouches se rapprochent, elles se font des bises, et ensuite s’embrassent, passant de l’une à l’autre, en poussant des petits « Mmmmmm » de plaisir.

      Leurs mains baladeuses descendent sur le ventre, jouent avec la   toison pubienne, et glissent dans l’entre-jambe.  Elles sont parcourues de petites décharges qui les font gémir, tandis que leurs doigts fouillent entre les lèvres, trouvent les clitoris, et les titillent.

      Elles s’assoient dans la douche, les jambes écartées en tailleur, leurs orifices vaginaux s’ouvrent et elles peuvent explorer l’intérieur.

      Nadège, qui a déjà eu un rapport, n’a plus son hymen qui bouche le vagin. Alison et Jeanne, sur elles, sentent bien avec leurs doigts cette membrane qui bouche l’orifice vaginal.

       Nadège leur demande de tâter le sien, et les deux pucelles, s’agenouillant derrière elle, lui insèrent un doigt qui pénètre en entier dans son vagin, elle pousse des gémissements « Haaaa ! » quand chacune y met un doigt, qui pénètre de tout son long. 

      Puis, d’une main elles caressent chacune un sein, et de l’autre, l’une gratouille le clitoris et l’autre insère deux doigts, en les faisant bouger dans le vagin. Nadège sent une grande chaleur monter en elle, elle gémit de plus en plus fort en poussant des « Oh oui ! Oh oui ! » sous les attouchements de ses amies. Et d’un seul coup, les yeux tout ronds, elle crie « Ouiiii ! » et jouit fort, en expulsant sa mouille sur les mains des deux autres qui lui serrent les tétons tout durs au bout de ses petits seins ronds.

      Puis, c’est au tour d’Alison, Nadège et Jeanne derrière elle à genoux, Nadège lui secoue le clitoris tandis que Jeanne lui palpe les seins, et joue avec les tétons.

     Elle sent monter en elle comme un tremblement qui arrive à son      paroxysme quand elle déclenche un orgasme, les yeux révulsés, la tête en arrière, en hurlant « Ahhhhhh ! » et elle tremble de tout son corps, les jambes secouées par des spasmes alors que son vagin se contracte. Elle se couche sur le côté, tremblante, et gémit pendant un temps, avant de dire « Whouah ! c’est fantastique ! »

      Alors, avec Nadège, elles s’occupent de Jeanne, dans la même position. Jeanne se fait peloter ses gros seins par Alison, et Nadège réitère ses attouchements clitoridiens qui ne tardent pas à faire jouir Jeanne, qui crie des « Ho ! Ho ! Ho ! » répétitifs en mouillant sa vulve et faisant suinter les tétons.

      Les trois amies se retrouvent allongées dans la douche, elles viennent de vivre leurs premières jouissances en commun.  Elles se placent alors couchées en triangle, chacune la tête dans l’entre-jambe de l’autre, et sucent et secouent de la langue les clitoris   gonflés de leur partenaire.

     Elles jouissent l’une après l’autre dans une extase et un brouhaha de « Ho ! » « Haaa ! » « Oh ouiiii ! » « Encore ! » « Hooo ! » « C’est bonnn ! » « Mmmmmm ! », Nadège lâche tout son liquide qui se répand dans la douche.

      Elles restent ainsi quelques temps, puis se décident à ouvrir l’eau pour se laver de leurs effluves, en se frottant mutuellement tout le corps. Une fois séchées, elles se rhabillent, et sortent de la douche, encore tout émues de leurs actes.

      Joel, qui a entendu leurs ébats, est en état d’érection magnifique, il a bien du mal à contenir son immense phallus dans ses braies ! Il tient une serviette devant lui pour ne pas montrer aux trois jouvencelles l’effet que cela lui a fait !

 

 

 

Annexe 44 :

 

Les sculptures pubiennes de Georges

 

          Georges, Josette, Josiane

 

     Georges accueille les buandières, il va les coiffer et tailler leurs toisons fournies. Les filles veulent des cheveux courts, les longs cheveux les gênent dans leur travail et leur tiennent trop chaud à la tête.

      Georges coupe les cheveux en gardant une petite frange devant, et les buandières sont ravies et se trouvent mutuellement jolies.

      Puis, Josiane s’allonge sur la table et demande à George de bien couper les quelques poils blonds qui poussent le long de ses lèvres. Elle écarte donc bien les cuisses, couchée en bout de table, Georges devant, et Josette derrière lui pour tenir les jambes de Josiane.

     Il commence à couper délicatement ces cheveux fins, écartant les lèvres pour mieux accéder, et taille les poils au-dessus, en frottant pour les lisser. Bien sûr il frotte aussi le clitoris de Josiane, qui soupire de plaisir.

     Il termine son travail de coupe et de sculpture pubienne, et s’approche des lèvres, souffle pour chasser les derniers coupés, et commence à lécher la vulve de Josiane. Elle gémit, des « Mmmmmm » de plaisir qui se transforment en « Haaaaaa » lorsqu’il introduit sa langue dans le vagin, en titillant le clitoris au passage. Bientôt Josiane jouit, crie des « Ho ! » « Ho ! » « Ho ! » à chaque coup de langue, et d’un seul coup se cambre, éjacule sur le visage de Georges en hurlant un « Hoooooooooo » d’orgasme, ses jambes tremblent dans les mains de Josette.

      Lui se trouve avec une érection formidable. Et tandis que Josette lui tient toujours les jambes en hauteur, Josiane se fait pénétrer par cette longue verge qui la fait hurler sans arrêt des « Oh ! » « Oui ! » « Ho Ouiiii ! » qui lui déclenche un deuxième orgasme, tout aussi puissant que le précédent. Georges n’a pas éjaculé, il se retire, et prend Josiane pour l’asseoir à côté de la table, encore toute tremblante.

     « Je vais m’occuper de Josette maintenant ! Même mode opératoire, Josiane arrive en titubant un peu à tenir les jambes de Josette en l’air, et Georges œuvre sur sa toison pubienne et sur son clitoris.

      Une fois bien taillée, il se concentre plus sous la toison et recommence ce qu’il a fait pour Josiane, faisant jouir et finalement orgasmer Josette. Il la prend alors violemment et à toute vitesse lui ramone le vagin à fond, cognant l’utérus, et Josette hurle de plus belle « Aaaaaaah ! », « Aaaaaaah ! ».

      Là, il Lâche un « Rhaaaaaaaa » et éjacule en grands jets dans le vagin et, se retirant, sur la toison fraîchement taillée. Les filles sont enchantées de leurs magnifiques pubis. Elles remercient grandement Georges, et s’en retournent à leur buanderie.

     Il nettoie ensuite son atelier, il est moins épuisé qu’avec les jumelles, il n’a éjaculé qu’une fois.

     Il est l’heure maintenant de se doucher, se rhabiller et d’aller chercher Anatole qui va lui ouvrir le portail pour quitter l’école.

     Anatole lui demande s’il sculpte aussi les hommes, « oui, bien sûr ! » lui répond-il en souriant.

 

 

Annexe 45 :   Vendredi 1er mai

 

La douche à la ferme

 

          Le Fernand, Yvonne

 

     Le Fernand emmène Yvonne sous la douche, la déshabille, se déshabille, et ouvre l’eau. Il teste la température, chaude mais pas trop, les réglages fonctionnent bien.

     Sous la douche chaude, il entreprend de frotter le dos D’Yvonne, qui apprécie en gémissant doucement. Ses mains passent sur l’avant du corps de la brune, lui palpe les seins et les tétons qui se durcissent.

      En même temps, son phallus grandit de plus en plus, passant de cinq à douze pouces, et se faufile entre les fesses d’Yvonne, jusqu’à pénétrer son anus et se glisser profondément en elle.

     Le pénis grossit à deux pouces, fait crier Yvonne, des « Ho ! » « Ho ! » « Ho ! » « Ho ! » rythmés par ses mouvements de verge. Il continue à lui peloter les seins, et l’embrasse dans la nuque. Yvonne hurle de jouissance, et lâche un grand « Hoooooooooo » quand Fernand se vide en elle.

     Elle adore vraiment se faire prendre l’anus par son Fernand. Il se retire, un flot de sperme coule entre ses fesses, la douche nettoie le foutre et sur les fesses d’Yvonne et sur le pénis du Fernand, qui reprend peu à peu sa position de repos.

      Ils coupent l’eau, et terminent en se frottant mutuellement leurs corps à l’aide ses serviettes. Puis ils sortent de la douche, et vont dans le lit, s’embrassent en se caressant, Le Fernand sent que son membre ne dort pas…Pas encore…

 

 

 

 

Annexe 46 :

 

La douche des commis

 

          Edouard, Jacques, Gildas

 

     Tous les trois pénètrent dans la douche, Gildas règle la chaleur de l’eau, et ils apprécient grandement les coulées d’eau chaude sur leurs corps.

     Sans se concerter, les garçons commencent à se caresser les uns les autres sur tout le corps, et s’amusent à insister aux entre-jambes, ce qui évidemment fait réagir leurs membres qui ne tardent pas à passer à l’horizontale !

      Ils n’ont pas de grande expérience de la chose, et se masturbent finalement, en gémissant doucement. Des « Mmmmmm » entremêlés deviennent plus stridents jusqu’à l’explosion de Gildas, qui éjacule sur les deux frères, en continuant de secouer la verge de Jacques de plus belle.

      Jacques aussi s’active frénétiquement et Edouard lâche son sperme en criant un « Haaaaa ! » et arrosant ses deux compères de son foutre.

     Et Jacques aussi se vide brutalement, en jets puissants saccadés, avec des « Haa ! Haa ! Haa ! » distribuant son foutre partout dans la douche. Ils se regardent et éclatent de rire en voyant le plaisir qu’ils se sont donné, bien mieux qu’une masturbation solitaire.

     Il se lavent de tout ce sperme, se sèchent, et vont s’allonger devant la cheminée, devant la douche, souriants et apaisés.

 

Annexe 47 :  Mardi 5 mai

 

Le bruit des douches

 

          Michel, Yvette

 

     Finalement, c’est Gael qui fera le témoin des bruits émanant des douches.
     Michel fait couler l’eau, et sous la douche prend Yvette sans tarder en levrette, elle crie sous ses coups de butoirs et jouit en hurlant des « Haaaaa ! » » Hoooo ! » « Haaaaa ! » jusqu’à ce que Michel se vide dans son vagin en hurlant un « Rhaaaaaaaa ! » le plus puissant qu’il puisse pousser.

     Puis elle se met à genoux et entreprend de redonner vigueur à ce phallus, elle veut encore en bénéficier dans son anus. Son phallus a retrouvé ses douze pouces sous les coups de langues Yvette, elle se remet à quatre pattes et Michel lui enfonce son pénis bien profond dans ses entrailles. Elle ne tarde pas à jouir en mouillant et éjacule sur les testicules de Michel qui cognent sur ses fesses aux assaut du bûcheron.

      Elle n’en peut plus de hurler, à tue-tête, et a un orgasme tremblant accompagné de « Hohohoho ! » quand Michel explose dans son anus, tout au fond.

      Elle s’effondre, et lui s’effondre aussi, restant bien planté en elle.

      Ils restent ainsi un moment, puis se lavent, se sèchent et dans les serviettes sortent des douches pour aller prendre la chaleur devant la cheminée.

 

 

 

 

Annexe 48 :

 

Douche en silence

 

          Joel, Anne

 

     En voyant le phallus au repos de Joel, Anne se met à genoux, le prend en bouche, et l’enfonce jusque dans la gorge, ce qui le fait grossir et s’allonger, de huit à quinze pouces, et manque de l’étrangler !

      Joel se retire prestement, lui laissant juste le gland à sucer, ce qui la ravit, ses yeux dorés grand ouverts sur cette verge hors du commun. Puis il la relève, l’embrasse en lui massant ses gros seins, les tétons sont tout durs, et sa main glisse vers la toison épaisse et l’entre-jambes, trouvant un gros clitoris tout gonflé par le désir de la brune.

     Il le titille un peu, et approche sa verge de son vagin, et tente de rentrer, difficilement, essaye à plusieurs reprises, mais la position n’est pas idéale. Alors doucement il la couche sur le dos, lui soulève les jambes en les écartant, elle les tient de ses mains, et il pénètre doucement dans son vagin qui doit se dilater sous la grosseur de l’engin de trois pouces !

      Anne ouvre la bouche en grand, ses yeux dorés sont tout ronds, elle gémit des petits « Mmmmmm » « Mmmmmm » « Mmmmmm » à défaut de hurler, mais Joel sent bien les contractions de son vagin, elle jouit encore et encore, rien ne pouvant sortir de sa vulve obstrué par la monstre.

      Il louvoie un peu, et ressort sous la pression de son éjaculation, un jet énorme jaillit jusque sur la porte de la douche, à deux mètres de là !

     Il revient, et va doucement tout au fond, entrant les quinze pouces dans son vagin, elle révulse ses yeux, ses jambes tremblent entre ses mains, puis tout son corps est pris de spasmes elle vit un orgasme comme elle n’en a sûrement jamais eu.

      Et Joel alors se vide en elle, ressort sous la pression et éjacule jusque sur son visage, crachant des jets les uns derrière les autres, lui remplissant le visage et les seins de son sperme, en criant « Ouiiii ! » « Oui ! » « Oui ! » « Oui ! » « Oh oui ! » » « Hohohoho ! ».

     Anne est à demi inconsciente, mais ce n’est pas un malaise, c’est un gros orgasme, et les yeux mi-clos, elle sourit à Joel et le tire vers elle, l’embrasse longuement sur sa bouche.

     Puis il la relève, et la frotte énergiquement sur son corps, elle ferme les yeux et sourit, gage de son plaisir. Coupant l’eau, il réitère ses frottements avec la serviette, ce qu’elle apprécie encore !

     Une fois bien frottée, il l’enroule dans la serviette, fait de même pour lui, et tous deux sortent vers la cheminée.

 

 

 

Annexe 49 :

 

Les massages des cousins Cohen

 

          Sylvain Cohen, Marianne. Adrien Cohen, Mariette. Théo Cohen, Josiane.

          Léo Cohen, Josette. Dillon, Chantal. Jacou, Manon.

 

     Les filles installent les garçons sur le ventre, leur montent sur le dos, et à l’aide de pommades que Jacou et Chantal ont confectionnées, massent leurs nuques et leurs épaules.

     Puis, reculant sur leurs jambes, s’occupent de leurs dos et de leurs fesses. Tous apprécient ces massages et des « Mmmmmm » de plaisir émanent de toutes les tables. Elles remontent ensuite, se tournent pour masser les jambes, s’étirent jusqu’aux pieds, leurs seins frottent les fesses des garçons.

      Elles descendent, les garçons se mettent sur le dos et elles regrimpent sur eux.

      Sylvain a Marianne sur lui, qui lui masse le poitrail de ses mains, et l’abdomen de son séant, Adrien est avec mariette, Théo avec Josiane, Léo avec Josette, Dillon avec Chantal et Jacou avec Manon.

      Toutes œuvrent en cadence, synchronisées, elles communiquent mentalement, massant les poitrines, les tétons sont aussi à la fête, les hommes éprouvent du plaisir à cela et des « Haaaa ! » de satisfaction sortent de toutes les bouches.

      Descendant un peu sur le ventre, elles frottent leurs clitoris contre les pénis qui ne tardent pas à se raidir.

      Pour les cousins Cohen, c’est une première !

     Leurs phallus passent de quatre à dix pouces, et sous les frottements doublent de largeur, d’un à deux pouces. Jacou sous Manon passe de six à neuf pouces, doublant de largeur, et Dillon sous Chantal de dix à seize pouces, triplant de largeur !

      Les frottements deviennent plus directifs, et ensemble, tous les phallus pénètrent dans les vagins, les corps continuent à avancer et reculer, enfoncent les verges profondément, ressortent presque, reviennent pour les pousser à fond. Les garçons poussent des cris de « Hoooo ! » à chaque poussée et les filles jouissent ensemble, frottant particulièrement leurs points « J » en poussant des « Oh oui ! » « Oh oui ! » « Oh oui ! » Jusqu’à l’éjaculation, l’une après l’autre, des six hommes qui poussent de Grands « Rhaaa ! » de jouissance et les filles des « Ouiiiiiiii ! » quand leurs vagins se remplissent de leur foutre.

      Puis elles se couchent sur eux, Chantal s’évanouit presque avec l’immense verge de Dillon en elle.

      Elles restent ainsi, les pénis au fond de leurs vagins, et embrassent les hommes à pleine bouche.

     Puis elles se retirent ensemble, et debout à coté de leurs amants respectifs, s’attellent à leur nettoyer la verge de leurs bouches.

      Ce qui évidemment les fait se redresser, aidées par des pommades spéciales que les filles appliquent de leurs mains. Et tout en étant masturbés, les six hommes crient ensemble « Aaaaaaah ! » et crachent à nouveau leurs semences qui retombent sur leurs ventres, aussitôt léchés par des langues expertes.

     Aucun homme ne résiste à cette pommade qui fait éjaculer ! Enfin, une application d’une autre pommade sur le poitrail et le ventre les apaisent et les filles font asseoir les garçons sur les tables.

      Jacou remercie mentalement les filles pour leurs bons soins, les cousins Cohen sont époustouflés par tant de plaisir, et de sollicitudes à leur égard ! Jamais ils n’avaient ni forniqué ni éjaculé de la sorte ! Ils comprennent bien que les pommades de Jacou y sont pour beaucoup, et sont sûrs qu’il guérira leur Grand Ordonnateur !

 

 

 

Annexe 50 :   Mercredi 6 mai

 

La toison d’Anatole

 

          Anatole, Marianne, Mariette, Josiane, Josette, Manon

 

     Anatole, dans les quartiers des buandières, entouré de toutes les filles se laisse caresser la toison pubienne, une dernière fois avant son rasage samedi par Georges.

     Evidemment, il ne reste pas de bois sous ces caresses, et se retrouve vite en pleine érection, avec dix mains qui le caressent sur tout le corps. Rapidement, couché sur le dos, il se fait chevaucher par Manon, alors que Josiane lui offre sa vulve à sa bouche. Manon jouit rapidement, pousse plusieurs « Ho ! » « Ho ! » « Ho ! » successifs, puis se retire, remplacée aussitôt par Marianne.

     Josiane gémit de plaisir à se faire dévorer le clitoris, des « Mmmmmm » langoureux émanent de sa bouche, alors qu’elle embrasse Mariette en lui triturant son entre-jambe.

     Josette et Manon entame un soixante-neuf en gloussant des « Mmmm ! » « Mmmm ! » tandis que Marianne s’empale violement sur le phallus turgescent en criant des « Han ! » « Han ! » « Oh oui ! » « Han ! » Pour finir en hurlant un « Haaaa ! » « Ouiiii ! » « Ohhh ! » et inonde le ventre d’Anatole.

     Mariette alors prend sa place sur la verge, et chevauche à grande vitesse en criant « Ha ! » « Ha ! » « Ha ! » « Haaaaa ! » et jouit d’un seul coup, se retirant précipitamment en atteignant un orgasme qui la fait trembler en gémissant des « Hoooooo » saccadés.

     Josiane jouit dans la bouche d’Anatole qui étouffe sous les mouvements de son clitoris qu’elle frotte sur son visage en hurlant « Oh oui ! » « Oh c’est bon ! » « Haaaaa ! » « Ouiiii ! »

     Josette prend son pied à monter sur cette verge toute chaude, et jouit très vite, en gémissant, une petite jouissance ponctuée de « Mmmm ! » » Oh ! » « Ha ! » « Mmmm ! »

     Puis Josiane lui tournant le dos, s’enfonce le phallus dans son anus serré, et ondule de haut en bas. Ce mouvement sur sa verge comprimé dans le petit orifice fait exploser Anatole, en un long jet dans ses entrailles, plusieurs fois de suite, en poussant des « Rhaaaa ! » puissants, faisant gémir Josiane de plaisir.

     Puis, les six corps fatigués s’allongent, entremêlés, avant de s’asseoir, Josiane sert une boisson apaisante après ces efforts, et les jeunes gens discutent encore un peu, contents de leur fin de soirée, avant de retourner dans leurs quartiers respectifs.

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