Héliomonde : Un Paradis du Naturisme près de Paris
C'est une affaire qui remonte au printemps
(celui du calendrier, le vrai n'est jamais venu !)
Des membres du site " Etre-naturiste.com " ,link, Patricia et Lionel, ont proposé une rencontre entre membres à Héliomonde, domaine naturiste aux portes de Paris à St Chéron en Essonne, pour le week-end du 21 juin.
Il est toujours bon de passer du virtuel d'un clavier au réel d'une rencontre !
Après moult " jongleries " dans mon agenda, j'ai pu libérer ce créneau pour y participer.
Aussitôt dit, j'ai acheté les billets de train, en prems, et réservé un emplacement pour ma tente à Héliomonde.
Sur le site, l'organisation se concrétise, les membres qui le peuvent s'inscrivent, Pat et Lio font un repérage sur place, Lio a trouvé un véhicule pour se déplacer dans le village, certes très étendu !
L'organisation des repas, les possibilités d'hébergements, les activités, pour une trentaine de membres, c'est pas rien ! Lio et Pat s'en sortent avec mention !
Oh, il y a eu des fâcheries, sur le forum du site, notamment pour la soirée paella, organisée dans le cadre de la fête de la musique par Héliomonde.
Le menu - unique - ne satisfaisant pas tout le monde, il y a eu des embrouilles et même des insultes par messages interposés et certains membres ne viendront pas, à cause de cela!
Les réservations se font, en tente, en camping-car,
mais aussi en location de chalet, de bungalow,
et même de cabane dans les arbres !
vu le tarif des locations, il y aura des collocations pour partager les frais!
In Fine, un trentaine de membres répondent présent et nous attendons avec impatience le jour J !
Moi, je décide d'arriver le jeudi (il n'y avait pas de billets Prems pour le vendredi, le billet du jeudi + la location de l'emplacement + les frais de repas me coûteront moins cher que juste le billet du vendredi ! ) et je prépare mon barda que je devrai trimballer dans le train :
-ma tente Quechua
-un matelas gonflable,
-la pompe qui va bien pour le gonfler,
-un sac de couchage,
-quelques serviettes pour la piscine et le sauna,
-un petit bleuet à gaz, pour le café du matin, et un peu de chauffage s'il le faut,
-une lampe pour la nuit, avec une rallonge et un adaptateur "caravane",
-un peu de vaisselle pour camper.
j'arrive à loger tout ça dans ma chariotte, sans oublier quelques vivres...
...et l'indispensable bouteille de mirabelle !
Il me reste à faire mon sac à dos, prévoir quelques habits en cas de mauvais temps, (j'aurai dû en prendre plus ! ) les affaires de toilette, une trousse de secours (on ne sait jamais! ) et je suis fin prêt !
Et j'oublie l'appareil photo ! les photos agrémentant l'article m'ont été fournies par les membres présents à Héliomonde. Grand merci à eux!
Je pars donc le jeudi, en début d'après-midi ;
à la gare, à Metz, je monte dans le TGV pour Paris, bondé, rempli par des bidasses en partance, et j'ai eu toutes les peines du monde à coincer mes affaires dans le train !
Ma place était prise par une tête brûlée indélogeable et forte de ses compagnons d'arme, elle m'a envoyé braire; le contrôleur était débordé, toute une compagnie sans réservation, la SNCF accepte n'importe quoi !
Et c'est debout que je fais le voyage...
Le bar est fermé, le préposé exerce son droit de retrait face à cette horde d'animaux en treillis-rangers!
Il y a aussi eu un arrêt d'urgence intempestif, un des braillards voulant faire une blague ! HaHa ! c'est fou comme on se marre ! résultat : plus d'une demi-heure de retard à l'arrivée ! Il va falloir une police militaire dans les trains pour protéger les civils !
Gare de l'est, j'achète les billets de RER, j'ai eu des problèmes avec mes bagages pour passer les tourniquets d'accès au métro M4, ma chariotte est trop haute et ma Quechua est trop large ! Puis à Saint-Michel changement, avec sortie du métro, entrée du RER C, et les mêmes difficultés à chaque fois !
Bon, je suis dans le RER C, bondé à 19 heures, ma Quechua a bien amusé un gamin qui jouait à cache-cache, au grand dam de sa mère qui devait surveiller deux autres enfants en bas-âge.
A 20 heures, je suis enfin sur le quai de Saint-Chéron, ma destination. Il pleut légèrement...
Il existe un chemin pour aller de la gare au camping, trouvé sur Mappy, et je m'y dirige avec mon attirail, sous la pluie !
Après quelques centaines de mètres dans le village, j'arrive au chemin. Si je puis dire...
Du chemin, il ne reste plus que des crevasses, des ornières, et de l'eau qui dégouline et ravine complètement le sentier ! Une belle galère pour monter par là avec mon barda ! Mais c'est en galérant qu'on devient bon rameur ! Et au bout d'un bon quart d'heure de ramage je suis enfin en haut ! Mouillé et essoufflé, mais à Héliomonde !
Ahmed, le gardien, m'accueille, et me laisse choisir sur plan ma place pour planter ma tente.Il me donne un plan du site, et je pars seul sous la pluie me chercher un coin ;personne n'est dehors par ce temps; je choisis un emplacement non loin des sanitaires, du resto-bar et je m'installe. Il pleut toujours ! C'est toujours une "joie" de monter sa tente sous la pluie !
Une fois installé, matelas gonflé, lumière opérationnelle, je mets des habits secs et vais manger un morceau au resto,
Ahmed , qui s'enquiert de mon confort au passage, fait sa ronde de nuit, au volant d'une voiturette électrique ; quelques résidents finissent de manger, nous sommes installés sur la terrasse couverte, il pleut, il ne fait pas chaud ! Je commande une pizza, et déguste un Picon-bière en attendant.
Je fais la connaissance des résidents, du patron du resto, Christian.
Il me reçoit plutôt froidement quand je lui dis que je fais partie du groupe Etre-Naturiste.com.
Quelque peu énervé le Christian!
Il faut dire qu'il a été plutôt échaudé avec cette histoire de paella, plusieurs membres du site lui ont téléphoné pour avoir un menu autre le samedi soir alors qu'il avait été clair : c'est paella, Point barre !
Dix personnes différentes qui disent appeler pour l'organisation ,pour changer ci, sans ceci là...! Christian ne savait plus à quel saint se vouer Il a failli nous envoyer bouler...
Bon. Quand je lui dis que j'adore la paella, et que les organisateurs sont Pat et Lio, et qu'ils seront là demain, il se calme, et nous pouvons discuter sereinement - lui au rosé, moi au picon - du naturisme, de Héliomonde, son histoire, dont il fait partie.
Ma pizza est un régal ! Croustillante, bien garnie et cuite à souhait ! Elle me réchauffe quelque peu, le chorizo aidant, et je sympathise avec le petit groupe de résidents présent, puis je prends congé et vais me coucher. Il pleut toujours. Fort .
Évidemment, malin, j'ai installé la tente sous un immense arbre (peut-être bien le plus grand du coin, genre Avatar, ou presque! ) pour éviter la pluie!
Et ce sont des gouttes énormes, des seaux d'eau qui me dégringolent dessus à chaque coup de vent, traversant la toile pourtant réputée étanche, inondant petit à petit ma tente.
Des bourrasques violentes viennent aider à cela, le sol inondé ne tient plus les sardines, les toiles se collent entre elles, et se mettent à ruisseler...
Spectacle splendide! Le Niagara ( en petit ! ) avec un éclairage en contre-plongée, si je n'avais pas oublié mon appareil, j'aurais fait une photo !
Resultat : toutes mes affaires baignent dans la flotte, je suis transi de froid et d'humidité dans mes habits et mon couchage trempés, mon gaz bleuet mouillé refuse de s'allumer, pas de chauffage ni de café ! !..
Le vendredi à l'aube, il pleut toujours ! mais plus " sporadiquement"; mes voisins du dessus, des corneilles, en meutes, ont décidé de faire une rencontre dans cet arbre !
Elle sont plusieurs dizaines et font un boucan d'enfer !
Tu m'étonnes qu'il pleuve ! Cela vaut tous les bardes !
En sortant de la tente, je m'aperçois que ma Quechua est une ile, formée pendant la nuit, et je trouve mon portefeuille devant la tente, dans la flotte! Il est tombé de ma poche cette nuit quand je suis entré.
Je patauge pour aller aux sanitaires, les pieds mouillés accélèrent l'envie pressante que j'avais déjà...
J'attends que l'accueil ouvre pour voir s'il reste un bungalow à louer, et ouf, il en reste un ! pas donné !
Je le prends, et trimballe mes affaires dégoulinantes jusque là. Les chauffages électriques équipant le logement tournent à plein régime, séchant tout, y compris mes papiers et billets de banque, billets de retour. Mon tabac au moins n'était pas trop sec (il en était loin! ) !
A 10 heures, avec la première serviette séchée, je vais me réchauffer au sauna, ça fait du bien !
Je suis le premier arrivant du groupe, d'autres arrivent au cours de la matinée. Quelques courageux profitent de la piscine, de plein air mais néanmoins chauffée.
A midi, nous sommes une bonne dizaine à table au resto, pour un steak haché-frites et petits légumes frais bien cuisinés.
L'après-midi se passe à accueillir les nouveaux arrivants du groupe, Yann, le webmaster du site link"www.etre-naturiste.com" , que personne à part Lola, la modératrice du site ne connaissait, est parmi nous, une première !
Au fil des discussions, nous faisons connaissance mutuellement, et avec les résidents d'Héliomonde, qui vivent là toute l'année pour certains.
Le patron du resto, Christian, m'a dit hier que depuis le changement de propriétaire, ce ne sont plus des résidents, mais des clients! C'est la fin des privilèges , acquis de longue lutte par les plus anciens.
Le climat nous fait faire la valse du textile, un peu de soleil, un peu de pluie, un peu de vent nous ont transformés en intermittents du nu !
Nous nous visitons mutuellement pour voir comment nous sommes installés. Les chalets pour 6 personnes sont quand même exigus. La cabane dans les arbres, c'est sympa, mais il n'y a ni eau ni sanitaires, il faut descendre au bloc sanitaire...Les emplacements de camping non inondés sont rares...
Le soir, rendez-vous au resto pour toute notre joyeuse bande. Un menu unique est prévu, une grande table nous accueille. Sur la terrasse couverte, nous sommes tous et toutes habillés.
Et nous nous régalons du menu de Christian : une salade composée en entrée, plus que copieuse, suivie d'un sauté de porc cuit doucement pendant 10 heures (le cuistot a eu le temps de le préparer, le menu étant prévu depuis quelques jours déjà), une terrine de 500 grammes par personne ! De la bonne cuisine, qui laisse bien augurer de la paella du lendemain !
Après ce bon repas, nous traînons à table, une veillée sympathique où des sujets captivants ont été débattus, notamment la cigarette électronique, utilisée par beaucoup de membres, anciens fumeurs ou en devenir , le tout agrémenté de boissons "diverses et variées".
Nous sommes rejoints par quelques résidents contents de trouver du monde alors que Héliomonde est déserté à cause du temps !
Et je rentre à mon chez-moi, suivis d'intéressés par ma mirabelle ...La chaleur régnante (tous les radiateurs tournent à donf) nous "oblige" à nous déshabiller ! Enfin nu ! Il est bien 2 heures quand nous mettons la viande dans le torchon...je passe une bonne nuit au chaud et au sec !
Samedi matin, il ne pleut plus, et le soleil fait des percées qui nous réjouissent ! D'autres membres arrivent.
Mais Christian est inquiet ! : 150 personnes ont réservé pour la paella du soir, l'intérieur de son resto est trop petit et il est prévu que l'on mange dehors, avec un chanteur qui nous animera la soirée...s'il pleut...
Pour midi, nous avons prévu un pique-nique, quelques salades composées ont été commandées chez Christian, chacun doit se débrouiller pour son repas, quelques-uns ont la bonne idée de ramener des spécialités charcutières, fromagères, et des boissons de leur région.
Des membres de la région (Essonne en Beauce, au sud de Paris ) se joignent à nous pour le pique-nique, dont un membre du site, non naturiste "Yes I Can" dit-il ! "sympathisant mais non pratiquant !" Nous réservons le home, une grande salle vide, et nous faisons effectivement pique-nique sur des bancs entreposés là.
Les préparatifs vont bon train...
Pendant l'apéro, nous faisons des séances photos , en groupe, les moins frileux tombent les fringues, et Lola nous fait un strip-tease dans les règles de l'art !
Puis nous passons au repas.
Je passe de banc en banc pour goûter les spécialités culinaires et gastronomiques de chaque région...
De la charcuterie, des fromages, des pains spéciaux, il y a de quoi faire sur les bancs !
et après un bon coup de balai,
Programme varié l'après-midi : randonnée à travers le centre, ou un GPS en chair et en os ouvre le chemin...
Sauna, piscine,...
et sieste pour ma part ! la soirée à venir promet d'être chaude...
Après ma sieste, je me sens l'âme d'un chanteur, et j'en pousserai une le soir!
Ce sera une surprise !
J'écris rapidement quelques paroles, il est l'heure pour la soirée paella ! Et il ne pleut pas !
Tout est installé , 150 couverts sur des tables en épis, face à un podium ou se produit le chanteur, Thierry Nelson. Notre bande occupe deux rangées de tables.
La sangria est l'apéro du jour, mais quelques picons et petits jaunes, pas mal de boissons à bulles sans alcool (dans le groupe, beaucoup ne boivent pas du tout d'alcool, d'autres avec parcimonie, et d'autres encore un peu plus! ) donnent une touche de couleurs variés sur les tables, couleur rouge MIKO.
Et c'est la paella ! Servie sur assiette par Christian, copieuse, garnie richement de bébêtes que j'ai horreur de décortiquer (Mon voisin de table, une bonne âme, s'en est chargé ! Je l'ai nommé décortiqueur d'honneur !) et épicée à souhait ! Délicieuse !
Et pendant que nous bâffrons, Thierry Nelson est sur scène,
il a une voix de crooner, avec une très large tessiture, lui permettant de chanter tous les standards : classique, opéra, variété, rock, accompagné d'une bande son, il nous a scotchés !
La soirée se déroule dans une folle ambiance, nous dansons comme des cinglés,
et nous retrouvons vite à court de vêtement à ôter tellement nous avons chaud!
Pat s'éclate ! elle n'est pas la seule !
Après le repas, pause clope !
Alors que beaucoup dans le groupe sont passé au vapotage de cigarette électronique, pour diverses raisons, surtout la santé, j'en suis resté aux bonnes vieilles roulées, et celle d'après le repas est appréciée !
Pendant le tour de chant, avec l'autorisation du patron -après y avoir goûté !- , je dégaine ma mirabelle, et fais le tour du groupe afin de leur faire connaître une spécialité à moi : ma mirabelle de Lorraine ! 50° d'amour!
Quelques résidents intéressés ont en profité aussi, et la bouteille est vide rapidement!
Et il ne pleut pas ! Christian affiche un large sourire, sa soirée est une réussite, tout le monde le félicite, lui et son cuistot, son équipe, pour sa Paella et le service, et le choix du chanteur!
A la fin du tour de chant, je cause à Thierry Nelson, je m'empare du micro, je monte sur scène avec mon papier et pousse la chansonnette:
Pour l'air, je choisis "Le petit âne gris" de Hugues Aufray
Connaissez-vous le site
Etre-naturiste point com
C'est un site convivial
Etre-naturiste point com
Du virtuel au réel
Il n'y a qu'un pas
Ce sont Pat et Lio qui ont permis tout ça !
Et c'est grâce à Lola
qui nous a incité
A organiser ça
des rencontres par là
C'est pas la première fois
et j'en suis témoin
Ce sont Pat et Lio qui ont permis tout ça !
(j'aurais dù prendre mes lunettes !)
Des pseudos mystérieux
c'est la toile qui veut ça
Ici à Héliomonde
nous nous reconnaissons
De la France entière
nous nous rencontrons
Ce sont Pat et Lio qui ont permis tout ça ! BIS
Merci à toi Lola
Merci à toi Paty
Merci à vous les membres
d'être venus ici
Merci à Héliomonde
d'avoir bien fait tout ça
Ce sont Pat et Lio qui ont permis tout ça ! BIS
MMMMMMMMMMMM
MMMMMMMMMMMM
Merci à Héliomonde
Merci à vous tous
Ce sont pat et Lio qui ont permis tout ça ! BIS
Franc succès!
La soirée se déroule, les convives s'en vont petit à petit, quelques résidents et invités imbibés veulent en découdre, mais vite calmés.
Bientôt il ne reste que quelques attardés au bar, dont je fais partie, et nous sommes tous (3) conviés à un dernier verre chez Dom, une résidente - pardon, une cliente ! - dans son chalet.
Dernier verre qui nous emmène quand même à 4 heures du matin, nous refaisons le "hélio"monde, et ratiboisons le cubi...
C'est bientôt la pleine lune, mais il fait nuit noire ! Pour rentrer, pas facile de retrouver son chemin dans des conditions de locomotion précaires et l'équilibre incertain, sur un sentier inconnu sans lumière, en espadrilles!
Quelques buissons agrippants, des flaques d'eau sombre, des branches fouettantes, des ornières sournoises, des ronces diverses et des épineuses aguerries essayent bien de m'en empêcher, mais j'arrive, au bout de moult combats acharnés, épuisé, à retrouver le chemin de ma maison!
Et après une minutieuse épination, - je suis content d'avoir pensé à la trousse de secours avec sa pince à épiler! - et une douche décrassante je m'écroule sur ma couche, ivre de fatigue ( aussi )!
Le jour commence à pointer...non ! à poindre ! (on n'est pas à l'usine !)
Dimanche, quand j'émerge, il est pas loin de midi ! Le climat n'a pas changé, il bruine de temps en temps...
Le temps d'un sauna, qui aide à la lutte contre les abus d'excès de la veille, et je retourne au resto où le groupe a rendez-vous, Ils sont attablés, certains ont la mine de "couchétard-levétôt" mais la plupart du groupe est sage et sans alcool.
Nous sommes quelques "courageux" (qu'y disent ) à être nus.
Nous nous racontons mutuellement et parrallèllement nos parcours, et c'est déjà les premiers au-revoir, les premiers départs vers toutes les destinations :
-le Nord,
-la Normandie,
-la Bretagne,
-la Vendée,
-le Sud-Ouest,
-les Pyrénées,
-le Languedoc-Roussillon,
-la région Paca,
-Rhône-Alpes,
-le Massif central,
-la Bourgogne,
-l'Île-de-France,
-deux membres viennent même de la Nouvelle Calédonie!
-Pour l'Rst c'est demain !
Le soir arrive, les derniers quittent Héliomonde. Nous restons moi et un couple camping-cariste à repartir le lendemain.
Je me fait inviter par des résidents sympas à manger la paella, vendue quelques €uro la portion. Réchauffée elle est encore meilleure !
Et nous nous retrouvons à "discuter le bout de gras" toute la nuit...c'est très agréable et enrichissant !
Lundi matin, jour du départ, le couple restant vient de partir, je range et nettoie mon cottage, je prépare mes bagages, tranquillement, mon train à la gare de l'est n'est qu'à 15 h 40, j'ai tout mon temps !
HEY ! ! !
En regardant de près mon billet (avec mes lunettes !) je me rends compte que mon train est à 13 h 40 !
Branle-bas de combat !
Je salue vite les résidents ( sympas ! ), dis au revoir à l'accueil en rendant les clés, et me précipite au pas de course dans le canyon qui sert de chemin, dans la même galère, en descente cette fois ce qui est pire !
Le canyon de la mort !
Et sous la pluie !
J'arrive, crotté et mouillé, à la gare de Saint-Chéron quelques minutes avant la rame RER qui m'emmène à Saint Michel, une des résidentes sympas d'Héliomonde elle aussi prend le RER et m'accompagne jusqu'à la gare Mitterrand.
Nous sommes un peu fatigués, elle aussi a passé une nuit courte...
A St Michel, le temps de changer de quai ( et le passage des tourniquets ) la rame du métro 4 arrive, pleine, mais je n'ai pas le choix !
Je force avec ma chariotte un passage et je m'engouffre juste à temps !
Une des lanières de la quechua est coincée dans la porte! je la récupère à la station suivante.
Je descends à la gare de l'Est, il est 13h35! le temps de sauter dans le TGV, il démarre !
Pas de bidasses, de la place partout, le bar ouvert, ce qui me permet de me sustenter quelque peu!
Sur ce, Une sieste s'impose! je règle le reveil à 15 h et hop! dans les bras de Morphée...
Quand je me reveille, on arrive à Metz, juste le temps de choper le TER qui m'emmène à St Avold-gare, la navette de bus arrive pile-poil pour m'emmener à la gare routière, ou le bus pour mon village est en partance !
Ouf ! Canyon de la mort + RER + Metro + TGV + TER + Navette + bus, avec chariotte + quechua + sac à dos...timing très serré, mais j'arrive chez moi à 17 h, avec tout mon barda.
Il ne pleut pas, mais il fait froid en Lorraine!
Ainsi s'achève mon périple francilien, je suis ravi de l'avoir fait, j'ai quelques galères et d'excellents souvenirs de plus à ma collection !
Je retournerai à Héliomonde, le lieu est grandiose, il doit être magnifique sous le soleil...
Je suis impatient de refaire une rencontre naturiste si le temps le permet!
Ce sera une autre histoire !
Portez-vous bien, nus si vous pouvez !